Ces gens heureux qui ont décidé de se désintéresser de la vie des autres

Ils ne se taisent pas par paresse, ni par indifférence, mais parce qu’ils ont fait le pari — difficile et lucide — que l’attention humaine est une ressource rare et exigeante. Se disperser à scruter, analyser, juger la trajectoire d’autrui épuise les énergies créatrices ; mieux vaut les conserver pour travailler sa propre présence, sa capacité d’agir et d’aimer. Ce n’est pas un retrait moral : c’est une stratégie existentielle. Et, croyez moi, cette stratégie personnelle peut porter très rapidement ses fruits, en fonction de votre niveau de retrait et de désengagement.

En tant que sophrologue à Vichy, je constate chaque jour ce basculement concret : des personnes qui, après des mois — parfois des années — de suractivité mentale et d’hyper-comparaison, arrivent épuisées, incapables de choisir, paralysées par la crainte du regard d’autrui. La sophrologie offre des outils simples et opérants pour retrouver une limite intérieure : respiration, ancrage corporel, visualisations qui enseignent à garder le cœur et l’esprit dans sa propre trajectoire. Bien entendu, la sophrologie à elle seule ne suffit pas à changer le mental radicalement et concrètement. Il est bon de pratiquer une relation d’aide bienveillante, en pleine écoute active de l’autre, d’écouter finement le vocabulaire qu’il emploie pour le mettre sur l’une des voies possibles : le désengagement total, le retrait réfléchi, le désinvestissement contrôlé.

Les grandes études contemporaines confirment qu’il ne s’agit pas d’un simple credo philosophique mais d’un fait empirique. La Harvard Study of Adult Development, l’une des enquêtes longitudinales les plus longues et les plus riches sur la vie d’adulte, démontre que la qualité des relations humaines — plus encore que le statut social ou le revenu — anticipe la santé mentale, la longévité et la satisfaction de vie. Autrement dit : investir dans ses relations et dans sa présence à soi porte plus loin que l’énergie dépensée à suivre la vie des autres. Harvard Gazette

Cette idée rejoint une autre découverte clé : nous sommes particulièrement mauvais pour prédire ce qui nous rendra heureux. Les travaux sur l’affective forecasting menés par des psychologues de Harvard montrent que nos anticipations émotionnelles sont biaisées — nous imaginons que tel choix, telle réussite ou telle comparaison nous satisfera, alors que l’expérience réelle diverge souvent de nos projections. En pratique : courir après l’image d’une vie idéale observée chez autrui est une erreur cognitive coûteuse. Psychology Department

Par ailleurs, Krishnamurti, que j’aime citer, avait une opinion aidante sur l’image de soi et sur les images que nous pouvons posséder des autres, des situations et de la vie en général. car ces images, construites par la mémoire, les conditionnements et les blessures, nous empêchent de percevoir la réalité telle qu’elle est. Pour Jiddu Krishnamurti, vivre à travers des images — qu’elles soient de soi, des autres ou du monde — revient à vivre dans le passé. Il écrit que toute image, même bienveillante, agit comme un filtre entre ce qui est et ce que nous croyons voir. Ainsi, chaque jugement, chaque attente, chaque projection altère la fraîcheur du regard et entretient la séparation.

Dans La Révolution du silence, il invite à une forme de dépouillement intérieur : observer sans interpréter, écouter sans conclure, regarder sans comparer. C’est, en un sens, un principe que la sophrologie que je pratique sur Vichy met en pratique au quotidien — revenir à une présence directe, non conditionnée, à travers le corps et le souffle. Car sans image, sans masque, la conscience devient claire, ouverte, disponible.

Krishnamurti rappelait que la véritable liberté naît lorsque l’esprit cesse de fabriquer des représentations : « La liberté n’est pas au bout d’un effort, elle est dans la compréhension immédiate de ce que vous êtes, maintenant. » Cette approche rejoint les fondements mêmes de la sophrologie et de la psychologie positive : apprendre à percevoir le réel sans la distorsion du jugement, et ainsi, retrouver la paix d’être simplement soi.

Plus récemment, des initiatives du Harvard T.H. Chan School — comme la Global Flourishing Study — approfondissent la cartographie du « bien-être » à l’échelle mondiale et rappellent que l’optimisme, le soutien social et la créativité communautaire sont des leviers concrets de santé publique. Ces recherches rationalisent l’intuition de nombreux praticiens : la paix intérieure se cultive par des pratiques quotidiennes qui reconnectent le corps et l’intention. Harvard Chan Santé Publique

Que faire, concrètement ? D’abord, accepter l’adage ancien : « Médecin, guéris-toi toi-même. » Tant que l’on projette à l’extérieur les solutions à nos malaises intimes, on reste esclave des modèles et des attentes. Ensuite, réapprendre la discipline attentionnelle : décider de ne pas suivre une actualité émotionnelle (un post, une rumeur, une comparaison) est un acte de liberté qui protège l’énergie créatrice. Jim Rohn et ses successeurs — Tony Robbins, Wayne Dyer — ont popularisé cette idée sous forme de maximes motivantes : le travail sur soi précède et soutient toute action durable.

La sophrologie intervient comme technique d’entraînement de cette attention. Dans mon cabinet à Vichy, j’accompagne des personnes vers trois basiques transférables : (1) repérer les moments où l’attention part vers autrui, (2) ramener l’attention au corps et à la respiration, (3) réinvestir l’énergie ainsi retrouvée dans un projet signifiant. Ce protocole court transforme la dispersion en présence, la comparaison en curiosité constructive pour son propre chemin.

Cette démarche n’exclut pas la solidarité ni l’empathie : au contraire, se tenir à distance des jugements et des ruminations permet d’être réellement disponible pour l’autre, sans empiéter sur son autonomie. Les études montrent également que la qualité des interactions — chaleur, soutien émotionnel, engagement réciproque — a un effet régulateur sur le stress et la santé. En d’autres termes, se désintéresser de la vie des autres dans le sens toxique du terme (cynisme, indifférence) est à distinguer nettement du fait de renoncer à vivre par procuration. Harvard Gazette

Sur un plan pratique et professionnel, cela modifie aussi la méthode d’accompagnement : la sophrologie comme formation de l’attention produit des effets mesurables sur le stress, le sommeil et la capacité décisionnelle — autant de paramètres que les recherches en santé publique commencent à intégrer dans leurs recommandations. Harvard Chan Santé Publique

Enfin, quelques repères pour qui veut s’engager : limiter l’exposition passive aux réseaux, instaurer des rituels de recentrage (respiration 5-5-5, marche consciente, journal de gratitude), réserver une plage hebdomadaire à un projet personnel, et — si besoin — consulter un praticien pour structurer ce travail. Les grandes voix de la motivation américaine nous rappellent la même leçon sous des formes différentes : discipline, responsabilité personnelle, et focalisation intérieure ouvrent la voie à une joie durable.

En tant que sophrologue à Vichy, je propose un accompagnement qui croise ces savoirs — neurosciences comportementales, enseignements des études longitudinales, techniques corporelles — pour transformer la désaffection du regard d’autrui en présence active à sa propre vie.

Si vous souhaitez en parler ou tester une séance d’initiation (individuelle ou en petit groupe), je peux vous proposer un protocole d’essai adapté à vos objectifs.

Sources : Harvard Gazette / Harvard Study of Adult Development ; site officiel du Study of Adult Development ; Daniel Gilbert (affective forecasting) ; Harvard T.H. Chan — Global Flourishing Study et publications associées. Harvard Chan Santé Publique

Quand votre lumière dérange : pourquoi certains préfèrent la version blessée de vous-même ?

Par Céline Baron, psychopraticienne et sophrologue à Vichy

Il existe un phénomène aussi subtil que déroutant : certaines personnes semblent vous aimer davantage lorsque vous traversez des périodes sombres… Tant que vous doutez de vous, que vous cherchez, que vous Vous cherchez, que vous luttez — elles se montrent présentes, attentives, presque dévouées… Fabuleux ! Mais dès lors que vous commencez à aller bien, à vous affirmer, à rayonner… leur attitude change totalement ! Pervers ? Étrange ? Psychologique, oui ! Votre joie les dérange. Votre paix intérieure leur devient étrangère.
Et soudain, la personne que vous êtes devenue leur est absolument insupportable. La bonne nouvelle ? Leur mal-être face à vos succès demeure LEUR problème, certainement pas le vôtre ! Explications.

Quand votre équilibre remet en cause leur confort émotionnel

Dans ma pratique de psychopraticienne et sophrologue à Vichy, j’observe souvent cette mécanique invisible : certaines relations reposent sur une forme d’équilibre émotionnel implicite, où l’un soutient pendant que l’autre vacille.
Votre fragilité d’autrefois offrait à l’autre un rôle sécurisant — celui du conseiller, du confident, parfois celui du sauveur.

Mais quand vous guérissez, quand vous reprenez votre place, ce rôle disparaît.
Vous n’êtes plus celui ou celle qui a besoin — vous devenez celui qui inspire.
Et cette métamorphose vient bouleverser les repères affectifs de ceux qui s’étaient construits sur votre vulnérabilité et qui vous considéraient comme un « faire valoir »…

Le psychologue américain Stephen Karpman, à travers le concept du triangle dramatique (victime – sauveur – persécuteur), a démontré comment ces dynamiques relationnelles se rejouent souvent inconsciemment.
Quand vous quittez la position de « victime », le système tout entier se dérègle : le « sauveur » perd sa raison d’être… et parfois, son affection se transforme en rejet.


Votre réussite comme miroir de leurs blessures

Le père de la psychologie humaniste, Carl Rogers, parlait de la « tendance actualisante », ce mouvement naturel vers la pleine réalisation de soi.
Mais ce processus dérange ceux qui n’ont pas encore osé s’y engager.
Votre épanouissement devient alors un miroir impitoyable de leurs renoncements.

La chercheuse américaine Brené Brown, dans ses travaux sur la honte et la vulnérabilité, écrit que :

“Joy is the most vulnerable emotion we experience.”
(« La joie est l’émotion la plus vulnérable que nous puissions ressentir. »)

Autrement dit, voir quelqu’un rayonner confronte à sa propre peur d’être heureux.
Ce n’est pas votre bonheur qu’ils rejettent, mais ce qu’il réveille en eux : la nostalgie d’une version d’eux-mêmes qu’ils n’ont pas encore incarnée.


Le silence, ce désaveu qui en dit long

Le psychologue Leon Festinger, avec sa théorie de la dissonance cognitive, a démontré que lorsqu’une réalité externe contredit nos croyances internes, nous cherchons à rétablir un équilibre — souvent en minimisant ou en rejetant la source même du malaise…
Ainsi, quand une personne constate votre accomplissement mais se sent en échec, elle peut inconsciemment nier votre réussite, ou faire comme si elle n’existait pas.
Ce silence, ce manque d’enthousiasme, traduit moins une absence d’intérêt qu’un mécanisme de protection psychique.

Il y a quelques années, j’avais un ami, un confident, qui évoluait dans le milieu artistique. Il avançait avec une détermination farouche, mêlée d’une certaine arrogance. C’était un être qui aimait briller : il entrait dans une pièce comme sur une scène, ouvrait les portes avec panache, et vous faisait traverser un carrefour comme si vous étiez la Reine d’Angleterre.

Mais derrière cette assurance éclatante se cachait une autre réalité. Il jugeait les gens à l’aune de leurs possessions, de leur salaire, de la visibilité qu’ils projetaient. La simplicité ou la joie tranquille lui étaient étrangères.

Je me souviens d’un rendez-vous en particulier. J’étais arrivée légère, heureuse, épanouie dans ma vie de freelance. Lui m’accueillit d’un ton faussement bienveillant :

« Tu ne devrais pas être si heureuse avec une situation si précaire. »

Sous ses airs de supériorité, je sentais la fissure. Cet homme, confortable dans son statut et auréolé d’une petite notoriété, était profondément malheureux. Prisonnier d’une image de grandeur qu’il avait lui-même construite, il vivait dans la crainte qu’elle ne se ternisse. Et comme la réalité commençait à grincer derrière le vernis, il supportait de moins en moins ceux qui, sans éclat particulier, connaissaient la paix intérieure.

Il en voulait aux gens simples et heureux, parce que leur sérénité soulignait sa propre agitation. Alors, à sa manière, il cherchait à éteindre ma joie — à me rappeler que, selon ses critères, je n’avais pas de raison valable d’être si bien.

Mais en vérité, ce qu’il ne supportait pas, c’était que j’aie trouvé dans ma liberté ce qu’il n’avait jamais su trouver dans son succès : une forme de bonheur sincère et stable.


Ne vous excusez jamais d’aller bien

Le coach américain Tony Robbins le dit sans détour :

“Don’t dim your light to make others comfortable.”
(« Ne réduis pas ta lumière pour mettre les autres à l’aise. »)

Se restreindre pour ne pas gêner, c’est s’éteindre doucement.
C’est revenir à une ancienne version de soi que certains trouvaient plus rassurante — mais qui n’était plus vraie.
Vous n’avez pas à redevenir « comme avant » pour conserver l’amour des autres.
Les relations authentiques s’ajustent à votre lumière. Les autres s’éloignent, et c’est bien ainsi.


Votre lumière trie naturellement votre entourage

Comme l’a si justement écrit Marianne Williamson, souvent citée par Nelson Mandela :

“Our deepest fear is not that we are inadequate.
Our deepest fear is that we are powerful beyond measure.”
(Notre peur la plus profonde n’est pas d’être insuffisants, mais d’être puissants au-delà de toute mesure.)

Votre lumière ne repousse pas les bons — elle révèle simplement qui ne supportait votre compagnie que dans l’ombre.
Et ce tri naturel, bien que douloureux, est une étape nécessaire de toute évolution intérieure.


Conclusion : s’autoriser à s’épanouir sans culpabilité

S’épanouir, c’est parfois perdre des visages familiers.
Mais c’est aussi rencontrer, sur le chemin, des êtres qui vibrent à la même fréquence que votre paix retrouvée.
Le bonheur authentique ne cherche pas à convaincre ni à justifier : il inspire silencieusement.

En tant que psychopraticienne et sophrologue à Vichy, j’invite souvent mes patients à accueillir cette réalité : le changement ne détruit pas, il révèle.
Et ceux qui ne supportent pas votre lumière vous offrent, sans le vouloir, la plus belle des libertés : celle d’être pleinement vous-même.

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COURRIER DES LECTEURS – Développement personnel & Familles toxiques. Rubrique : « Une vie à soi »


« Enfin une comédienne dans la famille » – Quand la jalousie et le mépris prennent le masque de l’indifférence
Par Emilie, 40 ans, comédienne


Bonjour,

Je m’appelle Émilie, j’ai 40 ans. Je suis comédienne. Pas célèbre, pas millionnaire, pas en couverture de Paris Match — mais je vis de mon métier. J’ai joué dans des pièces, des scènes télé, j’ai présenté des projets à la radio. Tous les soirs depuis cinq ans, je monte sur scène dans un théâtre au cœur de Paris. Et pourtant, dans ma propre famille, je suis l’échec.

Pas un mot de reconnaissance, pas un mot d’encouragement. Mon travail, mes efforts, mon parcours atypique mais solide sont systématiquement ignorés, moqués ou méprisés. Et la cerise sur le gâteau ? Récemment, l’un de mes cousins a commencé à sortir avec une fille qui fait du théâtre amateur en marge d’un poste de secrétaire. Rien de mal à ça — mais soudain, la famille s’exclame : « Enfin une comédienne dans la famille ». Et là, tout s’est figé.


La jalousie familiale : un poison sournois

Ce que raconte Émilie, c’est une dynamique malheureusement très répandue : la jalousie passive-agressive au sein des familles. Là où les amis et les inconnus te soutiennent, ou les gens que tu croises à l’étranger, lors de réprésentations, les proches biologiques deviennent parfois les plus virulents des détracteurs. Pourquoi ? Parce que ta réussite, surtout lorsqu’elle sort des normes qu’ils ont érigées en dogmes (CDI, enfants, pavillon, mutuelle), leur renvoie à leur propre renoncement. Et ça, c’est insupportable pour eux ! Tu comprends, avec toi ils ne sont plus au centre. Ils ne sont plus au centre de l’intérêt des « moutons de Panurge ». Ils se ressentent « dans ton ombre ». Qui voudrait, à part des célébrités repenties, une vie dans l’ombre d’une seule ? Car ce qu’ils ressentent envers toi est du pur fantasme… Ils ne voient que le côté « paillettes », ignorant le travail, la comptabilité, les heures de formation, tous ces livres que tu lis pour jouer toujours mieux, les formations etc. Pour eux c’est clair : tu t’amuses depuis 20 ans !

Par ailleurs, tu incarnes l’audace qu’ils n’ont jamais eue. Tu as bravé les cases, tu as dit non à la peur, tu as choisi un métier de passion, un chemin de traverses. Et tu tiens. Tu tiens depuis des années. Pas en spectatrice — sur scène. En première ligne.

Et eux ? Ils ricanent. Parce que leur mépris est un camouflage. Parce qu’au fond, ils savent. Ils savent que tu as eu le courage de faire ce qu’eux n’ont jamais osé faire : suivre une véritable vocation.


Le mépris des parents : quand l’amour devient conditionnel

Tu dis que tes parents ne t’ont jamais défendue. C’est plus qu’une négligence : c’est une trahison affective. L’amour parental ne devrait jamais dépendre de la conformité sociale d’un parcours. Tu n’es pas un CV. Tu n’es pas un bulletin de paie. Tu es leur fille. Et ils ont choisi de s’aligner sur l’opinion du clan, plutôt que de protéger et valoriser leur propre enfant. C’est brutal, mais c’est une forme d’abandon émotionnel.

Et c’est là que ton intuition est juste : il faut cesser de chercher la validation là où elle ne viendra jamais.


La coupure : un acte de survie, pas de haine

Beaucoup culpabilisent de couper les ponts avec leur famille. Pourtant, dans certains cas, c’est non seulement légitime, mais nécessaire. Tu n’as pas à continuer de te blesser à essayer d’être entendue par des gens sourds à ton identité.

Cesser de partager ta vie avec eux, ce n’est pas une vengeance. C’est un mécanisme de préservation psychique. C’est poser une frontière nette : vous ne m’atteindrez plus. Le Canada ? Va-y. Pas pour les punir. Pour toi. Parce que tu mérites d’évoluer dans un environnement où l’on célèbre ce que tu es, pas où l’on l’ignore ou le nie.


Message aux lecteurs : vous n’êtes pas seuls

Si vous lisez ce témoignage et que vous vous y reconnaissez, sachez ceci : la famille n’est pas toujours un havre de paix. Parfois, c’est une fabrique à complexes, une matrice d’humiliations. On peut aimer sans respecter, on peut être lié sans être loyal. Et on a le droit de dire stop. Le droit de s’éloigner et de ne plus rien communiquer de ses projets !

Construisez votre famille choisie. Amis, compagnons, sœurs de cœur, mentors — entourez-vous de ceux qui voient votre lumière. Ceux qui vous félicitent non pas quand vous atteignez leurs standards, mais quand vous vous rapprochez de votre vérité.

Pour tes parents, ils comprendront leur erreur et l’emprise qu’ils subissent plus tard. Lorsqu’eux ressentiront, par ton absence, ce qu’ils t’ont imposé ces 20 dernières années.


Emilie, tu es comédienne. Tu es courageuse. Tu es légitime.
Et si ta famille n’est pas capable de le voir, ce n’est pas toi qui es en faute.

La copine de ton cousin n’y est plus rien : ils l’utilisent comme un simple outil pour se venger de toi et t’atteindre. Ils finiront par se lasser lorsqu’elle prendra, à force de compliments, la grosse tête… Là ils ne supporteront plus qu’elle prenne, une fois que tu seras silencieuse, toute la lumière…


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📌 Rubrique « Une vie à soi » – tous les lundis

« Pourquoi les autres sont jaloux de vous (et pourquoi ce n’est pas votre problème) »

Aujourd’hui, en 2024, un certain nombre de clientes, souvent brillantes et épanouies, viennent me consulter pour un écueil qu’elles rencontrent : une forme de jalousie qu’elles ressentent de la part des autres : proches, famille, collègues de travail ou clients. Bien souvent cette jalousie adopte différentes formes comme des réflexions sur leurs actions ou leur physique (pourtant irréprochable !), sur leurs capacités, des sous-entendus et des petites guerres ne reposant que sur l’emploi d’un mot, d’une posture etc. Voici ce que je leur recommande en général :

Soyons honnêtes : si vous êtes constamment la cible de regards envieux ou de petites remarques piquantes, ce n’est pas parce que vous avez fait quelque chose de mal. Bien au contraire. Les gens jaloux ne supportent pas une chose : votre lumière. Vous rayonnez, vous réussissez, vous attirez l’attention, et cela met certains dans tous leurs états. Alors, au lieu de vous culpabiliser, il est temps de comprendre ce phénomène et d’apprendre à le gérer avec panache et sans gène aucune !


La jalousie c’est LEUR problème pas le vôtre. La personne jalouse ne fait que projeter ses propres insécurités sur vous !

Pourquoi vous attirez la jalousie : le miroir de leurs insécurités

La jalousie, c’est leur problème, pas le vôtre. Quand une personne est jalouse, elle ne fait que projeter ses propres insécurités sur vous. Dans aucun cas la personne en face ne vous dira qu’elle vous envie, qu’elle aimerait posséder votre job ou votre physique ou encore votre éloquence… Non elle emploiera des moyens détournés pour vous faire douter de vos talents et là bien sûr vous devez vous concentrer sur vos beaux projets et non sur les dires de cette perspnne souvent peu épanouie.

Voici les raisons les plus courantes pour lesquelles vous pourriez déclencher ce type de réactions :

  1. Vous réussissez là où ils échouent
    Que ce soit votre carrière florissante, votre belle maison, ou simplement votre bonheur apparent, vos succès viennent mettre en lumière leurs frustrations. Et ça pique !
  2. Vous ne faites pas semblant
    Vous êtes authentique, vous assumez qui vous êtes, et ça dérange. Dans un monde où beaucoup portent un masque, votre sincérité peut être intimidante.
  3. Vous êtes bien dans votre peau
    Et ça, c’est impardonnable pour ceux qui n’ont pas encore trouvé leur propre équilibre. Ils préfèrent critiquer votre confiance plutôt que de travailler sur la leur.
  4. Vous osez être différente
    Votre style, votre mode de vie, vos choix hors des sentiers battus… Ils aimeraient avoir votre courage, mais au lieu de ça, ils jalousent.
  5. Ils se voient bien à votre place et estiment que, d’ailleurs, ils le mériteraient mais qu’on ne leur a pas donné même si dans leur esprit ils « cochaient toutes les cases »… Il y a là une injustice tout à fait illégitime qu’ils ressentent.

Paula explique : « Ma fille de 25 ans est mannequin. Elle a toujours été une jolie enfant et le mannequinat était son rêve. On dit que le milieu est difficile et égotique mais en réalité ma fille ne reçoit aucune jalousie des autres mannequins mais plutôt de ses proches. Pour exemple ma voisine l’a prise en grippe car elle considère que sa propre fille, qui est un beau brin de fille également, aurait pu, elle aussi, être mannequin. Mais voilà, sa fille n’a jamais eu le courage de courir les castings, donc non elle ne « cochait pas toutes les cases ». En fait ce qu’elle semble me dire est ; « Si ta fille dégageait du paysage, la mienne aurait sa chance ! » Mais en réalité pas du tout puisqu’il existe dans ce métier des critères notamment de taille à respecter. Ce n’est pas drôle mais ce sont les règles du jeu. Envier ma fille ne sert à rien, elle ferait mieux d’aider la sienne à trouver sa propre passion. Donc dès que toutes deux la croisent, elles essayent de lui démontrer par A+B qu’elle ne devrait pas être mannequin ! Ma fille ne dit rien pour une seule raison : elle sait qui a le job ! »

On le constate ici dans ce témoignage : l’autre jeune femme se verrait bien dans ce poste prestigieux qu’elle n’a pas obtenu pour des raisons formelles mais refuse d’accepter cette version et en veut donc à la fille de Paula pour son propre succès. Clairement la fille de Paula n’est intervenue à aucun moment, cette jalousie n’est donc pas son problème à elle !


Ce que la jalousie des autres révèle sur eux (et sur vous)

Ne le prenez pas personnellement. La jalousie n’est pas un compliment déguisé, c’est un aveu de faiblesse. Une personne jalouse montre qu’elle se compare à vous, qu’elle vous met sur un piédestal (même si elle ne l’avouera jamais). Et si on y réfléchit bien, cela ne fait que confirmer une chose : vous faites quelque chose de bien.

Le problème, c’est que leur jalousie peut vous atteindre. Ces petits regards condescendants, ces critiques sous couvert d’humour, ou cette froideur soudaine, peuvent finir par saper votre moral. Alors, comment s’en sortir sans perdre votre éclat ?


Arrêtez de culpabiliser : ce n’est pas à vous de les rassurer

Trop souvent, on se dit qu’on doit se faire plus discret pour ne pas « provoquer » la jalousie. Mais pourquoi faudrait-il s’effacer pour que les autres se sentent mieux ? Non, votre bonheur, votre réussite, ou votre style ne sont pas à modérer pour le confort émotionnel de quelqu’un d’autre.

Rappel essentiel : Vous n’êtes pas responsable de leur complexe. Si votre lumière les aveugle, c’est à eux de mettre des lunettes de soleil !


Comment gérer la jalousie comme une pro ?

Voici quelques stratégies simples mais efficaces pour faire face à cette jalousie envahissante sans perdre votre sang-froid (ou votre éclat) :

1. Prenez de la hauteur

Quand vous sentez que la jalousie pointe son nez, imaginez que vous êtes sur une montagne et eux dans la vallée. Ils peuvent crier autant qu’ils veulent, vous êtes trop haut pour entendre. En sophrologie, cela s’appelle une « visualisation d’élévation ». Très chic, très efficace.

2. Répondez par l’indifférence

Rien n’énerve plus une personne jalouse que de ne pas recevoir la validation qu’elle cherche. Elle pique une remarque ? Souriez poliment et passez à autre chose. La sérénité est votre meilleure arme.

3. Mettez des limites claires

Si leurs comportements deviennent envahissants, il est temps de dire stop. Une phrase simple comme : « Je sens que cette discussion n’est pas constructive pour moi » peut suffire à clouer le bec de la critique.

4. Ne minimisez pas vos succès

Vous n’avez pas besoin de jouer les faux modestes. Vous avez travaillé dur pour arriver là où vous êtes. Apprenez à célébrer vos victoires sans chercher à les cacher. Ce n’est pas de la vantardise, c’est de l’estime de soi.

5. Protégez votre énergie

En sophrologie, on parle souvent de se « recentrer ». Prenez 5 minutes par jour pour respirer profondément, visualiser une bulle protectrice autour de vous, et renforcer votre espace intérieur. C’est votre cocon, votre safe zone.


Le coaching : devenez inattaquable

Un bon coach vous apprendra à ne plus perdre votre temps avec les jalousies toxiques. Voici quelques techniques de coaching qui pourraient changer la donne :

  • Travaillez votre assertivité : Apprenez à répondre calmement mais fermement, sans vous justifier inutilement.
  • Affirmez vos valeurs : Plus vous êtes clair.e sur ce qui compte pour vous, moins les critiques vous atteindront.
  • Transformez la jalousie en moteur : Plutôt que de vous laisser abattre, utilisez ces réactions comme un signal que vous êtes sur la bonne voie.

Finalement : brillez, encore plus fort

Le meilleur moyen de gérer la jalousie des autres, c’est de ne jamais s’excuser de briller. Soyez fière de vos succès, de vos qualités et de votre unicité. Oui, vous dérangez, mais ce n’est pas une mauvaise chose. Cela signifie que vous faites une différence, que vous sortez du lot.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez une pointe de jalousie autour de vous, souvenez-vous : ce n’est pas votre problème. Continuez d’être vous-même, car c’est exactement cela qui fait de vous quelqu’un d’unique et d’inspirant.

Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour renforcer votre confiance et rester zen face aux envieux, la sophrologie et le coaching sont là pour vous accompagner. Contactez-moi : ensemble, on fera de vous une véritable reine de l’assurance. 👑

Oui, les réseaux sociaux vous gâchent vraiment la vie : Libérez-vous avec la sophrologie et le coaching

Les réseaux sociaux sont devenus omniprésents, transformant notre façon de communiquer et de partager. Ils peuvent enrichir nos vies, certes, mais à quel prix ? Passer des heures à scroller ou à se comparer à des profils idéalisés épuise, sape la confiance en soi et peut même générer un véritable mal-être. Pourtant, il existe tant d’autres moyens plus constructifs de se cultiver et d’évoluer personnellement !

A mon cabinet je rencontre de plus en plus de jeunes gens (et de moins jeunes) qui ont fait de la publication sur les réseaux un véritable mode de vie. Ce que cela m’inspire ? Beaucoup ne peuvent vivre sans une forme de « validation » de leur vie et de leurs actes ! Nous sommes dans un pays où le libre-arbitre compte… Pourtant, beaucoup se l’ôtent eux-mêmes ! C’est une véritable contradiction !

Au lieu de laisser les réseaux sociaux grignoter votre énergie, pourquoi ne pas explorer la sophrologie et le coaching ? Ces approches permettent de déployer sa conscience et de découvrir ses propres ressources intérieures, sans pression extérieure. Contrairement au flot continu de contenus virtuels, la sophrologie aide à se recentrer et à retrouver une harmonie intérieure. Grâce à des techniques de relaxation dynamique et de visualisation positive, la sophrologie nous invite à lâcher prise et à renforcer la confiance en soi.

Le coaching, quant à lui, vous aide à définir vos objectifs personnels, à mettre en avant vos forces et à avancer de façon authentique et alignée. Là où les réseaux sociaux tendent à nous enfermer dans la comparaison et l’illusion, le coaching nous connecte à nos valeurs profondes, nous poussant à réaliser nos aspirations.

Alors oui, il est possible de partager et de rester connecté sans se laisser envahir. Mais si l’utilisation des réseaux vous fait souffrir, vous détourne de vous-même et de vos vraies envies, il est peut-être temps de faire le choix de la sérénité. Libérez-vous des attentes virtuelles et redécouvrez vos véritables pouvoirs avec la sophrologie et le coaching.

Voici une liste de pratiques et de passions qui font réellement grandir l’esprit et nourrissent notre épanouissement personnel :

1. La lecture enrichissante

Plonger dans des romans, des essais, ou des livres de développement personnel élargit la pensée, stimule l’imagination et ouvre l’esprit aux différentes perspectives.

2. L’apprentissage d’une nouvelle langue

Apprendre une langue étrangère n’est pas seulement un défi intellectuel ; cela nous expose à une nouvelle culture, et améliore la concentration et la mémoire.

3. La méditation et la pleine conscience

Pratiquer la méditation, la pleine conscience ou encore la sophrologie permet de développer la conscience de soi, de gérer le stress et d’améliorer la qualité de présence au quotidien.

4. Les voyages

Découvrir de nouveaux horizons, rencontrer des gens de cultures différentes, cela ouvre l’esprit et permet de voir le monde sous un autre angle, en nourrissant la curiosité et l’adaptabilité.

5. La pratique d’un art

Que ce soit la peinture, l’écriture, la danse ou la musique, l’expression artistique développe la créativité, libère les émotions et encourage une introspection profonde.

6. Le coaching personnel

S’engager dans une démarche de coaching, c’est apprendre à mieux se connaître, à définir ses objectifs et à progresser vers ses rêves avec confiance et clarté.

7. Les débats et échanges intellectuels

Participer à des discussions enrichissantes, confronter ses idées et apprendre à écouter les autres sont des exercices précieux pour élargir ses horizons.

8. La pratique de la gratitude

En cultivant la gratitude au quotidien, on développe une vision plus positive de la vie, ce qui améliore le bien-être émotionnel et renforce la résilience.

9. Les ateliers et formations

Participer à des ateliers de développement personnel ou de compétences pratiques (comme la sophrologie, le yoga, la cuisine, etc.) est une excellente manière de progresser et de rencontrer des personnes partageant les mêmes intérêts.

10. La découverte de la nature

Passer du temps dans la nature, que ce soit par la randonnée, le jardinage ou simplement une balade, apaise l’esprit, réduit le stress et nous reconnecte aux choses essentielles.

11. L’écriture d’un journal personnel

Écrire un journal permet de faire le point sur ses émotions, de prendre du recul sur sa vie et de clarifier ses pensées.

12. Le bénévolat et l’entraide

Aider les autres, participer à des actions de bénévolat ou simplement tendre la main renforce le sentiment d’accomplissement et développe la générosité, la compassion et l’humilité.

13. Apprendre de nouvelles compétences manuelles

Que ce soit la cuisine, le bricolage, la couture ou le jardinage, développer des compétences pratiques renforce l’autonomie, l’assurance et le sentiment de satisfaction.

14. Prendre soin de son corps

Le sport, le yoga, les arts martiaux ou la danse ne renforcent pas seulement le corps, mais aussi l’esprit en cultivant la persévérance, la discipline et l’écoute de soi.

15. L’introspection et la visualisation positive

Grâce à la sophrologie et d’autres techniques de relaxation, l’introspection aide à mieux se connaître et à se projeter positivement dans l’avenir.

En cultivant ces activités, on crée une vie riche et épanouie, bien loin des distractions et comparaisons stériles des réseaux sociaux

Comprendre le sentiment d’échec face aux succès des autres : Une certaine perspective psychologique…

Le sentiment d’échec et de malchance, lorsque l’on observe le succès des autres dans divers domaines de la vie tels que les études, la famille, les voyages, et bien plus encore, peut être une expérience émotionnelle profonde et troublante. Cette sensation est souvent teintée de frustration, de déception et même parfois de colère envers soi-même ou envers les autres. Cependant, cette perception peut être influencée par des distorsions cognitives et émotionnelles qui altèrent notre perception de la réalité.

Distorsions Cognitives et Émotionnelles :

Les distorsions cognitives, identifiées par le psychologue Aaron T. Beck, sont des schémas de pensée qui peuvent influencer notre façon de percevoir nos échecs et les succès des autres, qu’ils soient dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines :

  1. Comparaison Injuste : Nous avons tendance à comparer nos défauts internes (nos doutes, nos échecs) avec les succès extérieurs des autres. Cela crée un sentiment d’injustice, car nous ne percevons pas les défis qu’ils ont pu affronter pour atteindre leur réussite.
  2. Mentalité de Tout ou Rien : Cette distorsion nous pousse à voir les choses en noir et blanc, où le succès est perçu comme un état binaire. Cela peut nous amener à ignorer nos propres réussites partielles et à surestimer les succès des autres.

La Sophrologie comme Approche Holistique :

La sophrologie, une approche psycho-corporelle, offre des outils précieux pour rétablir l’équilibre émotionnel et mental dans divers aspects de la vie :

  1. Prise de Conscience et Acceptation : La sophrologie encourage la pleine conscience de soi-même et de ses émotions. Elle aide à reconnaître les schémas de pensée négatifs et à les accepter sans les juger. Elle nous permet aussi de nous arrêter sur nos succès. Bien souvent nous avons des succès mais nous ne les prenons pas réellement en compte. Par exemple : J’essaye toujours de marquer le coup lorsque je réussis quelque chose qui était important pour moi. Je peux prendre une simple photo de ce moment si c’est un voyage. Ou bien je peux faire encadrer mon certificat s’il s’agit d’une formation que j’ai menée à bien. Si j’ai décroché un contrat avec une entreprise, une école etc. je peux « fêter ça « avec mes proches. Nous avons trop tendance à nous appesantir sur nos échecs et à trop peu valoriser nos succès. Il peut en découler une image biaisée d’ailleurs… Si vous ne parlez pas de vos succès un minimum alors vos proches ne peuvent pas vous féliciter. Quant aux gens que vous ne connaissez pas ils n’ont aucune idée de vos accomplissements ! Il ne s’agit pas de se montrer ni de se galvaniser de toutes nos réussites, mais juste de leur accorder un espace.
  2. Restructuration Cognitive : Grâce à des techniques de visualisation et de reprogrammation mentale, la sophrologie permet de travailler sur les distorsions cognitives, en remplaçant les pensées négatives par des pensées plus équilibrées et réalistes. J’aime beaucoup enregistrer des visualisations guidées sur mon téléphone et les écouter avant la sieste ou juste pour me relaxer. Si je veux changer un message alors la visualisation guidée doit être assez courte (11 mn maxi pour ma part) et écoutée 3 fois dans la journée.
  3. Renforcement de l’Estime de Soi : En se concentrant sur la relaxation et la positivité, la sophrologie peut renforcer l’estime de soi et la confiance en ses propres capacités, aidant ainsi à mieux gérer les comparaisons avec autrui. En général, je décide de ne jamais me comparer. Cela va très loin : lorsque j’ai construit en 2019 mon offre de formation pour les entreprises, je n’ai pas consulté un seul site concurrent ! J’estime avoir suffisamment de potentiel en moi et que je n’ai pas besoin de regarder ce que les autres font (c’est pourtant un principe classique que d’observer la concurrence mais il est plus important pour moi encore de respecter mes règles de vie dont celle de ne jamais me comparer à quiconque)
  4. Ressourcement : Lorsque vous êtes fatigué, vous avez tendance à voir les choses en noir. Vous quittez des yeux le bon, l’harmonie, l’espoir, pour ne relever que les dysfonctionnements de votre quotidien. Vous ressourcer par la sophrologie permet d’ôter beaucoup de poids de votre mental !

Le sentiment d’échec face aux succès des autres dans différents aspects de la vie peut découler de distorsions cognitives qui amplifient nos propres échecs et minimisent les défis rencontrés par les autres. La sophrologie offre une approche holistique pour rééquilibrer nos pensées, nos émotions et nos perceptions, permettant ainsi de mieux gérer ces sentiments et de cultiver une vision plus équilibrée de soi-même et des autres, que ce soit dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines de la vie.

Prêt(e) pour une nouvelle relation amoureuse ?

L’amour mène le monde… C’est vrai ! Si des couples viennent consulter lors de périodes-charnières ou complexes de leur vie amoureuse, des célibataires consultent également car ils ont décidé de trouver leur nouvelle âme-soeur et ne souhaitent pas se tromper « cette fois »…

C’est justement le « cette fois » qui change beaucoup de choses par rapport aux fois précédentes. Se mettre en couple avec la bonne personne est aussi une question d’âge. Vient un temps où l’on ne souhaite plus perdre 2 ans, 3 ans ou plus à construire sur du sable mouvant avec une personne qui ne nous correspond pas…

Pourtant ce n’est pas la « correspondance » des caractères qui fera qu’un couple durera ou non… Si avoir un caractère compatible avec celui de son conjoint suffisait à bâtir un couple solide, cela se saurait. Les gens ne divorceraient plus… Dans cet article, je confie à celui ou celle qui veut enfin bâtir un couple solide, 3 astuces MAJEURES pour prendre sa décision.

  1. La compatibilité de caractère avec l’autre compte moins que l’acceptation des problèmes perpétuels de l’autre

Certains sites misent tout sur la compatibilité des caractères pour « fournir » un compagnon ou une compagne idéal(e) à ses clients… Je ne me prononcerai pas sur l’efficacité de ce type de plateformes qui ne sont pas le sujet de mon article. Plutôt que de chercher absolument à savoir si telle ou telle personne vous convient, il s’agit de ne pas s’engager trop vite ni à la légère avec un(e) prétendant(e). En effet, plus vous prendrez du temps pour connaître le caractère de l’autre, plus vous comprendrez (sans le tester, sans la tester) les grandes composantes de sa personnalité. Et mon conseil n°1 est le suivant : plutôt que d’imaginer quels traits de caractères vont vous combler ou vous intéresser il vous faudra chercher à savoir QUELS SOUCIS VOUS POURREZ SUPPORTER TOUTE UNE VIE. Effectivement si certains problèmes sont « solvables » chez l’autre et le seront donc dans le couple, certains problèmes majeurs bien ancrés sont dits « perpétuels »… Quoiqu’il arrive et quelque soit le travail sur soi réalisé ils finiront toujours par émerger de nouveau.

Par exemple : Julie attend Théo pour partir à une soirée entre amis. Elle adore le contact humain, sortir et parler avec les autres. Théo met des heures à se préparer. Il sort enfin de la salle de bains mais pour mieux y rentrer de nouveau… Ensuite il se rend compte qu’il a un coup de fil important à passer pour le travail. Le couple qui devait partir à 19h00 est toujours à la maison à 20h15… Julie perd patience. Dans sa tête elle se dit : « Quelle idiote ! J’aurais dû épouser Paul. Au moins il est ponctuel et sa petite-amie n’a pas à subir ça à chaque sortie ! ». Pourtant tout n’est pas aussi simple. Oui Paul aurait été plus ponctuel que Théo effectivement. Seulement ce qu’oublie Julie c’est que Paul est très jaloux. Il n’aurait donc pas supporté de voir Julie discuter avec d’autres personnes (dont des hommes) chaque semaine à des soirées récurrentes. Comme ce trait est « perpétuel » chez Paul, leur histoire se serait soldée par un échec. Certains problèmes sont insolvables et perpétuels. Il faut donc savoir A L’AVANCE ceux que vous êtes capable de supporter POUR LA VIE en sachant qu’on ne change pas l’autre ! Une jalousie maladive par exemple reprendra toujours le dessus… Posez-vous cette question : « Les problèmes perpétuels de cet homme ou de cette femme, suis-je prêt(e) à les supporter toute une vie? » Si la réponse est non, passez votre chemin même si la phase « chimique » de la rencontre s’avère très excitante. Hélas la phase « chimique » est celle qui dure le moins longtemps ! Et heureusement. Nous ne pourrions pas vivre dans l’excitation et la sensualité permanente ! C’est pourquoi l’être humain possède un éventail très fourni d’émotions (la crainte, la peur, la colère…) et de capacités (l’acceptation, la résilience, l’empathie…)

2. Savoir POURQUOI on souhaite être dans une relation romantique

Tous ceux qui répondent : « Pour être heureux » vont droit dans le mur ! Effectivement l’autre ne peut en aucun cas venir combler tout ce qui nous manque en tant qu’individu. Il ne peut vous apporter « le bonheur » ! Il peut contribuer à un bonheur qui est déjà naturel chez vous. Il faut donc savoir pourquoi vous voulez tant être dans une relation romantique. Un motif comme : pour avoir des enfants, pour avoir un certain confort moral ou matériel, pour voyager avec quelqu’un etc. est beaucoup plus lucide que celui de vouloir « être heureux »…

3. Par conséquence il faut apprendre à être heureux TOUT(E) SEUL(E) et à s’épanouir à l’état de célibataire pour être plus tard « heureux en couple »

Comme l’autre ne fera que contribuer à votre bonheur, il vous faudra savoir être heureux ou heureuse seul(e). Par exemple une femme qui a prévu un repas entre copines parce que son amoureux est absent mais qui annule tout parce que celui-ci finalement revient de voyage plus tôt est quelqu’un qui ne sait pas « être heureuse seule ». Son bonheur semble dépendre totalement de l’autre. Ce qui, bien-sûr, est générateur d’une pression énorme pour l’homme qui, dans le fond, sait que sa compagne est incapable d’être heureuse sans lui.

Prenons un exemple, notre exemple 1 : Quand Thomas est absent à cause de son travail, Emma, sa petite-amie, lui envoie des sms toute la journée comme pour s’assurer que « la source de son bonheur » coule toujours… Cela met une pression folle à Thomas qui intérieurement se dit « C’est un pot de colle. Elle est si prévisible… Elle ne sait pas se distraire toute seule… » Cela l’encourage à penser que, vu la carrière qui l’attend, cette femme n’est pas la bonne… Cette attitude pousse également Emma a constater son manque de confiance en elle encore et encore, ce qui n’est pas gratifiant… Elle sait qu’elle est désemparée quand Thomas n’est pas là. La relation est vouée à l’échec à long terme…

Exemple 2 : Imaginons la même situation avec un autre couple : Damien est un homme d’affaires d’une trentaine d’années. Il n’est pas encore marié mais vient de rencontrer Rebecca. Rebecca a deux meilleures amies avec qui elle sort et voyage régulièrement. Elle a aussi un meilleur ami nommé Arnaud, qui a dix ans de plus qu’eux deux. Arnaud est un « paternant » qui tient à sa liberté mais qui est très proche de ses amis et amies. Quand Damien est absent il emmène parfois Rebecca au restaurant. Si elle est malade il passe, comme il le fait pour tout le monde, lui emmener des plats chinois à manger au lit. Damien qui est d’une bonne nature est « rassuré » car il sait qu’en son absence si Rebecca va mal, Arnaud est là. Il sait donc que Rebecca a de la ressource pour se distraire et aller bien dans la vie même sans lui. La pression est ôtée. Il pense à s’engager avec cette fille qui lui « facilite » la vie et avec qui il aime rire et voyager. 

Exemple 3 : Imaginons maintenant que Damien soit un jaloux maladif… Eh bien Arnaud aurait été l’un de ces problèmes dits « perpétuels » pour son couple… Mais là il est plutôt un intervenant bienveillant et sympathique.

Chacun est différent. Tout est question de personnalité et d’acceptation des écueils récurrents de l’autre et donc du couple… Il s’agit de trouver son mode de fonctionnement et sa « navigation » dans cette entité complexe.

Vous rencontrez des écueils dans votre couple ? Il vous est compliqué d’imaginer l’avenir avec votre conjoint ou votre conjointe ? Votre mode de fonctionnement reste pour vous un mystère et cela ne vous convient plus ? Le fonctionnement du couple peut être amélioré par les séances de Psychopratique ou de Sophrologie A deux, 5 à 10 séances suffisent généralement pour optimiser les fonctionnements du couple ou à décider, avec la guidance bienveillante du thérapeute, où l’on souhaite aboutir.