Les charges mentales de la rentrée scolaire pour toutes les mamans…

La rentrée scolaire 2025 arrive ! Etes-vous prêtes ?

Ça y est les mamans, nous y sommes : la rentrée scolaire 2025 ! J’ignore comment vous vivez personnellement ces derniers jours de « vacances » mais je sais que, pour la plupart de mes clientes, la rentrée est vécue avec une sérénité nouvelle (puisque nous y avons travaillé ces jours-ci)… Pour celles qui débutent à peine la sophrologie, il y a encore quelques inconnues au programme : comment trouver la force et la motivation de recommencer son activité professionnelle avec une vision nouvelle tout en accordant suffisamment de temps aux changements qui participent à l’évolution et à l’apprentissage de nos petits ?

Un moment in-con-tour-nable !

Je réagis énormément aux émotions liées à la rentrée des classes… Personnellement j’ai un peu de mal à supporter la vision de ces petits êtres (quelques-uns) qui pleurent en quittant leurs parents à la grille de l’école ou dans la cour de récréation. Mais voilà, on compatit et il nous faut avancer ! Car qu’on l’attende avec impatience ou qu’on la craigne, une certitude : elle se produira tout de même !

La rentrée scolaire n’est pas qu’une affaire de cartables, de fournitures et de plannings. Pour beaucoup de mamans, c’est une période où la charge mentale s’intensifie, parfois jusqu’à l’épuisement. Derrière ce terme aujourd’hui connu, se cache un poids invisible : l’obligation de penser à tout, tout le temps, pour tout le monde.

La charge mentale des mamans salariées

Pour les mamans salariées, la rentrée agit comme un amplificateur. Elles doivent redevenir pleinement efficaces au travail tout en étant présentes pour les enfants. Le mental tourne sans cesse : ne pas oublier la réunion de 9h, anticiper le rendez-vous orthodontiste, prévoir qui récupère le petit mercredi.
Cette double pression professionnelle et familiale nourrit un état d’alerte permanent, parfois proche du stress chronique. Le cerveau ne se repose jamais, même le soir au moment de s’endormir.

La charge mentale des mamans freelances

Nous ne sommes pas épargnées. A mon compte depuis 1999, je sais exactement ce qui tourne dans la tête des mamans freelances. Notre statut paraît enviable mais… Chez les mamans freelances, le paradoxe est celui de la liberté contrainte. Elles travaillent à la maison, ce qui donne l’illusion d’une disponibilité totale. Mais en réalité, elles doivent gérer les interruptions constantes, la tentation de faire tourner une machine entre deux visios, ou de préparer le déjeuner en même temps qu’elles envoient une facture ou reçoivent un client fidèle…
La frontière entre vie pro et vie perso devient poreuse, générant un sentiment de dispersion, parfois de culpabilité : ne jamais être “assez” présente ni pour ses enfants, ni pour son activité.

Personnellement je dois éliminer des petites charges mentales sur la rentrée scolaire : je ne regarde plus les actualités (trop stressant), je fais les courses très tôt le samedi matin et j’en prends assez pour ne pas avoir à me redéplacer dans la semaine, je planifie les menus à l’avance. Je note tous mes rendez-vous mais aussi ceux des enfants dans un grand planning qui reste dans la cuisine à la vue de tous. Je ne réponds pas aux messages qui peuvent attendre au mois de septembre et surtout je ne me lance dans aucun projet qui ne soit pas vital financièrement à cette époque. Enfin, même si la rentrée est là, je termine mes « dossiers » en fonction de leur ordre d’arrivée ce qui signifie qu’en septembre et octobre je ne veux pas entendre parler de « devis urgent » ou de projet nécessitant ma présence immédiate. Je préfère perdre de nouveaux prospects peu fiables que de perdre la main sur mon planning !

La charge mentale des mères au foyer

Les mères au foyer, souvent invisibles dans ces discussions, portent pourtant une charge mentale massive. Responsable à plein temps du foyer, elles doivent penser à tout ce qui ne se voit pas : courses, repas, ménage, linge, mais aussi suivi scolaire des enfants.
Cette vigilance constante peut mener à une fatigue psychique profonde, surtout quand elle n’est pas reconnue ou valorisée. L’impression d’être indispensable mais jamais considérée pèse lourd sur l’équilibre émotionnel. Notons aussi que certains papas considèrent que si la maman est à la maison, la maison doit être « nickel »… Ce point de vue est contestable…

Les charges mentales liées aux enfants

Au-delà du rôle social de chaque maman, la rentrée active aussi des tensions émotionnelles liées aux enfants :

  • L’aîné qui part vivre seul : une étape charnière. Derrière la fierté, se cachent inquiétudes et angoisses : saura-t-il gérer ses repas, son budget, ses études ? Le mental maternel continue de “penser pour lui”, même à distance.
  • Le cadet en primaire : chaque soir, les devoirs rappellent la vigilance parentale. Les oublis, les frustrations, les petits échecs scolaires pèsent autant sur l’enfant que sur la maman, qui porte le rôle de soutien, de contrôle et de réassurance.
  • La cantine : un sujet récurrent de stress. Allergies, repas mal adaptés, refus de l’enfant ou manque de place… la maman se retrouve souvent en première ligne pour “trouver une solution”, parfois dans l’urgence.

Le mécanisme psychique de la charge mentale

La charge mentale n’est pas qu’une question d’organisation. C’est un processus psychique d’hypervigilance : le cerveau reste en alerte, anticipe, planifie, vérifie. Cet état permanent empêche le relâchement et peut mener à l’irritabilité, au surmenage, voire au burn-out parental.

Pistes pour alléger la charge

Quelques leviers existent pour réduire cette surcharge :

  • Partager réellement les responsabilités avec le conjoint ou l’entourage, sans se limiter à “déléguer l’exécution” mais en partageant aussi l’anticipation.
  • Déculpabiliser : accepter que tout ne soit pas parfait, que l’oubli fasse partie de la vie.
  • Poser des limites claires (horaires de travail, moments pour soi, temps déconnectés).
  • Valoriser son rôle : reconnaître soi-même la somme de tâches invisibles accomplies, pour sortir du sentiment d’ingratitude.

En conclusion

La rentrée met en lumière le poids invisible que portent de nombreuses mamans : celui de penser pour elles, mais aussi pour les autres. Comprendre la mécanique de cette charge mentale, c’est déjà un premier pas pour la soulager. Car une maman qui respire, qui s’autorise à lâcher du lest, transmet aussi à ses enfants un modèle d’équilibre et de bienveillance.

Débordée en cette rentrée, avec l’envie de vous créer de l’espace ? N’hésitez pas à me contacter et à découvrir mes forfaits de sophrologie, psychopratique et d’hypnose.

Prendre du temps pour Soi : La clé du Bien-Être des mamans et de la famille

Être une mère est une tâche exaltante mais exigeante, souvent jalonnée d’amour inconditionnel et de dévouement constant envers nos enfants. Cependant, dans cette quête incessante d’accomplissement familial, les mamans, travaillant ou pas, peuvent parfois ressentir une culpabilité profonde à l’idée de prendre du temps pour elles-mêmes, notamment en prenant des vacances. Cependant, il est essentiel de reconnaître que non seulement c’est acceptable, mais que c’est également bénéfique pour la santé mentale et le bien-être général des mamans, du couple et même des enfants !

La Culpabilité et son origine :

La culpabilité ressentie par les mamans lorsqu’elles envisagent de prendre des vacances est souvent liée à des normes sociétales et à des attentes auto-imposées. La pression pour être une mère parfaite peut parfois conduire à l’auto-sacrifice constant, négligeant ainsi ses propres besoins au profit de la famille. Cependant, il est crucial de reconnaître que prendre du temps pour soi ne signifie pas négliger ses responsabilités parentales. C’est plutôt une stratégie pour renforcer la santé mentale et émotionnelle, offrant ainsi une maman plus équilibrée et plus heureuse à sa famille. Personnellement j’estime que j’offre suffisamment de temps et d’attention à mes enfants depuis leur naissance. J’ai même allaité le premier pendant 12 mois et le second pendant 13 mois. Je me suis également arrangée pour avoir un métier (thérapeute) où je travaille le plus souvent chez moi. Je ne culpabilise plus lorsque je les laisse à mon mari pour 7 jours. Cela renforce leur lien et ils font en principe des activités et sorties qui sortent de l’ordinaire. What else ? Je suis toujours « choquée » lorsque je reçois à mon cabinet des mamans en burn-out qui me disent : »Je ne pourrais jamais laisser mes enfants 2 jours pour une virée en amoureux. Le temps passe si vite que je préfère profiter de mes enfants ! » Profiter lorsqu’on est épuisée et frustrée ( de ne pas pouvoir, par exemple, reprendre les études qui nous manquent, avoir un loisir ou partir en vacances) ne sert à rien. Dans l’épuisement les choses sont souvent difficiles à gérer et peuvent mal se passer. Un bon repos bien mérité n’a rien de culpabilisant !

Les bénéfices psychologiques pour les mamans :

Prendre une semaine de vacances peut avoir des effets psychologiques profonds et positifs pour les mamans. Cela permet de réduire le stress, d’éviter l’épuisement parental et de renforcer la résilience mentale. Le temps loin de la routine quotidienne offre également une perspective nouvelle, favorisant la croissance personnelle et la redécouverte de soi en dehors du rôle de parent. Il est dommage de ne pas culpabiliser lorsqu’on part en voyages d’affaires mais de le faire lorsque le but recherché est le repos ! Réfléchissez à cela, vous reverrez probablement alors votre copie !

Les effets positifs sur le couple :

Des vacances en solo peuvent également être bénéfiques pour le couple. Le temps loin permet de raviver la connexion émotionnelle en apportant une nouvelle énergie à la relation. Les couples peuvent se retrouver, renforcer leur complicité et apprécier davantage le partenariat parental. Cette pause peut être un catalyseur pour la communication ouverte et honnête, renforçant ainsi la base d’un partenariat sain. Pour ma part lorsque je pars je reste en contact étroit avec mon mari et je n’hésite pas, par exemple, à faire un Whatsapp depuis le Grand Canyon ! C’est une façon de partager mes voyages avec lui et mes enfants qui eux n’aiment pas prendre l’avion et préfèrent les vacances à côté ! Il m’arrive de recevoir des femmes qui sont ultra-possessives ou ultra-jalouses et qui n’osent pas laisser leur mari tout seul 7 jours craignant une quelconque infidélité. Cette peur est ancrée et doit être abordée pour être dédramatisée ! Si elle demeure au niveau inconscient et n’entre jamais dans le domaine du réfléchi il y a là un problème plus que gênant. Partir seule permet justement une liberté qui rend la relation moins prévisible que d’ordinaire. Partir au loin, accepter son besoin de voyages ou d’exotisme, c’est se sentir « toujours en vie », bien vivant ! Bien-entendu faire des rencontres en voyage est assez courant et classique. Lorsqu’une personne part seule elle peut être sollicitée par des personnes seules également. Cette posture permet de se faire des amis de voyage dont on n’attend rien d’autre que de partager une visite ou un café sur Hollywood Boulevard ou un thé au Taj Mahal ! Ces rencontres, une fois creusées, laissent souvent apparaître des lacunes ou de la superficialité. Certaines sont cependant exceptionnelles et méritent qu’on s’y attarde. Lors de mon dernier voyage aux USA j’ai sympathisé avec 3 personnes que j’ai ensuite présentées à ma famille et avec qui nous aimons nous réunir le temps d’un verre.

Impact positif sur les enfants :

Contrastant peut-être avec les craintes initiales, le fait pour une maman de prendre du temps pour elle-même ne nuit pas aux enfants. Au contraire, cela peut offrir aux enfants l’opportunité de développer leur indépendance, d’apprendre à s’occuper d’eux-mêmes et de comprendre que le bien-être individuel est essentiel. De plus, en observant des parents qui prennent soin d’eux-mêmes, les enfants apprennent des leçons importantes sur l’équilibre, la gestion du stress et le respect de soi. Lorsque qu’il était petit mon fils aîné aimait que je prenne soin de moi, que je puisse le confier pour aller chez le coiffeur, pour prendre un cours de chant, enregistrer une chanson ou encore partir quelques jours en spa. Je crois aujourd’hui que cela lui a donné le sens de l’amour de soi : savoir s’arrêter pour prendre soin de soi lorsque c’est nécessaire !

Conclusion :

Les mamans méritent de prendre du temps pour se reposer et se ressourcer. C’est un investissement dans leur bien-être mental qui se répercutera positivement sur toute la famille. En éliminant la culpabilité associée à cette pratique, les mamans peuvent créer un environnement familial plus équilibré, épanouissant et empreint d’une énergie positive. Se permettre un moment de répit annuel ne fait pas que du bien aux mamans, mais c’est aussi un cadeau précieux pour toute la famille. Parfois encore l’ampleur de notre amour est ressenti dans le silence et l’absence. En donnant régulièrement des nouvelles le fait de partir en vacances seules aide les mamans à mieux exprimer leurs ressentis et à mieux comprendre leurs réalisations au niveau familial.