Les enfants trop gâtés expérimentent ces quatre déconvenues à l’âge adulte

Par Céline Baron, sophrologue et psychopraticienne installée à Vichy

Dans un contexte où l’abondance matérielle est souvent perçue comme une preuve d’affection, certains enfants grandissent sans jamais apprendre à faire face au manque. Cette absence totales de limites, si elle peut rassurer à court terme, peut se retourner contre ses bénéficiaires à l’âge adulte. Certains psychologues et pédopsychiatres observent clairement un pattern récurrent : ces adultes connaissent des difficultés relationnelles, professionnelles et existentielles qui trouvent leur racine dans une enfance trop comblée où la frustration n’a pas été permise.

1. Une intolérance à la frustration

C’est sans doute la conséquence la plus visible. L’enfant habitué à voir ses désirs comblés immédiatement n’apprend pas à différer la satisfaction. À l’âge adulte, cette incapacité se traduit par une grande vulnérabilité face à l’échec, au refus ou à la lenteur du monde réel. Ainsi certains étudiants abandonnent leur cursus à la première difficulté, au premier échec. De jeunes travailleurs démissionnent dès la première réflexion de l’employeur. Dans la vie amoureuse certains écueils apparaissent également : la première prise de distance du partenaire, le premier conflit est vécu comme un crève-coeur. Certaines jeunes filles ont été tellement adulées par leurs parents qu’elles s’effondrent dès qu’elles ne se sentent plus « validées » par l’autre ou que l’autre émet des doutes à leur sujet. On voit parfois se mettre en place, chez les parents une forme de contre-offensive : « Cet homme est nul, il ne mérite pas notre progéniture ». Il y a dans cette posture de mettre l’enfant sur un piédestal une forme de lien de subordination : les parents décident en sa place, mettant en avant des preuves flagrantes de leur inquiétude : l’autre ne suffira jamais !

« Quand on n’a jamais appris à tolérer la frustration, chaque désagrément devient une tragédie », rappelait Albert Ellis, pionnier de la thérapie cognitive américaine.

« Si l’on protège trop quelqu’un des heurts de la vie, on l’empêche de développer sa propre solidité intérieure », observaitencoreCarl Rogers, figure majeure de la psychologie humaniste américaine.

« Une société qui surprotège ses enfants finit par les rendre vulnérables à la moindre offense », avertitlui aussiJonathan Haidt, psychologue social à l’université de New York…

Ces individus peuvent donc peinerà supporter les contraintes inhérentes à la vie professionnelle ou sentimentale.Là où d’autres s’adaptent, ils se cabrent,convaincus que les choses devraient leur revenir naturellement.

2. Une autonomie fragile

Derrière la générosité parentale se cache parfois une forme d’emprise subtile. En comblant tous les besoins matériels ou affectifs, certains parents empêchent l’enfant de construire sa propre autonomie. À l’âge adulte, cette dépendance se traduit souvent par une difficulté à se prendre en charge, à gérer son budget, à faire des choix ou à s’engager dans la durée.

« Le sous-entendu, c’est : “tu n’as pas à affronter la réalité, nous la modifierons pour toi” », analysait Albert Ellis, pionnier de la thérapie cognitive américaine.

Résultat : une génération d’adultes compétents mais anxieux, capables sur le plan technique mais fragiles sur le plan psychique.

3. Une vision déformée de la réussit

Lorsque tout a toujours été acquis sans effort, la notion même de mérite perd sa substance. Ces adultes oscillent souvent entre deux extrêmes : le perfectionnisme et l’apathie. Certains cherchent désespérément à prouver leur valeur en enchaînant les succès, et les réussites (ce qui peut braquer l’entourage éloigné, provoquer des affaires de jalousie familiale) tandis que d’autres, incapables d’en percevoir le sens, se désengagent.
Dans les deux cas, la relation au travail s’en trouve altérée. Le monde professionnel, avec ses hiérarchies, ses lenteurs et ses frustrations, devient le lieu d’un malaise constant.

4. Le sentiment d’un vide intérieur

C’est la conséquence la plus silencieuse, mais sans doute la plus douloureuse. À force d’avoir tout reçu, ces adultes ne savent plus ce qui peut réellement les combler. Habitués à la gratification immédiate, ils peinent à goûter la satisfaction durable que procure l’effort ou la simplicité. Bien souvent ces enfants ont besoin d’actes, de possessions et de voyages « extraordinaires » pour se sentir vivre et se ressentir comme « valables ». Une quête qui, à l’âge adulte, avec des finances souvent moins conséquentes que celles des parents, peut entraîner une course au sublime, qui affiche un prix élevé…

« Le bonheur ne vient pas de la quantité de ce que nous possédons, mais de notre capacité à désirer encore », souligne le psychologue américain

Barry Schwartz, auteur de The Paradox of Choice.
Or, dans un environnement où le manque n’a jamais eu sa place, le monde paraît vite fade, et l’existence, dénuée de sens.Lorsque tout nous est servi sur un plateau qu’espérer ?

Prenons l’exemple d’une jeune fille, T. T. a entrepris des études universitaires relativement faciles comparées à des cursus élitistes comme la Médecine ou le Droit, pourtant ses parents ont souhaité lui offrir, dans ce cadre, le meilleur pour lui éviter tout échec. Alors qu’elle vivait à 60 mn de RER de la faculté, ils lui ont payé un appartement hors de prix juste en face de l’université. Puis elle a cumulé, avec leur aide financière, les cours de soutien dans à peu près toutes les matières. Pour qu’elle puisse avoir ses stages-terrains, ils ont payé très cher des voyages à l’étranger etc. Aujourd’hui T. ne ressent aucun mérite à avoir réussi là où certains ont échoué. Son doctorat c’est la victoire du porte-monnaie de ses parents, pas « la sienne »…Un goût d’échec qui la suivra une grande partie de sa vie,d’autant plus qu’aux yeux de ses amis, elle est juste quelqu’un de « chanceux » né sous une bonne étoile, pas une personne « méritante ». Double punition donc…

Réhabiliter la frustration comme apprentissage

Les spécialistes s’accordent : la frustration n’est pas une punition, mais un outil de construction psychique. Elle enseigne la patience, la créativité et la résilience — autant de compétences affectives indispensables à la vie adulte. Elle enseigne aussi un équilibre subtil, celui entre frustration et gestion des émotions, entre énervement et abandon et analyse et persévérance…

Aimer un enfant, ce n’est pas lui épargner toute contrariété ; c’est lui donner la capacité d’y faire face. Dans une époque d’abondance et de surstimulation, réintroduire le manque n’a rien de cruel. C’est, au contraire, un acte d’éducation profondément humaniste : celui qui prépare l’enfant à affronter la complexité du monde sans s’y effondrer.

La Sophrologie pour une parentalité équilibrée : Comprendre son rôle et poser des limites en toute sérénité

Être parent est une aventure complexe, où l’on jongle entre amour, patience et les nombreuses responsabilités quotidiennes. Dans ce contexte, la fatigue émotionnelle et physique peut facilement s’installer. Un parent épuisé est souvent moins efficace, avec des réactions plus impulsives ou un manque de constance dans les limites. La sophrologie offre ici des ressources essentielles, permettant de retrouver calme et lucidité pour mieux accompagner ses enfants. Il est important de savoir éduquer tout en préservant son capital Santé et celui de chaque membre de sa famille !

Grâce à des techniques de relaxation, de respiration et de pleine conscience, la sophrologie aide le parent à prendre du recul et à clarifier ses priorités éducatives. Elle lui permet de se reconnecter à ses propres émotions et à ses besoins, mais aussi de mieux comprendre ceux de ses enfants. En prenant le temps de se recentrer, le parent peut se libérer du stress, ce qui l’aide à poser des limites de manière bienveillante et cohérente, sans craindre de paraître trop strict ou trop permissif.

Par exemple, des exercices de respiration et de visualisation offrent un moyen rapide de relâcher les tensions avant d’aborder une situation difficile avec son enfant. Cette approche calme et posée permet de poser des règles claires, tout en validant les émotions de l’enfant, rendant les limites plus facilement acceptées et mieux comprises.

De plus, la sophrologie renforce l’estime de soi des parents en les aidant à faire face aux doutes et à la culpabilité, souvent présents dans le parcours parental. En développant cette conscience de soi, les parents se sentent plus en confiance et sont moins enclins à douter de leurs décisions ou à céder sous la pression. Poser des limites devient alors un acte naturel, exercé avec respect et assurance, au bénéfice de toute la famille.

La sophrologie, en offrant une approche plus équilibrée et ressourçante de la parentalité, permet donc aux parents de maintenir un cadre structurant, clair et rassurant pour leurs enfants, tout en préservant leur propre énergie et sérénité. Cultiver son bien-être en tant que parent, c’est finalement cultiver celui de toute la famille !

L’impact des scènes de guerre actuelles sur les plus jeunes : Une exploration psychologique

La télévision est un média puissant qui joue un rôle essentiel dans la transmission de l’information et de la culture à travers le monde. Cependant, elle peut aussi exposer les plus jeunes, les jeunes enfants, à des contenus potentiellement traumatisants, en particulier lorsque ces contenus incluent des scènes de guerre liées aux conflits actuels. Dans cet article, nous explorerons les raisons pour lesquelles les plus jeunes ne devraient pas rester seuls devant la télévision lorsqu’ils sont confrontés à de telles scènes, en se basant sur des perspectives psychologiques. Ce sujet est très important ! Ne prenons pas les choses à la légère !

  1. Le développement cognitif des enfants

Le cerveau des enfants est immature et demeure en constante évolution, et il est particulièrement vulnérable aux images choquantes et aux scènes de violence. Les enfants plus jeunes ont du mal à distinguer la fiction de la réalité, les films de la vie de tous les jours, ce qui signifie qu’ils peuvent être profondément affectés par des images de guerre qu’ils perçoivent comme étant tout à fait réelles. Ces images peuvent provoquer de l’anxiété, des cauchemars et des traumatismes chez les enfants. Emilie explique : « Ma fille de 8 ans a vu les informations lorsqu’elle était chez une amie. Depuis elle nous réveille chaque nuit et dort très mal. Rien n’y fait ! »

  1. L’impact des scènes de guerre sur l’anxiété

L’exposition à des scènes de guerre peut provoquer de l’anxiété chez les enfants, car ils ne sont pas encore capables de comprendre pleinement les complexités des conflits mondiaux. Les images de destruction, de blessures et de violence peuvent alimenter leur peur et leur insécurité, ce qui peut avoir des répercussions à long terme sur leur bien-être émotionnel. Certains peuvent développer de l’agoraphobie ou la simple peur des bruits.

  1. Effets sur le comportement

Des recherches ont montré que l’exposition à des scènes de guerre peut influencer le comportement des enfants. Certains enfants peuvent devenir plus agressifs ou développer des attitudes négatives envers d’autres groupes culturels ou ethniques, car ils ne comprennent pas les causes profondes des conflits. Cette exposition précoce peut contribuer à la normalisation de la violence.

  1. La désensibilisation

Une exposition répétée à des scènes de guerre peut entraîner la désensibilisation des enfants à la violence. Ils peuvent devenir moins réactifs aux images choquantes et développer une indifférence aux souffrances humaines. Cette désensibilisation peut rendre difficile l’empathie envers les autres et avoir des conséquences sur leur développement moral.

  1. La nécessité de la médiation parentale

Étant donné les impacts potentiels sur le développement et le bien-être des enfants, il est essentiel que les parents jouent un rôle super actif dans la médiation de ce que leurs enfants regardent à la télévision. Les parents doivent surveiller le contenu auquel leurs enfants sont exposés et discuter avec eux des images de guerre pour les aider à mieux comprendre ce qu’ils voient. Les images vues doivent être suivies d’explications non anxiogène

  1. Les alternatives éducatives

Au lieu de laisser les enfants regarder seuls des scènes de guerre, les parents peuvent encourager des alternatives éducatives, telles que des documentaires ou des discussions en famille sur les conflits mondiaux. Cela permet aux enfants d’acquérir une compréhension plus nuancée des problèmes internationaux et de développer des compétences de pensée critique.

Les scènes de guerre liées aux conflits actuels sont des contenus potentiellement traumatisants pour les enfants en raison de leur développement cognitif, de leurs réactions émotionnelles et de leur sensibilité à la violence. Il est impératif que les parents surveillent et guident les choix médiatiques de leurs enfants, tout en favorisant des discussions constructives pour les aider à développer une perspective plus éclairée sur les conflits mondiaux. En faisant preuve de précaution et de responsabilité, nous pouvons contribuer à préserver le bien-être psychologique et émotionnel des générations futures.

Comment la Sophrologie et la Relaxation peuvent aider les parents à combattre la nervosité ou les peurs de leurs enfants

La période de l’enfance, entre 6 et 14 ans, est une étape cruciale du développement de nos chères têtes blondes. C’est une période de découvertes, d’apprentissages, mais aussi parfois d’anxiété, de nervosité, voire de peurs. Les parents, résidant à Vichy, Bellerive-sur-Allier, Cusset, Brugheas, Creuzier-le-Neuf ou Creuzier-le-Vieux, peuvent se sentir démunis face à ces émotions chez leurs enfants. Heureusement, la sophrologie et la relaxation, en tant que techniques thérapeutiques psychocorporelles, sont des outils puissants pour aider vos enfants à faire face à ces défis, à la maison et à l’école. A travers cet article je vous explique comment il est possible d’offrir une vie intérieure apaisée à vos enfants notamment en leur apprenant à bien respirer et à gérer leurs émotions. La gestion des émotions est le socle de la vie personnelle et de la vie en société. Beaucoup de sages (principalement bouddhistes) déplorent que les parents n’apprennent pas plus tôt à leurs enfants à gérer leurs émotions. Hélas il n’est pas rare de rencontrer des adultes de plus de 50 ans ne sachant toujours ni maîtriser leur esprit, ni gérer leurs émotions… L’esprit est notre boussole, notre gouvernail. Savoir le gérer est un cadeau pour toute la vie…

Comprendre les émotions de votre enfant

Avant d’aborder l’efficacité de la sophrologie et de la relaxation pour combattre la nervosité et apaiser l’anxiété de vos enfants, il est essentiel de comprendre ces émotions. Les jeunes de 6 à 14 ans sont souvent confrontés à un monde en constante évolution. Les pressions à l’école, les relations sociales, les exigences académiques et le désir de s’affirmer peuvent engendrer un tourbillon d’émotions. Notons que nos enfants sont vite confrontés aux écrans, au scrolling et à Internet… Cela augmente le flot d’informations venant chaque jour à eux et peut créer de nombreuses cogitations inutiles voire effrayantes…

L’anxiété peut se manifester sous différentes formes : anxiété de séparation, peur de l’abandon, peur d’être mis à l’écart, peur de l’échec scolaire, anxiété sociale, etc. De même, la nervosité peut se traduire par des comportements impulsifs et des difficultés à se concentrer. Les peurs peuvent surgir de diverses situations, allant de la peur du noir à la peur de parler en public. Les enfants sont sujets à la comparaison qu’elle soit scolaire ou physique. Comprendre les attentes de son enfant pour lui faciliter la vie en collectivité est un enjeu majeur.

La Sophrologie et la Relaxation : Des alliés précieux

Que vous viviez à Vichy, Bellerive-sur-Allier, Cusset, Brugheas, Creuzier-le-Neuf ou Creuzier-le-Vieux, la sophrologie et la relaxation, en tant que techniques de relaxation, techniques d’ancrage, et techniques de respiration, peuvent aider votre enfant à mieux gérer ces émotions. Ces approches favorisent la détente physique et mentale, tout en encourageant une étude de soi profonde.

En tant que spécialiste du domaine, permettez-moi de vous présenter mon parcours : Je suis Céline, 48 ans. J’ai suivi des études en Communication et en 1999, je me suis lancée en tant qu’indépendante dans la « Communication relationnelle ». J’ai ainsi aidé une cinquantaine de chefs d’entreprise à développer un leadership authentique et durable.

En 2010, j’ai orienté ma carrière vers la Thérapie en rejoignant la formation des Professeurs de Technique Nadeau. J’ai également suivi deux cursus en Sophrologie et en Psychopratique. Par la suite, je me suis formée en gestion du Stress Post-Traumatique (PTSD) et Deuil dans le cadre des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), avec trois niveaux de formation en France et en Angleterre.

En 2018, après avoir exercé en région parisienne, j’ai ouvert mon cabinet à Vichy. Je dispose d’un bureau adapté et d’une salle de relaxation-atelier. Ici, mes clients se sentent à l’aise et ancrés. Sur Vichy j’applique les techniques de la sophrologie avec plusieurs spécialités : la gestion du stress, l’augmentation de la confiance en soi, le sommeil et la gestion des différents deuils de la vie (du renoncement à la perte d’un être cher). Intervenant en établissements scolaires et en formations de jeunes adultes, j’ai un contact privilégié avec la jeunesse. Je suis par ailleurs officiellement formée à la Prévention de l’autisme et à Snoezelen par AMA Campus (certificats obtenus en 2022).

Le rôle essentiel du sophrologue

Le sophrologue, en tant que praticien de la sophrologie, permet à votre enfant de trouver en lui-même les ressources pour atteindre ses objectifs. Il travaille sur la modification du regard que l’enfant porte sur lui-même, aidant ainsi à changer son mental, son image de soi, à développer sa confiance en soi et son self-love.

Une profession en pleine expansion

Ce domaine connaît actuellement une croissance significative, à une époque où le bien-être et les approches de médecine douce sont de plus en plus privilégiés. Il est intéressant de noter que certaines interventions effectuées par les sophrologues sont désormais couvertes par les assurances complémentaires, et la profession s’engage activement dans l’amélioration de la formation et de la qualification de ses praticiens. Cette évolution progressive confère à la sophrologie un statut de plus en plus reconnu en tant que profession paramédicale.

Si vous êtes parent à Vichy, Bellerive-sur-Allier, Cusset, Brugheas, Gannat, Creuzier-le-Neuf ou Creuzier-le-Vieux, et que vous êtes préoccupé par la nervosité, l’anxiété ou les peurs de votre enfant, la sophrologie et la relaxation, en tant que techniques thérapeutiques psychocorporelles, sont des ressources précieuses à considérer et je peux vous aider à surmonter une période compliquée en confidentialité et en toute bienveillance. Ces techniques peuvent aider votre enfant à développer des compétences essentielles pour la vie tout en favorisant son bien-être émotionnel. N’hésitez pas à me consulter pour guider votre enfant vers un avenir plus serein et épanoui. Et n’oubliez pas que le changement mental, l’amélioration de l’image de soi et le développement de la confiance en soi sont des aspects essentiels de cette démarche vers le bien-être !

Céline Baron, sophrologue psychopraticienne sur Vichy

06 56 77 02 11

Comment aborder le sujet de la guerre avec vos enfants ? (vidéo)

Après l’épidémie de Covid et les confinements qu’elle a entraîné, le stress et l’anxiété étaient déjà à leur comble… Voici que le conflit Ukraine-Russie s’invite au programme d’une l’actualité internationale déjà bien chargée… Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, de nombreux parents me téléphonent pour avoir des conseils ou prendre rendez-vous. Avec les mots « guerre », « guerre mondiale » ou encore « guerre nucléaire » et des titres comme « La guerre à 2 heures d’avion de Paris », les journalistes ont une fois de plus atteint leur objectif : nous en remettre une couche et faire naître de nouvelles anxiétés. Je n’ai rien contre les journalistes (je l’ai moi-même été pendant 10 ans et même dans la thérapie et la communication relationnelle c’est bien dans le milieu de la presse et de l’édition que j’ai fait mes armes) mais je déplore qu’on amplifie à outrance des situations en imaginant toujours le pire et en n’évoquant jamais une issue plus positive…

Dans cette vidéo je vous propose quelques pistes pour aider votre enfant à mieux gérer son anxiété due à l’actualité internationale . Je vous explique comment aborder le sujet de la guerre avec les plus jeunes.

N’hésitez pas à commenter si le coeur vous en dit.

Apprendre aux enfants à donner

En cette nouvelle année, les enfants ont reçu beaucoup de choses: de l’amour, de l’attention, de la joie, de l’émerveillement et… de nouveaux jouets, de nouvelles possessions ! C’est le moment de leur apprendre l’inverse de recevoir : donner !

C’est un écueil auquel se heurtent beaucoup de parents de tous les âges : l’encombrement de leur maison par les jouets et les possessions de leurs enfants ou de leurs adolescents. Mais cela peut aller beaucoup plus loin… Combien d’adultes refusent encore de se débarrasser de leurs souvenirs d’enfants stockés dans le grenier de la maison de famille ?

Apprendre à nos enfants à donner, c’est en faire de futurs adultes capables d’affronter le changement, des adultes « adaptables » qui ne se démontent pas devant une perte matérielle ou affective. Je vous en parle dans la vidéo qui suit :

Impact du Covid 19 sur les enfants et sur les jeunes

Des parents amenés à consulter pour leur enfant

Comme bon nombre de thérapeutes je suis actuellement une formation sur les impacts psychologiques du Covid 19. Bien-sûr nous, adultes, sommes impactés mais ce qui est bien plus préoccupant c’est le nombre d’enfants amenés à rencontrer, actuellement, un thérapeute (qu’il s’agisse d’un sophrologue-relaxologue et pyschopraticien comme je le suis, d’un hypnothérapeute ou de thérapeutes issus d’autres techniques et sensibilités). Nous ne sommes qu’au tout début des effets néfastes du Covid sur le psychisme des petits. Nous ne connaissons pas encore l’impact total qu’aura, au final, cette période pleine de craintes, d’angoisses et d’incertitudes, sur les plus jeunes.

Des formations de thérapeutes utiles actuellement

Les formations de thérapeutes qui se mettent en place à l’heure actuelle sont primordiales. En avoir suivi au moins une est un apport extrêmement précieux pour bien comprendre ce qu’il se passe. Ma discipline relève bien davantage de la relaxation et de la recherche de solutions pratiques (mettant en oeuvre la connaissance de la psychologie humaine) avec le client. Cependant je me sens davantage « armée » face à cette nouvelle forme de détresse humaine qui touche les plus faibles et les plus petits d’entre nous.

Il ne s’agit pas pour moi de vous résumer le contenu d’une formation (fort utile) de plusieurs semaines mais juste de vous transmettre quelques points importants évoqués par mon tuteur de formation.

Un évènement sans précédent en temps de paix

Tout d’abord il est important de comprendre que ce sont tous les enfants et la jeunesse du monde entier qui sont impactés. Le Covid est un évènement sans précédent dans l’histoire de pays en relative paix. C’est un challenge de société mais aussi un challenge économique pour de nombreux parents obligés de se réinventer ou de trouver de nouvelles façons de gagner leur vie. C’est un PROFOND TEMPS DE CHANGEMENT et cela l’est POUR TOUS.

Vos mots sont leur filet de sécurité

Dans ce contexte il est primordial de pourvoir son enfant en explications non-anxiogènes mais CORRECTES. Les choses que l’ont connait font moins peur que celles qu’on ne connait pas (qui ont une part de mystère anxiogène). Expliquer les choses (la maladie, que faire pour l’éviter, comment bien pratiquer les gestes barrières et pourquoi, pour qui, les pratiquer) permet de ne pas laisser son enfant aller « sans filet de sécurité ».

Voir au-delà de son domicile

Nous sommes dans une ère de collaboration où il convient aussi de faire le nécessaire pour ceux qui n’ont pas les moyens, la culture ou la compréhension des gestes barrières. Faire un geste comme de ramener un paquet de masques à la voisine âgée ou du gel à la jeune maman isolée sont des démarches QUI COMPTENT. S’assurer que les plus faibles ou les moins adaptés à cette société « rapide » et très connectée devrait être du devoir et de la responsabilité de chacun.

Garder le lien

Répondre aux questions que se posent les enfants est indispensable. Cela contribue à « casser » la crainte exacerbée de « ne pas savoir » et le sentiment d’exclusion.

En cas de demi-groupe à l’école ou d’absence pour cause de confinement il faut être attentif et ne pas laisser les enfants « mener leur vie » dans l’isolation ou dans l’hyper-connectivité. Le lien social (téléphone, skype) est important mais ne doit pas non plus s’effectuer dans la déraison. Les enfants sont déjà amenés à suivre des cours sur écran, pas la peine d’en rajouter au risque de totalement les déconnecter de la vraie vie (même si elle est actuellement perçue comme « à risques »). Il faut veiller à ne pas laisser un enfant dans une situation de vulnérabilité sous prétexte que nous adultes devons nous adapter encore et encore au contexte et aux contraintes des confinements et déconfinements successifs. C’est un lourd challenge, certes…

Quel pourrait être, au fil des mois, l’impact du Covid sur la santé mentale des plus jeunes ?

Ce moment que nous vivons est sans précédent depuis plusieurs générations. Les enfants font face à l’émergence de gros changements dans une vie que nous, parents, souhaitons souvent « routinière » (les enfants ayant besoin d’horaires et de routines bien rodées pour être au meilleur de leur forme physique et intellectuelle). Pour certains enfants c’est la première fois qu’ils expérimentent les tracas, l’angoisse et la peur. Les maux expérimentés par les enfants sont assez similaires que ceux expérimentés par les adultes :

  • La peur de mourir
  • La peur de voir mourir leurs proches ou des membres de leur famille
  • Une perte de repères et de stimulation intellectuelle lors de la fermeture des écoles
  • La peur de perdre pied scolairement parlant
  • La peur de perdre l’amitié des camarades du fait de ne pas les voir ou de les voir moins
  • Le fait d’être à la maison sur une longue période multiplie le risque d’incidents ou d’accidents domestiques
  • La peur d’une seconde ou d’une troisième vague et de devoir vivre comme cela éternellement

Les enfants perçoivent le et peuvent se rapprocher excessivement de leurs parents et avoir ensuite peur de les quitter. C’est une pression supplémentaire que la peur de l’abandon lors du déconfinement.

Il existe des stratégies simples qui consistent à veiller à ce que l’enfant ne manque de rien (amour, soins, attention…). Etre honnêtes avec eux et expliquer ce qu’il se passe avec des concepts et des mots qu’ils comprennent est rassurant.

Chez les jeunes

Les collégiens et les lycéens expérimentent le même type de peurs. Cependant l’adolescent se construit aussi dans la copie et le mimétisme. A l’heure actuelle, éloigné du groupe, il peut se sentir loin d’influences bénéfiques (même si certains parents se réjouissent de l’éloignement provisoire d’influences néfastes).

Il faut se rappeler qu’un groupe de jeunes qui fonctionne bien est aussi un moyen de résolution de certains soucis pour le jeune. L’adolescent se confie à des gens de son âge lorsqu’il rencontre un écueil. Ici le système de résolution n’a donc plus cours. Certaines situations, certaines détresses du jeune ne peuvent pas être détectées par téléphone ou par visioconférence… La résolution peut donc manquer et laisser le jeune dépourvu du soutien des gens de son âge qui sont aptes à le comprendre. Les jeunes gens amoureux peuvent également développer des inquiétudes du fait de ne plus voir leur partenaire. Ce qui peut être vu comme une « amourette sans lendemain » par les parents peut être vécu de façon très intense par un jeune garçon ou une jeune fille. Il faut veiller au moral des troupes…

Sur le court terme on assiste à des :

  • Pertes de motivation pour le travail scolaire
  • Plus de temps passé à dormir ou au lit
  • Des sentiments mitigés face à un retour à la vie normale
  • La peur de se retrouver, à l’école, dans les derniers etc.

Mots-clés pour parents dépassés

Il faut soutenir ses enfants et garder le contact avec LEUR univers. S’assurer qu’ils se sentent bien dans leur « contexte » actuel.

SE CONNECTER ET RESTER EN CONNEXION

CONTINUER D’APPRENDRE

GARDER LES YEUX OUVERTS ET NOTER LES CHANGEMENTS TROUBLANTS

ÊTRE ACTIF AVEC EUX

ÊTRE CRÉATIF AVEC EUX, POUR EUX ET A LEURS COTES

Les séances de sophrologie permettent à l’enfant de venir se relaxer, se détendre, d’apprendre des techniques sans que ce qui amène à venir au cabinet soit « pointé du doigt ». Beaucoup d’écueils d’organisation, de distorsion de vision (voir la période plus noire qu’elle ne l’est réellement), de stress etc. peuvent être résolus par le biais de la sophrologie et de la relaxologie.

La sophrologie pour accompagner les craintes générées par le Covid

En fonction de la motivation du jeune il est possible de fixer des objectifs (améliorer la qualité de sommeil, travailler à développer la confiance en soi ou en l’avenir etc.) Tout en restant ancrés aux consignes actuelles et à la réalité, il est possible de se créer une « bulle de confort » et d’apprendre à gérer au mieux ses émotions. On fonctionne le plus souvent mieux lorsqu’on maîtrise nos émotions et lorsqu’on connait nos modes de fonctionnement. Il en av de même pour l’enfant et le jeune.

N’hésitez pas à me contacter au cabinet de Vichy pour en parler !

Mon exercice préféré de Relaxation pour les enfants

Certains troubles du comportement constatés chez l’enfant peuvent être atténués par la sophrologie et la relaxation pour les petits. Au cabinet de sophrologie de Vichy, j’applique des techniques variées pour détendre l’enfant stressé et/ou angoissé.

Astuces pour détendre l’enfant

Sans m’étendre ici sur mes techniques que j’ai apprises en cursus de Sophrologue-Relaxologue mais aussi en formation de Psychologie de l’enfant et en travaillant comme stagiaire, il y a fort longtemps, auprès de l’enfant en structure hospitalière (Hôpital Saint-Louis à Paris) je vais vous communiquer quelques astuces pour aider votre enfant à se détendre.

Différentes formes d’anxiété

Il y a différentes formes d’anxiété chez l’enfant : il y a parfois une phobie spécifique (la peur du noir, celle de rester seul dans une pièce, la peur des fantômes, des sorcières etc. liées aux légendes orales ou écrites mais aussi de tout ce que l’on peut voir dans les médias comme la maladie, la guerre, les crimes; la violence…), l’anxiété sociale (la crainte de se confronter à d’autres enfants ou à un maître ou une maîtresse d’école qu’on apprécie pas ou peu par exemple). Il peut aussi y avoir des blocages… La peur de la séparation d’avec les parents peut être très forte, au point de ne pas pouvoir accompagner un camarade en sortie (piscine, goûter) si ses parents ne sont pas là. La crainte des parents de l’autre peut également être présente. Et puis il y a des troubles d’anxiété générale etc.

Le terrain anxieux

Bien souvent l’angoisse bien installée perdurera au-delà de l’enfance puis de l’adolescence. les parents évoquent alors un « terrain anxieux » ou une « hypersensibilité » (l’enfant ou l’ado est souvent au bord des larmes quand il se sent dépassé par une situation).

Ces éléments vont bien entendu impacter la qualité de la vie de famille, de la vie sociale de l’enfant et bien souvent ses résultats scolaires. Focalisé sur une crainte, l’enfant ne peut entièrement endosser son rôle d’élève. Comment se concentrer lorsqu’on est, à l’école, absorbé par un autre problème qui prend des proportions ? Il faudrait apprendre à désamorcer le stress…

Agitation, anxiété, signes de nervosité peuvent être atténuer par une bonne pratique de la relaxation pour enfant. Les séances de sophrologie peuvent également aider les petits. Vers l’âge de 8 ans on peut inculquer des principes de respiration et de visualisation positive. Les retours sur la séance peuvent être dessinés. Pour les plus petits les séances de relaxation sont courtes et on en reste à des exercices simples mais réalisés dans une ambiance ultra-chaleureuse. Le cadre lui-même est important à la détente. Dans mon cabinet j’ai des toiles de toutes les couleurs, certaines réalisées par des clients lors de séances d’art-thérapie (dans le coaching en suppression des croyances limitantes la dernière séance est destinée à ceci), d’autres par moi-même toujours dans le cadre de l’art-thérapie. Le tout est relaxant et coloré.

Avantages de la relaxation pour les enfants

Il y a de nombreux avantages à utiliser la relaxation pour les petits :

  • Face à une peur on se place dans une posture d’éveil physiologique qui peut créer de la fatigue, des maux de tête, un mal dans le cou, une certaine rigidité du corps. Des tensions. La réponse à la crainte est la même que si on se trouvait réellement face à un danger immédiat. C’est un état que la relaxation permet de modifier en mieux.
  • En faisant de la relaxation l’enfant arrive à déterminer au fil des séances ce qui le stresse. Il connait ses déclencheurs et peut agir sur eux de façon calme.
  • La pratique de quelques minutes de relaxation par jour à la maison et en autonomie permet de prendre conscience de son corps et de son esprit, de créer le relâchement bénéfique à un meilleur sommeil.

Exercice numéro 1 : Le jouet en peluche

L’enfant choisi parmi 3 peluches celle qu’il doit endormir en la berçant. L’enfant est allongé, la peluche est placée sur son ventre. Il imagine qu’il la berce en la faisant monter sur l’inspir et descendre sur l’expir. La peluche ne doit pas tomber sinon elle sera réveillée. Pour cet exercice c’est l’enfant qui choisi l’ambiance notamment en choisissant lui-même la couleur de l’éclairage. Permettre le choix à l’enfant c’est lui offrir une expérience de responsabilité.

Exercice 2 : La trompe de l’éléphant

L’enfant est debout, jambes écartées pieds légèrement en ouverture. Ses bras imitent la trompe d’un éléphant. La trompe se lève sur une longue inspiration et descend sur une longue expiration. Puis l’exercice gagnera un rythme : 3/6 ou 4/8.

En général dans notre société nous sommes submergés par les images et les messages. Les séances de relaxation pour enfants visent aussi à sortir le petit de cet univers prolifique pour se concentrer sur des choses belles et simples (la beauté d’une vague, l’eau sur le sable, une fleur s’éveillant, la chaleur d’un petit animal, le sommeil d’une marmotte dans sa maison…) Il y a une dimension d’éveil à la nature dans la relaxation pour enfants. J’utilise d’ailleurs certains objets (gros coquillages, boites à musique, ballons etc.) pour illustrer les exercices.

Si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur la relaxation pour les enfants, n’hésitez pas à me contacter.

Forfait relaxation personnalisée pour les enfants 480 euros les 12 séances valables pendant 2 ans. Payable en 2 fois.