Le Slow Living : quand les épreuves nous ramènent à l’essentiel

Tout le monde le sait à partir d’un certain âge : Il y a des périodes dans la vie où tout semble nous échapper. Des ruptures, des arrêts soudains, des pertes de repères, des ralentissements imposés… Ces moments que l’on appelle parfois “épreuves” arrivent sans prévenir, et viennent bousculer notre quotidien bien cadré, nos objectifs bien établis, nos rôles trop bien endossés. Ce sont des périodes compliquées à vivre, complexes à analyser, qui peuvent générer chez nous un véritable sentiment d’injustice ou de « malchance chronique » ! Qui n’a jamais entendu parler de « loi des séries » ?

Je me souviens d’une période, au début de ma vingtaine, seule dans une ville du Sud-Ouest, où tout semblait s’effondrer. La boutique où je travaillais avait fermé, et après un remplacement non payé dans une agence de pub (où plusieurs jeunes comme moi s’étaient fait avoir), je vivais avec un compagnon avare jusqu’au centime – même une baguette était partagée à l’euro près.

Quand j’ai enfin décroché une première publication pour un magazine, je perds en chemin une bague de famille précieuse. C’était trop. J’ai appelé ma mère en larmes. Elle me proposa de m’en acheter une fausse, “pour faire comme si”… Puis, le lendemain, un abcès à l’œil m’oblige à traverser la France jusqu’à Paris, dans une micheline lente comme le temps. La malchance s’enchaîne encore des mois.

Et pourtant, ce n’est que le jour où j’ai choisi de me séparer de ce compagnon sans conscience, sans vision, que tout a commencé à changer. J’ai décidé d’arrêter de me soucier de ce qu’on disait ou pensait de moi. J’ai décidé de reprendre des études difficiles (Théologie). J’ai décidé d’aller à mon rythme ! Et c’est en 1999 à 24 ans que je me suis mise à mon compte.
Ce chapitre reste pour moi le symbole d’un tournant : quand la vie te pousse à choisir entre survie et alignement.

Mais si ces interruptions étaient, en réalité, des invitations ?
Des appels à revenir à l’intérieur, à écouter ce qui, en nous, cherche depuis longtemps à respirer ?

C’est là que le slow living prend tout son sens.
Ce n’est pas simplement une tendance lifestyle ou un mode de vie “plus doux”. C’est un choix de conscience, souvent initié par une crise ou une fatigue intérieure, qui nous pousse à ralentir non pas pour abandonner, mais pour mieux vivre.


Sophrologie & Slow Living : ralentir pour ressentir

La sophrologie nous apprend à faire une chose que le monde moderne a largement oublié : habiter notre corps, notre souffle, notre ici et maintenant.

En revenant à des pratiques simples – la respiration consciente, les mouvements doux, la visualisation positive – elle nous invite à nous reconnecter à notre rythme intérieur, ce rythme souvent enseveli sous les obligations, les attentes extérieures, les automatismes.

Vivre plus lentement, ce n’est pas vivre moins.
C’est vivre mieux.
C’est apprendre à goûter pleinement ce que nous avons sous les yeux : un rayon de soleil, une tasse de thé, une marche silencieuse, une parole vraie. C’est reconnaître que le bonheur n’est pas toujours dans les grandes réussites, mais souvent dans la justesse de l’instant.

Et ce sont souvent les épreuves qui nous réapprennent cela.
Quand tout s’effondre, il ne reste que l’essentiel. Et dans cet essentiel, il y a souvent plus de paix que l’on ne l’imaginait.


Coaching : transformer l’épreuve en enseignement

Le coaching, lui, nous aide à transformer ces prises de conscience en mouvement.
Il ne s’agit pas de rebondir à tout prix, ni de « positiver » à outrance. Il s’agit de réaligner. De prendre le temps de clarifier ce que l’on veut vraiment, ce que l’on ne veut plus, ce qui mérite d’être laissé derrière, et ce qui doit enfin émerger.

Les valeurs deviennent un repère.
Les blocages sont regardés avec lucidité, et non plus évités.
Les petits pas redeviennent honorables, parce qu’ils sont ajustés à notre vraie direction.

Ce que nous apprend la lenteur, c’est la patience.
Ce que nous montre l’épreuve, c’est notre capacité à nous redéfinir.

Et dans cet espace entre les deux – entre le cœur qui écoute et l’esprit qui choisit – quelque chose de grand peut naître : un nouveau souffle de vie, plus aligné, plus libre, plus conscient.


Conclusion : Et si c’était le bon moment ?

Ce que nous possédons ne dit rien de ce que nous sommes.
Notre force apparente ne garantit pas notre alignement intérieur.
Et notre vitesse de vie ne prouve pas notre épanouissement réel.

Le vrai courage est peut-être là : dans la capacité à ralentir, à nous questionner, à accueillir les traversées de vie comme des initiations.
À faire de chaque saison un enseignement, de chaque silence un message, de chaque détour une étape vers plus de vérité.

Et si c’était maintenant, le moment de ralentir pour mieux avancer ?

Il y a quelques années, j’ai fait un choix simple mais profondément transformateur : celui de me lever bien plus tôt. Non pas pour en faire plus, mais pour vivre mieux. Pour étirer mes journées avec intention, et consacrer les premières heures à ce qui fonde mon équilibre.

Avant même l’arrivée de mes premiers clients au cabinet, j’ai déjà vécu une matinée riche de sens. Je commence par 20 minutes de Technique Nadeau, puis j’enchaîne avec 30 minutes de yoga, suivies de 30 minutes de méditation. Ce rituel, répété chaque jour, est devenu une ancre, un espace de recentrage avant d’entrer pleinement dans la journée.

J’aborde désormais les imprévus avec calme. En prenant le temps de régler les petits dysfonctionnements du quotidien – que ce soit dans la maison ou dans mon organisation – j’ai peu à peu éliminé une grande partie de mes insécurités. Ce que je gagne en sérénité se répercute naturellement sur tout le reste : les décisions sont plus claires, les relations plus fluides, le présent plus habité.

Si cette manière de vivre en conscience, en rythme, en paix résonne en vous, je vous invite à venir en parler. Le changement ne tient parfois qu’à un nouveau regard… et quelques minutes précieuses chaque matin.

Astuces pour augmenter la confiance en soi

La confiance en soi se gagne et se renforce à travers nos expériences positives. A l’inverse certains événements ponctuels ou récurrents peuvent nous la faire perdre momentanément ou sur le plus long terme.

En sophrologie comme en coaching, le but est de redonner confiance au client, confiance en ses capacités, en faisant émerger sa faculté à rebondir et en lui proposant des expériences correctives aptes à remonter l’estime de soi.

En consulting Leadership, le simple fait de revaloriser un cursus, une histoire, un vécu et de chercher avec le client des passerelles lui permettant de s’épanouir en tant que travailleur inspiré et inspirant suffit souvent à restaurer une confiance en soi perdue au fil des écueils, Statut et Confiance étant liés.

Mais sans effectuer un long travail sur soi il est possible, par quelques astuces (relevant du comportemental) de booster sa confiance en soi.

La posture physique

Souvent, les personnes qui n’ont pas confiance en elles, n’emplissent pas l’espace de leur présence. Elles se sentent gênées face au regard de l’autre, s’excusant presque d’être là sans jamais oser « prendre » place. Si elles osent prendre place dans un lieu ou se mettre en avant cela leur demande beaucoup d’efforts, elles doivent « prendre sur elles » pour ne pas laisser leurs gestes et leurs émotions trahir leur inconfort.

S’habituer à marcher la tête haute, en regardant droit devant soi, sans chercher le regard ou l’approbation des autres, sans se sentir « juger », exercer son simple « droit à être là » à cet instant est une habitude à prendre. Elle se renforcera de jour en jour jusqu’à devenir naturelle.

L’apparence

La personne qui n’a pas confiance en elle n’ose souvent pas devenir la meilleure version d’elle-même. Elle peut admirer des mentors, des personnes inspirantes pour leur style, leur attitude, leur mental, leur posture, sans toutefois s’accorder de faire la même chose. Bien-entendu il ne s’agit pas de « copier » la personnalité de l’autre, mais simplement de s’autoriser soi-même à transmettre une image plus proche de ce qu’on souhaiterait vraiment être. Avoir un style propre, sobre, de qualité et se forcer à être physiquement présentable et plus si possible permet de gagner la confiance des employeurs et d’éventuels collaborateurs.

A l’inverse un style brouillon, peu étudié, un physique négligé ou des vêtements de petite qualité ou « voyants » et mal assortis peuvent classer directement dans la catégorie des personnes « peu fiables ». Montrer que l’on maîtrise son corps, son esprit, sa personnalité et qu’on est à l’aise avec soi-même démontre un certain équilibre. Et l’équilibre est une valeur très recherchée à notre époque…

Gérer la pression

Lorsqu’on agit « à chaud » et dans l’urgence, professionnellement ou personnellement parlant, on s’expose à des erreurs et à une marche de manœuvre restreinte. Même si ce ne sont que « de petites erreurs » auxquelles nous nous confrontons, elles viennent renforcer le manque de confiance en soi ou miner la confiance existant déjà. Apprendre à agir calmement, à s’isoler et à prendre du temps pour soi avant toute prise de décision aidera celui qui manque de confiance en soi à retrouver une posture positive, plus solide, dans laquelle il pourra s’appuyer sur ses valeurs et ses qualités mais aussi sur ses croyances portantes. Savoir communiquer clairement, apprendre à respirer pour éliminer les tensions nerveuses permet, entre autre, de gagner en expériences positives donc en confiance en soi. La maîtrise de soi est également une valeur recherchée sur le marché de l’emploi.

Gérer les critiques

En ce domaine, la personne qui manque de confiance en elle doit être très vigilante… Des remarques gratuites et dévalorisantes vont la conforter dans son statut de « personne qui n’a pas confiance en elle » (qui, quelque part, n’est pas « complète » donc). Une des règles de base est d’éviter les gens pessimistes et négatifs et les critiqueurs notoires (qui d’ailleurs peuvent, eux aussi, manquer de confiance). L’autre règle, difficile à suivre mais fort utile, est de prendre la critique constructive, de l’entendre, et de laisser le reste. Focaliser sur le positif et choisir de laisser ce qui nous semble « gratuit ». La méditation et la sophrologie aident à faire ceci plus aisément, avec un peu d’entraînement. Il s’agit de s’autoriser à revenir vers le « stade zéro » où tout est possible et positif. Ce concept est issu du Ho’Oponopono, une prière hawaïenne servant à se reconnecter à nos possibilités infinies et à « nettoyer » les « mémoires » blessantes. Ainsi s’adresser à soi-même des phrases réconfortantes comme : « Je suis désolé, je t’aime » permet de lâcher prise et de s’offrir un peu d’oxygène au sein d’une situation complexe.

Passer à l’action

Les personnes qui manquent de confiance en soi ont souvent peur de passer à l’action. Parfois aussi elles le font mais sans calculer les risques s’exposant ainsi à un éventuel échec qui renforcera leur idée qu’elles manquent de confiance et d’estime de soi. C’est pourquoi elles devraient se forcer à noter 5 rêves qu’elles n’ont pas réalisé ces 5 dernières années et travailler à leur concrétisation. Il ne s’agit pas de se lancer tête baissée mais d’amener une idée à maturité avant d’y aller. Aucun changement n’est possible sans travail sur soi ou passage à l’action. Pour atteindre ses rêves ou ses objectifs il faut souvent être très clair sur ses désirs réels, savoir positiver et mettre en place un « plan d’action massif » comme le recommande le super-motivateur Anthony Robbins !

Conclusion

Ce ne sont que quelques astuces que j’utilise dans le cadre du coaching de vie, du consulting en Leadership ou encore du Coaching en suppression des croyances limitantes (celles qui nous empêchent de nous accomplir pleinement). Un bilan de personnalité et comportemental en cabinet et une proposition de coaching sur-mesure vous apportera des solutions bien plus adaptées et personnelles bien-sûr.

Pour aller plus loin ?

Un coaching ça coûte cher ? Au cabinet je propose une formule de coaching de vie ainsi qu’une formule de coaching en suppression des croyances limitantes (qui est aussi un travail profond sur les capacités que nous ignorons trop souvent) dès 480 euros les 12 séances (entre 60 et 90 mn) payable en 3 à 4 fois. C’est une expérience unique et passionnante tant pour le client que pour le coach !