La maladie de Parkinson est une maladie dite neurodégénérative. Peu à peu, les neurones à dopamine du cerveau s’altèrent et se détruisent. Les personnes atteintes par la maladie de Parkinson présentent de nombreux symptômes. Parmi eux les troubles cognitifs mais également moteurs (les membres sont atteints de tremblements, il devient difficile pour le malade d’écrire ou même de manger). De l’akinésie (Empêchement pathologique d’effectuer certains mouvements précis ou courants) apparaît alors que la force musculaire est restée identique. La perturbation au niveau de la marche est élevée. Rapidement la maladie gagne aussi le terrain du langage et de l’élocution (apparition d’une dysarthrie : trouble de la parole).
Les autres symptômes sont la dépression, l’altération des fonctions comme l’odorat, une hypersalivation, des troubles du sommeil, des troubles au niveau de la fonction urinaire, une perte d’appétit.
La maladie de Parkinson est très fréquente tout comme Alzheimer. Son annonce déclenche souvent un état de choc, une franche colère et de nombreuses étapes s’enchaînent puisqu’il s’agit bien pour le malade de faire le deuil d’une vie normale, celle d’avant, qui ne reviendra plus jamais…
Si la sophrologie ne peut en rien freiner la maladie, elle constitue cependant une aide précieuse pour relaxer et détendre la personne atteinte de Parkinson, après une anamnèse approfondie. Ici l’ancrage corporel, la sensation du corps dans le volume de la pièce, la sensation de pesanteur qui appelle un contrôle nouveau de ses membres, permet de définir des repères rassurants pour le client.
Un scénario mental adapté permettra au sophrologue de stimuler la confiance en soi du client et de restaurer une forme d’énergie vitale, de lui permettre une bonne circulation. Plus le moral est au beau fixe, plus le client peut envisager d’effectuer avec sérénité des petits actes quotidiens qui constituent autant de petites réussites.
Un script précis peut permettre au sophrologue de relancer l’appétit ou la gourmandise et l’envie de s’occuper de soi dans une optique de bien-être renouvelée.
La pensée positive, l’empathie, l’écoute active du sophrologue assurent à la personne atteinte de Parkinson, une présence attentive et bienveillante apte à se remotiver et à appréhender la suite de la maladie avec davantage de sérénité.
Céline BARON, Sophrologue & Psychopraticienne 