Définir vos valeurs fortes, vos centres d’intérêt et vos valeurs non négociables : une étape indispensable pour vivre aligné(e)

Dans une vie où tout va trop vite, où les sollicitations extérieures sont permanentes et où les influences familiales, sociales ou professionnelles peuvent parfois nous écarter de nous-mêmes, il est essentiel de revenir à ce qui constitue notre vrai socle intérieur : nos valeurs.

Vos valeurs, ce sont les principes qui guident vos décisions, déterminent vos priorités et structurent votre manière d’être au monde.
Les connaître vraiment permet de :

  • reprendre du pouvoir sur sa vie,
  • poser des limites,
  • définir ses priorités quotidiennes,
  • éviter l’épuisement mental,
  • se sentir aligné(e), solide, cohérent(e).

1. Pourquoi définir vos valeurs fortes ?

Parce que vos valeurs sont votre boussole interne.

Elles influencent vos choix de vie, vos engagements, vos relations et même votre énergie au quotidien.
Lorsque vous vous éloignez de vos valeurs, vous ressentez fatigue, frustration, perte de sens.
Lorsque vous vivez selon vos valeurs, vous retrouvez fluidité, confiance et stabilité.

En 2000 j’ai pris une décision forte, par exemple, qui m’a menée à me séparer d’un compagnon trop matérialiste pour reprendre des études dans le champ de la spiritualité et à retourner plusieurs fois par an dans mon pays de coeur, la Grèce. Je me suis sentie d’un seul coup redevenir moi-même !


2. Trois catégories essentielles de valeurs

Pour clarifier simplement vos repères intérieurs, je propose de distinguer trois groupes de valeurs :

1. Vos valeurs fortes (vos piliers)

Ce sont celles qui passent avant tout. Elles guident vos décisions majeures.
Exemple : la famille très proche, la loyauté, la création artistique, la santé, la liberté, la stabilité émotionnelle…

2. Vos valeurs non négociables

Ce sont les limites claires que vous posez pour vous protéger.
Elles définissent ce que vous refusez d’accepter, même « pour faire plaisir ».
Exemple : ne pas investir d’énergie dans des relations toxiques, ne pas nourrir des dynamiques familiales qui blessent, refuser ce qui dévalorise votre identité.

Parfois se séparer des personnes toxiques qui nous ont fait du mal permet un nouveau départ.

3. Vos centres d’intérêt prioritaires

Ce sont les domaines où vous mettez volontairement votre temps, votre disponibilité mentale et votre énergie.
Exemple : l’éducation des enfants, le bien-être de votre couple, l’entretien de votre santé, la création artistique, votre activité professionnelle, les voyages, l’embellissement de votre lieu de vie…


3. Une méthode toute simple pour identifier vos valeurs

Voici une grille de réflexion que vous pouvez proposer à vos clients… ou utiliser pour vous-même.


La Grille des Valeurs Alignées

Étape 1 : Mes valeurs fortes (mes piliers)

Quelles sont les trois ou quatre réalités sans lesquelles ma vie ne serait plus la même ?
Qu’est-ce qui donne du sens à tout le reste ?

Étape 2 : Mes valeurs non négociables (mes limites protectrices)

Qu’est-ce que je refuse désormais d’accepter ?
Qu’est-ce qui abîme mon identité, ma santé mentale ou mon énergie ?

Étape 3 : Mes centres d’intérêt prioritaires (là où je place mon énergie)

Quelles sont les activités, relations ou projets qui méritent volontairement mon attention quotidienne ou hebdomadaire ?
Où je veux progresser, investir, créer ou m’épanouir ?

Étape 4 : Ma façon de vivre (mes choix concrets)

Comment mes valeurs s’expriment-elles dans ma gestion du temps, de l’argent, de mon corps, de mes relations et de mon environnement ?


4. Exemple d’application

Pour illustrer, voici comment on peut remplir cette grille en s’appuyant sur un cheminement personnel :

Valeurs fortes :

  • Soutenir et protéger sa famille très proche.
  • Cultiver un environnement de vie apaisant et sain.
  • Entretenir sa beauté, sa santé et sa vitalité.
  • Être fidèle à sa mission professionnelle, le soin et l’accompagnement dans mon cas (c’est un simple exemple).

Valeurs non négociables :

  • Ne pas nourrir des relations familiales destructrices, dénigrantes ou énergivores.
  • Refuser toute dynamique qui abaisse l’estime de soi.
  • Ne pas gaspiller son énergie mentale dans des conflits stériles.

Centres d’intérêt prioritaires :

  • L’éducation et l’épanouissement des enfants.
  • Le bien-être du couple et du foyer.
  • Les travaux, l’organisation et l’embellissement du lieu de vie.
  • L’activité thérapeutique.
  • Les voyages et les vacances familiales.
  • Les projets créatifs : écriture, dessin, musique.

Choix de vie :

  • Consommer intelligemment, en réduisant les dépenses inutiles.
  • Privilégier les moments de qualité aux achats matériels.
  • Orienter son budget vers le bien-être du foyer, les projets de vie et les expériences essentielles.

5. Comment utiliser cette grille au quotidien ?

  • Chaque fois que vous prenez une décision, repassez-la au filtre de vos valeurs fortes.
  • Chaque fois que vous ressentez un malaise, vérifiez si une valeur non négociable n’est pas violée.
  • Chaque fois que vous vous sentez dépassé(e), observez quel centre d’intérêt a été négligé.
  • Chaque fois que vous devez faire un choix financier, demandez-vous : est-ce aligné avec mes valeurs de vie ?

Conclusion

Définir vos valeurs, ce n’est pas un exercice théorique : c’est un acte de puissance intérieure.
C’est reprendre votre espace, votre énergie, votre liberté.
C’est vous autoriser à construire une vie cohérente, apaisée, fidèle à qui vous êtes vraiment.

Ne plus se laisser faire : le vrai réveil des femmes sensibles !

Il y a des femmes qui donnent tout. Elles écoutent, comprennent, s’adaptent, apaisent. Encore et encore. Elles portent le monde sur leurs épaules — le couple, la famille, les collègues, les amis, les ennemis (sans même s’en rendre compte…) — sans jamais oser dire que, parfois, elles sont fatiguées. Elles ont le cœur grand ouvert, mais elles le paient cher. On les interrompt, on leur parle mal, on profite de leur douceur, on dépasse leurs limites. Et elles, souvent, se taisent. Par peur du conflit. Par peur de décevoir. Par peur d’être “trop”. Et par peur de ne pas être « complète » sans ce sacrifice de soi absolu…

À mon cabinet, je constate souvent ce même scénario débridé, décliné en mille nuances : des femmes brillantes, aimantes, sensibles… mais qui ne se sentent nullement respectées. Elles m’expliquent qu’elles font tout pour les autres, qu’elles ne veulent pas passer pour égoïstes, qu’elles savent qu’elles devraient dire non mais qu’elles n’y arrivent pas. Derrière ces mots, il y a toujours la même blessure : celle de ne pas oser exister pleinement. Le souci de ne pas s’opposer. On leur a inculqué qu’elles n’étaient pas faites pour briller ni pour être satisfaites en totalité et, même si leurs parents ont disparu, elles perpétuent une forme de loyauté familiale à travers ce manège dévalorisant.

Être gentille, ce n’est pas le problème. C’est même une qualité précieuse. Mais quand la gentillesse devient une stratégie de survie, quand elle cache la peur du rejet ou du conflit, alors elle finit par faire souffrir. La vraie bonté ne consiste pas à tout accepter, mais à savoir dire “non” sans culpabilité. Le respect de soi n’enlève rien à la douceur, il la rend plus juste.

Je vois trop souvent des femmes qui se jugent “faibles” ou “trop sensibles”, alors qu’en réalité elles ont simplement développé une grande empathie. Elles sentent tout, devinent tout, anticipent tout. Mais cette empathie, si elle n’est pas accompagnée de limites, devient un piège : elle les vide de leur énergie essentielle !

Ce comportement ne vient pas de nulle part. Souvent, il s’est construit très tôt, dans l’enfance. On a appris à plaire, à être sage, à éviter les disputes, à ne pas faire de vagues. Et adulte, on continue à s’effacer pour maintenir la paix. Ce mode de fonctionnement devient automatique : on se tait, on s’adapte, on encaisse. Psychologiquement, cela s’appelle le manque d’affirmation de soi. C’est la difficulté à dire ce qu’on pense, ce qu’on veut, ce qu’on ressent.

Les conséquences sont nombreuses : relations déséquilibrées, sentiment d’être invisible, épuisement émotionnel, perte d’estime de soi. On vit avec une tension intérieure constante : vouloir plaire tout en rêvant d’être soi. Certaines finissent par exploser, d’autres par s’éteindre.

Mais quand une femme commence à s’affirmer, tout change. Au début, il y a la peur : “Si je dis non, on ne m’aimera plus.” Puis vient la surprise : “En fait, on me respecte davantage.” Et enfin, la libération : “Je me sens enfin moi.”

À mon cabinet, j’observe des transformations chaque semaine. Des femmes qui reprennent le contrôle de leur vie simplement parce qu’elles apprennent à se choisir. Elles cessent de demander la permission d’exister. Elles osent poser leurs limites, sans agressivité, mais avec calme et assurance. Et paradoxalement, leurs relations s’améliorent. On ne respecte jamais autant une personne que lorsqu’elle se respecte elle-même.

Apprendre à dire non, ce n’est pas blesser l’autre. C’est honorer sa propre vérité. C’est refuser ce qui épuise, pour mieux accueillir ce qui nourrit. Quand on se laisse tout faire, on s’efface peu à peu. Quand on commence à se respecter, on retrouve son énergie, sa clarté, sa joie de vivre. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de la santé psychologique.

Arrive un moment où la douleur de se nier devient plus forte que la peur de changer. C’est le moment du sursaut. Celui où l’on se dit : “Je ne veux plus subir. Je veux vivre. Pour de vrai.” C’est souvent à ce moment-là que les femmes viennent me voir. Elles ne veulent plus “juste aller mieux”. Elles veulent se transformer.

C’est précisément pour elles que j’ai créé le programme “Ne vous laissez plus faire !”, un accompagnement en profondeur que je propose à mon cabinet de sophrologie à Vichy. Ce programme est né d’une constatation : certaines femmes ont besoin d’un espace où elles peuvent enfin désapprendre la soumission, déconstruire leurs automatismes, retrouver leur voix intérieure. Pendant dix séances individuelles d’une heure trente, nous travaillons à trois niveaux : le mental, pour identifier les croyances qui maintiennent la peur de déplaire ; l’émotionnel, pour libérer la colère, la culpabilité et la honte d’avoir trop donné ; et le corps, pour se reconnecter à ses sensations, à son souffle et à sa puissance tranquille.

Ce parcours n’est pas confortable au sens où il bouscule. Mais il se fait sans violence, dans la bienveillance et la clarté. Il vous amène à vous regarder en face, à vous repositionner, à choisir enfin vous-même. Et quand cela arrive, tout change. Les femmes que j’accompagne me disent souvent : “Je ne pensais pas que j’avais ce courage en moi.”, “Je suis plus calme, mais plus ferme.”, “Je me sens libre.”

Ne plus se laisser faire, c’est une révolution intérieure. Pas spectaculaire, mais profonde. C’est le moment où l’on arrête d’attendre que les autres nous comprennent, parce qu’on se comprend enfin soi-même. Si ces mots résonnent, c’est que quelque chose en vous est prêt à changer. Vous savez déjà, au fond, que vous ne voulez plus de demi-mesure, plus de compromis qui vous abîment.

Alors si vous sentez cet élan, ce besoin de reprendre votre place, je vous invite à découvrir le programme que j’ai conçu pour vous : Ne vous laissez plus faire !