Les 15 principales émotions et leurs messages : Les comprendre pour se sentir bien

Les émotions sont une partie essentielle de notre être, de nous-mêmes et de notre expérience humaine. Elles agissent comme de véritables signaux internes, nous informant ainsi de notre état mental et physique, et elles ont un rôle crucial à jouer dans notre bien-être. Comprendre ces émotions lorsqu’elles émergent en nous ainsi que les messages qu’elles portent peut nous aider à mieux gérer nos réactions et à cultiver un équilibre émotionnel. L’équilibre émotionnel est très important puisqu’il se reflète aussi notre état physique. Dans cet article, nous allons explorer les 15 principales émotions et leurs messages, en fournissant des exemples concrets pour chaque émotion.

1. Joie :

  • Message : La joie indique que quelque chose de positif s’est produit. Elle encourage la répétition de cette expérience. La joie nous dit : « Bravo ! » pour quelque chose que nous avons réussi ou encore « Félicitations ! »
  • Exemple : Recevoir une promotion au travail vous remplit de joie, vous incitant à continuer à travailler dur.

2. Tristesse :

  • Message : La tristesse suggère une perte ou un besoin non satisfait. Elle peut nous pousser à prendre du recul et à réfléchir à nos besoins. Elle signifie bien souvent une coupure de liens.
  • Exemple : La tristesse après une rupture amoureuse nous rappelle l’importance de l’amour et de la connexion dans nos vies.

3. Colère :

  • Message : La colère signale que nos limites ont été franchies ou que nous sommes confrontés à une injustice. Elle nous pousse à agir pour protéger nos intérêts. Parfois nous sommes en colère parce qu’on nous limite dans nos possibilités (exemple, celle d’évoluer ou de voyager)
  • Exemple : Être en colère face à une injustice sociale peut motiver l’activisme pour le changement.

4. Peur :

  • Message : La peur alerte sur un danger potentiel. Elle incite à la prudence et à la protection. Elle nous dit aussi « Attention, tu n’es pas prêt ! »
  • Exemple : La peur d’un animal sauvage nous pousse à rester à distance et à éviter le danger. La peur de se rendre à un examen est présente lorsqu’on n’a pas assez révisé, dans les cas des étudiants !

5. Dégoût :

  • Message : Le dégoût indique généralement une réaction à quelque chose de nocif ou d’indésirable. Il peut nous aider à éviter des substances ou des situations dangereuses.
  • Exemple : Le dégoût envers la nourriture avariée nous protège de l’ingestion de substances nocives. Le dégoût dans un quartier sale nous indique que nous ne sommes pas dans notre territoire habituel comme pour nous inciter à le fuir.

6. Surprise :

  • Message : La surprise nous aide à réagir rapidement à l’inattendu. Elle peut être une réaction à la nouveauté ou à l’inconnu.
  • Exemple : Une surprise agréable, comme un cadeau inattendu, évoque des émotions positives.

7. Mépris :

  • Message : Le mépris peut signaler une violation de nos valeurs personnelles ou une supériorité perçue. Il peut conduire à une réévaluation de nos relations ou de nos croyances.
  • Exemple : Le mépris envers une attitude discriminatoire peut conduire à un dialogue sur l’égalité. Si une personne se valorise sans cesse et rabaisse vos avancées et vos talents cela peut vous aider à revoir vos fréquentations.

8. Confiance :

  • Message : La confiance reflète la conviction en nos compétences et en notre capacité à faire face aux défis. Elle nous encourage à persévérer.
  • Exemple : La confiance en soi est renforcée lorsque vous réussissez un projet difficile.

9. Anticipation :

  • Message : L’anticipation nous prépare à l’avenir en évaluant les opportunités et les menaces possibles. Elle peut stimuler la préparation.
  • Exemple : L’anticipation avant un voyage excitant nous motive à planifier pour mieux profiter de l’expérience.

10. Ennui :

  • Message : L’ennui signale un besoin d’engagement ou de stimulation. Il peut nous encourager à explorer de nouvelles activités.
  • Exemple : L’ennui au travail peut être le catalyseur pour chercher de nouveaux défis professionnels.

11. Honte :

  • Message : La honte souligne un comportement inapproprié par rapport à nos valeurs. Elle peut nous inciter à nous améliorer.
  • Exemple : La honte ressentie après avoir menti peut nous motiver à être plus honnêtes.

12. Culpabilité :

  • Message : La culpabilité découle souvent d’un acte nuisible envers autrui. Elle nous pousse à réparer ou à s’excuser. –
  • Exemple : La culpabilité après avoir blessé un ami peut conduire à des excuses sincères et à des efforts de réconciliation. Parfois la culpabilité intervient après une séparation ou le décès d’un proche. Elle est alors normale et fait partie du processus de deuil.

13. Amour :

  • Message : L’amour évoque le besoin de connexion et d’affection. Il nous incite à entretenir des relations saines.
  • Exemple : L’amour pour un membre de la famille nous pousse à prendre soin de lui.

14. Compassion :

  • Message : La compassion nous rappelle l’importance d’aider ceux dans le besoin. Elle favorise l’empathie et l’altruisme.
  • Exemple : La compassion envers un ami en difficulté nous encourage à lui offrir notre soutien. Parfois nous sommes nous-mêmes passés par la difficulté rencontrée par l’autre. Notre mémoire nous fait revivre ces émotions. Nous sommes alors plus enclins à aider ou à conseiller l’autre tout en prenant en compte que chaque être humain est unique.

15. Détermination :

  • Message : La détermination indique un fort désir de réaliser un objectif. Elle nous donne l’énergie nécessaire pour persévérer.
  • Exemple : La détermination à réussir un examen nous pousse à étudier avec diligence.

En comprenant les messages véhiculés par nos émotions, nous pouvons mieux naviguer dans notre vie émotionnelle, améliorer nos relations et travailler vers un bien-être mental et émotionnel durable. Il est important de se rappeler que toutes les émotions ont leur place et leur utilité, et qu’elles nous aident à nous adapter et à grandir en tant qu’êtres humains. Le but de la vie est d’évoluer, de reconnaître et d’offrir une forme d’amour inconditionnel.

Un exemple d’émotions et de messages refoulés. Témoignage.

Cet exemple est issu de ma propre expérience. Il y a une dizaine d’années je perdais un ami de jeunesse. Il était décédé des années avant que je ne le sache mais à l’époque j’étais en Grèce et personne n’avait pu me joindre au téléphone. Lorsqu’une amie commune m’apprit sa disparition avec donc beaucoup de retard, je venais d’emménager avec mon mari et mon fils dans une nouvelle maison. Lui passait la tondeuse dans le jardin, quant à moi j’ouvrais des cartons dans le hall d’entrée, tout allait parfaitement bien dans notre vie. A l’annonce de la nouvelle je fus prise d’un sentiment d’irréalité. Puis je mettais l’affaire de côté car j’avais tant à faire ! Quand je sortis dans le jardin, mon mari me demanda : « Que t’arrive-t-il ? Tu es pâle comme une linge ! » Je lui expliquais brièvement : « J’ai appris la mort d’un ami de jeunesse » Il me questionna mais j’avais autre chose à faire et je lui répondais simplement : « C’est ainsi, on n’y peut rien » puis retournais m’affairer à mes cartons. Les mois et les années passèrent. Il me semblait d’ailleurs avoir tout oublié de mon ami. Rien ne perçait. Aucun souvenir, aucune émotion ne remontait à moi. Puis un soir, alors que je me trouvais en voiture, seule et tard en rentrant du travail, et que je traversais la forêt séparant mon lieu d’emploi de mon domicile, je fus prise de maux de ventre. Je dus m’arrêter sur le bas côté et faire de la respiration profonde. Je rentrais chez moi en roulant à 30km/h, pliée en deux ! Les examens ne révélèrent rien mais chaque soir, la nuit venue, mon ventre me faisait souffrir. Le médecin conclut à des maux de ventre psychologiques. Au bout de deux semaines, j’allumais une bougie et je m’allongeais dans la chambre, vers 18h00. Je parlais à mon inconscient : « Montre-moi ce qui ne va pas ! » lui demandais-je. Je tombais dans un demi-sommeil. Là je fis un drôle de rêve : j’étais en voiture et je descendais la route de ma ville d’origine. Devant moi il y avait une moto sur laquelle étaient assises deux personnes. La personne à l’arrière tourna la tête vers moi et releva la visière de son casque intégral. Je voyais alors les yeux bleus de mon ami disparu des années plus tôt. Je me réveillais en sursaut. Les larmes montèrent enfin à mes yeux ! X était mort ! Tous nos souvenirs communs me revinrent en mémoire d’un seul coup : les soirées passées à rigoler, la musique que nous écoutions, les blagues etc. Je commençais alors à faire mon deuil. Dans la forêt j’avais été prise de maux de ventre et de sensations de peur (celle de faire un malaise et de rester plantée là), en me penchant sur mes émotions et en communiquant avec mon inconscient je savais exactement ce qui avait déclenché en moi ce processus : j’étais dans le déni de la mort de mon ami et le deuil devait se faire. Cet exemple nous démontre la force des messages de nos émotions et celle du pouvoir protecteur de notre inconscient. C’est un exemple que j’utilise souvent, à mon cabinet mais aussi dans les cours que je donne en entreprises ou en instituts de formation. Il nous dit combien il est nécessaire d’écouter ses émotions pour garder une bonne santé physique et mentale.

Impulsif ? La Gestion des émotions peut vous sauver la mise !

Gérer ses émotions durant une phase professionnelle éprouvante

Barbara revient d’une soirée avec son fiancé. Elle est actuellement en recherche d’emploi, une phase éprouvante dans sa quête d’autonomie… Or son ami n’a cessé de lui présenter des personnes de son âge brillantes qui ont toutes, selon lui ou selon elles fort « bien réussi ». Dans la voiture, lui fait encore l’éloge de certaines de ces personnes… Barbara qui vit une période compliquée et manque de confiance en elle subit ce qui ressemble plus à un « monologue » qu’à un dialogue. Elle finit par s’énerver tentant désespérément de changer de sujet. « La moutarde lui monte au nez » comme on dit… Comme son ami continue, elle est furieuse, puis au bord des larmes et finit par lâcher : « Eh bien tu n’as qu’à épouser l’une de ces filles puisque je suis si nulle par rapport à elles ! » Le couple se brouille et l’ambiance est plus que tendue. Barbara s’énerve et fait ce qui ressemble, selon son compagnon, à une « crise de nerf ». « Tu es ingérable ! » lui lance-t-il… Barbara se sent humiliée et fort mal jugée…

Gérer ses émotions face à une moquerie d’apparence bon enfant

Nicolas, quant à lui, a passé trois nuits blanches pour rendre à son patron un précieux dossier. Il est épuisé et passablement déprimé puisque lors du rendu de son travail son chef ne l’a même pas remercié… Il commence à se poser des questions sur son avenir dans l’entreprise et sur sa capacité à se faire respecter. Lors du déjeuner son patron plaisante gentiment sur ses cernes : « Tu devrais te reposer Nicolas ! Tu as vraiment une sale tête ! » Pour le salarié c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Ah oui ? Et la faute à qui, hein ? » répond-il ironiquement. Sa réflexion lui vaut une explication privée dans la journée…

Gérer ses émotions lors d’un burn-out maternel

Bettina est mère de trois enfants. Son mari et sa famille considèrent qu’elle ne « travaille pas » puisqu’elle reste à la maison pour s’occuper d’eux. En réalité si Bettina effectivement ne travaille pas pour un employeur, elle se lève à six heures chaque jour pour préparer le petit déjeuner de la famille, pour préparer les enfants et les emmener à l’école, retourne les chercher le midi car aucun d’eux n’accepte de manger à la cantine, et entre ses déplacements doit se débrouiller pour faire les courses, les lessives, remettre la maison en ordre, faire les comptes, régler les factures, aller chercher les colis de l’autoentreprise de son mari… Puis elle repart à 16h00 pour aller chercher les enfants à l’école, les faire goûter, leur faire faire leurs devoirs, leur donner le bain, les faire manger et les mettre au lit. Alors quand son mari lui dit une énième fois qu’elle a « la chance de ne pas travailler », elle fulmine contre lui, claque la porte et part fumer une cigarette dans le jardin. Cette scène précède une dispute en bonne et due forme…

L’instinct et l’intuition face à l’information

Quel est le déclencheur commun dans ces trois situations ? A chaque fois nous avons à faire à une personne ne s’estimant pas « satisfaite de son sort » (mais cela peut aussi ne pas être le cas). C’est un premier point. Nous avons en face un interlocuteur avec lequel il y a des liens affectifs ou pas, qui ne se rend pas compte de la situation réellement vécue par l’autre. Il y a ensuite un besoin, légitime et naturel qui est de se défendre, de défendre sa position « par le corps », par l’instinct et non par la « raison » ni par la « force tranquille ».

La personne qui exprime d’un seul coup ses émotions est bien souvent jugée comme « folle » ou « impulsive » en dehors de toute autre considération de contexte. Notre société nous veut rationnels, raisonnés et raisonnables. Mais l’émotion, elle, est une forme d’information immédiate sur le ressenti personnel. On ressent face à une situation donnée de la joie ou au contraire un mal-être. Écouter l’émotion est donc primordial. Être raisonné et raisonnable en toute circonstance reviendrait à renier une précieuse information de l’inconscient…

Etre impulsif ou anxieux reste « mal vu »…

On nous vend la pensée positive et la combativité à longueur de journée, à la télé ou sur le web, il est « mal vu » d’être impulsif et de faire subitement comprendre à l’autre que « non tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ! »

Qui n’a pas caché sa peine suite à un décès, dans l’entreprise, sous peine d’être étiqueté de dépressif ? Qui n’a jamais retenu une réponse bien sentie sous peine de passer pour un « agressif » hors de contrôle ?

Alors comment gérer ces émotions soudaines, parfois contradictoires, sans passer pour ce que l’on n’est pas, sans saborder soi-même son embarcation ?

L’art subtil de gérer ses émotions…

La Gestion des Emotions oui cela s’apprend ! Il s’agit d’une forme d’art assez subtile visant à exprimer nos ressentis tout en restant correct et en accord avec ce que nous sommes profondément. Doit on réprimer nos émotions ? Doit-on les subir ? Doit-on chercher à les contrôler ? Il s’avère que la situation idéale est toujours d’exprimer mais pas n’importe comment, pas « à chaud », pas « subitement » mais dans le cadre qui nous semble idéal pour communiquer ce que nous avons à dire ou à transmettre de façon plus « corporelle ». Accueillir est le mot clé. Accueillir l’émotion permet de mieux la décrypter. C’est important car l’émotion nous livre un véritable message. Parfois ce message est relié à l’intuition et à la mise en garde naturelle que nous pouvons ressentir face au danger par exemple.

Lorsque j’ai commencé, vers la trentaine à gérer correctement mes émotions, j’avais dans ma poche un petit papier sur lequel j’avais noté : « Accueillir ce que je ressens. Ne pas aller dans la culpabilité. Ne pas perdre de vue mes objectifs ». A l’heure actuelle, seize ans et plusieurs formations de thérapeute plus tard, je n’aurais plus l’idée de me répéter ces trois phrases à chaque fois qu’une émotion pointe le bout de son nez. « Je n’irai pas dans la culpabilité » est la phrase qui m’est, peut-être, encore la plus utile.

Gérer plutôt qu’aller dans la culpabilité

Qu’est-ce qu’aller dans la culpabilité. C’est assurément s’autoflageller l’âme lorsqu’on n’a pas eu ou su avoir et démontrer une réaction adéquate (ce qui peut arriver plusieurs fois par jour lorsqu’on a un poste avec de vraies responsabilités qui engagent notamment le bien-être et la santé mentale de ses clients). Cela revient toujours à se juger soi-même. Bien entendu nous avons une conscience. Mais est-elle toujours parfaitement calibrée ? Bien malin celui qui peut l’assurer…

Prenons le cas d’Anaïs : l’amoureux de sa jeunesse est décédé il y a des années mais elle, contrairement aux autres, n’arrive pas à s’en remettre… Tout son entourage l’enjoint de se dépêcher de terminer son deuil, de tourner la page et de « passer à autre chose ». Elle devrait maintenant être heureuse et ne plus se retourner sur le passé. C’est sans compter l’étendue de la perte qui l’affecte. Ces réflexions l’agacent horriblement. Auparavant elle répondait assez violemment « As-tu déjà perdu quelqu’un ? Non ? Alors fiche moi la paix ! » Aujourd’hui Anaïs a appris à considérer cette part de son passé comme une constituante de son histoire personnelle, mais surtout elle a appris à répondre calmement en fonction de son ressenti : « Les gens meurent mais le lien demeure. Je n’irai pas dans la culpabilité. J’ai le droit de prendre mon temps ou même de ne pas guérir si je le souhaite. C’est mon affaire tu ne crois pas ? » Elle explique qu’elle ne fait plus des bonds lorsqu’on la met moralement en difficulté. Elle a appris à gérer ses émotions de la même façon que Barbara sait que le meilleur est devant elle et que chacun est différent niveau professionnel, que Nicolas refuse désormais de faire des nuits blanches pour si peu de reconnaissance et que Bettina corrige gentiment les gens qui disent qu’elle ne travaille pas (« Tu en as des enfants toi ? Non. Eh bien je peux t’assurer que quand tu en auras et que tu t’occuperas d’eux à temps plein tu regretteras ton emploi de salariée tranquille ») sans pour autant être caustique ni lever les yeux au ciel ni monter le ton. Juste en adoptant une technique de relaxation ou de respiration à une seule catégorie d’émotion ou d’écueil.

Nos émotions nous appartiennent

Face à nos émotions, en prenant en âge et en réalisant que les objectifs de la société ne sont pas forcément les nôtres, il peut devenir compliqué de gérer nos ressources intérieures. La Gestion des émotions va vous permettre la fonction d’une émotion et vous offrir des moyens de répondre adéquates sans pour autant en devenir automatiques.

Coaching en Gestion des émotions sur Vichy

La sophrologie ou le coaching Gestion des émotions peut vous aider à débuter une année différente, bien meilleure et à atteindre vos objectifs en vous stressant moins et en cogitant moins. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus. Le coaching « Gestion des émotions’ s’effectue en 12 séances. Une séance par semaine pour devenir la meilleure version de soi-même.