Quand votre lumière dérange : pourquoi certains préfèrent la version blessée de vous-même ?

Par Céline Baron, psychopraticienne et sophrologue à Vichy

Il existe un phénomène aussi subtil que déroutant : certaines personnes semblent vous aimer davantage lorsque vous traversez des périodes sombres… Tant que vous doutez de vous, que vous cherchez, que vous Vous cherchez, que vous luttez — elles se montrent présentes, attentives, presque dévouées… Fabuleux ! Mais dès lors que vous commencez à aller bien, à vous affirmer, à rayonner… leur attitude change totalement ! Pervers ? Étrange ? Psychologique, oui ! Votre joie les dérange. Votre paix intérieure leur devient étrangère.
Et soudain, la personne que vous êtes devenue leur est absolument insupportable. La bonne nouvelle ? Leur mal-être face à vos succès demeure LEUR problème, certainement pas le vôtre ! Explications.

Quand votre équilibre remet en cause leur confort émotionnel

Dans ma pratique de psychopraticienne et sophrologue à Vichy, j’observe souvent cette mécanique invisible : certaines relations reposent sur une forme d’équilibre émotionnel implicite, où l’un soutient pendant que l’autre vacille.
Votre fragilité d’autrefois offrait à l’autre un rôle sécurisant — celui du conseiller, du confident, parfois celui du sauveur.

Mais quand vous guérissez, quand vous reprenez votre place, ce rôle disparaît.
Vous n’êtes plus celui ou celle qui a besoin — vous devenez celui qui inspire.
Et cette métamorphose vient bouleverser les repères affectifs de ceux qui s’étaient construits sur votre vulnérabilité et qui vous considéraient comme un « faire valoir »…

Le psychologue américain Stephen Karpman, à travers le concept du triangle dramatique (victime – sauveur – persécuteur), a démontré comment ces dynamiques relationnelles se rejouent souvent inconsciemment.
Quand vous quittez la position de « victime », le système tout entier se dérègle : le « sauveur » perd sa raison d’être… et parfois, son affection se transforme en rejet.


Votre réussite comme miroir de leurs blessures

Le père de la psychologie humaniste, Carl Rogers, parlait de la « tendance actualisante », ce mouvement naturel vers la pleine réalisation de soi.
Mais ce processus dérange ceux qui n’ont pas encore osé s’y engager.
Votre épanouissement devient alors un miroir impitoyable de leurs renoncements.

La chercheuse américaine Brené Brown, dans ses travaux sur la honte et la vulnérabilité, écrit que :

“Joy is the most vulnerable emotion we experience.”
(« La joie est l’émotion la plus vulnérable que nous puissions ressentir. »)

Autrement dit, voir quelqu’un rayonner confronte à sa propre peur d’être heureux.
Ce n’est pas votre bonheur qu’ils rejettent, mais ce qu’il réveille en eux : la nostalgie d’une version d’eux-mêmes qu’ils n’ont pas encore incarnée.


Le silence, ce désaveu qui en dit long

Le psychologue Leon Festinger, avec sa théorie de la dissonance cognitive, a démontré que lorsqu’une réalité externe contredit nos croyances internes, nous cherchons à rétablir un équilibre — souvent en minimisant ou en rejetant la source même du malaise…
Ainsi, quand une personne constate votre accomplissement mais se sent en échec, elle peut inconsciemment nier votre réussite, ou faire comme si elle n’existait pas.
Ce silence, ce manque d’enthousiasme, traduit moins une absence d’intérêt qu’un mécanisme de protection psychique.

Il y a quelques années, j’avais un ami, un confident, qui évoluait dans le milieu artistique. Il avançait avec une détermination farouche, mêlée d’une certaine arrogance. C’était un être qui aimait briller : il entrait dans une pièce comme sur une scène, ouvrait les portes avec panache, et vous faisait traverser un carrefour comme si vous étiez la Reine d’Angleterre.

Mais derrière cette assurance éclatante se cachait une autre réalité. Il jugeait les gens à l’aune de leurs possessions, de leur salaire, de la visibilité qu’ils projetaient. La simplicité ou la joie tranquille lui étaient étrangères.

Je me souviens d’un rendez-vous en particulier. J’étais arrivée légère, heureuse, épanouie dans ma vie de freelance. Lui m’accueillit d’un ton faussement bienveillant :

« Tu ne devrais pas être si heureuse avec une situation si précaire. »

Sous ses airs de supériorité, je sentais la fissure. Cet homme, confortable dans son statut et auréolé d’une petite notoriété, était profondément malheureux. Prisonnier d’une image de grandeur qu’il avait lui-même construite, il vivait dans la crainte qu’elle ne se ternisse. Et comme la réalité commençait à grincer derrière le vernis, il supportait de moins en moins ceux qui, sans éclat particulier, connaissaient la paix intérieure.

Il en voulait aux gens simples et heureux, parce que leur sérénité soulignait sa propre agitation. Alors, à sa manière, il cherchait à éteindre ma joie — à me rappeler que, selon ses critères, je n’avais pas de raison valable d’être si bien.

Mais en vérité, ce qu’il ne supportait pas, c’était que j’aie trouvé dans ma liberté ce qu’il n’avait jamais su trouver dans son succès : une forme de bonheur sincère et stable.


Ne vous excusez jamais d’aller bien

Le coach américain Tony Robbins le dit sans détour :

“Don’t dim your light to make others comfortable.”
(« Ne réduis pas ta lumière pour mettre les autres à l’aise. »)

Se restreindre pour ne pas gêner, c’est s’éteindre doucement.
C’est revenir à une ancienne version de soi que certains trouvaient plus rassurante — mais qui n’était plus vraie.
Vous n’avez pas à redevenir « comme avant » pour conserver l’amour des autres.
Les relations authentiques s’ajustent à votre lumière. Les autres s’éloignent, et c’est bien ainsi.


Votre lumière trie naturellement votre entourage

Comme l’a si justement écrit Marianne Williamson, souvent citée par Nelson Mandela :

“Our deepest fear is not that we are inadequate.
Our deepest fear is that we are powerful beyond measure.”
(Notre peur la plus profonde n’est pas d’être insuffisants, mais d’être puissants au-delà de toute mesure.)

Votre lumière ne repousse pas les bons — elle révèle simplement qui ne supportait votre compagnie que dans l’ombre.
Et ce tri naturel, bien que douloureux, est une étape nécessaire de toute évolution intérieure.


Conclusion : s’autoriser à s’épanouir sans culpabilité

S’épanouir, c’est parfois perdre des visages familiers.
Mais c’est aussi rencontrer, sur le chemin, des êtres qui vibrent à la même fréquence que votre paix retrouvée.
Le bonheur authentique ne cherche pas à convaincre ni à justifier : il inspire silencieusement.

En tant que psychopraticienne et sophrologue à Vichy, j’invite souvent mes patients à accueillir cette réalité : le changement ne détruit pas, il révèle.
Et ceux qui ne supportent pas votre lumière vous offrent, sans le vouloir, la plus belle des libertés : celle d’être pleinement vous-même.

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Astuces pour augmenter la confiance en soi

La confiance en soi se gagne et se renforce à travers nos expériences positives. A l’inverse certains événements ponctuels ou récurrents peuvent nous la faire perdre momentanément ou sur le plus long terme.

En sophrologie comme en coaching, le but est de redonner confiance au client, confiance en ses capacités, en faisant émerger sa faculté à rebondir et en lui proposant des expériences correctives aptes à remonter l’estime de soi.

En consulting Leadership, le simple fait de revaloriser un cursus, une histoire, un vécu et de chercher avec le client des passerelles lui permettant de s’épanouir en tant que travailleur inspiré et inspirant suffit souvent à restaurer une confiance en soi perdue au fil des écueils, Statut et Confiance étant liés.

Mais sans effectuer un long travail sur soi il est possible, par quelques astuces (relevant du comportemental) de booster sa confiance en soi.

La posture physique

Souvent, les personnes qui n’ont pas confiance en elles, n’emplissent pas l’espace de leur présence. Elles se sentent gênées face au regard de l’autre, s’excusant presque d’être là sans jamais oser « prendre » place. Si elles osent prendre place dans un lieu ou se mettre en avant cela leur demande beaucoup d’efforts, elles doivent « prendre sur elles » pour ne pas laisser leurs gestes et leurs émotions trahir leur inconfort.

S’habituer à marcher la tête haute, en regardant droit devant soi, sans chercher le regard ou l’approbation des autres, sans se sentir « juger », exercer son simple « droit à être là » à cet instant est une habitude à prendre. Elle se renforcera de jour en jour jusqu’à devenir naturelle.

L’apparence

La personne qui n’a pas confiance en elle n’ose souvent pas devenir la meilleure version d’elle-même. Elle peut admirer des mentors, des personnes inspirantes pour leur style, leur attitude, leur mental, leur posture, sans toutefois s’accorder de faire la même chose. Bien-entendu il ne s’agit pas de « copier » la personnalité de l’autre, mais simplement de s’autoriser soi-même à transmettre une image plus proche de ce qu’on souhaiterait vraiment être. Avoir un style propre, sobre, de qualité et se forcer à être physiquement présentable et plus si possible permet de gagner la confiance des employeurs et d’éventuels collaborateurs.

A l’inverse un style brouillon, peu étudié, un physique négligé ou des vêtements de petite qualité ou « voyants » et mal assortis peuvent classer directement dans la catégorie des personnes « peu fiables ». Montrer que l’on maîtrise son corps, son esprit, sa personnalité et qu’on est à l’aise avec soi-même démontre un certain équilibre. Et l’équilibre est une valeur très recherchée à notre époque…

Gérer la pression

Lorsqu’on agit « à chaud » et dans l’urgence, professionnellement ou personnellement parlant, on s’expose à des erreurs et à une marche de manœuvre restreinte. Même si ce ne sont que « de petites erreurs » auxquelles nous nous confrontons, elles viennent renforcer le manque de confiance en soi ou miner la confiance existant déjà. Apprendre à agir calmement, à s’isoler et à prendre du temps pour soi avant toute prise de décision aidera celui qui manque de confiance en soi à retrouver une posture positive, plus solide, dans laquelle il pourra s’appuyer sur ses valeurs et ses qualités mais aussi sur ses croyances portantes. Savoir communiquer clairement, apprendre à respirer pour éliminer les tensions nerveuses permet, entre autre, de gagner en expériences positives donc en confiance en soi. La maîtrise de soi est également une valeur recherchée sur le marché de l’emploi.

Gérer les critiques

En ce domaine, la personne qui manque de confiance en elle doit être très vigilante… Des remarques gratuites et dévalorisantes vont la conforter dans son statut de « personne qui n’a pas confiance en elle » (qui, quelque part, n’est pas « complète » donc). Une des règles de base est d’éviter les gens pessimistes et négatifs et les critiqueurs notoires (qui d’ailleurs peuvent, eux aussi, manquer de confiance). L’autre règle, difficile à suivre mais fort utile, est de prendre la critique constructive, de l’entendre, et de laisser le reste. Focaliser sur le positif et choisir de laisser ce qui nous semble « gratuit ». La méditation et la sophrologie aident à faire ceci plus aisément, avec un peu d’entraînement. Il s’agit de s’autoriser à revenir vers le « stade zéro » où tout est possible et positif. Ce concept est issu du Ho’Oponopono, une prière hawaïenne servant à se reconnecter à nos possibilités infinies et à « nettoyer » les « mémoires » blessantes. Ainsi s’adresser à soi-même des phrases réconfortantes comme : « Je suis désolé, je t’aime » permet de lâcher prise et de s’offrir un peu d’oxygène au sein d’une situation complexe.

Passer à l’action

Les personnes qui manquent de confiance en soi ont souvent peur de passer à l’action. Parfois aussi elles le font mais sans calculer les risques s’exposant ainsi à un éventuel échec qui renforcera leur idée qu’elles manquent de confiance et d’estime de soi. C’est pourquoi elles devraient se forcer à noter 5 rêves qu’elles n’ont pas réalisé ces 5 dernières années et travailler à leur concrétisation. Il ne s’agit pas de se lancer tête baissée mais d’amener une idée à maturité avant d’y aller. Aucun changement n’est possible sans travail sur soi ou passage à l’action. Pour atteindre ses rêves ou ses objectifs il faut souvent être très clair sur ses désirs réels, savoir positiver et mettre en place un « plan d’action massif » comme le recommande le super-motivateur Anthony Robbins !

Conclusion

Ce ne sont que quelques astuces que j’utilise dans le cadre du coaching de vie, du consulting en Leadership ou encore du Coaching en suppression des croyances limitantes (celles qui nous empêchent de nous accomplir pleinement). Un bilan de personnalité et comportemental en cabinet et une proposition de coaching sur-mesure vous apportera des solutions bien plus adaptées et personnelles bien-sûr.

Pour aller plus loin ?

Un coaching ça coûte cher ? Au cabinet je propose une formule de coaching de vie ainsi qu’une formule de coaching en suppression des croyances limitantes (qui est aussi un travail profond sur les capacités que nous ignorons trop souvent) dès 480 euros les 12 séances (entre 60 et 90 mn) payable en 3 à 4 fois. C’est une expérience unique et passionnante tant pour le client que pour le coach !