Les procédés utilisés en sophrologie au cabinet de Vichy


La sophrologie permet de pallier à une situation d’inconfort ou à un ressenti négatif en travaillant avec le client sur certaines techniques permettant de toucher l’inconscient et de le reprogrammer. Ces techniques allient une position particulière à une relaxation profonde menée grâce à la « sophronisation ». Bien-entendu on n’applique pas « toutes les techniques » en une seule séance ! De même si certains clients attendent une profusion de techniques complexes alors la sophrologie ne leur conviendra probablement pas. Certaines techniques peuvent être plus complexes que d’autres à manier pour le sophrologue (selon son dégrés d’expérience) mais elles demeurent des méthodes relativement claires et simples.


Ces méthodes relèvent de la personnalisation de la séance et n’occupent qu’un tiers de la séance (20 minutes maximum). Le reste de la séance étant consacrée au dialogue pré-sophronique et post-sophronique ainsi qu’à la relaxation et à l’ancrage corporel à proprement parlé. La technique est choisie est adaptée par le sophrologue en fonction des objectifs de son client.


Les techniques de présentation
Il s’agit pour le sophrologue de ramener le client à l’état présent et à la conscience immédiate. Pour cela il travaillera sur la concentration par l’usage d’exercices de respiration associés parfois à une image positive, une odeur, une perception, une sensation etc. Une relaxation dynamique peut tout à fait se substituer à ces exercices. Ici au cabinet nous travaillons parfois également sur une vision concrète : la flamme d’une bougie, la sensation d’un glaçon sur le dessus de la main, la respiration d’un parfum de lavande par exemple. La technique de présentification peut ramener à une technique de prétérisation si l’odeur de la lavande évoque chez le client un moment agréable de l’enfance ou des vacances. Selon son objectif le client aura besoin de s’ancrer dans le moment présent ou au contraire d’entrevoir l’avenir pour lui ôter des craintes.


Les techniques de futurisation
Comme leur nom l’indique elles sont axées vers le futur et ses possibilités positives. On prépare avec son client un évènement anxiogène pour lui. Ex: le client a peur de prendre l’avion, il a peur de rater un examen écrit ou oral, une prise de parole le paralyse etc. Le sophrologue va alors lui demander d’imaginer que la situation se déroule au mieux (voir l’article sur le script de la Peur de l’avion où le client est amené à prévisualiser le vol depuis l’arrivée à l’aéroport jusqu’à l’atterrissage sur son lieu de destination. Ici on insiste notamment sur les capacités du pilote à mener les gens « à bon port »).


Les techniques dites de prétérisation
Le prétérit évoque le passé on le sait. Ici le sophrologue va ramener son client à un événement qui s’est déjà déroulé. Il va l’amener à assimiler ou à se réapproprier les sensations heureuses et positives le composant. Le sophrologue amènera son client à penser sur les sens : comment était le lieu, quels vêtements portait-il, quelle était l’ambiance sonore, que voyait-il, quels sentiments étaient présents ? etc. Le vue, l’ouîe, l’odorat, le toucher sont sollicités pour recréer cet évènement agréable et en dégager le potentiel positif. Un raccourci mental symbolisé par un mot, un lieu, une position du corps ou un parfum, une mélodie, une note etc.) est crée pour que le client puisse revenir puiser dans ce bagage multisensoriel positif.


Les techniques de combinaison passé / présent / futur
: la totalisation
Ces techniques sont donc « tridimensionnelles », elles se composent de 3 dimensions. Le sophrologue choisit un thème ou un axe « parlant » particulièrement à son client, une composante importante de sa vie qui puisse lui offrir confiance, espoir et calme. Il s’agit par exemple de booster la confiance en soi dans le présent en évoquant une réussite passée qui amènera probablement une réussite future. On peut également emprunter l’image d’un mentor, d’un professeur ou de toute personne qui a su épanouir le client et y apporter des symboles de confiance, d’espoir et de calme. Les 3 temps peuvent alors interagir dans un lieu thérapeutique que le client ressent comme sécurisé et libre.


Le temps de la séance consiste à apprendre à freiner et à ramener le stress général à un niveau bas ou du moins plus acceptable pour le client.
Notez que vous arrivez parfois au cabinet dans un état de stress et d’angoisse palpable mais que vous considérez « ne pas être stressé ». C’est le côté dévastateur du stress qui est en quelque sorte « agglutinant » et insidieux. Sa présence est parfois devenue tellement concrète dans votre vie qu’elle s’y intègre jusqu’à disparaître consciemment. D’où de nombreuses dépressions, burn-out et épisodes de fatigue extrême.

Astuces de sophrologue pour relâcher la pression due au confinement

Un inconscient déjà marqué

Le confinement que nous vivons à l’heure actuelle n’a rien à voir avec le premier. Pourtant notre esprit, notre inconscient, a été profondément marqué par cette première privation de libertés. La maison, le foyer et les rues vides autour des soi tout comme les magasins fermés symbolisent peut-être désormais pour lui la détresse morale, surtout si la première période de confinement a été mal vécue… Il est normal de constater que certains sentiments et certaines émotions reviennent. L’esprit a déjà été conditionné. Certains ont pu profiter de l’été pour relâcher la pression, partir en vacances, mais d’autres, eux, n’ont pas eu ce loisir. Les voici donc qui entament ce second confinement avec une charge mentale et émotionnelle déjà lourde.

La cabinet est fermé, tous les thérapeutes en techniques douces alternatives devant respecter une fermeture administrative illogique. Les professionnels (hors médecine allopathique) qui pourraient soulager les esprits sont donc privés de le faire. On risque pourtant moins d’être infecté dans un cabinet qui ne reçoit que 3 à 4 personnes par jour et qui bénéficie de mesures d’hygiène drastiques qu’en allant travailler en entreprise ou en faisant la queue au supermarché…

Le manque de justice de ce confinement qui mettra de nombreux professionnels au chômage durable est aussi générateur de stress. Un stress qui vient s’ajouter à un contexte politique et social plus que morose.

Voici mes astuces pour surmonter cette période qui, semble-t-il, devrait durer quelques mois.

Lavez vos mains, pas votre cerveau !

Tout d’abord je vous recommande de ne pas regarder les actualités plus d’une fois par semaine : nos chercheurs nous annoncent tout et son contraire ! Leurs propos en sont donc réduits à des élucubrations basiques, très pessimistes la plupart du temps, qui ne peuvent que vous miner le moral ! D’ailleurs les meilleurs nous promettaient que la seconde vague n’arriverait jamais… Maintenant on nous parle de 3, 4 ou 5 vagues… Lavez-vous les mains mais ne laissez point les medias vous laver le cerveau ! Vous le savez il faut vivre l’Instant présent et faire en sorte d’avoir du plaisir et de la satisfaction chaque jour, même dans un contexte compliqué et morose. Anticiper mentalement toutes les plaies du monde ne changera rien à ce qui nous attend ou pas demain. Donc pas la peine de cogiter toute la journée. Au contraire, calmez votre esprit, focalisez sur les bonnes choses !

Octroyez vous au moins 30 minutes de méditation guidée par jour

Sur le web les séances de méditation guidée pullulent. La première étape consiste donc à trouver celle qui vous conviendra le mieux. Ensuite lâchez prise, coupez le téléphone, éteignez la lumière, laissez vous guider tranquillement. Si le sommeil vient c’est parfois que vous en aviez besoin.

Prenez soin de votre corps

Sans parler de séances de musculation, essayez le stretching. Faites quelques exercices pour tonifier légèrement les bras et les jambes puis étirez vous soigneusement et longtemps. Pensez aussi à bailler. Il n’y a pas besoin de faire des heures de sport pour être bien. 5, 10 ou 15 mn peuvent suffire.

Pour calmer les angoisses optez pour les Fleurs de Bach

Voici ce que je conseille à mes clients, en dehors d’un diagnotique Fleurs de Bach personnalisé :

Utilisez Olive pour pallier à la fatigue mentale et à un état de « désespérance » combiné avec Rock Water pour acquérir une certaine souplesse d’esprit. Ajoutez « Honeysuckle » pour mieux apprécier le présent. Je recommande de mélanger 4 gouttes de chaque dans un demi-verre d’eau, le matin, le midi et le soir. Si vous le faites régulièrement, vous ressentirez une amélioration au bout de 8 jours d’usage. Si vous vous sentez très fatigué moralement par ce confinement, prenez un petit sucre brun et imbibez le d’une vingtaine de gouttes d’olive. Refaites cela ponctuellement lorsque la fatigue mentale prend toute la place.

Infusion de lavande + bain au sel d’epsom et aux huiles essentielles

Pour préparer votre bain relaxant choisissez le sel d’epsom comme diffusant. Ajoutez dans le sel d’epsom 10 gouttes de lavande vraie + 10 gouttes d’orange douce + 10 gouttes de camomille romaine. Veillez à avoir une eau à 37,5 et à ne pas barboter plus de 20 minutes. Vous pouvez, pendant ce temps, boire votre infusion de lavande (1 cuillère à café pour 150 ml d’eau, laissez infuser 10 mn maxi).

Tenez un cahier de gratitude

Choisissez un carnet ou un cahier qui vous plait vraiment et notez y un merci pour le moindre des petits bonheurs qui parcourent votre vie. Un geste de vos voisins, un email qui fait plaisir : remerciez l’univers pour ceci !

Préparez votre prochain voyage

Afin de garder un objectif concret en tête, n’hésitez pas à préparer votre prochain voyage. Faites exactement comme si les frontières allaient réouvrir normalement prochainement et comme si le covid 19 n’était plus là. Regardez des vidéos, des documentaires et reportages sur le pays. Commandez une carte et un guide et commencez à « voyager » mentalement. Faites en sorte que tout soit prêt pour le déconfinement (tarifs des différents hôtels, excursions etc.) Cette démarche vous maintiendra l’esprit positif et ouvert pour un certain laps de temps chaque jour (20 mn à 60 mn). Mieux encore : n’hésitez pas à vous préparer une méditation guidée incluant la destination de vos rêves ! Un bon moyen de se remotiver !

Respirez !

Mes clients réguliers ont appris à respirer. Ceux qui ont commencé leurs séances quelques semaines avant le confinement savent pratiquer la respiration carrée, la technique de la vague 3/6 temps ou 4/8 temps, la respiration Buteyko etc. Pour les autres renseignez-vous sur ces méthodes de respiration efficaces et apprenez à les pratiquer 5 à 10 mn par jour.

Freinez !

Enfin, apprenez à freiner mentalement toute la journée. A chaque contrariété répétez vous : « Je freine ! » voici un excellent moyen de garder un niveau de stress général bas !

Les indiens ont beaucoup à nous apprendre !

Cette semaine j’ai pu suivre une formation d’une journée très intéressante sur les techniques de guérison ancestrales des indiens d’Amérique. Persécutés et décimés sur leurs propres terres, les indigènes sont aujourd’hui peu nombreux.

Des maux modernes chez les indiens d’Amérique

Beaucoup sont victimes de la modernisation et d’un mode de vie qui ne peut leur convenir. Pour exemple les décès dus au diabète et aux suicides explosent chez les communautés vivant encore en Arizona, leurs réserves réduites à néant, leur univers restreint au minimum… Les jeunes indiens natifs n’ont aucune envie de rester dans leur communauté et rencontrent de préoccupants problèmes de santé dès qu’ils quittent leur famille. Heureusement d’après la loi depuis 1978 les indiens ont de nouveau le droit d’exercer leur médecine naturelle (on croit rêver…)

On a fait de cette médecine originelle une médecine parallèle

Cette médecine ne constitue pas une médecine alternative aux USA ! Elle est la médecine originelle. Si on regarde en arrière on se rend compte que c’est bien la médecine allopathique qui constitua dès l’arrivée des colonisateurs la médecine parallèle puisqu’elle n’existait point sur ces terre à l’arrivée des européens !

Bref, la communauté qui a été exterminée en grande partie et qui regroupe les restes de quelques 500 tribus  n’est plus que l’ombre d’elle-même dans un monde également en détresse… Heureusement des « homme-médecine » existent toujours dans ces groupes ethniques prônant ( et transmettant) leur médecine ancestrale. Là aussi il y a débat : l’homme-médecine ne demande pas d’argent. Le simple fait d’aider l’autre lui permet de s’accomplir dans sa mission de vie. Par contre le service doit en théorie être rendu au quadruple. Des homme-médecine « charlatans » ont été tout bonnement été bannis de certaines communautés. Là aussi certains profitent de l’image « zen » de la philosophie indienne pour se remplir les poches…

L’harmonie du corps et de l’esprit

Il y a énormément d’éléments à retenir de la médecine traditionnelle des indiens d’Amérique du Nord. Il n’est pas possible d’aborder tout le savoir de guérison holistique des indiens dans un seul article mais nous pouvons expliquer qu’elle met tout en oeuvre (méthodes, techniques, rituels, présence familiale autour du malade etc.) afin de rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. Cela consiste à :

  • Pratiquer une médecine prônant le « bon chemin » des choses dans le cosmos. La connexion à la Nature est favorisée. L’homme indien sait qu’il fait partie d’un tout et que s’il met en péril un élément de ce grand Ensemble, il met en péril la totalité.
  • Pratiquer des actes qui considèrent que chaque être, animal, lieu ou chose possède sa propre énergie et que l’on peut compter dessus pour la guérison future.
  • Comprendre que tout est interconnecté et que chaque action affecte différents êtres et éléments.
  • Relier par la Roue de Médecine différents aspects de l’homme : le Spirituel (représenté par le Nord), l’Emotionnel (le Sud), le Physique (l’Ouest), le Mental (l’Est). A chaque direction est associé une couleur, un animal et un traitement (la sauge, le tabac etc.)
  • Faire intervenir dans la guérison différents éléments comme les symboles, les peintures, les artifices… (songez au lien avec notre « art-thérapie » actuelle…)
  • Libérer les sens et les émotions par : le libre cri, les pleurs, les rires, les danses, les tremblements, l’observation des étoiles…
  • Pratiquer des actions aidantes à travers : la divination, l’utilisation d’éléments comme l’eau, la fumée, la terre etc., le chant sacré, la prière, le fumigation, le passage par une hutte de sudation etc.

La Nature comme support de guérison

La guérison proposée par les amérindiens est efficace car elle prend en compte toutes les dimensions de l’être (mental, émotionnel, corps…) et en même temps elle s’appuie sur des légendes (raconter une légende pour permettre au malade de comprendre le pourquoi de ses maux) et sur la Nature, grandiose, afin de reconnecter la personne fragilisée au grand Tout de l’Univers.

Tout cela est à la fois passionnant et infiniment logique lorsqu’on y pense.

 

Changer son lien à l’argent grâce à la sophrologie

Il est assez courant de rencontrer des personnes présentant des problèmes d’argent depuis leur jeunesse. Ce sont souvent des individus qui ont manqué d’argent ou de certains bien matériels durant l’enfance et qui, tout en aimant l’argent, n’arrivent ni à le gagner correctement ni à le garder de façon durable. Au-delà de simples comportements d’acheteur compulsif, ces clients ont un problème bien plus profond dans leur lien même à l’argent…

Sans entrer dans des explications complexes à ce sujet nous pouvons dire ceci :

  • Les personnes qui ont sans cesse des problèmes d’argent présentent parfois un manque de confiance en elles. Même si elles gagnent bien leur vie et qu’elles ont un métier alimentaire ou un vrai métier valorisant et des responsabilités, elles sont sans cesse dans le rouge. Dès qu’elles gagnent de l’argent ou qu’elles mettent en oeuvre un projet pour en gagner davantage, elles se lancent dans des dépenses en ayant le sentiment de s’octroyer une « petite avance » sur salaire…
  • Ces personnes ne se connaissent que comme « ayant un problème d’argent ». Elles sont très négatives sur les gens de leur entourage qui en gagnent. A leurs yeux ceux qui gagnent bien leur vie ou qui présentent tous les attributs de l’aisance financière sont « suspectes »…
  • Ces personnes ont une image négative de l’argent. L’argent est sale, il est fuyant, il n’est pas stable, il brûle les doigts, il ne va qu’aux « pourris » etc.

Il y a bien d’autres attitudes et pensées qui éloignent ces personnes de l’argent sain, gagné facilement.

La sophrologie permet un travail pour changer ces pensées négatives sur votre lien à l’argent. En séance, je vous aide à changer l’image que vous avez de l’argent. L’argent n’est ni bon, ni mauvais. L’argent est neutre. Par contre ce que vous décidez d’en faire ne l’est pas.

Problèmes de dépenses compulsives ? Comportements d’achat erronés ? N’hésitez pas à me consulter car de réelles solutions basées notamment sur la sophrologie et l’hypnose légère permettent de voir l’argent comme un outil neutre mais utile et d’adopter des comportements plus sains. Il est aussi possible de vous aider à ouvrir les yeux sur les réelles possibilités qui s’offrent à vous mais que vous ignorez peut-être car, toujours, de mois en mois et d’années en années, vous vous définissez comme un « panier percé »…

Ces solutions agissent dès 5 séances et sont bénéfiques à tous les niveaux, pas seulement à celui des dépenses compulsives. Il s’agit de se voir en bon gestionnaire avant tout ! Complexe mais pas impossible ! A vous de relever le défi du changement profond au sujet de l’argent !

Couples fragilisés : après le confinement …

Les récents sondages tendent à prouver que de nombreux couples ont pris, pendant ou après le confinement, la décision de se séparer, « d’arrêter là ». A l’heure actuelle certains couples sortis apparemment indemnes de cette période particulière consultent ou projettent de consulter pour « comprendre » ce qui leur est arrivé et pourquoi ils souhaitent aujourd’hui, éventuellement, se séparer…

Le questionnement est important. Il porte sur des questions essentielles au bon fonctionnement du couple :

  • Est-il normal d’avoir ressenti lors du confinement tant d’agacement envers son conjoint ou tant de « lassitude » ?
  • Si on pense « Je devrais me séparer » est-ce qu’on est fin prêt, inconsciemment, à sauter le pas ?
  • Le sentiment que le confinement a « cassé » quelque chose dans le couple est-il surmontable, réparable ou mènera-t-il forcément à une rupture ultérieure ?
  • Est-il normal de ne pas tenir deux mois avec la personne qu’on a choisie « pour la vie » ?

Il n’y a aucune recette toute faite, aucune réponse parfaite à ces questions intimement liée à la réalité du couple dans laquelle mais voici ce que nous pouvons dire :

Au sujet de l’agacement mutuel qui naissant lors d’un confinement

Il y a un test que je suggère parfois aux jeunes femmes qui envisagent l’avenir avec un homme qu’elles connaissent mal et peu mais dont elles sont très éprises : partir en vacances ensemble, une semaine, à l’étranger, dans un pays assez différent de la France (Tunisie, Maroc, Grèce etc.) et où on parle peu le français (même si dans les deux premiers pays cités on parle aussi le français le dépaysement est cependant conséquent). Ce genre de situation à priori parfaite va rapidement faire émerger les VRAIES personnalités. Se rejoindre à l’aéroport après le travail et avec des valises et déjà un casse-tête qui va vous montrer comment votre conjoint réagit sous la pression d’un avion à ne pas rater… Ensuite il y a la gestion du reste : taxi ou car, arrivée dans un hôtel qui peut essayer de vous vendre d’emblée des excursions etc. Puis enfin la découverte d’un pays ensemble. Et là si Monsieur veut faire du trekking et que Madame ne souhaite que se prélasser près d’une piscine, des pistes sont déjà « données » pour l’avenir. Oui être à deux à l’étranger dans un pays différent où notre langue n’est pas parlée est une sorte de confinement en soi !

La façon dont le conjoint se comporte sera exactement la façon dont il se comportera aussi dans l’avenir ! Même en vacances, soyez attentif à votre prétendant : il émet des signaux qu’il vous faudra analyser pour savoir si vous décidez de continuer avec lui… ou non.

On le sait : lors d’un séjour sur un bateau en équipe restreinte les participants se tapent sur les nerfs. Donc oui le confinement exacerbe l’agacement, c’est une réalité, même au paradis !

Au sujet de la lassitude qui est née pendant le confinement

Elle est anormale si vous êtes vraiment bien assortis ! Normalement lorsqu’on a pris le temps de bien choisir son conjoint pour la vie, lorsque nous sommes conscients que le choix du conjoint est LE choix d’une vie, alors on est en couple avec quelqu’un dont on connait déjà les écueils mineurs et les écueils éternels. Donc la lassitude ne devrait pas prendre place… Si elle prend place c’est qu’il y avait déjà une lassitude avant. Les couples qui tiennent la route auront souvent, pendant le confinement, mené des projets communs dans la maison : décoration etc. certains ont même monté leur entreprise !

Au sujet de la pensée « Je devrais me séparer »

On dit que les pensées sont à la base des réalités. Nous créons des pensées qui vont créer des événements dans notre vie. Lorsque j’imagine mon grand salon tout blanc, avec des tableaux contemporains colorés aux murs, je SAIS pertinemment que ceci est réalisable. Bien-sûr je devrais pour cela acheter de la peinture, enlever la vieille tapisserie etc. Ce qui m’empêche de passer immédiatement à l’acte c’est de ne pas avoir d’un seul coup tous les outils sous la main : je dois donc planifier mon intervention. Il en va de même pour la séparation. Lorsque vous pensez à la séparation, quelque part votre inconscient vous « prépare » à une éventualité. Bien-entendu de telles pensées ne sont pas bons signes pour le couple que vous formez avec votre conjoint. Mais là encore elles démontrent qu’il y avait des dysfonctionnement AVANT. Le confinement n’aura fait que les mettre à jour. Pas forcément pour le pire ! Il vaut mieux parfois se rendre compte de certaines réalités assez tôt plutôt que de s’embourber dans une relation qui ne nous convient pas et qui ne nous conviendra peut-être jamais.

Le sentiment que le confinement a « cassé » quelque chose dans le couple

Ici encore il s’agit d’un rejet de responsabilité. Quelque chose ne fonctionnait pas avant et le confinement « a bon dos » si je puis dire. Afin d’agir positivement et d’évoluer personnellement il suffit (mais c’est complexe car cela entraîne une blessure  narcissique) de se dire : « Il y a eu le confinement qui n’a rien arrangé mais j’ai des responsabilités pleines dans cette cassure ». C’est en admettant ses propres manquements qu’on avance. Pas en blâmant un système, une communauté, la société…

Est-il normal de ne pas tenir 2 mois enfermé avec la personne choisie « pour la vie » ?

Il faut définir si l’agacement provient de la situation (pour exemple je suis une personne ultra-active et le confinement, oui, m’a ennuyée car il a coupé libre cours à mes nombreuses activités habituelles) ou de la proximité du conjoint. La situation aurait-elle été différente si vous viviez dans une grande demeure où vous ne croisiez pas votre conjoint la journée ? Si oui alors l’agacement vient bien du conjoint et il y a de ce côté-ci des défaillances. Les couples qui fonctionnent sont ceux qui ont intégré une « amitié » intense à leur relation ! Oui les meilleurs amis font les meilleurs couples aussi ! Posez-vous la question de l’amitié dans le couple. Où en êtes-vous ?

Le confinement a profondément remué la vie des uns et des autres. Si vous souhaitez en avoir plus ou si vous rencontrez des problèmes de couple, la sophrologie, la psychopratique ou le parcours « Communication de couple » peut vous aider. N’hésitez pas à me contacter.

Femmes et travail : 3 attitudes décrédibilisantes

Que vous soyez salariée, fonctionnaire ou encore à votre propre compte, vous l’avez peut-être remarqué, certaines attitudes vous servent (à évoluer par exemple ou à vous faire respecter) et d’autres vous desservent. Ces dernières freinent votre évolution en ajoutant des écueils multiples sur le chemin de l’accomplissement professionnel.

Pourtant beaucoup de femmes qui se regardent dans le miroir et qui, parfois, travaillent sur elles-mêmes, ne possèdent pas une vision objective d’elle-même dans leurs attitudes. C’est bien et bon de se connaître physiquement par exemple, de savoir quelle image on renvoie à l’autre. Mais pour mieux comprendre l’autre et notamment sa hiérarchie il y a une analyse à fournir : cette analyse est comportementale avant tout…

Il y a de nombreuses attitudes qui desservent les femmes au travail. J’écrirais un roman si je devais toutes les citer. Aujourd’hui je me contenterai d’en décrire 3 principales.

1) Être ultra-féminine dans le look et l’attitude

Bien-sûr, nous sommes des femmes et nous assumons cette condition normalement de façon positive. Or il n’y a pas besoin de surcompenser physiquement pour faire carrière… bien au contraire. Certaines jeunes femmes qui visent des postes à responsabilités ajoutent à leur beauté naturelle : du maquillage à outrance, des vêtements dernier cri, des accessoires de luxe etc. Souvent elles adoptent une voix qu’elles aiment mais qui n’est pas la leur. Ce trop plein de superficiel est rédhibitoire dès qu’il s’agit d’évoluer. S’il peut être agréable d’avoir une jolie assistante qui présente bien devant les clients, cela peut devenir gênant d’avoir au travail une « miss beauté » qui va peut-être attiser les regards, cristalliser les désirs… dans un lieu qui n’est pas fait pour : le bureau ! Un look médium, féminin sans excès et une personnalité naturelle sont bien plus payantes qu’une mascarade qui questionne les salariés et la hiérarchie : « Mais pourquoi a-t-elle tant besoin de séduire ? » … A bon entendeur…

2) Raconter sa vie privée et ses soucis au travail

Ne pas vouloir comprendre que le travail est lieu  » de limites » qui est aussi « cadré » est une grave erreur pour celle qui veut évoluer. Dès lors que vous racontez votre vie privée et que tout le monde sait tout de vous, c’est une arme pour éventuellement se passer de vos services un jour. Cette arme c’est VOUS même qui la fournissez… Je me souviens d’une collègue qui claironnait sur les toits que ses parents étaient « très riches » et qui se plaignait, année après année, de ne pas avoir obtenu la promotion tant méritée. Hélas, elle s’était « grillée » et un jour le patron me dit ouvertement : « Ses parents sont millionnaires ! Ils ont même trois villas en Espagne ! Tu crois vraiment qu’elle a besoin de ces 300 euros de plus chaque mois ? » Dans un sens cela paraissait logique puisque le chef préférait augmenter une fille vivant seule qui, elle, n’avait plus de parents depuis longtemps… Mais dans un autre le travail de cette employée était bon, très bon même ! Et elle méritait cette augmentation. Un peu de discrétion lui aurait permis de l’obtenir… Raconter tout le bon qui entre dans votre vie peut attiser… la jalousie ! A l’inverse raconter tout le mal qui vous arrive peut vous coller une image de « fille à problèmes » dont il sera difficile de se débarrasser plus tard. La psychopratique par le biais d’une thérapie cognitive peut vous aider à « doser » et à viser l’échelon supérieur sans crainte.

3) Être super maternante avec les plus jeunes

Écueil fréquemment rencontré chez les femmes mamans de plus de 40 ans, l’excès de maternage peut nuire ! Devant une « maternante » un patron peut entendre ceci : elle est déjà très occupée à soigner tout le monde dans la boite, pourra-t-elle assumer des responsabilités en plus ? En maternant des gens qui ne sont pas vos enfants et en voulant leur faire plaisir vous les « infantilisez » au passage. Ils pourraient vous reprocher de les empêcher d’évoluer seuls… Chacun à sa place est un bon compromis.

Vous vous posez des questions sur le fonctionnement émotionnel et psychologique d’une entreprise ? Vous ne comprenez pas pourquoi vous sabotez vos chances d’évoluer ? Visitez ce site ! La partie Coaching peut vous aider à surpasser une stagnation !

Surmonter les petites blessures de la vie en étant aidé(e)

Ces petites ou grandes blessures qui gâchent la vie …

Beaucoup d’entre nous « portent » en eux des blessures qui leur gâchent la vie. En fait, c’est fort dommage car, bien souvent, après une séance de sophrologie ou de psychopratique qui aura permis au concerné ou à la concernée d’exprimer ses sentiments, ses ressentis et ses souffrances, on se rend compte qu’il a suffit d’évoquer ce qui fait mal pour aller mieux. L’aborder, oui mais avec un tiers afin de prendre du recul sur la situation vécue. Donner un angle nouveau à la situation peut même susciter de l’intérêt plus que du rejet. Bien-entendu la blessure demeure et demeurera pendant un temps mais une nouvelle dimension lui aura été donnée.

Changer sa vision des autres

Certaines personnes peuvent, par exemple, exprimer une colère envers un membre de leur famille, le critiquer, souhaiter qu’il soit « autrement ». Et pourtant, en travaillant un peu la notion d’Attente (ce qu’on attend de l’autre), on se rend compte que nous ne sommes pas non plus exactement comme l’autre souhaiterait qu’on soit… Ce simple raisonnement, mis en valeur à travers un exercice de visualisation sur le pouvoir de la tolérance, peut casser d’un seul coup les résistances au pardon. Ce n’est qu’un exemple. Pour le client avancer dans le pardon et la « bénédiction » de l’autre quels que soient ses travers plutôt que d’avancer dans l’adversité peut être un fort vecteur de motivation.

Se confier plutôt (et plus tôt) à un tiers professionnel

Une dispute qui « fait mal », une comparaison malheureuse, un « cœur » momentanément brisé, une nouvelle « difficile à digérer », une pression mal vécue au travail, une séparation… voici autant de situations qui viennent plomber des semaines, des mois ou des années de Confiance en soi. Pourtant parler, prendre du recul est une chose simple à faire lorsqu’on le fait avec un tiers bienveillant davantage qu’avec un proche. La non-implication du thérapeute dans la situation vécue, son regard détaché au bon sens du terme, permet d’apaiser les tensions morales et corporelles et d’aplanir le terrain pour un nouveau départ. Le thérapeute a appris à se distancier tout en demeurant dans l’empathie, ce qui n’est pas le cas des proches, souvent impliqués dans l’écueil rencontré…

Dire Stop ! aux cogitations

J’ai remarqué que mes clients qui atteignent le plus facilement leurs objectifs sont ceux qui me « délèguent » pleinement leurs écueils. Ils prennent l’habitude de venir non pas dès que quelque chose les tracassent mais à chaque fois qu’ils ont « trop cogité » seuls à une situation et qu’ils comprennent que le discours intérieur devient stérile. Pour eux, c’est comme « recharger ses batteries » avant de repartir pour 3 mois, 6 mois, 1 an. Il n’y a pas de réel « contrat » entre nous. Ceux-ci viennent lorsqu’ils en ressentent le besoin et parfois davantage pour des Techniques de Communication d’ailleurs que de la sophrologie.

A chacun sa méthode privilégiée…

Si vous souhaitez faire avancer une situation, n’hésitez pas à visiter les différentes possibilités offertes par ce site : sophrologie, relaxation, psychopratique, coaching et techniques de communication (parcours entreprise, parcours couple etc.)

« Je n’arrive pas à obtenir mieux ni plus… »

Voici une problématique qui apparait souvent lors de la première séance de sophrologie : des clients affirment « stagner » dans leur vie personnelle, professionnelle ou financière et ressentent qu’ils n’arrivent pas à « passer le cap vers la réussite » ou le bonheur total. Parfois cette problématique s’exprime autrement : « Je sens que j’ai tout pour y arriver mais je n’arrive pas à dépasser ma situation actuelle » ; « J’ai tout pour être heureux mais je n’y arrive pas ».

Dans cette problématique il ne faut pas oublier le rôle des « finances ». Moins on a de soucis d’argent, plus on est rassuré sur sa propre valeur et plus il est facile de travailler efficacement sur soi. Mais l’argent n’est qu’une complexité et ne constitue pas un réel frein à l’évolution personnelle…

Nous connaissons tous des gens très inspirants qui vivent avec très peu et déploient des miracles de créativité pour obtenir tout de même la vie qu’ils désirent… Au-delà d’une résistance psychologique au changement et à obtenir « plus » et en « meilleur », il y a des écueils à surmonter pour se trouver en adéquation avec sa mission de vie et donc évoluer.

Pour exemple :

– Le confort d’une petite vie tranquille et « réduite » peut être difficile à quitter : le client peut avoir envie d’évoluer et rêver en grand et ne pas oser abandonner un mode de vie et de pensée sans risques. Sortir de sa zone de confort c’est aussi prendre des risques (« To act risky » comme disent si bien mes collègues anglosaxons) et aller vers l’inconnu, vers l’Aventure. N’est pas Indiana Jones qui veut… Il y a là un rôle à endosser : celui de la personne décidée, à qui rien ne fait peur, et qui croit toujours en sa bonne étoile…

Or, la vie est une EXPANSION davantage qu’une redondance de faits et d’évènements déjà connus, déjà maintes fois expérimentés..

Il y a cependant des personnalités qui ne rechercheront jamais ni l’aventure ni le changement. Ce n’est ni bien ni mal à partir du moment où ils se ressentent en « congruence ».

Voici d’autre état qui n’aident pas à l’évolution personnelle ou à l’obtention d’une certaine forme d’abondance :

– Ne pas être prêt à lâcher-prise face aux difficultés rencontrées pour compléter son objectif est une complexité certaine. Pour vivre plus et vivre mieux il faut être d’accord avec le fait de se laisser guider par son destin en étant persuadé que les bonnes choses seront au rendez-vous… Avancer dans la peur revient à… reculer !

– Ne pas se concentrer sur une félicité future est un problème qu’il convient de surmonter. La sophrologie aidera à obtenir une vision plus positive de soi, des autres, de l’avenir et du monde qui nous entoure.

Pour résumer afin de vivre plus et mieux et surtout en adéquation avec notre mode de vie idéal, il convient de :

– Se concentrer sur la Félicité plus que sur un passé vécu négativement

– Se forcer à faire chaque jour un pas vers la Joie et la Sérénité intérieure

– Passer à l’action chaque jour pour concrétiser ses rêves : en fait il n’y a pas de petit pas ou de pas qui ne compte pas !

– Être persuadé que le meilleur est à venir tout en appréciant pleinement le présent. Beaucoup pensent que le bonheur arrivera lorsque les enfants seront grands et autonomes… Or, tout est transitoire. La plus belle des heures doit être la présente !

– Viser grand, viser en fonction de vos ressentis personnels tout de même !

– Décider de taper en plein dans l’Abondance surtout si vous n’avez aucune raison actuellement de le faire !

– Se voir comme des humains avec une pensée relevant du divin ! Einstein, Spielberg ou encore Jodie Foster sont des humains avant tout : tout comme vous ! Puisque certains arrivent à faire brillamment avec ce qui leur a été donné, il n’y a pas de raison que vous, humain également, ne le puissiez pas !

– Il y a forcément dans votre chemin vers la réussite et le bonheur des possibilités que vous avez totalement omises ! Des solutions qui fonctionnent bien mieux que celles que vous utilisez actuellement !

En conclusion, chacun doit pouvoir revoir régulièrement sa propre définition du mot Abondance et juger de la relation qu’il entretient avec cette dernière.

L’Abondance vous intéresse, n’hésitez pas à consulter la page Coaching !

Nouvelle vie : Et si on commençait par éliminer nos « limites » ?

Qui attend un changement de vie ?

Ne nous leurrons pas : le « changement de vie » est attendu par beaucoup d’individus qui se sentent déçus par (et de) la vie, qui n’ont pas le poste qu’ils méritent, la relation qu’ils souhaitent ou dont le talent est trop peu reconnu. La vie est un jeu contenant différentes cases : la case Amitié, la case Amour, la case Etudes ou Emploi, la case Loisirs, la case Développement personnel, la case Créativité (particulièrement vrai pour les artistes) et la case Vie de famille. Certaines cases sont parfois pleines lorsque d’autres sont vides. Il est complexe de maintenir toutes les cases pleines et parfois nous ne nous sentons pas responsables du fait qu’une case soit vide (ex: la personne qui a subi une rupture amoureuse alors qu’elle était prête à s’engager etc.) Il est cependant important que certaines cases soient bien pleines pour maintenir l’équilibre (ex: la case Métier est vide mais la case Amitié bien pleine, ce qui aide à surmonter un passage à vide).

Nous possédons tous des croyances limitantes

Nous possédons tous des croyances erronées sur nous-mêmes. Le Coaching en Suppression des Croyances limitantes permet de les cerner, de les connaître, de les remplacer et de les éliminer. C’est une étape nécessaire pour beaucoup de personnes avant d’entreprendre le « vrai changement de vie ».

Notons au passage que lorsque le changement de vie est réussi on ne fait plus qu’ajuster nos positions. On ne cherche pas un nouveau changement de vie… Cela n’aurait aucun sens !

Le cheminement de Sandra

Malgré son nom le grand changement ne peut s’opérer que par stades, étapes et couches. Prenons un exemple. Celle que je nommerai Sandra a 45 ans. C’est la rupture sentimentale qu’elle vient de vivre qui l’a amenée à rêver du grand changement. Elle voudrait « tout changer » ! A commencer par son physique. C’est une fille de taille moyenne un peu forte et brune. Elle arrive en séance avec un cahier rempli de découpages plus ou moins artistiques de femmes de magazines. Elle veut devenir le modèle qu’elle me tend : sur la photo je distingue une jeune fille d’environ 30 ans. Elle parait bien proportionnée mais on voit ses côtes… C’est une « fausse potelée », physique assez dur à obtenir qui combine la minceur avec les formes bien placées. Une maigre « à joues rondes » et à fessier potelé… Je comprends immédiatement que ma cliente rêve d’un physique qui est à l’inverse du sien. Maintenant je ne vois pas d’objection à ce qu’elle souhaite devenir ainsi et qu’elle y arrive, pourquoi pas ? Moi-même j’ai perdu 10 kilos non repris il y a 10 ans. Quand on veut, on peut (plus ou moins et en fonction de ses capacités personnelles). Sandra n’aime plus son job. Elle est standardiste et hôtesse d’accueil physique dans une grande entreprise. Elle a toujours aimé ce métier car plus jeune elle la faisait se sentir « importante » et belle : tenue soignée, chignon parfait, ongles vernis aux frais de la compagnie… Mais son compagnon avant de la quitter lui a fait remarquer un « manque d’ambition ». Du coup rien ne va plus ! La blessure intérieure est grande et génère chez elle cette envie de changement radical. Elle cherche maintenant à se former comme thérapeute car elle pense que ce métier sera un « cocon » pour elle. Je lui fais remarquer que si aller chez le thérapeute est motivant et souvent agréable, être le thérapeute est très différent… Il n’y a pas de cocon de bien-être justement quand on est « derrière le carnet » tout au plus on aime motiver les gens et on en tire une gratification personnelle. Tout est cadré. On ne dit pas ce qu’on veut. On doit éclairer sans influencer… Sandra ne supporte plus sa ville de résidence. Elle veut quitter le nord pour Marseille (je lui fais remarquer qu’elle n’y est jamais allée et que la première étape serait donc d’aller visiter cette ville à chaque saison avant de prendre une importante décision). Au fil des séances de coaching je me rends compte que Sandra répond à 3 injonctions intérieures (ce qu’elle se dit à elle-même : discours intérieur) :

  • Je dois faire … (telle ou telle chose)
  • Et si … (ça ne se passait pas comme je le veux)
  • Mes propres règles veulent que (j’évite telle chose / je fasse telle chose)

Ce discours intérieur lui glisse des restrictions sans cesse…

Le « manifesto » (manifeste)

La séance suivante, Sandra rédige elle-même son « Manifesto » (document qui relate les changements qu’on veut obtenir dans sa vie). Il est trop général et manque de précision mais ce n’est pas grave car en coaching nous le préciserons au fil des premières séances ensemble (en communiquant Sandra évoquera de façon parfois inconscientes des précisions sur ses envies, ses désirs, son objectif principal et tout rentrera dans l’ordre).

  • Je dois tout d’abord changer physiquement et me rapprocher de ma référence physique, le corps de XX. Je souhaite aussi adopter un style vestimentaire et un look aussi chic que le sien. Je veux ensuite trouver ma voie dans un métier qui me convienne mieux et m’apporte de la gratification, plus d’argent et un cadre de travail agréable. Je veux que cet emploi soit à Marseille. Je veux vendre mon appartement et en racheter un là-bas. Je veux être quelqu’un qui ne fait pas pitié mais qui inspire les autres.

En revenant sur le discours de Sandra et ses grandes premières limites (listées ci-dessus), nous pouvons déjà apporter des astuces faciles pour ne plus subir une forme d’autosabotage. Nous décidons de « changer la forme » du discours pour en changer le fond au final :

  • Je dois faire … (telle ou telle chose) –> Je vise telle ou telle chose (il y a une dimension de challenge plus excitante et du positivisme ici)
  • Et si … (ça ne se passait pas comme je le veux) –> Et si ça fonctionnait ! (le négatif est laissé de côté)
  • Mes propres règles veulent que (j’évite telle chose / je fasse telle chose) –> Je dois redéfinir mes règles en fonction de mon objectif.

Épanouie, elle n’a plus besoin de se calquer sur qui que ce soit

Quelques séances plus tard, Sandra a énormément changé. Elle est plus positive et plus sûre d’elle. Elle voit sa rupture comme une « nouvelle ère » dont elle profite pour voyager seule et réaliser certains de ses petits rêves (apprendre à dessiner des vêtements, prendre des cours de stylisme). Elle n’a pas envie de se relancer dans une relation car elle se sent bien ainsi. Elle aime son nouveau mode de vie. Le reste suivra et je noterai que peu à peu elle cherchera à faire émerger physiquement un caractère fort plutôt que de se calquer sur une jeune fille « parfaite » que tout le monde aime.

Nous agissons tous en fonction d’un système de croyances qu’il est bon de connaître de fond en comble. En le connaissant on creuse une brèche dans ce système qui nous limite. Si vous souhaitez en savoir plus sur le coaching (Suppression des Croyances limitantes et Un Sens à ma Vie), n’hésitez pas à visiter la page dédiée sur ce site.

Votre parcours et celui des autres

Nous vivons une période de mouvement et d’évolution permanente. Dans cet univers il faut sans cesse s’adapter, se réadapter, se former, apprendre, pour ne pas être dépassé. Aussi il n’est pas rare de voir des gens se questionner sur la « validité » de leur parcours personnel ou professionnel et d’autres se comparer à leurs voisins, collègues ou relations… C’est un écueil courant en coaching. On vient parfois davantage pour « ressembler à l’autre » que pour « devenir Soi ».

Chaque parcours est unique

Chaque être et chaque parcours est unique et précieux pour la société et le monde qui nous entoure. Personne n’a exactement la même vocation ni le même appel. Même dans des professions comme celle d’avocat, il y a différents buts et objectifs, différentes spécialités (le droit de la famille, celui des affaires ou de l’entreprise etc.) et chaque avocat aborde ses dossiers avec sa vision des choses, son vécu, son expérience.

Différentes nuances

Il en va de même dans la vie quotidienne : nous avons tous des spécialités et des passions différentes. La même passion peut être menée très différemment par deux personnes distinctes. Si je fais de la musique je peux par exemple choisir de composer, mon voisin préférera, lui, écrire ses propres chansons, un autre aimera passer son temps à faire des reprises de chansons connues. Nous sommes tous différents. Le même métier, la même passion sont abordés en fonction de notre caractère dans la nuance.

Le facteur Age

Le facteur Age nous ancre parfois dans un immobilisme. En coaching, je rencontre différentes personnes. Certaines sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs, d’autres préfèrent se laisser guider, porter. Les jeunes ont une vision extraordinaire : ils voient loin et tout est possible. Au cabinet arrivent parfois de « petites tempêtes » pleines d’énergies qui se voient très bien lancer leur affaire en Australie ou aux USA et qui… y arrivent ou sont en bonne voie ! Et puis il y a ceux que la vie a tranquilisés (trop parfois) et qui n’arrivent plus à se projeter sur 6 mois, 1 an…

Apprécier tout ce qu’on possède déjà

Il y a un point sur lequel chacun peut cependant travailler : apprécier ce qu’il possède à l’heure actuelle plutôt que de regarder dans le jardin du voisin. C’est une étape indispensable. Bien-sûr si rien ne semble nous plaire ou nous convenir dans notre vie, il y a un parcours à réaliser. Il est profond et parfois contraignant mais peut nous amener au Mieux-être.

Apprendre à renoncer au passé

Apprendre à renoncer à ce que nous n’avons pas obtenu à une époque par exemple, est une étape forte, pleine d’enseignements. Sur le papier cela parait simple, mais dans la vraie vie c’est infiniment plus complexe qu’il n’y parait… Les gens qui comparent leur parcours à celui des autres ne sont jamais « à leur place ». Ils ont des regrets. Ils rejettent souvent la faute de la « condition de leur vie » sur les autres. Je me souviens d’une femme dont la société avait fermé suite à la massive grève de La Poste en 1995 et qui, des années plus tard, reportait chaque épreuve de sa vie sur cet événement. La Grève avait plombé toute sa vie !

Repartir à zéro est utopique

Face à des occasions manquées émerge une envie : celle de repartir à zéro. Pourtant la notion de « repartir à zéro » est impossible ! Nous ne sommes pas un ordinateur à qui il suffirait de remplacer la mémoire. Nous nous sommes formés sur nos réussites, nos deuils, nos échecs. On vit avec. Même s’ils ne sont plus aussi vivaces ils composent notre être intérieur, parfois même (c’est le cas pour les accidents) notre être physique.

Et si on se faisait confiance ?

Comment apprécier ce qu’on possède, ce qu’on a fait ? En décidant de se faire confiance et en croyant que chaque étape passée était là sur le chemin pour nous « apprendre » quelque chose d’essentiel ! Le deuil, par exemple, peut nous apprendre que nous sommes capables d’avancer seuls. Perdre son permis de conduire peut nous amener à nous servir davantage de ce corps qui nous a été donné à la naissance, en marchant, en faisant du vélo, en changeant sa vision du monde qui nous entoure. Il ne s’agit pas de faire de la pensée positive à outrance mais plutôt d’apprécier le beau et le bon même dans l’adversité.

C’est l’une des étapes du Coaching « Un Sens à ma Vie ». Si vous souhaitez travailler à devenir la meilleure version de vous-même en conservant votre authenticité, n’hésitez pas à explorer la page Coaching.