J’ai laissé tomber presque toute ma famille toxique et Dieu que ça fait du bien !

Il n’est jamais facile de parler de sa famille, surtout quand une partie de celle-ci est source de souffrance plutôt que de soutien. Pourtant, après des années de critiques incessantes, de jugements et de comportements jaloux ou dévalorisants, il arrive un moment où il faut reconnaître une vérité douloureuse : certaines relations ne nous élèveront jamais. Et c’est là qu’il devient vital de mettre des limites, voire de s’éloigner complètement. Bien entendu la plupart des gens sont proches de leurs parents, comme c’est le cas pour moi, et avec quelques membres bienveillants de la famille plus éloignée. Et heureusement pour celles et ceux qui sont mariés, elles et ils ont choisi leur conjoint. Mais si on choisit ses amis et son conjoint, non on ne choisit pas sa famille…

Depuis l’enfance, certains d’entre nous ont grandi avec des voix qui rabaissaient, qui minimisaient nos rêves et nos objectifs ou qui jalousaient nos réussites. Bien entendu il est possible de s’accomplir quand même en ignorant ces voix. Mais cela rend les choses et les procédés plus compliqués ! Plutôt que d’être encouragé, on vous décourage d’emblée parce que l’image de votre réussite atteindrait ceux qui ne font rien. Bien sûr on peut accomplir de belles et grandes choses avec une famille envieuse qui le fait savoir, mais cela demande un fort mental afin de ne pas « diluer » sa concentration sur des faits, des actes et des souvenirs stériles et rabaissants en général… Oui, ces comportements laissent des cicatrices profondes. On finit par douter de soi, par se sentir illégitime dans ses choix et par se convaincre que l’amour familial doit forcément passer par l’acceptation de cette toxicité. Mais ce n’est pas vrai, hélas. Et si, souvent, à vingt ans ou à trente ans, c’est difficile de le reconnaître, croyez-moi entre quarante et cinquante la vérité s’impose jusqu’à prendre toute la place. Car votre inconscient attend une résolution. Résoudre devient inévitable et revient sans cesse au programme que vous le vouliez ou non !

La toxicité familiale peut se manifester de multiples façons : critiques permanentes, sarcasme, manipulation émotionnelle, tentatives de contrôle, ou encore jalousie face à vos succès. Ces comportements ne disparaissent pas simplement parce que vous êtes adulte. Et continuer à subir cette dynamique est épuisant, mentalement et émotionnellement. Voici pourquoi j’ai coupé progressivement avec ces personnes. Aujourd’hui ma vraie famille se limite à mon mari, mes enfants et mes parents. Presque tous les autres, à part quelques petits cousins et cousines, ont fini par intégrer la notion qu’on leur a inculqué dès la naissance : écraser ceux qui brillent. Dévaloriser ceux qui obtiennent. Dénigrer ceux qui travaillent dur… On leur a appris à commenter les malheurs des autres mais nullement à soutenir ou à féliciter leurs projets. Ainsi pour eux les autres ne pourront jamais être vecteurs de bonnes nouvelles… Ils écrasent pour se hisser par contraste…

Ainsi Clélia explique : « Ma cousine et moi avons passé un diplôme dans la même fac la même année. Elle dans une section Tourisme, assez facile, connue pour être tranquille, et moi en Diplomatie et Stratégie militaire. Un diplôme qui affichait un taux de réussite de 8 % seulement. Pourtant lorsque ma cousine et moi avons décroché nos diplômes respectifs ma tante est allée pavaner auprès de toute la famille en disant que moi j’avais passé un diplôme facile… C’est ce genre de comportement dévalorisant et incessant qui m’a amenée à ne plus considérer ces gens comme des gens de ma famille ». Lorsque la comparaison malsaine mène la danse, les situations se crispent et les coupures de liens opèrent, c’est tout légitime.

Pourquoi il vaut mieux « jeter l’éponge »

  1. Préserver sa santé mentale : Être constamment rabaissé ou critiqué érode l’estime de soi et peut mener à l’anxiété, à la dépression ou à un sentiment de vide permanent. S’éloigner de ces influences permet de retrouver un espace sûr pour respirer et se reconstruire.
  2. Se protéger des cycles toxiques : La toxicité a souvent un effet boule de neige. Rester dans ces relations, c’est accepter d’être pris dans des conflits et des manipulations qui ne font qu’empirer avec le temps.
  3. Se reconnecter avec soi-même : Quand on se libère de relations toxiques, on redécouvre ses envies, ses forces et ses passions. L’énergie dépensée à se défendre ou à se justifier peut enfin être utilisée pour grandir et s’épanouir.
  4. Choisir ses véritables alliés : La famille n’est pas seulement celle du sang. Les amis sincères, les mentors, et même de nouvelles relations peuvent devenir un réseau de soutien bien plus solide et bienveillant.

S’éloigner de sa famille toxique n’est pas un acte de haine, ni un reniement. C’est un choix courageux de respecter ses limites et de se protéger. C’est reconnaître que personne ne mérite d’être rabaissé ou manipulé, même ceux qui portent votre nom.

Et la vérité, c’est que la paix intérieure que vous gagnez en vous éloignant de ces relations toxiques est incomparable. On se sent enfin libre, léger, et capable d’aimer sans peur ni condition.

Alors oui, laisser tomber presque toute sa famille toxique est difficile, parfois culpabilisant, mais c’est aussi incroyablement libérateur. Parce qu’au bout du chemin, on découvre que le plus important n’est pas la fidélité à une famille qui nous détruit, mais la fidélité à soi-même et à ceux qu’on apprécie et qui nous apprécient vraiment !

Prêt(e) pour une nouvelle relation amoureuse ?

L’amour mène le monde… C’est vrai ! Si des couples viennent consulter lors de périodes-charnières ou complexes de leur vie amoureuse, des célibataires consultent également car ils ont décidé de trouver leur nouvelle âme-soeur et ne souhaitent pas se tromper « cette fois »…

C’est justement le « cette fois » qui change beaucoup de choses par rapport aux fois précédentes. Se mettre en couple avec la bonne personne est aussi une question d’âge. Vient un temps où l’on ne souhaite plus perdre 2 ans, 3 ans ou plus à construire sur du sable mouvant avec une personne qui ne nous correspond pas…

Pourtant ce n’est pas la « correspondance » des caractères qui fera qu’un couple durera ou non… Si avoir un caractère compatible avec celui de son conjoint suffisait à bâtir un couple solide, cela se saurait. Les gens ne divorceraient plus… Dans cet article, je confie à celui ou celle qui veut enfin bâtir un couple solide, 3 astuces MAJEURES pour prendre sa décision.

  1. La compatibilité de caractère avec l’autre compte moins que l’acceptation des problèmes perpétuels de l’autre

Certains sites misent tout sur la compatibilité des caractères pour « fournir » un compagnon ou une compagne idéal(e) à ses clients… Je ne me prononcerai pas sur l’efficacité de ce type de plateformes qui ne sont pas le sujet de mon article. Plutôt que de chercher absolument à savoir si telle ou telle personne vous convient, il s’agit de ne pas s’engager trop vite ni à la légère avec un(e) prétendant(e). En effet, plus vous prendrez du temps pour connaître le caractère de l’autre, plus vous comprendrez (sans le tester, sans la tester) les grandes composantes de sa personnalité. Et mon conseil n°1 est le suivant : plutôt que d’imaginer quels traits de caractères vont vous combler ou vous intéresser il vous faudra chercher à savoir QUELS SOUCIS VOUS POURREZ SUPPORTER TOUTE UNE VIE. Effectivement si certains problèmes sont « solvables » chez l’autre et le seront donc dans le couple, certains problèmes majeurs bien ancrés sont dits « perpétuels »… Quoiqu’il arrive et quelque soit le travail sur soi réalisé ils finiront toujours par émerger de nouveau.

Par exemple : Julie attend Théo pour partir à une soirée entre amis. Elle adore le contact humain, sortir et parler avec les autres. Théo met des heures à se préparer. Il sort enfin de la salle de bains mais pour mieux y rentrer de nouveau… Ensuite il se rend compte qu’il a un coup de fil important à passer pour le travail. Le couple qui devait partir à 19h00 est toujours à la maison à 20h15… Julie perd patience. Dans sa tête elle se dit : « Quelle idiote ! J’aurais dû épouser Paul. Au moins il est ponctuel et sa petite-amie n’a pas à subir ça à chaque sortie ! ». Pourtant tout n’est pas aussi simple. Oui Paul aurait été plus ponctuel que Théo effectivement. Seulement ce qu’oublie Julie c’est que Paul est très jaloux. Il n’aurait donc pas supporté de voir Julie discuter avec d’autres personnes (dont des hommes) chaque semaine à des soirées récurrentes. Comme ce trait est « perpétuel » chez Paul, leur histoire se serait soldée par un échec. Certains problèmes sont insolvables et perpétuels. Il faut donc savoir A L’AVANCE ceux que vous êtes capable de supporter POUR LA VIE en sachant qu’on ne change pas l’autre ! Une jalousie maladive par exemple reprendra toujours le dessus… Posez-vous cette question : « Les problèmes perpétuels de cet homme ou de cette femme, suis-je prêt(e) à les supporter toute une vie? » Si la réponse est non, passez votre chemin même si la phase « chimique » de la rencontre s’avère très excitante. Hélas la phase « chimique » est celle qui dure le moins longtemps ! Et heureusement. Nous ne pourrions pas vivre dans l’excitation et la sensualité permanente ! C’est pourquoi l’être humain possède un éventail très fourni d’émotions (la crainte, la peur, la colère…) et de capacités (l’acceptation, la résilience, l’empathie…)

2. Savoir POURQUOI on souhaite être dans une relation romantique

Tous ceux qui répondent : « Pour être heureux » vont droit dans le mur ! Effectivement l’autre ne peut en aucun cas venir combler tout ce qui nous manque en tant qu’individu. Il ne peut vous apporter « le bonheur » ! Il peut contribuer à un bonheur qui est déjà naturel chez vous. Il faut donc savoir pourquoi vous voulez tant être dans une relation romantique. Un motif comme : pour avoir des enfants, pour avoir un certain confort moral ou matériel, pour voyager avec quelqu’un etc. est beaucoup plus lucide que celui de vouloir « être heureux »…

3. Par conséquence il faut apprendre à être heureux TOUT(E) SEUL(E) et à s’épanouir à l’état de célibataire pour être plus tard « heureux en couple »

Comme l’autre ne fera que contribuer à votre bonheur, il vous faudra savoir être heureux ou heureuse seul(e). Par exemple une femme qui a prévu un repas entre copines parce que son amoureux est absent mais qui annule tout parce que celui-ci finalement revient de voyage plus tôt est quelqu’un qui ne sait pas « être heureuse seule ». Son bonheur semble dépendre totalement de l’autre. Ce qui, bien-sûr, est générateur d’une pression énorme pour l’homme qui, dans le fond, sait que sa compagne est incapable d’être heureuse sans lui.

Prenons un exemple, notre exemple 1 : Quand Thomas est absent à cause de son travail, Emma, sa petite-amie, lui envoie des sms toute la journée comme pour s’assurer que « la source de son bonheur » coule toujours… Cela met une pression folle à Thomas qui intérieurement se dit « C’est un pot de colle. Elle est si prévisible… Elle ne sait pas se distraire toute seule… » Cela l’encourage à penser que, vu la carrière qui l’attend, cette femme n’est pas la bonne… Cette attitude pousse également Emma a constater son manque de confiance en elle encore et encore, ce qui n’est pas gratifiant… Elle sait qu’elle est désemparée quand Thomas n’est pas là. La relation est vouée à l’échec à long terme…

Exemple 2 : Imaginons la même situation avec un autre couple : Damien est un homme d’affaires d’une trentaine d’années. Il n’est pas encore marié mais vient de rencontrer Rebecca. Rebecca a deux meilleures amies avec qui elle sort et voyage régulièrement. Elle a aussi un meilleur ami nommé Arnaud, qui a dix ans de plus qu’eux deux. Arnaud est un « paternant » qui tient à sa liberté mais qui est très proche de ses amis et amies. Quand Damien est absent il emmène parfois Rebecca au restaurant. Si elle est malade il passe, comme il le fait pour tout le monde, lui emmener des plats chinois à manger au lit. Damien qui est d’une bonne nature est « rassuré » car il sait qu’en son absence si Rebecca va mal, Arnaud est là. Il sait donc que Rebecca a de la ressource pour se distraire et aller bien dans la vie même sans lui. La pression est ôtée. Il pense à s’engager avec cette fille qui lui « facilite » la vie et avec qui il aime rire et voyager. 

Exemple 3 : Imaginons maintenant que Damien soit un jaloux maladif… Eh bien Arnaud aurait été l’un de ces problèmes dits « perpétuels » pour son couple… Mais là il est plutôt un intervenant bienveillant et sympathique.

Chacun est différent. Tout est question de personnalité et d’acceptation des écueils récurrents de l’autre et donc du couple… Il s’agit de trouver son mode de fonctionnement et sa « navigation » dans cette entité complexe.

Vous rencontrez des écueils dans votre couple ? Il vous est compliqué d’imaginer l’avenir avec votre conjoint ou votre conjointe ? Votre mode de fonctionnement reste pour vous un mystère et cela ne vous convient plus ? Le fonctionnement du couple peut être amélioré par les séances de Psychopratique ou de Sophrologie A deux, 5 à 10 séances suffisent généralement pour optimiser les fonctionnements du couple ou à décider, avec la guidance bienveillante du thérapeute, où l’on souhaite aboutir.