Se libérer de ceux qui refusent votre lumière : le chemin lent et courageux d’une femme avertie

Il existe des gens qui ne vous pardonneront jamais d’avoir osé exister.

On dit souvent : « La famille, c’est sacré ». Mais je le constate souvent, en tant que coach : ce qui est sacré, ce n’est pas le lien de sang, c’est la qualité du lien. Sans qualité, pas de sacralisation donc ! Une famille peut élever. Mais elle peut aussi dénigrer, étouffer, saboter jalouser, haïr. La bien triste affaire du petit Grégory nous enseigne cela : parfois les plus grands ennemis sont dans l’enceinte familiale ! La haine vient de ceux qui ont grandi avec vous ! Fou, non ?

La plupart des douleurs émotionnelles les plus profondes ne viennent pas d’inconnus. Elles viennent des nôtres. De ceux qui auraient dû nous tendre la main, et qui ont choisi de la refermer ou de nous taper avec !

L’adolescence : le début du déraillement du regard

Elle avait 15 ans. Elle était jolie. Plutôt blondinette dans une famille de bruns.
C’était l’âge où l’on se construit, où l’on teste, où l’on rêve. Elle était pleine de curiosité, d’élan, de projets un peu fous. Des voyages, des spectacles à mettre en place. Elle dessinait, écrivait, observait le monde avec une soif rare.

C’est là que tout a commencé.

Deux de ses tantes — sœurs, proches, influentes dans la famille — ont commencé à la regarder différemment. Mais pas avec tendresse. Plutôt avec ce regard qui dit : « Qui crois-tu être ? »

Elles faisaient des réflexions comme :

  • « Tu te prends pour une artiste ? »
  • « Dans la vie, on fait des métiers sérieux. »
  • « Arrête de rêver, ça te passera. »

Rien de crié.
Rien de brutal.
Mais chaque phrase entamait un peu l’âme.

Et puis leurs filles, ses cousines, ont suivi.
L’adolescence est viscérale : tout ce qui blesse s’imprime.
Un rire moqueur dans un salon familial peut vous marquer pour dix ans.

Elle se souvient d’un repas.
Elle avait passé des heures à coudre une jupe elle-même.
Elle arrive toute fière.
Sa tante la regarde de haut en bas :
« On voit bien que tu n’as rien d’autre à faire. »
Et sa cousine ajoute :
« Ça fait un peu… déguisement. »

Les adultes continuent de manger.
Personne ne la défend.
Elle sourit. Pour ne pas pleurer.

Ce jour-là, elle a appris à cacher quand elle était fière.

La jeunesse : la lutte pour rester elle-même

Entre 15 et 25 ans, elles insistent :

  • « Fais des études normales. »
  • « Cherche un vrai travail. »
  • « Arrête de vouloir être différente. »

Mais elle tient bon.
Elle sent qu’il y a en elle quelque chose qui ne peut pas être étouffé.
Une flamme, un appel, quelque chose de vivant qui est mort chez ses proches.

Alors elle devient freelance.
Elle choisit un métier créatif, atypique.
Elle travaille tard, elle apprend, elle se dépasse.
Elle gagne sa vie.
Elle est heureuse.

Et c’est là que la haine arrive. Oui la haine, la vraie !

L’annonce du mariage : la fissure devient fracture

Lorsque, à 25 ans, elle annonce son mariage, elle pense naïvement que cette fois, peut-être, elles se réjouiraient.
Que le bonheur est universel, que l’amour adoucit les angles.

Elle annonce.
Il y a un silence.
Puis une phrase, qui tombe comme une pierre :

« Évidemment. Tu veux être la première. »

Elles poursuivent :

  • « Tu veux couper l’herbe sous le pied de tes cousines. »
  • « Tu veux te montrer. »
  • « Tu fais tout pour être au centre. »

Ce jour-là, elle comprend : son bonheur n’est pas souhaité dans cette famille-ci.

Pas parce qu’elle a fait quelque chose.
Mais parce que sa joie révèle leur vide.

La trentaine : l’indifférence comme arme

De 25 à 35 ans, elle se construit.
Elle devient mère.
Elle continue son métier.
Elle se forme.
Elle avance.

Mais à chaque réussite, les mêmes réactions :

  • On change de sujet.
  • On parle plus fort.
  • On regarde ailleurs.
  • On soupire.

Lorsqu’un ami de la famille dit : « Bravo, vraiment, quel parcours ! », la tante répond :
« Oui enfin, chacun sa vie. »
Avec ce ton qui dit : « Ça n’a rien d’extraordinaire. »

Elle apprend alors quelque chose de violent :
Il existe des gens qui ne vous pardonneront jamais d’avoir osé exister.

La quarantaine : le silence qui blesse plus que les insultes

À 40 ans, elle décide de reprendre ses études.
Elle suit un MBA en anglais à distance.
Elle travaille le soir, elle organise sa maison, ses enfants, son temps.
Elle se dépasse.

Quand elle obtient son diplôme, elle appelle sa famille élargie.
Pas pour se vanter.
Pour partager.
Pour dire : « Je l’ai fait. J’ai réussi. J’en suis fière. »

Réponse :
« Ah mais tu sais, les cours en ligne, c’est pas pareil. »

Rien d’autre.
Pas un « bravo ».
Pas un sourire.
Pas même un « je suis contente pour toi ».

Juste de quoi éteindre la lumière, encore.

À 49 ans : l’acte le plus courageux

Elle a mis du temps.
Des années de questionnement.
De culpabilité.
D’espoir déçu.

Puis un jour, elle a compris :

Ce n’est pas à moi de me diminuer.
C’est à eux de travailler sur ce qui les dérange.
Moi, je n’ai plus d’énergie à perdre avec des gens malveillants. Ma famille je l’ai construite : mon mari, mes enfants, mes parents, et ces quelques amis très intéressants, à la conscience ouverte, que je me suis choisis.

Elle dit :
« J’ai divorcé de ma famille. Mais je suis restée fidèle à moi-même. »

Elle a gardé :

  • Son mari.
  • Ses enfants.
  • Ses parents qui ont toujours aimé, doucement, discrètement.

Elle a laissé partir :

  • La méchanceté.
  • La comparaison.
  • La jalousie.
  • Le mépris.

Couper un lien de sang n’est pas une rupture.
C’est une délivrance.

En tant que coach, je veux dire ceci :

Certaines personnes ne vous en veulent pas pour ce que vous avez fait.
Elles vous en veulent pour ce que vous êtes.

Et vous n’avez aucune obligation de rester là où l’on vous abîme.

S’aimer, parfois, c’est partir.
S’honorer, c’est dire :
« Je mérite des relations qui me voient. »

Ce n’est pas un rejet.
C’est une renaissance.

Vous aussi vous avez une famille malveillante et envieuse ? Venez en parler en Relation d’aide ou en Coaching !

Relationnel : Se séparer de certaines personnes. Écueil ou avancée ?

On a beau invoquer l’empathie, l’amour et la compatissance envers autrui, il y a des étapes de la vie pendant lesquelles il nous faut nous séparer de certaines fréquentations. Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu’on vous explique dans cet article.

Relations fluides et relations rugueuses

Nous avons tous des amis de longue date, certains avec qui la relation a toujours été authentique et fluide, et d’autres avec qui la relation a été plus rugueuse, parfois tendue ou a moins « coulé de source »… Cette seconde catégorie n’est pas sans intérêt. Elle nous a peut-être « challengé » à un moment donné ou même inspiré. Chacun est libre d’estimer ce qu’une relation lui a apporté et de continuer à l’apprécier ou à la subir selon le cas.

Certaines relations, même conflictuelles, peuvent nous apporter leur leçon ou une aptitude nouvelle comme le développement d’une écoute pointilleuse ou encore le développement d’un sens relationnel mieux étudié, plus fin.

Continuer ou se défaire de certaines relations ?

Pourquoi devrais-je, dans ma vie, dans mon parcours, me séparer de certaines personnes ? Pour une seule raison : nous sommes tous faits pour évoluer. Dès lors qu’une personne entrave sérieusement notre capacité d’évolution, il devient légitime d’envisager une séparation.

Je ne suis pas partisante des demi-séparations puisque la relation nocive n’est jamais coupée dans ce cas. Elle continuera de distiller dans votre énergie son flot de négativité. A l’instar de Jean-Louis Aubert dans une certaine célèbre chanson il est parfois préfèrable de « couper » plutôt que de « déchirer » lorsqu’une relation m’apporte des mauvaises ondes…

Les fréquentations nocives

Si nous partons du principe que nous sommes tous perfectibles et que nous devons tous apprendre et évoluer tout au long de notre vie terrestre, il devient évident que les personnalités suivantes iront à l’encontre de ces principes :

  • Les personnes qui vous dénigrent et vous utilisent en profitant de votre gentillesse ou de votre naïveté. Parfois quelqu’un peut également vous leurrer en utilisant votre manque de connaissance dans un domaine précis.
  • Les personnes qui mentent et qui s’arrangent toujours pour vous faire croire que vous avez « mal compris » leurs propos. Ce sont des gens qui mettent en doute votre capacité de compréhension et d’analyse et qui vont donc influer sur votre confiance en vous.
  • Les personnes qui disent du mal des autres en permanence. Vous n’êtes probablement pas épargné…
  • Les personnes qui vous empêchent de vous accomplir ou qui refusent de vous voir vous accomplir. Souvent ces personnes ont un sens déraisonnable de la compétition.
  • Les personnes qui ne donnent jamais mais qui « copient » et « imitent » les autres. Une copie de vous-même ne vous apportera rien de nouveau…
  • Les personnes qui exigent du lien affectif en raison d’un lien du sang (ex: cousins, cousines éloignés) surtout pour vous demander des services mais qui disparaissent ensuite pendant des mois.
  • Les personnes qui ont avec vous un véritable conflit d’intérêt…
  • Les personnes qui, tout simplement, ne souhaitent pas nous voir évoluer vers une vie plus riche et meilleure, peut-être plus profonde que la leur…

Quand vos amis ne respectent ni votre temps ni votre évolution

Exemple : J’ai longtemps eu deux amis R (homme) et L (femme). Nous nous connaissions depuis nos 21 ans. Nous aimions nous fréquenter tous les trois. R et L habitant assez loin de Paris, en banlieue, ils me demandaient souvent de les rejoindre. Débordée par mon emploi dans la communication à l’époque, je n’avais que très peu de temps pour moi. Enfin c’est ce que je croyais. Un beau jour je demandais à R et L de venir chez moi car j’étais fatiguée et j’avais un gros dossier à rendre pour le lendemain. Aucun des deux n’accepta de faire le chemin que je faisais moi-même en sens inverse pour les voir depuis des années. Fâchée, je décidais de revoir mes priorités. Lors de mon temps libre je préférais de loin me rendre dans ma ville de naissance pour visiter mes parents et ma meilleure amie. Cette dernière n’était pas véhiculée. Mère célibataire elle n’avait que peu de moyens pour prendre le train. Il était donc acceptable qu’elle ne puisse venir me voir chez moi régulièrement contrairement à R et L qui avaient à la fois du temps et des moyens financiers. Bientôt je m’aperçus que depuis que j’avais cessé de courir à l’autre bout de la région parisienne pour y rencontrer des pseudos amis peu engagés dans notre relation je bénéficiais d’un surplus de temps ! Je décidais donc de m’inscrire dans une salle de sport, de m’astreindre à un nouveau régime alimentaire (auparavant j’estimais ne pas avoir le temps de peser les aliments et de cuisiner sainement) mais je pus également reprendre des études à distance. Par passion je décidais d’étudier les spiritualités à la fac. J’y rencontrais de nombreuses personnes vibrant haut et préparais le terrain à ma future carrière de thérapeute. Je pris aussi le temps de découvrir de nombreuses méthodes de relaxation. Par la suite R et L revinrent dans ma vie. Ils comprirent rapidement que je n’avais plus du tout les mêmes priorités. Les deux me dirent : « Tu as changé ! » d’une façon à la fois « envieuse » qui laissait sous-entendre « tu en fais trop, on aimerait en faire autant » et culpabilisante (« Tu n’as pas perdu ton temps toi ! »). Je leur répondis simplement que « changer était ce que nous étions tous censé faire » au long de notre vie. La routine peut avoir du bon mais garder des habitudes non efficaces et nocives revient à stagner tout simplement. Je prenais soin par la suite de ne plus perdre ni mon temps, ni mon énergie avec des personnes non engagées dans la relation d’amitié.

Que protéger lorsque la relation n’est pas 100% claire ?

Ce simple exemple nous amène à parler directement de ce que nous DEVONS tous protéger face à autrui, face à un contexte, à une situation pesante ou épuisante parfois :

  • Notre santé
  • Notre temps
  • Notre énergie personnelle car en temps de fatigue elle peut être compliquée à renouveler…
  • Notre relation de couple et notre stabilité familiale. Nous devons réfléchir à deux fois aux personnes que nous laissons entrer au sein de notre foyer (l’endroit où notre feu briller à l’intérieur…)
  • Nos enfants. Il y a des saboteurs de relation professionnels… Si nos enfants ne sont pas dupes, ne le soyons pas non plus…
  • Nos informations personnelles. Certaines personnes, par exemple, possèdent un compte facebook mais ne participent jamais au réseau. Leur compte est « privé » mais pourtant elles savent tout de vous. Ce sont des personnes curieuses qui ne laissent rien filtrer de leur propre intimité
  • Nos valeurs. Il y a certaines personnes qui peuvent par exemple appartenir à un groupe sectaire ou à une communauté très fermée. C’est parfois même le cas avec une simple… salle de sport ! C’est toujours délicat de rester authentique et de nourrir sa propre essence en fréquentant des gens dont le comportement nous parait malsain ou ambigü. Dès lors qu’il vous semble compromettre votre intégrité morale la fréquentation est à revoir. Je suis toujours prise de « mal-être » lorsque des gens me parlent de leur « travail au black » par exemple. C’est quelque chose que je ne comprends absolument pas peut-être parce que j’ai un fort sens du devoir et de l’honnêteté même si comme beaucoup je demeure dans l’incompréhension face à certaines lois ou règles, je les respecte.
  • Notre confiance en soi etc…

Autre exemple : une de mes clientes n’a jamais vraiment apprécié ses années à la fac. Elle se sent cependant pieds et poings liés avec des anciens amis de cette époque qui l’ont tous ajoutée à leurs réseaux sociaux. Chaque matin elle voit donc dans son fil d’actualités des infos concernant des personnes qu’elle ne porte pas dans son coeur. Il y a là une action à enclencher bien-sûr… Oui mais… la culpabilité est grande de se détacher de gens qui n’ont que le défaut de… ne pas nous plaire !

Ce qu’on ne nous dit pas à l’école et que nous apprenons donc à nos dépends un jour ou l’autre c’est que la vie est aussi faite de deuils et de nécessaires séparations. Chaque séparation entraine une quête nouvelle et fraîche qu’il convient de ne pas bâcler. Les accepter c’est accepter le jeu de la vie et celui de l’évolution personnelle. Entre l’école primaire et la faculté nous avons perdu des amis en chemin. Ces pertes étaient souvent involontaires… Apprenons à ne plus subir les séparations mais à les initier lorsqu’elles sont bien nécessaires afin de préserver notre intégrité tout court et notre intégrité mentale. En sophrologie comme en coaching ou en psychopratique il est possible d’opter pour des choix qui nous placerons dans une plus grande congruence (être aligné avec soi-même et adapté à nos propres valeurs).