« Pourquoi les autres sont jaloux de vous (et pourquoi ce n’est pas votre problème) »

Aujourd’hui, en 2024, un certain nombre de clientes, souvent brillantes et épanouies, viennent me consulter pour un écueil qu’elles rencontrent : une forme de jalousie qu’elles ressentent de la part des autres : proches, famille, collègues de travail ou clients. Bien souvent cette jalousie adopte différentes formes comme des réflexions sur leurs actions ou leur physique (pourtant irréprochable !), sur leurs capacités, des sous-entendus et des petites guerres ne reposant que sur l’emploi d’un mot, d’une posture etc. Voici ce que je leur recommande en général :

Soyons honnêtes : si vous êtes constamment la cible de regards envieux ou de petites remarques piquantes, ce n’est pas parce que vous avez fait quelque chose de mal. Bien au contraire. Les gens jaloux ne supportent pas une chose : votre lumière. Vous rayonnez, vous réussissez, vous attirez l’attention, et cela met certains dans tous leurs états. Alors, au lieu de vous culpabiliser, il est temps de comprendre ce phénomène et d’apprendre à le gérer avec panache et sans gène aucune !


La jalousie c’est LEUR problème pas le vôtre. La personne jalouse ne fait que projeter ses propres insécurités sur vous !

Pourquoi vous attirez la jalousie : le miroir de leurs insécurités

La jalousie, c’est leur problème, pas le vôtre. Quand une personne est jalouse, elle ne fait que projeter ses propres insécurités sur vous. Dans aucun cas la personne en face ne vous dira qu’elle vous envie, qu’elle aimerait posséder votre job ou votre physique ou encore votre éloquence… Non elle emploiera des moyens détournés pour vous faire douter de vos talents et là bien sûr vous devez vous concentrer sur vos beaux projets et non sur les dires de cette perspnne souvent peu épanouie.

Voici les raisons les plus courantes pour lesquelles vous pourriez déclencher ce type de réactions :

  1. Vous réussissez là où ils échouent
    Que ce soit votre carrière florissante, votre belle maison, ou simplement votre bonheur apparent, vos succès viennent mettre en lumière leurs frustrations. Et ça pique !
  2. Vous ne faites pas semblant
    Vous êtes authentique, vous assumez qui vous êtes, et ça dérange. Dans un monde où beaucoup portent un masque, votre sincérité peut être intimidante.
  3. Vous êtes bien dans votre peau
    Et ça, c’est impardonnable pour ceux qui n’ont pas encore trouvé leur propre équilibre. Ils préfèrent critiquer votre confiance plutôt que de travailler sur la leur.
  4. Vous osez être différente
    Votre style, votre mode de vie, vos choix hors des sentiers battus… Ils aimeraient avoir votre courage, mais au lieu de ça, ils jalousent.
  5. Ils se voient bien à votre place et estiment que, d’ailleurs, ils le mériteraient mais qu’on ne leur a pas donné même si dans leur esprit ils « cochaient toutes les cases »… Il y a là une injustice tout à fait illégitime qu’ils ressentent.

Paula explique : « Ma fille de 25 ans est mannequin. Elle a toujours été une jolie enfant et le mannequinat était son rêve. On dit que le milieu est difficile et égotique mais en réalité ma fille ne reçoit aucune jalousie des autres mannequins mais plutôt de ses proches. Pour exemple ma voisine l’a prise en grippe car elle considère que sa propre fille, qui est un beau brin de fille également, aurait pu, elle aussi, être mannequin. Mais voilà, sa fille n’a jamais eu le courage de courir les castings, donc non elle ne « cochait pas toutes les cases ». En fait ce qu’elle semble me dire est ; « Si ta fille dégageait du paysage, la mienne aurait sa chance ! » Mais en réalité pas du tout puisqu’il existe dans ce métier des critères notamment de taille à respecter. Ce n’est pas drôle mais ce sont les règles du jeu. Envier ma fille ne sert à rien, elle ferait mieux d’aider la sienne à trouver sa propre passion. Donc dès que toutes deux la croisent, elles essayent de lui démontrer par A+B qu’elle ne devrait pas être mannequin ! Ma fille ne dit rien pour une seule raison : elle sait qui a le job ! »

On le constate ici dans ce témoignage : l’autre jeune femme se verrait bien dans ce poste prestigieux qu’elle n’a pas obtenu pour des raisons formelles mais refuse d’accepter cette version et en veut donc à la fille de Paula pour son propre succès. Clairement la fille de Paula n’est intervenue à aucun moment, cette jalousie n’est donc pas son problème à elle !


Ce que la jalousie des autres révèle sur eux (et sur vous)

Ne le prenez pas personnellement. La jalousie n’est pas un compliment déguisé, c’est un aveu de faiblesse. Une personne jalouse montre qu’elle se compare à vous, qu’elle vous met sur un piédestal (même si elle ne l’avouera jamais). Et si on y réfléchit bien, cela ne fait que confirmer une chose : vous faites quelque chose de bien.

Le problème, c’est que leur jalousie peut vous atteindre. Ces petits regards condescendants, ces critiques sous couvert d’humour, ou cette froideur soudaine, peuvent finir par saper votre moral. Alors, comment s’en sortir sans perdre votre éclat ?


Arrêtez de culpabiliser : ce n’est pas à vous de les rassurer

Trop souvent, on se dit qu’on doit se faire plus discret pour ne pas « provoquer » la jalousie. Mais pourquoi faudrait-il s’effacer pour que les autres se sentent mieux ? Non, votre bonheur, votre réussite, ou votre style ne sont pas à modérer pour le confort émotionnel de quelqu’un d’autre.

Rappel essentiel : Vous n’êtes pas responsable de leur complexe. Si votre lumière les aveugle, c’est à eux de mettre des lunettes de soleil !


Comment gérer la jalousie comme une pro ?

Voici quelques stratégies simples mais efficaces pour faire face à cette jalousie envahissante sans perdre votre sang-froid (ou votre éclat) :

1. Prenez de la hauteur

Quand vous sentez que la jalousie pointe son nez, imaginez que vous êtes sur une montagne et eux dans la vallée. Ils peuvent crier autant qu’ils veulent, vous êtes trop haut pour entendre. En sophrologie, cela s’appelle une « visualisation d’élévation ». Très chic, très efficace.

2. Répondez par l’indifférence

Rien n’énerve plus une personne jalouse que de ne pas recevoir la validation qu’elle cherche. Elle pique une remarque ? Souriez poliment et passez à autre chose. La sérénité est votre meilleure arme.

3. Mettez des limites claires

Si leurs comportements deviennent envahissants, il est temps de dire stop. Une phrase simple comme : « Je sens que cette discussion n’est pas constructive pour moi » peut suffire à clouer le bec de la critique.

4. Ne minimisez pas vos succès

Vous n’avez pas besoin de jouer les faux modestes. Vous avez travaillé dur pour arriver là où vous êtes. Apprenez à célébrer vos victoires sans chercher à les cacher. Ce n’est pas de la vantardise, c’est de l’estime de soi.

5. Protégez votre énergie

En sophrologie, on parle souvent de se « recentrer ». Prenez 5 minutes par jour pour respirer profondément, visualiser une bulle protectrice autour de vous, et renforcer votre espace intérieur. C’est votre cocon, votre safe zone.


Le coaching : devenez inattaquable

Un bon coach vous apprendra à ne plus perdre votre temps avec les jalousies toxiques. Voici quelques techniques de coaching qui pourraient changer la donne :

  • Travaillez votre assertivité : Apprenez à répondre calmement mais fermement, sans vous justifier inutilement.
  • Affirmez vos valeurs : Plus vous êtes clair.e sur ce qui compte pour vous, moins les critiques vous atteindront.
  • Transformez la jalousie en moteur : Plutôt que de vous laisser abattre, utilisez ces réactions comme un signal que vous êtes sur la bonne voie.

Finalement : brillez, encore plus fort

Le meilleur moyen de gérer la jalousie des autres, c’est de ne jamais s’excuser de briller. Soyez fière de vos succès, de vos qualités et de votre unicité. Oui, vous dérangez, mais ce n’est pas une mauvaise chose. Cela signifie que vous faites une différence, que vous sortez du lot.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez une pointe de jalousie autour de vous, souvenez-vous : ce n’est pas votre problème. Continuez d’être vous-même, car c’est exactement cela qui fait de vous quelqu’un d’unique et d’inspirant.

Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour renforcer votre confiance et rester zen face aux envieux, la sophrologie et le coaching sont là pour vous accompagner. Contactez-moi : ensemble, on fera de vous une véritable reine de l’assurance. 👑

Surmonter la déprime du lundi matin : astuces et conseils pour les mères salariées, freelances et au foyer

Le lundi matin est souvent une source d’angoisse pour beaucoup de personnes. Après le répit du week-end, retourner à la réalité des responsabilités professionnelles et familiales peut entraîner un sentiment de déprime. Ce sentiment, bien que courant, peut être particulièrement intense pour les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou mères au foyer. Cet article vous propose des astuces pour surmonter cette fameuse « déprime du lundi » et explore pourquoi cette période est souvent plus difficile à gérer pendant la quarantaine.

Pourquoi le lundi matin est-il si difficile ?

Le lundi matin représente le retour à la vie active après la pause du week-end. Pour les mères, cette transition peut être encore plus marquée. La charge mentale liée à l’organisation familiale, aux obligations professionnelles et aux tâches domestiques est souvent plus lourde en début de semaine.

La fatigue accumulée pendant le week-end, parfois due à un manque de véritable repos ou à des activités intenses, rend le retour aux routines encore plus difficile. De plus, l’écart entre le rythme de sommeil du week-end (où l’on se lève plus tard et se couche plus tard) et celui de la semaine crée un décalage qui rend le réveil plus brutal.

La quarantaine : une période de remise en question

La quarantaine est une phase de transition importante pour de nombreuses femmes. Cette période est souvent marquée par une remise en question de soi et de son parcours de vie. Les femmes dans la quarantaine jonglent souvent avec des responsabilités multiples : carrière, éducation des enfants, et parfois même soins à apporter à des parents vieillissants. De plus, des changements hormonaux, associés à la préménopause, peuvent entraîner des fluctuations d’humeur, une fatigue accrue, et des troubles du sommeil. Ces bouleversements physiques et psychologiques rendent cette période encore plus propice à la fatigue et au découragement, particulièrement le lundi matin.

Ce qui nous manque pour se sentir bien le matin

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi nous nous sentons mal le lundi matin :

  1. Manque de sommeil réparateur : La transition brutale entre le rythme du week-end et celui de la semaine est perturbante pour notre corps. Cela affecte particulièrement les mères qui, en plus de gérer leur propre fatigue, doivent souvent s’occuper des enfants dès le matin.
  2. Absence de routine matinale structurante : Commencer sa journée dans le chaos, sans avoir pris du temps pour soi, peut provoquer un sentiment de stress dès le réveil. Pour les mères qui doivent jongler entre les besoins des autres (enfants, employeurs, clients), le sentiment de ne pas avoir de contrôle sur leur propre journée peut être frustrant.
  3. Comparaison sociale : Les réseaux sociaux et la culture de la comparaison alimentent un sentiment d’inadéquation. On peut être tenté de comparer sa propre situation à celle des autres, surtout le lundi matin, quand on a encore tout le poids de la semaine à affronter.
  4. Pression financière ou professionnelle : Les mères salariées peuvent ressentir le poids des échéances professionnelles, tandis que les freelances ressentent souvent l’incertitude liée à l’instabilité financière. Quant aux mères au foyer, la reconnaissance sociale du travail accompli peut faire défaut, entraînant un sentiment de dévalorisation.

Astuces pour surmonter la déprime du lundi matin

1. Créer une routine matinale ressourçante

Pour bien démarrer la semaine, l’idéal est de s’accorder un temps pour soi le matin, même s’il est court. Que ce soit pour méditer, faire de l’exercice léger, lire quelques pages d’un livre, ou simplement profiter d’un café en silence, ce moment vous permet de vous recentrer avant de plonger dans les responsabilités. Cela est valable que vous soyez salariée, freelance ou mère au foyer. Une routine bien établie procure une structure apaisante pour débuter la journée avec plus de sérénité.

2. Se préparer mentalement la veille

Le dimanche soir peut être utilisé pour planifier la semaine à venir. Organiser les tâches importantes, préparer les repas ou anticiper les événements familiaux permet de réduire la charge mentale du lundi matin. Vous pouvez également dresser une liste des choses à faire le lundi afin de ne pas vous laisser submerger dès le début de la semaine. Cela allège le sentiment d’urgence et crée un cadre plus détendu pour la journée.

3. Limiter l’usage du téléphone et des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux favorisent la comparaison, surtout le lundi matin quand vous voyez les réussites et les projets d’autrui mis en avant. Essayez de réduire le temps passé sur votre téléphone le matin et d’éviter les réseaux sociaux dès le réveil. Commencez votre journée avec des activités qui vous font du bien plutôt que de vous exposer à des sources de stress supplémentaires.

4. Prendre du temps pour le mouvement

L’exercice physique, même modéré, libère des endorphines, qui sont des hormones du bien-être. Il n’est pas nécessaire de faire une séance intense, quelques étirements ou une promenade matinale suffisent pour réveiller le corps et l’esprit. Cela aide à dissiper la fatigue du week-end et à recharger votre énergie pour la semaine.

5. Se concentrer sur ses propres réussites

Il est facile de se perdre dans la comparaison, mais chaque personne a son propre chemin. Prenez un moment pour réfléchir à ce que vous avez accompli, que ce soit dans votre travail, avec vos enfants ou même dans vos relations. Pour les mères au foyer, cela pourrait être de célébrer les moments où vous avez aidé vos enfants à grandir. Pour les freelances, ce pourrait être la satisfaction d’avoir accompli un projet difficile. Et pour les salariées, ce peut être la réussite de maintenir un équilibre entre travail et famille.

6. S’offrir des micro-pauses dans la journée

Tout au long de la journée, que vous soyez au bureau, à la maison ou en déplacement pour votre travail, il est essentiel de s’accorder des moments de pause. Pour les mères salariées, cela peut être l’occasion de se détendre un instant en buvant un café ou en marchant à l’extérieur. Pour les freelances, il peut être utile de s’accorder des pauses régulières pour éviter la surcharge mentale. Les mères au foyer peuvent aussi profiter de ces moments de calme, même s’ils sont courts, pour souffler et recharger les batteries.

7. Accepter l’imperfection et la réalité

Le lundi matin, on peut facilement se sentir accablé par la perspective de la semaine à venir, surtout si les choses ne se passent pas comme prévu. Acceptez qu’il est normal d’avoir des jours moins productifs ou des moments de découragement. Il est important de relâcher la pression et de ne pas se juger trop sévèrement.


Exemple d’Amandine, 45 ans, freelance dans la rédaction depuis 15 ans

Prenons l’exemple d’Amandine, une rédactrice freelance de 45 ans, qui éprouve régulièrement le blues du lundi matin :

« Le lundi matin, j’ai du mal à me réveiller, j’ai le blues. Je reste au lit et je scrolle sur mon téléphone. Je me compare à d’autres personnes que je connais et je ressens un certain malaise. Par exemple, mon premier employeur était un véritable arnaqueur, et aujourd’hui, il est millionnaire, montré en exemple par des écoles de commerce. Pendant ce temps, j’ai l’impression de stagner, malgré tous mes efforts. C’est très décourageant. Et puis il y a les notifications commerciales incessantes sur mon téléphone, qui me font me sentir encore plus stressée, comme si on essayait de me soutirer le peu d’argent que je gagne. »

Amandine se retrouve dans une spirale de comparaison négative, exacerbée par l’utilisation des réseaux sociaux dès le réveil. Voir des personnes malhonnêtes réussir alors qu’elle travaille dur en restant intègre, la décourage et lui donne l’impression que ses efforts ne sont pas récompensés. Les notifications commerciales sur son téléphone renforcent son stress, alimentant le sentiment qu’elle n’a pas de contrôle sur sa vie ou sa carrière.

Solution pour Amandine

Amandine pourrait commencer par limiter l’usage de son téléphone le matin, pour éviter de se plonger dans la comparaison dès le début de la journée. Instaurer une routine matinale positive, avec de la lecture, des étirements, ou une activité calme, pourrait l’aider à commencer la semaine sur une note plus sereine. Se recentrer sur ses propres accomplissements et se fixer des objectifs réalistes et mesurables l’aiderait à retrouver confiance en elle, en évitant de se comparer aux autres. En filtrant également les notifications commerciales, elle pourrait réduire le stress inutile.


Conclusion

La déprime du lundi matin touche toutes les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou au foyer, mais elle n’est pas une fatalité. En adoptant une routine structurée, en limitant les comparaisons négatives, et en prenant du temps pour soi, il est possible de commencer la semaine avec plus de calme et de positivité. Que ce soit en quarantaine ou à tout autre âge, il est essentiel de se recentrer sur ses propres besoins et de créer un équilibre qui favorise le bien-être mental et physique.

Comprendre le sentiment d’échec face aux succès des autres : Une certaine perspective psychologique…

Le sentiment d’échec et de malchance, lorsque l’on observe le succès des autres dans divers domaines de la vie tels que les études, la famille, les voyages, et bien plus encore, peut être une expérience émotionnelle profonde et troublante. Cette sensation est souvent teintée de frustration, de déception et même parfois de colère envers soi-même ou envers les autres. Cependant, cette perception peut être influencée par des distorsions cognitives et émotionnelles qui altèrent notre perception de la réalité.

Distorsions Cognitives et Émotionnelles :

Les distorsions cognitives, identifiées par le psychologue Aaron T. Beck, sont des schémas de pensée qui peuvent influencer notre façon de percevoir nos échecs et les succès des autres, qu’ils soient dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines :

  1. Comparaison Injuste : Nous avons tendance à comparer nos défauts internes (nos doutes, nos échecs) avec les succès extérieurs des autres. Cela crée un sentiment d’injustice, car nous ne percevons pas les défis qu’ils ont pu affronter pour atteindre leur réussite.
  2. Mentalité de Tout ou Rien : Cette distorsion nous pousse à voir les choses en noir et blanc, où le succès est perçu comme un état binaire. Cela peut nous amener à ignorer nos propres réussites partielles et à surestimer les succès des autres.

La Sophrologie comme Approche Holistique :

La sophrologie, une approche psycho-corporelle, offre des outils précieux pour rétablir l’équilibre émotionnel et mental dans divers aspects de la vie :

  1. Prise de Conscience et Acceptation : La sophrologie encourage la pleine conscience de soi-même et de ses émotions. Elle aide à reconnaître les schémas de pensée négatifs et à les accepter sans les juger. Elle nous permet aussi de nous arrêter sur nos succès. Bien souvent nous avons des succès mais nous ne les prenons pas réellement en compte. Par exemple : J’essaye toujours de marquer le coup lorsque je réussis quelque chose qui était important pour moi. Je peux prendre une simple photo de ce moment si c’est un voyage. Ou bien je peux faire encadrer mon certificat s’il s’agit d’une formation que j’ai menée à bien. Si j’ai décroché un contrat avec une entreprise, une école etc. je peux « fêter ça « avec mes proches. Nous avons trop tendance à nous appesantir sur nos échecs et à trop peu valoriser nos succès. Il peut en découler une image biaisée d’ailleurs… Si vous ne parlez pas de vos succès un minimum alors vos proches ne peuvent pas vous féliciter. Quant aux gens que vous ne connaissez pas ils n’ont aucune idée de vos accomplissements ! Il ne s’agit pas de se montrer ni de se galvaniser de toutes nos réussites, mais juste de leur accorder un espace.
  2. Restructuration Cognitive : Grâce à des techniques de visualisation et de reprogrammation mentale, la sophrologie permet de travailler sur les distorsions cognitives, en remplaçant les pensées négatives par des pensées plus équilibrées et réalistes. J’aime beaucoup enregistrer des visualisations guidées sur mon téléphone et les écouter avant la sieste ou juste pour me relaxer. Si je veux changer un message alors la visualisation guidée doit être assez courte (11 mn maxi pour ma part) et écoutée 3 fois dans la journée.
  3. Renforcement de l’Estime de Soi : En se concentrant sur la relaxation et la positivité, la sophrologie peut renforcer l’estime de soi et la confiance en ses propres capacités, aidant ainsi à mieux gérer les comparaisons avec autrui. En général, je décide de ne jamais me comparer. Cela va très loin : lorsque j’ai construit en 2019 mon offre de formation pour les entreprises, je n’ai pas consulté un seul site concurrent ! J’estime avoir suffisamment de potentiel en moi et que je n’ai pas besoin de regarder ce que les autres font (c’est pourtant un principe classique que d’observer la concurrence mais il est plus important pour moi encore de respecter mes règles de vie dont celle de ne jamais me comparer à quiconque)
  4. Ressourcement : Lorsque vous êtes fatigué, vous avez tendance à voir les choses en noir. Vous quittez des yeux le bon, l’harmonie, l’espoir, pour ne relever que les dysfonctionnements de votre quotidien. Vous ressourcer par la sophrologie permet d’ôter beaucoup de poids de votre mental !

Le sentiment d’échec face aux succès des autres dans différents aspects de la vie peut découler de distorsions cognitives qui amplifient nos propres échecs et minimisent les défis rencontrés par les autres. La sophrologie offre une approche holistique pour rééquilibrer nos pensées, nos émotions et nos perceptions, permettant ainsi de mieux gérer ces sentiments et de cultiver une vision plus équilibrée de soi-même et des autres, que ce soit dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines de la vie.

Estime de soi : le piège de la comparaison

La comparaison qui n’a aucun sens…

En coaching comme en consulting, surtout dans le monde de l’entreprise, on rencontre parfois des clients souffrant d’une faible Estime de soi. Ils ont généralement un projet intéressant à mener à bien ou tout simplement ressentent que c’est le bon moment pour évoluer. Mais très vite, malgré un coaching efficace permettant d’intégrer des corrections comportementales et mentales, ils (re) perdent une part de leur belle motivation. Il convient alors pour le coach ou le consultant qui les suit à travers une bienveillante « guidance » de comprendre où le bât blesse… C’est en utilisant des méthodes de communication déviant du sujet principal (une évolution et des changements rapides souvent « à tout prix » pour eux…) que le coach ou le consultant va mettre le doigt sur une attitude contre-constructive : le fait de se comparer régulièrement (et parfois systématiquement aux autres). Chacun ayant sa personnalité, ses dons et talents et son rythme, la comparaison est impossible. Elle ne peut fonctionner. Nous l’avons tous appris à l’école : l’eau se compte en litres, le sucre en kilos, l’espace en m2 etc. Et même si litres et kilos ont une équivalence leur rôle n’est pas comparable…

Principe de neutralité et de complétude

Ensuite, la comparaison, en elle-même, n’est pas forcément « malsaine » ou handicapante. Pas besoin d’être sans cesse dans une phase de « débrouissaillage pour être plus créatif ou plus inspiré : suivre le travail et l’évolution d’autres personnes peut être motivant. Il peut être bon de s’inspirer de personnes ayant réussi ou qui -sans en être rendues à ce stade- sont persévérantes. Avoir un mentor est une bonne chose si on sait appliquer des techniques de réussite en restant Soi…

Le parcours de l’autre n’est ni « bon », ni « mauvais ». En fait, pour celui qui veut évoluer il devrait être « neutre » : c’est à dire « complet » (incluant du positif, du négatif). Voir le parcours d’autrui comme « neutre » pour soi et, dans sa substance, « complet » permet de tirer certains enseignements. Beaucoup de choses et d’outils sont neutres. C’est l’usage qu’on en fait qui est bon ou mauvais pour l’un et pas forcément pour l’autre…

Complétude contre Superficiel

Par contre à partir du moment où le parcours et le vécu d’autrui n’est observé qu’en superficie (le titre « pompeux », le statut valorisant, la belle maison, la belle voiture, la famille exemplaire etc.) alors il perd son aspect « complet » (du positif et du négatif) et devient pour l’observateur soit « fusionnel » (qui suscite une forte envie, un fort désir) soit détestable (Il faut l’éviter. Combien de personnes « méjugent » les personnes à succès à cause de leur croyance erronée « l’argent est suspect » ?)

Lorsque se comparer à l’autre n’est pas constructif mais n’apporte que de la souffrance, il est bon de se détacher de cette manière de penser. La thérapie cognitive et la sophrologie peuvent y aider (on change le message, on revalorise le parcours) comme le coaching en suppression des croyances limitantes.

Quelques règles parmi d’autres

On doit également apprendre à se recentrer sur ses fiertés, ses réussites, même celles qui nous paraissent « infimes ». Les grandes règles sont davantage de :

  • Focaliser sur ce que vous possédez et non sur ce qu’il vous manque ou sur ce que vous « enviez » chez l’autre.
  • Face au faste ou à la plénitude exposée par certains apprendre à relativiser et à observer des faits « complets » (ex: le poste à haute responsabilité a probablement demandé de nombreux sacrifices à celui qui le détient. Tout le monde n’est pas fait non plus pour manager etc.)
  • Ne pas se laisser leurrer par de « l’irréel » tel que peuvent nous le proposer à longueur de journées certains réseaux sociaux ou certains médias. La jolie photo postée sur Instagram ou Facebook a peut-être demandé des heures de prise de vue et n’est peut-être pas représentative de la vie habituelle de celui qui en est l’auteur…
  • Ne pas s’arrêter à « l’image » qu’on vous offre des autres et de leur « théâtre » de vie

Clarifiez vos rêves et vos désirs. Demandez-vous d’où ils viennent et s’ils vous appartiennent bien.

Au-delà de ces quelques conseils, il est bon de clarifier vos souhaits, vos rêves et vos objectifs. « Gagner plus » ou « Etre heureux » ne peuvent pas être des objectifs. Dans une optique de coaching ou d’évolution personnelle il faut absolument apprendre à formuler précisément ce que vous souhaiteriez obtenir. (Est-ce que vous souhaitez obtenir 100 euros de plus chaque mois, 1000 euros de plus ? Plus encore ? Ces différents stades ne demandent pas de mettre en oeuvre la même persévérance bien-sûr). De même posez vous la question : « Qu’est-ce qui me permettrait d’être plus heureux ? » (trouver l’âme sœur, avoir des enfants, déménager à l’étranger ? Réaliser votre rêve de jeunesse ? Ou toute autre chose ?) Lorsque vous saurez précisément ce que vous souhaitez réellement obtenir de la vie alors le parcours de l’autre sera secondaire pour vous. Lorsque vous serez dans la « complétude » (état de satisfaction) pérenne vous n’aurez même plus idée de vous comparer.

Trouver des voies qui mènent à vos objectifs

Enfin, posez vous les bonnes questions comme : « ai-je la capacité d’obtenir ceci ? » Si oui apprenez alors à vous faire confiance. Si non demandez vous ce qu’il vous faut faire pour avoir cette capacité et travaillez en ce sens.

Notre société très axée sur le physique et le matériel laisse peu de place à la différence et aux croyances portantes personnelles. Il convient, dès lors, de savoir trouver sa place dans un jeu souvent biaisé, en restant soi-même. Se poser la question : « Ceci relève-t-il vraiment de mon propre désir, de ma propre volonté ou suis-je influencé par le parcours et la vie d’un autre ? » est plutôt sain.

Témoignage

Estelle X. 37 ans

Cela faisait environ 15 ans que j’étais amie avec X. Nous nous étions rencontrées à un cours de danse espagnole, ce qui nous passionnait toutes les deux. Elle avait la chance de partir prochainement vivre en Espagne avec son amoureux natif de là-bas. Mais elle faisait de nombreux aller-retour en France ce qui nous permit de développer une belle amitié. J’ai passé de nombreuses vacances avec elle en Espagne. Puis j’ai rencontré quelqu’un et nous nous sommes perdues de vue. Nous n’échangions que très rarement sur les réseaux sociaux. Il y a quelques années X. est revenue dans ma vie. Physiquement elle avait changé et j’ai remarqué qu’elle avait suivi le même parcours que moi c’est à dire gros régime, fitness pour se remuscler et s’affiner, même coiffure, même style vestimentaire. Elle devenait mon « double ». Lorsque mon ami et moi achetions notre premier appartement, elle devint « jalouse ». Sa vie en Espagne ne semblait plus lui convenir malgré des sorties régulières, la plage et le soleil… Elle m’enviait sur beaucoup de choses. J’ai donc mis fin, après plusieurs altercations verbales téléphoniques, à notre amitié. X faisait tout comme moi mais me reprochait d’en « faire trop » justement. J’ai compris que depuis des années elle ne vivait plus ses propres rêves mais les miens. Cela m’a choquée. Avant cette aventure je ne trouvais pas ma vie très « glamour »… Je ne comprends toujours pas comment on peut avoir envie de la copier… Une vie c’est une nébuleuse en soi… Avec des amis, des événements, des interactions. Pour moi, se comparer à l’autre est une pure perte de temps. Aujourd’hui je m’entoure de personnes qui savent se réjouir pour moi quand il m’arrive du bon et je me méfie de ceux qui sont anormalement envieux. J’ai depuis beaucoup changé en bien.