Vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs personnels ? Voici un plan d’attaque conçu par une sophrologue et coach pour y arriver !

Se fixer des objectifs personnels, c’est bien. Les atteindre, c’est beaucoup mieux. Pourtant, nombreux sont ceux qui abandonnent en chemin, submergés par un sentiment d’échec ou un manque de clarté dans leurs objectifs et leur cheminement. Si vous vous reconnaissez dans cette situation, pas de panique ! En tant que sophrologue et coach, je vous propose un plan d’action bienveillant, structuré et efficace pour avancer sereinement vers vos aspirations. Bien souvent il est complexe de se poser au calme et de réfléchir clairement à vos objectifs, aux vrais. Car nombreux sont les sous-objectifs inutiles qui drainent votre énergie et votre raisonnemment et vous empêchent d’y arriver.

Étape 1 : Prenez le temps de définir vos objectifs sans pression

Avant de courir après vos objectifs, arrêtez-vous. Offrez-vous un moment d’introspection, sans jugement ni précipitation. Installez-vous confortablement, respirez profondément, et laissez venir à vous ce qui compte vraiment.

Dans cet exercice, il ne s’agit pas de dresser une liste interminable de souhaits, mais de vous recentrer sur vos véritables priorités. Posez-vous des questions simples :

  • Qu’est-ce qui me motive profondément ?
  • Quels projets me procureraient un réel sentiment d’accomplissement ?
  • Quels besoins ou envies puis-je mettre en lumière cette année ?

Pour exemple : Je suis très motivée par le fait de multiplier ma clientèle pas seulement pour le côté gratifiant et pécunier de la chose mais surtout pour la nouveauté et l’apprentissage permanent que ma posture de thérapeute m’apporte. Il est pour moi motivant et essentiel de me confronter, année après année, à de nouvelles problématiques et de nouveaux challenges. L’édition de mes livres me procure un réel sentiment d’accomplissement et me pose mentalement dans une posture bénéfique : je suis toujours en quête d’idées et d’améliorations de mes textes et récits et je suis donc plus ouverte aux possibles et à l’écoute active. D’autre part j’écris depuis mon plus jeune âge et la sortie de chacun de mes livres me procure, oui, un réel sentiment d’accomplissement. Mes besoins à mettre en lumière cette année : celui de vendre ma production artistique, vous le savez je susi également artiste et art-thérapeute et je produits énormément de tableaux et de pièces de céramique depuis l’acquisition de mon four ! Je ressens maintenant le besoin et la nécessité (question de place !) de vendre mes créations et j’engage du temps à cet effet.

Vous pouvez également choisir de vous isoler plusieurs jours pour mettre au clair vos objectifs. En général, évitez de faire ceci dans l’effervescence. Les fêtes de fin d’année ou la réussite flagrante d’un autre projet ne sont pas des contextes porteur à définir vos objectifs de l’année.

Cette année, mes objectifs vont bien au-delà de simplement développer ma clientèle. Je souhaite également percer avec mon nouveau livre, avancer sur le prochain, et terminer celui qui est en relecture depuis des mois ! Accompagner mes enfants dans la construction de leur confiance en eux est aussi crucial pour moi cette année. Je rêve aussi d’un lieu qui reflète qui je suis : ma grande maison, située dans une ville thermale, mérite d’être réorganisée, désencombrée et transformée en un espace plus accueillant, harmonieux et inspirant pour mes amis et clients. C’est un grand travail à effectuer, encore faut-il pouvoir dégager du temps pour cela.

Enfin, mes ambitions touchent aussi ma croissance personnelle et professionnelle :

  • Reprendre le sport après un souci de dos.
  • Retourner à mes cours de chant pour enregistrer un nouveau single.
  • Obtenir de nouvelles missions en coaching d’entreprise et consultance.
  • Passer plus de temps dans des environnements élégants et stimulants qui correspondent à mes aspirations.

A ce stade, je vois que personnellement j’ai beaucoup TROP d’objectifs et qu’il va me falloir soit TRIER soit accomplir certains d’eux sur une DUREE ULTRA LIMITE (exemple : repenser l’organisation dans ma maison est jouable en une semaine ou deux). Parfois compléter de petits objectifs rapidement, en ne faisant que ça, va vous permettre de dégager du temps et surtout d’avoir l’esprit libre pour le reste !

Étape 2 : Délimitez des objectifs concrets et réalistes

Une fois vos priorités identifiées, segmentez-les en étapes claires et atteignables. Trop souvent, nous échouons parce que nos ambitions sont mal définies ou trop imposantes.

Voici comment je structure mes propres objectifs :

  1. Écriture et publication :
    • Terminer les corrections de mon livre actuel avant la fin du mois.
    • Allouer deux plages horaires hebdomadaires à l’écriture de mon prochain ouvrage.
  2. Organisation de la maison :
    • Dédier un week-end au désencombrement des espaces principaux.
    • Fixer une deadline pour inviter des amis dans ma maison réorganisée, ce qui me motive à accélérer le processus.
  3. Bien-être physique et mental :
    • Réintégrer progressivement des séances de sport adaptées à mon dos.
    • Planifier un créneau hebdomadaire pour mes cours de chant et mon projet musical.
  4. Projets professionnels :
    • Contacter deux nouvelles entreprises par mois pour proposer mes services en coaching et formation.

Étape 3 : Mettez en place des rituels et ancrez vos intentions

La sophrologie nous apprend que la régularité et l’ancrage émotionnel jouent un rôle clé dans l’accomplissement de nos projets. Chaque matin, prenez quelques minutes pour visualiser vos objectifs réalisés. Ressentez la fierté, la joie et l’épanouissement qu’ils vous procurent.

Adoptez des rituels simples :

  • Un carnet pour noter vos avancées quotidiennes.
  • Des affirmations positives pour renforcer votre motivation.
  • Des pauses sophrologiques pour évacuer le stress et recentrer vos énergies.

Étape 4 : Acceptez les ajustements et célébrez chaque victoire

La route vers vos objectifs ne sera pas toujours linéaire. Parfois, il faudra ajuster votre cap, et c’est normal. L’important, c’est de ne pas perdre de vue votre intention initiale et de rester bienveillant avec vous-même.

Prenez aussi le temps de célébrer chaque petite victoire. Avoir désencombré une pièce, écrit une page de plus, ou simplement pris soin de vous est déjà une avancée précieuse.

Et vous, par où commencez-vous ?

Fixer des objectifs, c’est un processus qui demande du temps, de la clarté et de la méthode. Alors, prenez un moment pour vous. Définissez ce qui compte réellement pour vous, structurez vos actions et avancez à votre rythme.

Vous n’êtes pas seul(e) dans cette aventure. En tant que sophrologue et coach, je suis là pour vous accompagner à chaque étape. Ensemble, construisons un avenir aligné avec vos aspirations profondes.

Faut-il tolérer indéfiniment des amis d’enfance toxiques ?

Les amis d’enfance occupent souvent une place spéciale dans nos vies. On les imagine tels des soutiens inconditionnels, de ces compagnons qui demeurent à nos côtés malgré les aléas de l’existence…

Pourtant, cette vision peut se heurter à une réalité bien moins reluisante. Aujourd’hui, je souhaite aborder la question de ces amis qui, au lieu de nous soutenir, cherchent à nous contrôler.

Ces individus adoptent une attitude paternaliste, convaincus que leur manière de vivre est la seule valable. En psychologie, on sait que juger les autres à travers le prisme de ses propres expériences révèle souvent une immaturité marquée et une incapacité à apprécier la diversité des parcours.

Ces comportements contrôlants ne sont pas le fruit du hasard. Ils s’ancrent dans leurs insécurités personnelles et leur besoin permanent de validation. Leur recette de vie, qu’ils érigent en modèle universel, reflète un manque d’ouverture d’esprit, et leurs critiques envers ceux qui empruntent des chemins différents trahissent leur peur de l’inconnu.

Dans ce contexte, il est souvent difficile de reconnaître la toxicité de ces amis de longue date. Après tout, leur présence constitue un point de repère dans une vie en perpétuel mouvement. Mais que se passe-t-il lorsque ce « repère » devient une véritable entrave ? Voici mon histoire, celle d’un ami d’adolescence dont la relation est devenue si pesante qu’il a fallu couper les ponts pour préserver ma sérénité ! En arriver là semble extrême et pourtant… tout le justifier ! Cette relation cochait toutes les cases pour être « éliminée » au plus vite !


Une amitié qui avait tout pour réussir

X et moi nous sommes rencontrés au lycée, à une époque où je traversais des moments difficiles. Après une année marquée par le harcèlement scolaire lié à ma différence (style vestimentaire unique, activités artistiques hors norme, visions de la vie atypiques), je commençais enfin à m’affirmer. J’avais opéré une véritable transformation personnelle : nouvelle apparence, confiance renouvelée, et une détermination à ne plus me laisser écraser par les critiques. X, timide et réservé, semblait partager ma sensibilité. Nous passions des heures à discuter de musique, fascinés par des groupes comme The Cure et Joy Division.

Pourtant, dès la fin du lycée, des fissures sont apparues. Tandis que je poursuivais mes études à l’université, X, qui avait échoué à ses examens, semblait de plus en plus distant. Peu à peu, des comportements problématiques ont émergé : petits mensonges, jalousies mal dissimulées, et tentatives de minimiser mes réussites. J’ignorais alors les avertissements de proches qui voyaient clair dans son jeu. L’un d’eux me dit même : « Ce type est une plaie ! Il a un ego surdimensionné ! Il te gâchera toujours la vie ! Tiens-toi éloignée de lui, crois-moi c’est un bon conseil ! » Des années plus tard je devais constater que cet ami-ci avait lourdement raison ! Par exemple, dès que la situation devenait tendue avec moi ou que je n’étais pas d’accord avec son point de vue, il constituait rapidement une « cellule de crise » autour de lui, s’entourant exclusivement, le temps que la tempête passe, d’amis « tout à fait d’accord avec lui »… Les autres, ceux qui rejoignaient mon point de vue étaient toujours momentanément écartés… Il y avait derrière ses « suiveurs », quelques conflirs d’intérêts : il invitait en vacances à tout va, payait des tournées, mettait sans cesse la main au portefeuille pour s’assurer certaines amitiés : il avait une peur de l’abandon incroyable !


Le contrôle masqué derrière l’amitié

En grandissant, nos trajectoires se sont davantage éloignées. Alors que je construisais ma vie, X s’enlisait dans des choix douteux, souvent sous l’influence de son goût prononcé pour la fête. Il n’hésitait pas à me rabaisser subtilement, critiquant mes choix de vie, mes relations ou même mon apparence. Derrière ses « blagues », il y avait une constante dévalorisation de mes efforts et de mes succès. Malgré cela, je continuais à lui accorder le bénéfice du doute, me raccrochant à l’idée que cette amitié avait traversé tant d’épreuves qu’elle méritait d’être sauvée.


L’éloignement décisif : Dire stop au poison !

Tout a changé lorsque X a tenté de revenir dans ma vie via les réseaux sociaux. Sous des airs amicaux, il s’est mis à critiquer ouvertement mes publications, à nier l’existence de mon mari et de mes enfants, et à se positionner comme un « ami d’enfance » incontournable. Le summum fut atteint lorsqu’il proposa des « massages » à un moment où je traversais un deuil, ignorant complètement le soutien inestimable que mon mari et mes proches m’offraient. Comme toujours seul son « rôle » a lui comptait… Il ne voyait la vie des autres que par le prisme de son propre ego !

Cette accumulation m’a poussée à prendre une décision radicale : rompre définitivement. Après en avoir discuté avec mes proches, j’ai procédé méthodiquement. J’ai supprimé X de ma vie, virtuellement et réellement. J’ai également pris soin de couper les ponts avec son entourage direct. Cette démarche, bien que difficile, m’a apporté une paix profonde et immédiate qui perdure. Aujourd’hui je me demande même comment j’ai pu être assez faible pour endurer sa présence dans ma vie toutes ces années ! Il y avait une forme de culpabilité chez moi à « couper net » avec un ami d’enfance. En faisant les choses dans l’ordre, cela m’a été très bénéfique. Certaines clientes, par la suite, ont pris une décision similaire et en ont ressenti les mêmes effets bénéfiques.


Ce que j’ai appris en m’éloignant d’un ami toxique

Deux ans après cette « rupture », le constat est clair : ma vie est bien plus apaisée sans lui. Prendre ses distances avec une personne toxique, même si elle fait partie de votre passé, est une preuve de respect envers soi-même. Cela permet de se recentrer sur des relations saines et constructives, et de se libérer de l’emprise des critiques incessantes. Cette démarche demande du courage, mais elle ouvre la voie à un bien-être durable.

À l’aube de la cinquantaine, je crois fermement qu’il est essentiel de s’entourer de personnes qui respectent notre singularité. Les véritables amis sont ceux qui célèbrent nos différences, pas ceux qui tentent de les effacer. Aujourd’hui, je savoure une vie libre de toute emprise, entourée de gens qui m’inspirent et m’encouragent. C’est vraiment la liberté qui a marqué ce process. Je ressens particulièrement cela lorsque je pars à l’étranger ou que je me lance dans des domaines qu’il aurait fortement critiqués comme toujours !


Un message pour Vous : Reprenez votre Pouvoir !

Si vous aussi êtes confronté(e) à des relations toxiques, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour agir. Vous méritez des relations qui vous élèvent et non qui vous tirent vers le bas. Prenez le temps d’évaluer vos liens et osez couper les ponts avec ceux qui empoisonnent votre bonheur. La sérénité et l’épanouissement vous attendent de l’autre côté. Cultivez votre différence et cherchez ces rares âmes qui vous encourageront à être pleinement vous-même. Vous le valez bien !