Idées parasites, anxiétés passagères : sur quoi vous concentrer pour passer le cap

Il arrive à tout le monde de se sentir envahi par un flot de pensées qui tournent en boucle, d’inquiétudes qui s’accrochent, d’angoisses qui montent sans prévenir. Ces moments peuvent s’avérer complexes à gérer. Ces idées parasites viennent parfois sans raison apparente, mais elles disent souvent quelque chose de plus profond : un besoin de sécurité, de repos, ou simplement le signe que notre esprit a besoin de reprendre souffle. Dans ces instants, le discours intérieur se fait plus fort, nous nous prenons à revisiter le passé, à répondre mentalement à des actes subis il y a des années.

Dans les moments d’anxiété, il peut être tentant de lutter contre ces pensées, de vouloir les chasser. Pourtant, la relation d’aide nous apprend qu’il est souvent plus apaisant de les écouter sans leur obéir. Les observer, les reconnaître, puis choisir consciemment où l’on veut placer son énergie : voilà un premier pas vers le calme intérieur.


Faire le point : une grille pour se recentrer

Ce petit guide d’auto-réflexion est une invitation à ralentir et à vous reconnecter à ce qui vous fait vraiment du bien.
Prenez un moment tranquille, un carnet, une tasse de thé, et laissez venir les réponses sans chercher à bien faire. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse — seulement des ressentis à accueillir.

1. Observer les pensées

  • Quelles sont les pensées qui reviennent le plus souvent en ce moment ?
  • Quelle émotion principale les accompagne (peur, tristesse, colère, culpabilité, doute…) ?
  • Sur une échelle de 1 à 10, quelle place prennent-elles dans ma journée ?
  • Est-ce que ces pensées sont fondées sur des faits réels ou sur des anticipations ?
  • Si je pouvais parler à cette pensée, que lui dirais-je ? Et que cherche-t-elle à me dire ?

2. Identifier les besoins derrière les émotions

  • De quoi ai-je vraiment besoin aujourd’hui : repos, soutien, clarté, douceur, reconnaissance ?
  • Quelle part de moi a le plus besoin d’attention ?
  • Et si mon anxiété était un message, quel besoin non satisfait essaierait-elle de me révéler ?

3. Se reconnecter à ce qui fait du bien

  • Quelles activités ou quelles personnes m’apaisent, même un peu ?
  • Quelles expériences récentes m’ont procuré un sentiment de calme, de joie ou de fierté ?
  • Quels petits gestes me reconnectent à moi (marcher, respirer, créer, écrire, écouter de la musique…) ?
  • À quoi ai-je envie de dire “oui” pour me sentir vivant ? À quoi ai-je besoin de dire “non” pour me protéger ?

4. Passer à l’action, doucement

  • Quelle petite action simple puis-je poser aujourd’hui pour aller un peu mieux ?
  • Si je devais concentrer mon attention sur une seule chose qui a du sens pour moi cette semaine, ce serait quoi ?
  • Quel serait le mot-clé de mon intention du jour (apaisement, confiance, mouvement, accueil…) ?

Et maintenant, respirez !

Les idées parasites ne sont pas là pour nous détruire. Elles signalent souvent que quelque chose, en nous, a besoin d’attention, de soin ou de sens.
Plutôt que de les fuir, on peut apprendre à leur dire : “Je t’ai entendue, mais je choisis de regarder ailleurs maintenant.”

En vous concentrant sur ce qui apaise, nourrit et relie, vous redevenez acteur de votre équilibre intérieur.
La clé n’est pas d’éliminer les pensées négatives, mais de diriger la lumière de votre conscience vers ce qui vous soutient : vos valeurs, vos liens, vos projets, vos élans de vie.

Et souvenez-vous : chaque moment de calme, aussi bref soit-il, est déjà une victoire.

Pourquoi certains disent qu’il n’est pas bon de gérer ses pensées : authenticité ou peur du changement ?

La gestion de nos pensées est un sujet qui divise. Certains affirment qu’essayer de contrôler ou de gérer ce qui traverse notre esprit peut nuire à notre authenticité, nous empêchant d’être « nous-mêmes ». Mais cette vision soulève une question fondamentale : que signifie être authentique ? Est-ce se laisser emporter par toutes ses émotions et pensées, même si elles nous bloquent ou nous freinent ?

Dans à peu près toutes les entreprises où je suis intervenue comme Consultante-formatrice, qu’il s’agisse de stages de Communication, d’initiation à la Négociation, de Gestion de la Transition, j’ai toujours croisé quelques détracteurs de la Gestion des émotions… La dernière en date, une femme d’une soixantaine d’années qui me dit : « Mais enfin ! Il faut arrêter avec ça ! Il n’est pas possible de gérer les émotions puisque ce sont des messages !  » Au moins avec elle, le souci était réglé !

Bien entendu nous sommes, et en permanence, contraints de gérer nos émotions. Sinon nous laisserions venir les réponses : de l’agacement, des réflexions à voix haute etc. et chacun perdrait de son humanité, cette capacité contrairement aux animaux à réfléchir et à raisonner calmement face à l’urgence d’une situation !

En réalité, ceux qui savent gérer leurs pensées avec bienveillance réussissent souvent bien mieux leur vie sur le long terme. Pourquoi ? Parce qu’ils ne dramatisent pas chaque événement et utilisent leur énergie pour avancer plutôt que pour alimenter des scénarios négatifs.

Dans cet article, nous allons explorer pourquoi la gestion des pensées est essentielle pour un équilibre intérieur et une vie épanouie, tout en partageant trois astuces de sophrologie qui peuvent vous aider à cultiver cet art de vivre au quotidien.


L’illusion de l’authenticité : tous pareils ou tous uniques ?

Certaines critiques de la gestion des pensées affirment que cela nous rend artificiels, ou pire, tous semblables. Pourtant, cette peur repose souvent sur une projection : les personnes qui critiquent en permanence les techniques comme la sophrologie expriment souvent leur propre insécurité ou leur crainte de voir la vie autrement.

En vérité, apprendre à mieux gérer ses pensées ne signifie pas les étouffer ou se forcer à être toujours positif. Cela consiste à :

  • Prendre du recul sur ce qui nous traverse,
  • Comprendre pourquoi certaines pensées apparaissent,
  • Choisir les réponses les plus alignées avec nos valeurs et nos objectifs.

L’authenticité, loin de résider dans une explosion incontrôlée de nos émotions, se trouve dans la capacité à vivre en cohérence avec nous-mêmes, tout en respectant nos besoins et ceux des autres.


La clé du succès : gérer ses pensées sans dramatiser

Les pensées négatives ou les ruminations sont normales, mais elles ne doivent pas définir votre quotidien. En apprenant à ne pas dramatiser, vous libérez votre esprit pour envisager des solutions et avancer.

Prenons un exemple simple : face à un obstacle professionnel ou personnel, deux réactions sont possibles :

  1. Ruminer sur ce qui aurait dû se passer différemment, blâmer les circonstances ou soi-même.
  2. Observer la situation, accueillir les émotions associées et réfléchir aux actions possibles.

Ceux qui optent pour la deuxième option cultivent une résilience et un état d’esprit constructif qui favorisent le succès à long terme.


3 astuces de sophrologie pour gérer vos pensées efficacement

La sophrologie, en tant qu’alliance de techniques de respiration, de relaxation et de visualisation, est un outil précieux pour apprendre à gérer ses pensées sans les fuir ni les amplifier. Voici trois exercices simples pour débuter :

1. Respiration contrôlée : calmer l’agitation mentale

  • Exercice : Installez-vous confortablement, inspirez profondément par le nez en comptant jusqu’à 4, retenez votre souffle pendant 2 secondes, puis expirez lentement par la bouche sur 6 temps.
  • Effet : Cette technique apaise le système nerveux et aide à ralentir le flot incessant des pensées.

2. La visualisation positive : cultiver une perspective constructive

  • Exercice : Fermez les yeux et imaginez une situation qui vous inquiète. Visualisez-vous en train de la surmonter avec succès, ressentant calme et satisfaction.
  • Effet : Ce processus entraîne votre cerveau à se concentrer sur des solutions plutôt que sur des problèmes.

3. La relaxation corporelle : libérer les tensions pour apaiser l’esprit

  • Exercice : Pratiquez un scan corporel, en portant votre attention sur chaque partie de votre corps, des pieds à la tête, pour relâcher progressivement toutes les tensions.
  • Effet : En relâchant votre corps, vous apaisez également votre esprit, favorisant un état d’équilibre et de clarté mentale.

Les critiques : peur ou manque de compréhension ?

Certaines personnes critiquent systématiquement les approches comme la sophrologie, affirmant qu’elles sont inutiles ou trop simplistes. Ces réactions sont souvent le reflet de leur propre peur du changement ou de leur résistance à adopter une perspective plus positive.

Plutôt que de s’ouvrir à des outils éprouvés, ces individus préfèrent rester dans une zone de confort inconfortable, où leurs pensées négatives valident leur vision du monde. Pourtant, la sophrologie ne cherche pas à nier la réalité, mais à offrir des moyens concrets pour mieux la vivre.


Sophrologie sur Vichy et dans l’Allier : un art de vivre à découvrir

Si vous êtes dans la région de Vichy ou de l’Allier, vous avez la chance de pouvoir découvrir la sophrologie dans un cadre propice à la détente et au recentrage. Entre les thermes réputés de Vichy et la sérénité des paysages de l’Allier, vous trouverez des lieux idéaux pour vous initier à cette discipline.

En conclusion, savoir gérer ses pensées est une compétence essentielle pour vivre une vie équilibrée et réussie. Plutôt que de voir cela comme un obstacle à l’authenticité, envisagez-le comme un moyen d’être pleinement vous-même, en alignement avec vos aspirations et votre bien-être.

Et vous, êtes-vous prêt à transformer vos pensées en alliées plutôt qu’en obstacles ?

Sans gestion de nos émotions et de nos pensées nous devenons tributaires des évènements…

Vous avez sans doute remarqué que certaines personnes réussissent très bien leur vie dans tous les domaines. Il est facile d’évoquer les concernant un facteur Chance ou un facteur Relations. En réalité, même la chance et les relations font partie d’une certaine façon de penser et de contrôler ses pensées, d’une certaine « vision » de la vie que nous sommes, ou non, aptes à développer. Aucune des personnes qui réussissent n’est tributaire de ses émotions ou de ses pensées. Toutes ont appris à les gérer et à développer une nécessaire vision positive d’eux-mêmes, du monde qui les entoure et de l’avenir. L’influence des émotions sur notre être est donc majeure. Pensez simplement aux expressions liées à notre ressenti moral et qui sont liées au champ lexical du Corps :

  • « Avoir une boule dans la gorge » pour parler de l’angoisse
  • « Avoir la peur au ventre »…
  • « Avoir le souffle coupé »…
  • « Se prendre la tête »…
  • « En avoir plein le dos »…
  • « Avoir le coeur brisé » ou le « coeur gros »…
  • « Se ronger les sangs »…
  • « Se faire de la bile »…

Que comprenons-nous de ces expressions qui font la part belle au corps ? Que l’émotion est capable de déclencher différents maux ! Sans verbalisation adéquate de nos ressentis alors le psychisme va jouer sur le corps, esprit et corps étant intimement liés et indissociables !

Dès lors que nous repoussons nos émotions plutôt que de chercher à les analyser ou à les comprendre et à les exprimer, alors nous expérimentons une scission du corps et de l’esprit à l’intérieur. Nous ne sommes plus en congruence, la maladie nous signale un déséquilibre. Notre peau, la première barrière avec l’extérieur peut en souffrir, nous pouvons, par exemple, développer de l’urticaire, de l’acné, une allergie prenant place sur le visage… De quelqu’un qu’on ne supporte pas on dira « Untel me donne des boutons »… Les angoisses peuvent produire une manifestation de notre corps, qui alerte, comme des palpitations, des vomissements… Ces perturbations sont des indicateurs. Il y a là quelque chose à changer dans notre comportement ou notre façon d’accueillir les évènements qui se présentent à nous !

Dès lors que l’autre abuse de nous, que nous nous sentons utilisés, exploités, rejetés, non-reconnus et l’esprit nous adresse des messages corporels.

Le burn-out guette peut-être, nous sommes « au bout du rouleau »… Il convient de s’arrêter net. De prendre du temps pour soi. Parfois il faut lâcher certaines de nos taches routinières qui viennent rallonger nos journées et illustrer notre mésamour de nous-mêmes, de nos circonstances ou de notre vie. C’est quelque chose d’important, de primordial même !

Lors des séances de sophrologie, vous apprenez à véritablement ressentir les émotions et la « vivance », ce qui vit en vous ! Apprendre à analyser ses émotions est un bon moyen de contrôler ses pensées, de déterminer un facteur déclencheur de mal-être ou de bien-être.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez plus d’informations sur la sophrologie.

Cogitations, pensées parasites. Comment dire STOP et ne plus retomber dedans ?

Au travail comme dans la vie personnelle, les personnes les plus directes et les plus efficaces sont souvent celles qui ne s’en laissent pas conter par les pensées parasites… Décider de contrôler les pensées qui nous traversent n’est pas naturel. C’est bien un choix délibéré et un travail sur soi, une véritable direction à donner à sa vie mais aussi une manière de traiter les informations passées, présentes et à venir.

Si je n’aime pas me laisser contrôler par les autres, pourquoi est-ce que j’accepte de laisser les pensées parasites « prendre le volant » à ma place ?

Dans cette vidéo, je vous offre quelques pistes pour mieux gérer vos pensées parasites et vagabondes.

Dans ces courtes vidéos prises sur le vif, je propose des pistes aux problématiques que vous m’exposez lors des séances ensemble. Mon cabinet vichyssois est ouvert du lundi au samedi midi pour des séances de psychopratique, de sophrologie et de coaching.