Sans gestion de nos émotions et de nos pensées nous devenons tributaires des évènements…

Vous avez sans doute remarqué que certaines personnes réussissent très bien leur vie dans tous les domaines. Il est facile d’évoquer les concernant un facteur Chance ou un facteur Relations. En réalité, même la chance et les relations font partie d’une certaine façon de penser et de contrôler ses pensées, d’une certaine « vision » de la vie que nous sommes, ou non, aptes à développer. Aucune des personnes qui réussissent n’est tributaire de ses émotions ou de ses pensées. Toutes ont appris à les gérer et à développer une nécessaire vision positive d’eux-mêmes, du monde qui les entoure et de l’avenir. L’influence des émotions sur notre être est donc majeure. Pensez simplement aux expressions liées à notre ressenti moral et qui sont liées au champ lexical du Corps :

  • « Avoir une boule dans la gorge » pour parler de l’angoisse
  • « Avoir la peur au ventre »…
  • « Avoir le souffle coupé »…
  • « Se prendre la tête »…
  • « En avoir plein le dos »…
  • « Avoir le coeur brisé » ou le « coeur gros »…
  • « Se ronger les sangs »…
  • « Se faire de la bile »…

Que comprenons-nous de ces expressions qui font la part belle au corps ? Que l’émotion est capable de déclencher différents maux ! Sans verbalisation adéquate de nos ressentis alors le psychisme va jouer sur le corps, esprit et corps étant intimement liés et indissociables !

Dès lors que nous repoussons nos émotions plutôt que de chercher à les analyser ou à les comprendre et à les exprimer, alors nous expérimentons une scission du corps et de l’esprit à l’intérieur. Nous ne sommes plus en congruence, la maladie nous signale un déséquilibre. Notre peau, la première barrière avec l’extérieur peut en souffrir, nous pouvons, par exemple, développer de l’urticaire, de l’acné, une allergie prenant place sur le visage… De quelqu’un qu’on ne supporte pas on dira « Untel me donne des boutons »… Les angoisses peuvent produire une manifestation de notre corps, qui alerte, comme des palpitations, des vomissements… Ces perturbations sont des indicateurs. Il y a là quelque chose à changer dans notre comportement ou notre façon d’accueillir les évènements qui se présentent à nous !

Dès lors que l’autre abuse de nous, que nous nous sentons utilisés, exploités, rejetés, non-reconnus et l’esprit nous adresse des messages corporels.

Le burn-out guette peut-être, nous sommes « au bout du rouleau »… Il convient de s’arrêter net. De prendre du temps pour soi. Parfois il faut lâcher certaines de nos taches routinières qui viennent rallonger nos journées et illustrer notre mésamour de nous-mêmes, de nos circonstances ou de notre vie. C’est quelque chose d’important, de primordial même !

Lors des séances de sophrologie, vous apprenez à véritablement ressentir les émotions et la « vivance », ce qui vit en vous ! Apprendre à analyser ses émotions est un bon moyen de contrôler ses pensées, de déterminer un facteur déclencheur de mal-être ou de bien-être.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez plus d’informations sur la sophrologie.

L’importance d’analyser ses émotions

Quels messages pour quelles émotions ?

Je reprends cette semaine la série d’articles sur les émotions et leur analyse. Les visites sur la partie Blog sont en constante augmentation, je vous remercie donc pour votre fidélité.

Les émotions qui nous bloquent

Si nous sommes suffisamment en contact avec les autres et n’hésitons pas à faire des expériences dans des domaines variés (emploi, amitié, couple, apprentissages etc.) les émotions se succèdent au fil de la journée. Toutes ne sont pas « dignes » d’être analysées.

Pourtant les émotions qui nous « bloquent » ou nous mettent dans un état de mal-être sont toujours celles qui gagneraient à être analysées.

Ne pas laisser une émotion « vague » sans explications

Trop souvent les clients disent « ressentir » de la confusion ou un vague mal-être suite à un événement sans pouvoir définir exactement de quoi il s’agit. Ils offrent donc à ce mal vague une réponse vague et tout aussi imprécise. Il suffirait de se poser quelques minutes, de respirer, de pratiquer un exercice « coupe-pensées » pour revenir à l’émotion ressentie et pouvoir analyser le message qu’elle comporte. Apprendre de notre émotion, voici bien le but de la démarche ! Nous pouvons choisir de nous laisser démonter ou dépasser par certaines situations mais nous pouvons aussi choisir d’en tirer un profit sur le long terme. Posséder un cahier des émotions vives pourra, par exemple, nous permettre de cibler une récurrence et certains déclencheurs émotionnels.

Les émotions principales et leur message général

La Joie

Que nous soyons entourés lors d’un moment de joie ou au contraire tout seul, l’émotion Joie vient toujours nous récompenser pour quelque chose. Exemple : un étudiant en joie lorsqu’il apprend qu’il a réussi son examen. La liesse suite à un match remporté etc. Ou encore la joie momentanée de sortir d’une période compliquée et de pouvoir continuer sa route ensuite, même si elle peut s’avérer complexe. La joie peut être éphémère mais elle marque toujours une étape dans notre avancement personnel.

La tristesse

La question à se poser est de qui ou de quoi ai-je été coupé ? Quel est le lien qu’on m’a ôté ?

La peur

Face à une peur je peux me poser la question de savoir en quoi je me sens limité pour affronter un événement qui se profile à l’horizon ? Je dois savoir si mon intuition parle à ma place (ex: un homme qui ne m’inspire pas confiance, qui a une mauvaise énergie) ou si je sais pertinemment que je ne suis pas prêt (ex: je n’ai pas assez révisé un examen donc j’ai peur). Mais je peux aussi creuser davantage et voir si la peur que je ressens n’est pas celle de perdre mon temps tout simplement. Ex: On me propose une formation de 3 ans qui ne me permettra pas par la suite de travailler à temps plein, ni même à mi-temps. J’ai « peur » que le jeu n’en vaille pas la chandelle.

La colère

Posez vous la question suivante : en quoi ai-je été empêchée ? Si je suis en colère parce qu’un membre de ma famille ne m’a pas averti d’une sortie ou d’un événement intéressant auquel j’aurais pu me rendre alors j’ai été empêché dans ma capacité à prendre une décision ou à m’enrichir personnellement.

Capacité à démontrer l’émotion ou pas

Ces principales émotions vont parfois donner lieu à des expressions faciales et corporelles. Par contre des personnes présentant un TSA ou présentant un désintérêt général pour de nombreuses situations de la vie peuvent avoir l’émotion mais ne pas présenter d’expressions faciales, corporelles. Souvenons-nous que nous ne sommes pas égaux face à la démonstration émotionnelle. Ex: une personne peut se taire à l’annonce d’un décès, ne pas « démontrer » de chagrin et souffrir en silence.

Deux autres émotions plus personnelles

A ces émotions principales s’ajoutent deux émotions plus personnelles : le dégoût et la surprise. Nous n’avons pas du tout la même capacité les uns les autres à se laisser surprendre ou à afficher du dégoût pour un élément précis. Le dégoût nous renvoie à une image négative, la surprise à la mouvance permanente de la vie qui revient à nous dire : « Nous ne nous attendions pas à cela ! ».

Emotions connexes

D’autres sentiments assimilables à des émotions peuvent nous assaillir tout au long de la journée en fonction du niveau de : notre confiance en soi, notre estime de soi, notre capacité à prendre sur nous les problèmes de l’autre, notre sens du devoir etc. Ces émotions connexes qui dépendent de facteurs très personnels et de normes intimes sont la gêne, la honte, la culpabilité, la fierté, la confiance, l’envie, l’anticipation, l’intérêt ou le mépris.

Ces émotions connexes sont intéressantes à étudier en séance de sophrologie ou de psychopratique. Par exemple si j’apprends à gérer le regard des autres alors des émotions comme la gêne ou la honte peuvent disparaître de ma vie !

En comprenant que j’ai une loyauté trop poussée envers autrui je peux modérer chez moi l’émotion Culpabilité. Je peux apprendre à développer un mépris pour certaines choses que je n’estime plus du tout comme importantes dans ma vie (ex: les histoires négatives des autres, le pessimisme etc.)

Vous voulez en savoir davantage sur le travail des émotions ? N’hésitez pas à consulter mon offre de services : sophrologie, psychopratique, coaching…

Dénouer une situation de stress extrême

Vous vivez un stress professionnel et vous vous sentez à la limite du burn-out ? Vous êtes insupporté par certaines situations ou personnes ? Il vous semble traverser une véritable « loi des séries » ? Dans cette vidéo je vous livre quelques pistes pour faire face à un stress extrême ou à une situation très stressante et usante.

Dans toute situation de stress extrême n’oubliez pas de vous tourner en premier lieu vers votre médecin traitant. Il pourra valider avec vous le fait de débuter des séances de sophrologie ou vous indiquer un spécialiste.

Je suis Céline Baron, je travaille dans la communication relationnelle depuis 1999. Je suis également sophrologue certifiée et psychopraticienne certifiée. J’ai suivi de nombreuses formations sur le stress et la gestion des émotions. En sophrologie mes spécialités sont la Communication, le Sommeil, la Confiance en soi et la Gestion du Deuil. J’exerce sur Vichy dans l’Allier.

Pour toute question, merci d’utiliser le formulaire de ce site.

3 exercices faciles pour gérer la colère et l’énervement

La journée peut avoir très bien commencé et pourtant parfois le stress monte… Il se peut alors qu’une situation qu’on supporte d’habitude prenne des « proportions » inavouables… Dès que vous vous trouvez face à l’émotion Colère il faut analyser ce qu’il se passe… En quoi vous sentez-vous empêché ou limité ? Qui vient contrecarrer vos projets, vos ambitions ou limiter vos responsabilités ou votre envie de contact, de découverte, d’apaisement ?

Voici une vidéo pour mieux comprendre comment nait l’émotion Colère et comment faire le vide en soi pour traiter le message avec un esprit apaisé et ne pas réagir « à chaud ».

Impulsif ? La Gestion des émotions peut vous sauver la mise !

Gérer ses émotions durant une phase professionnelle éprouvante

Barbara revient d’une soirée avec son fiancé. Elle est actuellement en recherche d’emploi, une phase éprouvante dans sa quête d’autonomie… Or son ami n’a cessé de lui présenter des personnes de son âge brillantes qui ont toutes, selon lui ou selon elles fort « bien réussi ». Dans la voiture, lui fait encore l’éloge de certaines de ces personnes… Barbara qui vit une période compliquée et manque de confiance en elle subit ce qui ressemble plus à un « monologue » qu’à un dialogue. Elle finit par s’énerver tentant désespérément de changer de sujet. « La moutarde lui monte au nez » comme on dit… Comme son ami continue, elle est furieuse, puis au bord des larmes et finit par lâcher : « Eh bien tu n’as qu’à épouser l’une de ces filles puisque je suis si nulle par rapport à elles ! » Le couple se brouille et l’ambiance est plus que tendue. Barbara s’énerve et fait ce qui ressemble, selon son compagnon, à une « crise de nerf ». « Tu es ingérable ! » lui lance-t-il… Barbara se sent humiliée et fort mal jugée…

Gérer ses émotions face à une moquerie d’apparence bon enfant

Nicolas, quant à lui, a passé trois nuits blanches pour rendre à son patron un précieux dossier. Il est épuisé et passablement déprimé puisque lors du rendu de son travail son chef ne l’a même pas remercié… Il commence à se poser des questions sur son avenir dans l’entreprise et sur sa capacité à se faire respecter. Lors du déjeuner son patron plaisante gentiment sur ses cernes : « Tu devrais te reposer Nicolas ! Tu as vraiment une sale tête ! » Pour le salarié c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Ah oui ? Et la faute à qui, hein ? » répond-il ironiquement. Sa réflexion lui vaut une explication privée dans la journée…

Gérer ses émotions lors d’un burn-out maternel

Bettina est mère de trois enfants. Son mari et sa famille considèrent qu’elle ne « travaille pas » puisqu’elle reste à la maison pour s’occuper d’eux. En réalité si Bettina effectivement ne travaille pas pour un employeur, elle se lève à six heures chaque jour pour préparer le petit déjeuner de la famille, pour préparer les enfants et les emmener à l’école, retourne les chercher le midi car aucun d’eux n’accepte de manger à la cantine, et entre ses déplacements doit se débrouiller pour faire les courses, les lessives, remettre la maison en ordre, faire les comptes, régler les factures, aller chercher les colis de l’autoentreprise de son mari… Puis elle repart à 16h00 pour aller chercher les enfants à l’école, les faire goûter, leur faire faire leurs devoirs, leur donner le bain, les faire manger et les mettre au lit. Alors quand son mari lui dit une énième fois qu’elle a « la chance de ne pas travailler », elle fulmine contre lui, claque la porte et part fumer une cigarette dans le jardin. Cette scène précède une dispute en bonne et due forme…

L’instinct et l’intuition face à l’information

Quel est le déclencheur commun dans ces trois situations ? A chaque fois nous avons à faire à une personne ne s’estimant pas « satisfaite de son sort » (mais cela peut aussi ne pas être le cas). C’est un premier point. Nous avons en face un interlocuteur avec lequel il y a des liens affectifs ou pas, qui ne se rend pas compte de la situation réellement vécue par l’autre. Il y a ensuite un besoin, légitime et naturel qui est de se défendre, de défendre sa position « par le corps », par l’instinct et non par la « raison » ni par la « force tranquille ».

La personne qui exprime d’un seul coup ses émotions est bien souvent jugée comme « folle » ou « impulsive » en dehors de toute autre considération de contexte. Notre société nous veut rationnels, raisonnés et raisonnables. Mais l’émotion, elle, est une forme d’information immédiate sur le ressenti personnel. On ressent face à une situation donnée de la joie ou au contraire un mal-être. Écouter l’émotion est donc primordial. Être raisonné et raisonnable en toute circonstance reviendrait à renier une précieuse information de l’inconscient…

Etre impulsif ou anxieux reste « mal vu »…

On nous vend la pensée positive et la combativité à longueur de journée, à la télé ou sur le web, il est « mal vu » d’être impulsif et de faire subitement comprendre à l’autre que « non tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ! »

Qui n’a pas caché sa peine suite à un décès, dans l’entreprise, sous peine d’être étiqueté de dépressif ? Qui n’a jamais retenu une réponse bien sentie sous peine de passer pour un « agressif » hors de contrôle ?

Alors comment gérer ces émotions soudaines, parfois contradictoires, sans passer pour ce que l’on n’est pas, sans saborder soi-même son embarcation ?

L’art subtil de gérer ses émotions…

La Gestion des Emotions oui cela s’apprend ! Il s’agit d’une forme d’art assez subtile visant à exprimer nos ressentis tout en restant correct et en accord avec ce que nous sommes profondément. Doit on réprimer nos émotions ? Doit-on les subir ? Doit-on chercher à les contrôler ? Il s’avère que la situation idéale est toujours d’exprimer mais pas n’importe comment, pas « à chaud », pas « subitement » mais dans le cadre qui nous semble idéal pour communiquer ce que nous avons à dire ou à transmettre de façon plus « corporelle ». Accueillir est le mot clé. Accueillir l’émotion permet de mieux la décrypter. C’est important car l’émotion nous livre un véritable message. Parfois ce message est relié à l’intuition et à la mise en garde naturelle que nous pouvons ressentir face au danger par exemple.

Lorsque j’ai commencé, vers la trentaine à gérer correctement mes émotions, j’avais dans ma poche un petit papier sur lequel j’avais noté : « Accueillir ce que je ressens. Ne pas aller dans la culpabilité. Ne pas perdre de vue mes objectifs ». A l’heure actuelle, seize ans et plusieurs formations de thérapeute plus tard, je n’aurais plus l’idée de me répéter ces trois phrases à chaque fois qu’une émotion pointe le bout de son nez. « Je n’irai pas dans la culpabilité » est la phrase qui m’est, peut-être, encore la plus utile.

Gérer plutôt qu’aller dans la culpabilité

Qu’est-ce qu’aller dans la culpabilité. C’est assurément s’autoflageller l’âme lorsqu’on n’a pas eu ou su avoir et démontrer une réaction adéquate (ce qui peut arriver plusieurs fois par jour lorsqu’on a un poste avec de vraies responsabilités qui engagent notamment le bien-être et la santé mentale de ses clients). Cela revient toujours à se juger soi-même. Bien entendu nous avons une conscience. Mais est-elle toujours parfaitement calibrée ? Bien malin celui qui peut l’assurer…

Prenons le cas d’Anaïs : l’amoureux de sa jeunesse est décédé il y a des années mais elle, contrairement aux autres, n’arrive pas à s’en remettre… Tout son entourage l’enjoint de se dépêcher de terminer son deuil, de tourner la page et de « passer à autre chose ». Elle devrait maintenant être heureuse et ne plus se retourner sur le passé. C’est sans compter l’étendue de la perte qui l’affecte. Ces réflexions l’agacent horriblement. Auparavant elle répondait assez violemment « As-tu déjà perdu quelqu’un ? Non ? Alors fiche moi la paix ! » Aujourd’hui Anaïs a appris à considérer cette part de son passé comme une constituante de son histoire personnelle, mais surtout elle a appris à répondre calmement en fonction de son ressenti : « Les gens meurent mais le lien demeure. Je n’irai pas dans la culpabilité. J’ai le droit de prendre mon temps ou même de ne pas guérir si je le souhaite. C’est mon affaire tu ne crois pas ? » Elle explique qu’elle ne fait plus des bonds lorsqu’on la met moralement en difficulté. Elle a appris à gérer ses émotions de la même façon que Barbara sait que le meilleur est devant elle et que chacun est différent niveau professionnel, que Nicolas refuse désormais de faire des nuits blanches pour si peu de reconnaissance et que Bettina corrige gentiment les gens qui disent qu’elle ne travaille pas (« Tu en as des enfants toi ? Non. Eh bien je peux t’assurer que quand tu en auras et que tu t’occuperas d’eux à temps plein tu regretteras ton emploi de salariée tranquille ») sans pour autant être caustique ni lever les yeux au ciel ni monter le ton. Juste en adoptant une technique de relaxation ou de respiration à une seule catégorie d’émotion ou d’écueil.

Nos émotions nous appartiennent

Face à nos émotions, en prenant en âge et en réalisant que les objectifs de la société ne sont pas forcément les nôtres, il peut devenir compliqué de gérer nos ressources intérieures. La Gestion des émotions va vous permettre la fonction d’une émotion et vous offrir des moyens de répondre adéquates sans pour autant en devenir automatiques.

Coaching en Gestion des émotions sur Vichy

La sophrologie ou le coaching Gestion des émotions peut vous aider à débuter une année différente, bien meilleure et à atteindre vos objectifs en vous stressant moins et en cogitant moins. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus. Le coaching « Gestion des émotions’ s’effectue en 12 séances. Une séance par semaine pour devenir la meilleure version de soi-même.

Gérer ses émotions et sa volonté pour avancer

Les limites de la « Pensée positive »

Énormément de gens se penchent sur le Développement personnel. Certains pratiquent ce que l’on nomme la « pensée positive ». Ce mode de pensée met l’accent sur les bonnes choses de la vie et sur les évènements positifs qui se produisent ou peuvent se produire. Avoir un mental positif est une bonne chose si ce mental est bien « réel » et qu’il ne demeure pas « factice ». S’extasier sur les belles choses et s’effondrer au premier problème réel rencontré n’est pas penser positif. Le véritable souci de la « pensée positive » étant d’arriver à l’appliquer quand… rien ne va plus ou que tout va mal (rupture, licenciement, décès de proches etc.) Au cabinet c’est à la situation vécue que j’estime brièvement l’authenticité d’un système de pensée et de croyances positif. Beaucoup de livres nous vendent la pensée positive comme la grande recette du bonheur. Or, la pensée positive ne peut être efficace et bien ancrée en l’être que lorsqu’elle s’accompagne d’une « influence personnelle » sur sa propre volonté et d’une gestion très concrète de ses émotions.

Pensée positive oui mais pas seulement

Une croyance sur soi-même, qu’elle soit portante ou limitante, est une vision bien ancrée que l’on possède de soi, des autres et du monde qui nous entoure. La vie est faite de deuils et de mini-deuils : renoncer à une relation (tirer un trait sur quelqu’un), choisir une nouvelle voie professionnelle (laisser derrière une situation au profit d’une nouvelle), adopter un nouveau comportement (laisser derrière la moins bonne « version » de soi-même).

Intégrer le résultat fluctuant de mini-deuils communs

Qu’est-ce qui est si difficile dans ces mini-deuils récurrents qu’expérimente tout un chacun au long d’une vie ? Il s’agit de l’intégration. L’intégration vient lorsqu’on est dans l’acceptation de ce que nous avons vécu ou de ce qui nous arrive et que cette acceptation est si forte que notre inconscient l’absorbe totalement pour en faire un élément normal de notre vie. Le réel problème de beaucoup de lecteurs d’ouvrages de pensée positive c’est la mise en application. Elle ne suit pas toujours les bonnes résolutions. Pourquoi ? Parce que les principes prônés ne viennent pas de votre propre expérience, vous ne les avez pas vécus de manière « originelle » et incontournable. Donc l’intégration est moindre. Ce qui est intéressant réside davantage dans la création d’automatismes sains face à une situation inhabituelle générant de la crainte, de l’angoisse, du stress, la peur des lendemains etc.

La volonté à la rescousse

En sophrologie, le sophrologue donne de la consistance à la notion de Capacité, de Volonté et de Mode de pensée. Les exercices d’ancrage et de relaxation dynamique s’effectuant de manière précise aident le client à mettre un mot sur ses ressentis et donc à ne plus rester dans le vague concernant un sentiment qui le bloque ou le stresse. C’est bien la Volonté même qui est forgée et sollicitée en permanence même si elle l’est de manière agréable.

Le contrôle des impulsions émotionnelles

Face à un stress vous pouvez réagir violemment, ne pas réagir en apparence mais bouillonner de l’intérieur, vous murer dans le silence… C’est une question de choix et d’habitude. Le chemin est souvent déjà tracé entre l’évènement et l’impulsion qui suivra. Allez-vous approuver tout bonnement ce qui vous arrive ou aller vous réagir de façon plus impulsive ? Allez-vous rejeter l’interlocuteur ou au contraire chercher à comprendre son point de vue ? Au final choisissez-vous de vous laisser affecter par une situation ou arrivez-vous à vous en extraire mentalement pour préserver votre sérénité intérieure ?

La gestion des impulsions sensorielles

En plus de l’émotion primaire suscitée par un évènement, vous avez souvent affaire à tous vos sens. Les 5 sens se mettent en oeuvre pour répondre à un stress. Même si ce stress n’intervient que sur un sens (ex : un fort coup de klaxon inattendu) il y a fort à parier que vous regarderez autour de vous, que vous sentirez l’odeur des gaz d’échappement si vous êtes au volant ou que peut-être vous frémirez… Cela vous montre que l’émotion s’accompagne toujours du sens.

Attribuer une pensée et une réaction à un stress prévisible

Dans le cas du klaxon le stress était imprévisible. Maintenant imaginez un stress prévisible quotidien : exemple le plus courant vous êtes stressé par votre patron qui hausse la voix dès que quelque chose lui déplaît ou encore vous recevez tous les soirs un appel indésirable d’une personne que vous n’appréciez pas mais avec qui vous faites votre B-A (Bonne Action). Prenons l’exemple d’une jeune femme qui reçoit chaque jour l’appel de sa tante inquiète pour elle ou en manque de contact. Le fait qu’elle réponde la regarde. C’est son choix. Si elle choisit de se déconnecter mentalement de la conversation, de ne pas se laisser impacter en focalisant son regard sur un paysage et en respirant d’une certaine façon (exemple : respiration carrée), elle possède un outil pour répondre à son stress. La meilleure solution consiste à déterminer différentes sources de stress ou de mal-être et de leur attribuer par la force de votre volonté (avec des exercices à l’appui pour la développer) une réponse saine. Exemple :

Stress dans le cadre professionnel : Porter son regard sur l’interlocuteur même sans jamais dévier (ce qui démontre votre réactivité et votre écoute active) et entamer discrètement une respiration « en vagues ».

Stress dans le cadre familial : Se servir un grand verre d’eau et débuter une respiration sous forme de vaguelettes avec ajout d’une pensée-ancrage comme « J’ai inspiré / J’ai expiré »)

Stress dans la rue : Compter ses pas et respirer en doublant son expiration.

Des dizaines d’exercices existent. Le principal est d’apporter la même réponse à la même situation pour créer un « raccourci » inconscient. La gestion des émotions c’est aussi cela : avoir un panel d’exercices faciles et de solutions adaptées face à nos réactions classiques et spontanées.

Intéressé(e) par la Gestion des émotions ? N’hésitez pas à me contacter pour en savoir davantage.