Sophrologie et Diabète de type II

La prévention du diabète de type II est devenue une priorité de santé nationale. La maladie survient chez les adultes dont la capacité à produire de l’insuline est altérée. Le nombre de personnes touchées par ce fléau à travers le monde connaît une hausse constante. Pourtant la plupart des cas pourraient être évités par la mise en place d’une hygiène de vie saine qui inclurait une dose quotidienne de sport et d’activité physique ainsi que la mise en place d’un mode d’alimentation équilibré (avec le moins possible de produits transformés, gras ou frits).

Bien-sûr l’hérédité compte mais au-delà de cet aspect, lutter personnellement et au quotidien contre le surpoids, l’obésité localisée, l’obésité tout court, la sédentarité et la consommation de produits trop riches et trop peu assimilables pour notre organisme constituerait déjà un pas en avant préventif et salvateur.

Mais voilà… Changer de mauvaises habitudes n’est pas si facile. Tout dépend de la persévérance et de la volonté de chacun. Tout dépend de notre mental et de notre état d’esprit, de notre facilité à nous laisser challenger par les obstacles…

Et c’est là qu’intervient la sophrologie puisque le sophrologue apprend à son client à :

• Libérer toutes ses capacités de respiration pour tirer partie de tous les bénéfices d’une meilleure oxygénation des organes (et ceci est vrai aussi avec la Technique Nadeau dont je suis professeur diplômé).
• Mieux gérer son stress et ses angoisses, ses projections négatives, très nocives pour la santé.
• Prendre absolument conscience de son schéma corporel et de son ancrage dans l’espace, dans l’instant présent mais aussi dans l’avenir par une mentalisation positive lors de l’état sophroliminal (la « bande passante » entre le conscient et l’inconscient, cet état à la limite du sommeil où les messages passent plus facilement pour nous imprégner durablement).
• Adhérer à un concept personnel positif concernant son propre corps et sa perception (ce type d’objectif est préalablement défini lors d’une anamnèse approfondie).
• Ré-apprendre à dormir d’un sommeil réellement récupérateur et à introduire une courte sieste bénéfique dans la journée (en suivant quelques conseils de bon sens mais qu’on ignore parfois).
• Lutter contre une version trop sédentaire de lui-même par l’intégration d’images mentales positives.

De tels apprentissages, bien ancrés dans l’inconscient et prêts à se déclencher à tout moment, dans la vie quotidienne, agissent en faveur de la prévention du diabète de type II.