Pourquoi vouloir décourager les autres ne fonctionne (presque) jamais — et comment en faire une force

Dans le cadre de mon activité de thérapeute, je rencontre souvent des personnes qui souffrent d’un frein bien particulier : le découragement venu de l’extérieur. Parfois, ce sont des proches, parfois des collègues, des amis, voire la famille… Tous ces mots lancés à la volée — “tu rêves trop grand”, “tu n’y arriveras pas”, “ce n’est pas pour toi” — finissent par miner l’estime de soi et bloquer l’élan vital. Il faut absolument prendre du recul à la fois sur les problèmes des autres (normalement chacun est centré sur ses propres objectifs et celui qui n’a rien d’autre à faire que de critiquer ceux des autres présente un dysfonctionnement : il est jaloux, il craint la réussite de l’autre, il s’ennuie, sa vie ne lui paraît pas assez riche donc il s’occupe des affaires de son voisin etc.) et sur nos propres capacités. Bien souvent nos propres limites ne sont pas identiques à celle des autres car chacun a une sensibilité différente.

Et pourtant, chez certaines personnes, cet effet est tout l’inverse : le découragement agit comme un déclencheur de puissance intérieure ! Je vous en parle aujourd’hui car à maintes reprises (peut-être une bonne centaine de fois en 50 ans d’existence) cela s’est vérifié chez moi.

Je vais vous expliquer pourquoi — et comment vous pouvez, vous aussi, transformer les critiques en énergie motrice plutôt que de vous laisser submerger.


🎯 Un exemple personnel : la contradiction comme carburant

Il y a des années, je devais avoir 21 ans, une amie — qui, soit dit en passant, avait choisi exactement les mêmes études que moi par manque d’idées— a tenté de me dissuader de m’investir dans une voie artistique. Je dessinais et modelais depuis mon plus jeune âge, j’avais envie d’aller plus loin dans cette créativité innée. Elle m’a dit, avec ce ton mi-sérieux mi-dédaigneux : “Tu n’y arriveras jamais.”

À ce moment-là, j’hésitais, c’est véridique, je manquais d’élan. Mais cette phrase a tout changé !

Le lendemain, je me levais à 5 heures du matin, préparais mon dossier, prenais le train pour passer le concours d’entrée dans une grande école d’art à Paris. Le soir, après mes journées de travail, j’apprenais le dessin, la création de maquettes en 3D, et bien d’autres techniques. J’y suis restée deux ans. Même si je n’y ai pas « trouvé mon style » (ce que je déplore mais en même temps le style vient avec une pratique régulière, une inspiration personnelle et une forme de maturité du geste), cela a marqué une grande étape dans ma vie personnelle et dans mon C.V.

Plus tard, une ancienne amie a critiqué les livres que j’écrivais. J’étais alors maman, à la tête d’un nouveau projet de vie dans une jolie maison rose, dans une ville thermale, ce qui paraissait assez difficile à digérer pour elle. Selon elle, je “menais la Dolce Vita”… Pourtant Dieu sait si être thérapeute est challengeant !

Mais ce n’est pas grave car encore une fois, ses critiques ont été le déclic : j’ai publié trois livres en un an. L’un d’eux a été sélectionné par une maison d’édition sérieuse. Un véritable contrat d’édition, et non à compte d’auteur. Certains de mes livres, très spécifiques, sont édités à compte d’auteur, ce qui demande une forte énergie, mais pour les romans et les nouvelles, bien entendu je souhaitais une exposition bien plus large ! C’est chose faite !

Et je pourrais multiplier les exemples. Chaque fois qu’on a tenté de me faire douter, j’ai avancé deux fois plus vite, deux fois plus fort ! Une aubaine !


🔍 Ce que dit la psychologie : le pouvoir de la réactance

Ce mécanisme porte un nom : la réactance psychologique. Lorsqu’on se sent privé de notre liberté de choisir ou d’agir, notre cerveau réagit. Plutôt que d’obéir, il se rebelle. Il veut retrouver son pouvoir. C’est une réaction naturelle, profondément humaine.

Mais tout le monde n’a pas encore appris à canaliser cette énergie.

Chez certaines personnes, la critique les éteint. Chez d’autres, elle les révèle. La bonne nouvelle ? Cette capacité à transformer les mots blessants en moteur de vie, ça se travaille.


🌱 Comment je vous accompagne vers cette force intérieure

En tant que sophrologue et psychopraticienne, j’aide mes clients à :

  • reprendre confiance en leurs élans profonds,
  • identifier les blocages émotionnels issus de jugements extérieurs,
  • redonner du sens à leurs projets personnels ou professionnels,
  • réveiller cette énergie parfois enfouie mais toujours présente : le feu intérieur.

Je ne suis pas là pour juger ni pour “corriger” ce que vous êtes. Je suis là pour vous aider à révéler votre force, celle qui dort peut-être depuis trop longtemps sous le poids des critiques et des croyances limitantes.


💡 Et si, cette fois, vous disiez : “Je vais le faire, parce qu’on m’a dit que je n’y arriverais pas” ?

Chacun d’entre nous porte une force d’opposition, un élan de vie qui ne demande qu’à s’exprimer. Vous avez été découragé(e) ? Critiqué(e) ? Rabaissé(e) ? Très bien. C’est peut-être le moment parfait pour renaître à vous-même.

Je vous propose de venir explorer cela avec moi, en séance. Ensemble, nous irons chercher ce qui vous freine — et nous apprendrons à en faire un levier.

Parce qu’au fond, vous avez peut-être juste besoin d’un cadre bienveillant pour oser réussir ce que vous avez déjà en vous.

Le stress après un nouveau départ : Pourquoi nous rattrape-t-il toujours ?

Nous avons tous connu ce désir de nouveau départ, cette envie de tout changer pour échapper au stress et retrouver la sérénité. Beaucoup optent pour un déménagement, une reconversion professionnelle, ou un mode de vie plus proche de la nature. Et ça marche… temporairement. Malgré l’apaisement initial, il arrive que le stress refasse surface, peu importe où l’on se trouve. Pourquoi ce retour du stress après des changements aussi profonds ? Explorons ensemble ce phénomène et comment la sophrologie peut aider à cultiver un vrai apaisement, cette fois-ci durable.

Nouveau départ et sérénité retrouvée… pour un temps

Prenons l’exemple de Sarah, 35 ans. Elle vit à Paris depuis plusieurs années, avec un quotidien rythmé par le bruit, la pollution et la pression professionnelle. Un jour, épuisée par ce rythme de vie effréné, elle décide de tout quitter pour s’installer dans un village calme de Seine-et-Marne. Travaillant désormais à distance, elle profite des paysages apaisants de la campagne, du silence et d’une qualité de vie qu’elle n’avait pas en ville. Pendant les premières années, Sarah se sent véritablement apaisée. Mais au fil du temps, les symptômes de stress réapparaissent. Elle déménage encore, cette fois dans une petite ville plus agréable. Encore une fois, le stress diminue… mais finit par revenir. Cette fois-ci 3 ans auront suffit pour qu’elle se sente de nouveau stressée et anxieuse.

Ou encore, Emma, 28 ans, une perfectionniste dans l’âme. Elle veut tellement bien faire qu’elle se met constamment la pression. Tous les deux ans, elle consulte un sophrologue pour lâcher prise, retrouver le calme et l’énergie positive. Après chaque séance, elle se sent mieux, légère, libérée. Mais invariablement, les vieux schémas de perfectionnisme et de stress finissent par revenir.

Ces exemples démontrent que même éloigné des facteurs de stress externes, celui-ci peut ressurgir. Pourquoi cela ?

Le stress nous suit… même à distance !

Le stress n’est pas uniquement lié à notre environnement ou aux situations extérieures. Bien sûr, le bruit, les longues journées de travail, ou une vie citadine intense contribuent aux tensions, mais notre perception et notre rapport aux événements jouent un rôle majeur. Ce que nous vivons extérieurement est souvent amplifié par notre monde intérieur.

Dans le cas de Sarah, le stress n’est pas seulement lié à la ville ou au travail ; il fait partie de ses habitudes de penser et de réagir. Elle a quitté un environnement stressant, mais sans travailler sur ses schémas internes, ce qui finit par la ramener aux mêmes sensations de tension et d’anxiété. Quant à Emma, son besoin de perfection et d’accomplissement alimente en permanence son stress, indépendamment de son environnement ou des circonstances extérieures.

En sophrologie, nous travaillons souvent sur le rapport que chacun entretient avec lui-même et sur les mécanismes de pensée qui génèrent le stress. C’est une transformation intérieure qui permet de se libérer durablement, bien plus qu’un simple changement extérieur.

Comprendre la source du stress pour agir en profondeur

L’apparition récurrente du stress s’explique par ce que l’on appelle les « schémas de pensée » ou « empreintes émotionnelles ». Ces schémas se construisent dans notre enfance et au fil de notre parcours, influençant notre manière d’appréhender les défis de la vie. En réaction à des situations similaires, notre esprit reprend ses automatismes, ce qui réveille les mêmes tensions.

Pour Sarah et Emma, la solution n’est pas seulement de changer de lieu ou de routine. Elles doivent travailler sur elles-mêmes, redéfinir leur relation au stress et changer leur perception des événements.

La sophrologie : un chemin de transformation intérieure

La sophrologie propose des outils et des pratiques qui aident chacun à transformer ses réactions et perceptions internes. Grâce à des exercices de relaxation dynamique, de respiration et de visualisation positive, la sophrologie agit directement sur les pensées et les émotions, permettant de développer une sérénité durable. À Vichy, où de nombreux sophrologues accompagnent les personnes dans ce travail intérieur, les techniques de sophrologie permettent de :

  • Prendre conscience de ses schémas : En identifiant les habitudes de pensée, chacun peut mieux comprendre ses réactions et agir sur elles.
  • Cultiver un état de détente profonde : Par la respiration et la relaxation, la sophrologie aide à réduire le stress à sa source.
  • Développer le lâcher-prise : En prenant de la distance face aux pensées perfectionnistes ou aux pressions, on laisse place à une tranquillité intérieure plus stable.
  • Réinitialiser les automatismes de stress : Par des exercices réguliers, on remplace progressivement les anciennes réactions par des réponses plus apaisantes et positives.

Se libérer du stress par un changement intérieur

Pour celles et ceux qui, comme Sarah et Emma, ressentent l’appel du changement pour alléger leur stress, il est essentiel d’envisager ce changement comme un processus intérieur, en profondeur. Au-delà d’un déménagement ou d’un changement de situation professionnelle, la transformation commence par la capacité à se libérer des pensées automatiques et des réactions conditionnées qui alimentent le stress.

Grâce à la sophrologie, nous prenons le chemin d’une sérénité véritable et durable, bien ancrée en nous. Ce travail personnel nous rend plus résistants aux aléas de la vie et nous permet de trouver une paix intérieure, quelle que soit notre situation extérieure.

La sophrologie nous rappelle ainsi que la clé de l’apaisement se trouve en nous, à condition d’y accorder attention, patience et persévérance. Vous êtes prêts à explorer ce chemin vers la sérénité ?

Pourquoi parler de vos « galères » vous rend vulnérable

Nous connaissons tous des personnes qui passent leur temps à raconter leurs « galères » aux autres et qui, quelque part, se « glorifient » d’être sans cesse malchanceuses… Cela leur procure un statut de « victimes » permanent, qui peut leur attirer des bénéfices secondaires : soutien moral, écoute etc. Cependant estimez-vous ces personnes ? Si vous n’êtes pas gravement malade et que vous avez le nécessaire pour vivre, voir des problèmes partout et le dire peut clairement vous dévaloriser. On en parle dans la vidéo ci-dessous.