Ils, elles ont choisi de venir pour…

… des raisons très variées comme vous allez le constater ci-dessous.

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Bien-entendu, mises à part quelques rares contre-indications ou une question d’éthique (si le souci rencontré par le client relève plutôt d’un psychologue), un sophrologue certifié (et qui se forme régulièrement tout en travaillant également sur lui-même) peut apaiser et diminuer la plupart des troubles et des maux courants. Mais chaque sophrologue développe, au fil du temps, une clientèle « privilégiée », une clientèle qui -parfois- lui ressemble sur certains points, centres d’intérêts ou passions. Me concernant j’ai remarqué que les clients qui choisissaient de venir à moi le faisaient souvent pour :

1/ Trouver et expérimenter une forme nouvelle de paix intérieure afin de calmer leur stress et leurs angoisses

2/ Prendre du recul sur une relation (couple, famille, belle-famille…)

3/ Vaincre, après ou pendant un travail avec un psychologue, les dernières manifestations émotionnelles d’un trauma

4/ Mobiliser toutes leurs ressources internes après un deuil (normal ou compliqué)

5/ Un grand classique : apprendre à dire « Non ». Fermement, sans crainte du jugement, en regardant l’autre dans les yeux sans en sentir aucune gêne.

6/ Aborder un « virage » dans leur vie : nouvelle « mission de vie », nouveau départ, changement de projet de vie etc.

7/ Retrouver le sommeil authentique, le sommeil véritable : le sommeil profond et prolongé, sans réveils intempestifs.

Si chaque séance de sophrologie comprend un entretien pré et post sophronique, une relaxation physique et une relaxation mentale, ces différents écueils sont abordés très différemment et en fonction de leur personnalité.

Afin de vous offrir une vision de mon travail au cabinet, je relate ci-dessous quelques souvenirs, bien-entendu ils préservent l’anonymat de mes clients.

1/ Trouver et expérimenter une forme nouvelle de paix intérieure afin de calmer leur stress et leurs angoisses

Certains clients, lorsque qu’ils arrivent au cabinet, peinent à définir avec des mots clairs et précis ce qu’ils ressentent et à déterminer ce qui leur « gâche la vie ». Ils évoquent tous (ou presque) une « sorte d’épée de Damoclès » prête à s’abattre sur eux et qui les empêchent de vivre une vie paisible et heureuse, qui les paralyse lorsqu’il s’agit de « pratiquer le bonheur »… Dès l’anamnèse je m’aperçois rapidement que ce sont des angoisses bien ancrées (parfois depuis l’enfance) qui les limitent. A un moment donné de leur vie, pour des raisons souvent bien légitimes (se reposer, se protéger ou par facilité, par raccourci peu heureux), ils ont développé cette croyance erronée et inconsciente au sujet d’eux-mêmes. La première étape pour eux est l’acceptation que cette croyance existe bien et qu’elle est fausse. Par exemple, une cliente qui a régulièrement des soucis financiers et des comportements d’achats compulsifs, me dira, en entretien post-sophronique : « On m’a toujours dit que l’argent était quelque chose de sale, qui passait entre toutes les mains… Dans ma famille peu aisée on avait une mauvaise image de ceux qui réussissaient bien. A entendre mes parents ils étaient forcément douteux, suspects… » Une relaxation physique et mentale suivie d’une visualisation visant à remettre les concepts à leur place initiale (à les « recadrer ») permet une prise de conscience. D’un seul coup ma cliente a développé une sensation nouvelle : celle d’être une très bonne gestionnaire qui sait expérimenter le plaisir de l’équilibre et de l’harmonie dans sa vie personnelle mais aussi dans ses dépenses. Une croyance bien meilleure, plus saine est venue éclipser l’ancienne, négative. Une croyance positive qui perdure quel que soit le contexte.

Certaines personnes m’expliquent avoir des angoisses car elles auraient, selon elles, « raté leur vie ». Ici aussi une image erronée de soi et de son passé va créer, chaque jour, des angoisses et une vision pessimiste de l’avenir. Heureusement ces craintes  sont banalisées et recadrées en quelques séances. Passée l’étape de la normalisation puis de l’acceptation, de nouvelles ressources vont émerger, des ressources intérieures puissantes, catalyseurs de confiance en soi. Nous apprenons, en quelque sorte à « oublier de se souvenir » des anciennes images et clichés pessimistes pour se « souvenir de se rappeler » des nouvelles, deux formules que j’affectionne et qui parlent à l’Inconscient.

2/ Prendre du recul sur une relation (couple, famille, belle-famille…)

Nous sommes tous des êtres uniques et particuliers. Aussi la confrontation aux autres n’est pas toujours aisée ni idéale. Pour s’assurer de « bonnes relations » avec tout le monde ou pour « éviter de peiner l’autre » ou de « faire des histoires », certains de mes clients m’ont indiqué « se taire systématiquement même lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec ce qui leur est reproché » ou encore « subir mais ne pas en penser moins… » et parfois « aller directement au conflit une bonne fois pour toute » pour mettre fin à un cercle vicieux minant pour eux… Nous ne connaissons jamais pleinement « la vie des autres », la façon dont ils ont été éduqués (parfois dans une liberté qui nous parait exubérante ou au contraire dans une rigueur qui nous semble toute militaire, excessive). En séance nous pouvons faire le point sur le ressenti personnel et définir ce qui avéré et ce qui n’est pas « relevant », ce qui reste du domaine de la suggestion et ce qui est bien réel. Nous pouvons également apprendre à gérer nos émotions pour ne pas « emballer notre machine »(qui symbolise aussi notre santé) lors de prochaines confrontations. Bien-entendu, certains exercices de respiration peuvent aider le client à se relaxer lorsque le contexte est trop tendu en famille, en couple ou plus simplement au travail.

Concernant la santé du couple, trop de jeunes parents sont enclins à se séparer rapidement après la naissance de leur premier enfant, dès que les premières querelles sur l’éducation à pourvoir à l’enfant émergent… A l’époque de l’instantanéité ou ce qui dysfonctionne est vite effacé (la séparation, le divorce, les bonnes raisons qu’on se donne plutôt que de persévérer, parfois etc.) comment faire émerger le concept de bienveillance, de partage du meilleur et du pire dans le couple ? C’est la question que de nombreux couples en crise se posent.

Peut-être en évoquant en séance de sophrologie les fameux « langages de l’amour » et les désormais célèbres « saisons du mariage », deux concepts de Chapman. Je fais très souvent appel à ces deux métaphores qui ont la faculté de s’adapter aux passions des hommes comme à celles des femmes. A un fana de belle mécanique : « Comment fonctionne le réservoir d’une voiture ? Avec de l’essence ? Donc si vous y mettez du Coco Chanel ça sentira bon mais ça ne fonctionnera pas ? Très bien. Et comment fonctionne votre femme ? A la valorisation verbale ? Aux Merci ? Aux petites attentions ? Donc si vous l’emmenez faire un trail dans la boue ce weekend pour la remercier de ses efforts, fonctionnera ou fonctionnera pas ? Je ne sais pas. C’est vous qui savez… »

Lorsqu’ils ont leur premier enfant, certains jeunes couples ont le sentiment qu’ils « perdent » et renoncent à une partie de leur ancienne vie (les sorties, les loisirs, certains amis, la possibilité de voyager façon baroudeurs etc.) Ils « regrettent » parfois et idéalisent le passé. Si Monsieur Bach était parmi nous peut-être leur conseillerait-il son fameux « honeysuckle » ( pour la nostalgie et l’idéalisation du passé). La sophrologie peut les aider à trouver leur place de parents, à leur dévoiler des pistes pour définir la parentalité qui leur convient tout en leur donnant des astuces pour décompresser lorsque la vie de famille leur apparaît trop exigeante ou stressante. C’est un exemple parmi tant d’autres…

3/ Vaincre, après ou pendant un travail avec un psychologue, les dernières manifestations émotionnelles d’un trauma*

Après un travail avec un psychologue une femme aborde lors de l’anamnèse poussée son enfance ultra-difficile et la perte d’un être cher dans des circonstances aussi terribles que soudaines. Elle alterne joie excessive et larmes et son psychologue a pensé qu’un peu de sophrologie lui ferait le plus grand bien. Elle n’a pas beaucoup d’argent, elle ne veut qu’une seule séance… Exceptionnellement je rallonge l’horaire pour pouvoir lui apprendre un exercice mental de lâcher-prise et une respiration de cohérence cardiaque. De passer de la visualisation au concret l’aide. Une semaine plus tard elle m’appelle pour me dire que l’exercice de respiration et de visualisation fonctionnent. Elle est fière de le pratiquer 4 fois par jour : au lever, avant le déjeuner, à 16h00 et avant le coucher. L’un des principaux soucis familiaux qui l’accablaient est en bonne voie de résolution. Elle semble plus positive et sa voix est plus chaleureuse.

*Accord du médecin traitant ou du psychologue D.E nécessaire

4/ Mobiliser toutes leurs ressources internes après un deuil (normal ou compliqué)

A un certain âge les deuils deviennent fréquents… Là encore un travail avec un psychologue est nécessaire. En accord avec le médecin traitant ou le psychologue DE des séances de sophrologie peuvent intervenir afin d’apprendre à mieux dormir, à mieux récupérer et à gérer les déclencheurs d’angoisse et de tristesse.

La plupart des clients qui viennent pour un deuil (résolu ou non) sont en demande de techniques pour trouver rapidement le sommeil et pour obtenir un sommeil de qualité. Certains exercices de respiration et de visualisation positive, ainsi que des Fleurs de Bach, leur permettent généralement de retrouver un bon sommeil en 2 mois (8 séances).

5/ Un grand classique : apprendre à dire « Non », fermement, sans crainte du jugement, en regardant l’autre dans les yeux sans en sentir aucune gêne…

Quel que soit leur âge, certains clients se rendent compte qu’ils n’ont jamais appris à dire Non de façon ferme. Ils sont par conséquent régulièrement victimes de ceux qui ont parfaitement compris leur peur de dire Non et qui l’exploitent en leur faveur. Ils sont aussi la cible privilégiée de manipulateurs en entreprise et ailleurs… Heureusement quelques séances suffisent pour que mes clients comprennent qu’il est grand temps de changer leur fusil d’épaule et de reprendre le contrôle et sur leur temps et sur leur vie.

6/ Aborder un « virage » dans leur vie : nouvelle « mission de vie », nouveau départ, changement de projet de vie etc.

Les périodes de changement sont stressantes. Le sophrologue procure un véritable soutien axé sur le bien-être. Que ce soit par le Coaching Carrière ou la Sophrologie, je suis toujours ravie de constater l’évolution positive de mes clients, de constater des transformations bien méritées. Je ne m’étendrai pas sur la question mais changer de ville, trouver un conjoint, monter une entreprise dans un domaine qui les passionne ou encore reprendre des études ou entreprendre un grand développement personnel sont les demandes les plus fréquentes. Ici gérer le changement, favoriser l’adaptation et booster la confiance en soi est ce qui permettra de passer le cap en douceur.

7/ Retrouver le sommeil authentique, le sommeil véritable : le sommeil profond et prolongé, sans réveils intempestifs.

Du jeune commercial débordé et « challengé » à longueur de journée (et sous pression) au senior qui a perdu le sommeil « apparemment » sans raison (hormis la diminution naturelle du sommeil constatée chez les personnes âgées), quelques séances suffisent généralement pour retrouver le sommeil. Je mets en place un bref apprentissage de deux respirations différentes aidant à s’apaiser, de visualisation positive « rythmée » selon la respiration ainsi qu’un exercice de détente physique. La séance est axée sur la modification des comportements de sommeil déjà installés au profit de rites plus sains et en adéquation avec le « train du sommeil » de chacun. Quand une première nuit satisfaisante a été obtenue nous travaillons ensemble sur la reproduction de cette nuit et de son déroulement, à l’infini. Un peu comme dans « Un jour sans fin » (si vous avez vu le film), j’oriente mon client vers une « Nuit sans fin » c’est à dire une nuit au déroulé parfait et apaisant, se reproduisant tous les jours à la même heure. Ma voix devient alors celle de l’Inconscient de mon client. Si le sommeil se rétablit – en principe – en 3 séances, 5 séances sont nécessaires à stabiliser les résultats. Le client repartira avec l’enregistrement d’une séance dédiée, unique et sur-mesure, qu’il pourra écouter pendant 1 mois tous les soirs pour bien imprégner sa part inconsciente du changement obtenu.

Ce ne sont que quelques exemples de demandes précises. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.