Les charges mentales de la rentrée scolaire pour toutes les mamans…

La rentrée scolaire 2025 arrive ! Etes-vous prêtes ?

Ça y est les mamans, nous y sommes : la rentrée scolaire 2025 ! J’ignore comment vous vivez personnellement ces derniers jours de « vacances » mais je sais que, pour la plupart de mes clientes, la rentrée est vécue avec une sérénité nouvelle (puisque nous y avons travaillé ces jours-ci)… Pour celles qui débutent à peine la sophrologie, il y a encore quelques inconnues au programme : comment trouver la force et la motivation de recommencer son activité professionnelle avec une vision nouvelle tout en accordant suffisamment de temps aux changements qui participent à l’évolution et à l’apprentissage de nos petits ?

Un moment in-con-tour-nable !

Je réagis énormément aux émotions liées à la rentrée des classes… Personnellement j’ai un peu de mal à supporter la vision de ces petits êtres (quelques-uns) qui pleurent en quittant leurs parents à la grille de l’école ou dans la cour de récréation. Mais voilà, on compatit et il nous faut avancer ! Car qu’on l’attende avec impatience ou qu’on la craigne, une certitude : elle se produira tout de même !

La rentrée scolaire n’est pas qu’une affaire de cartables, de fournitures et de plannings. Pour beaucoup de mamans, c’est une période où la charge mentale s’intensifie, parfois jusqu’à l’épuisement. Derrière ce terme aujourd’hui connu, se cache un poids invisible : l’obligation de penser à tout, tout le temps, pour tout le monde.

La charge mentale des mamans salariées

Pour les mamans salariées, la rentrée agit comme un amplificateur. Elles doivent redevenir pleinement efficaces au travail tout en étant présentes pour les enfants. Le mental tourne sans cesse : ne pas oublier la réunion de 9h, anticiper le rendez-vous orthodontiste, prévoir qui récupère le petit mercredi.
Cette double pression professionnelle et familiale nourrit un état d’alerte permanent, parfois proche du stress chronique. Le cerveau ne se repose jamais, même le soir au moment de s’endormir.

La charge mentale des mamans freelances

Nous ne sommes pas épargnées. A mon compte depuis 1999, je sais exactement ce qui tourne dans la tête des mamans freelances. Notre statut paraît enviable mais… Chez les mamans freelances, le paradoxe est celui de la liberté contrainte. Elles travaillent à la maison, ce qui donne l’illusion d’une disponibilité totale. Mais en réalité, elles doivent gérer les interruptions constantes, la tentation de faire tourner une machine entre deux visios, ou de préparer le déjeuner en même temps qu’elles envoient une facture ou reçoivent un client fidèle…
La frontière entre vie pro et vie perso devient poreuse, générant un sentiment de dispersion, parfois de culpabilité : ne jamais être “assez” présente ni pour ses enfants, ni pour son activité.

Personnellement je dois éliminer des petites charges mentales sur la rentrée scolaire : je ne regarde plus les actualités (trop stressant), je fais les courses très tôt le samedi matin et j’en prends assez pour ne pas avoir à me redéplacer dans la semaine, je planifie les menus à l’avance. Je note tous mes rendez-vous mais aussi ceux des enfants dans un grand planning qui reste dans la cuisine à la vue de tous. Je ne réponds pas aux messages qui peuvent attendre au mois de septembre et surtout je ne me lance dans aucun projet qui ne soit pas vital financièrement à cette époque. Enfin, même si la rentrée est là, je termine mes « dossiers » en fonction de leur ordre d’arrivée ce qui signifie qu’en septembre et octobre je ne veux pas entendre parler de « devis urgent » ou de projet nécessitant ma présence immédiate. Je préfère perdre de nouveaux prospects peu fiables que de perdre la main sur mon planning !

La charge mentale des mères au foyer

Les mères au foyer, souvent invisibles dans ces discussions, portent pourtant une charge mentale massive. Responsable à plein temps du foyer, elles doivent penser à tout ce qui ne se voit pas : courses, repas, ménage, linge, mais aussi suivi scolaire des enfants.
Cette vigilance constante peut mener à une fatigue psychique profonde, surtout quand elle n’est pas reconnue ou valorisée. L’impression d’être indispensable mais jamais considérée pèse lourd sur l’équilibre émotionnel. Notons aussi que certains papas considèrent que si la maman est à la maison, la maison doit être « nickel »… Ce point de vue est contestable…

Les charges mentales liées aux enfants

Au-delà du rôle social de chaque maman, la rentrée active aussi des tensions émotionnelles liées aux enfants :

  • L’aîné qui part vivre seul : une étape charnière. Derrière la fierté, se cachent inquiétudes et angoisses : saura-t-il gérer ses repas, son budget, ses études ? Le mental maternel continue de “penser pour lui”, même à distance.
  • Le cadet en primaire : chaque soir, les devoirs rappellent la vigilance parentale. Les oublis, les frustrations, les petits échecs scolaires pèsent autant sur l’enfant que sur la maman, qui porte le rôle de soutien, de contrôle et de réassurance.
  • La cantine : un sujet récurrent de stress. Allergies, repas mal adaptés, refus de l’enfant ou manque de place… la maman se retrouve souvent en première ligne pour “trouver une solution”, parfois dans l’urgence.

Le mécanisme psychique de la charge mentale

La charge mentale n’est pas qu’une question d’organisation. C’est un processus psychique d’hypervigilance : le cerveau reste en alerte, anticipe, planifie, vérifie. Cet état permanent empêche le relâchement et peut mener à l’irritabilité, au surmenage, voire au burn-out parental.

Pistes pour alléger la charge

Quelques leviers existent pour réduire cette surcharge :

  • Partager réellement les responsabilités avec le conjoint ou l’entourage, sans se limiter à “déléguer l’exécution” mais en partageant aussi l’anticipation.
  • Déculpabiliser : accepter que tout ne soit pas parfait, que l’oubli fasse partie de la vie.
  • Poser des limites claires (horaires de travail, moments pour soi, temps déconnectés).
  • Valoriser son rôle : reconnaître soi-même la somme de tâches invisibles accomplies, pour sortir du sentiment d’ingratitude.

En conclusion

La rentrée met en lumière le poids invisible que portent de nombreuses mamans : celui de penser pour elles, mais aussi pour les autres. Comprendre la mécanique de cette charge mentale, c’est déjà un premier pas pour la soulager. Car une maman qui respire, qui s’autorise à lâcher du lest, transmet aussi à ses enfants un modèle d’équilibre et de bienveillance.

Débordée en cette rentrée, avec l’envie de vous créer de l’espace ? N’hésitez pas à me contacter et à découvrir mes forfaits de sophrologie, psychopratique et d’hypnose.

Les Bienfaits de la Sophrologie et de la Psychopratique : Vers un Mieux-Être Durable

Voici presque 7 ans que j’ai ouvert mon cabinet de Sophrologie à Vichy. Auparavant j’étais installée en région parisienne, dans le 77, et je dois admettre que j’ai trouvé ici une pratique beaucoup plus ancré dans les réalités quotidiennes des travailleurs, des retraités, des jeunes actifs et des étudiants. Aujourd’hui je voulais vous partager ma vision de la sophrologie.

Dans un monde où le stress et l’anxiété semblent régir nos quotidiens, il me semble qu’il devient essentiel de trouver des méthodes efficaces pour retrouver un équilibre intérieur. Parmi les approches qui rencontrent un succès grandissant, la sophrologie et la psychopratique se distinguent par leur approche holistique du bien-être mental et émotionnel. Je suis vraiment satisfaite de la complémentarité des deux méthodes car elles s’allient parfaitement en cabinet mais aussi ailleurs comme dans les heures d’écoute en fac ou en écoles privées ainsi qu’en entreprise. Petit point sur ce qu’est la sophrologie…

La sophrologie : une harmonisation du corps et de l’esprit

Créée dans les années 1960 par Alfonso Caycedo, la sophrologie est une discipline qui combine des techniques de respiration, de relaxation et de visualisation positive. Son objectif ? Aider chacun à mieux gérer son stress, à améliorer son sommeil et à développer une perception plus sereine de la vie. Grâce à des exercices simples, souvent inspirés du yoga et de la méditation, la sophrologie permet d’apprendre à écouter son corps, à apaiser ses pensées et à renforcer sa confiance en soi. Elle est d’ailleurs utilisée dans des contextes variés : accompagnement à la maternité, préparation aux examens, gestion des douleurs chroniques… En général mes clients sont anxieux et stressés, pressés et aculés par des postes à responsabilités qui débordent largement sur la sphère privée. Conclusion le bien-être et le côté intimiste de la vie personnelle se perdent, semblant ne plus compter, ne plus avoir leur place. On se met à éduquer ses enfants « à côté » de cet emploi énergivore puis à vivre « à côté ». Au final l’emploi, qui à la base est une façon de gagner sa vie, qui est souvent un métier alimentaire d’ailleurs, commence à prendre toute la place. Les années passent jusqu’au verdict : « Et si nous n’étions pas entrain de vivre mais simplement de survivre ? » Le constat est alarmant. Les bons conseils ne suffisent pas : les schémas demandent à être modifiés et là la sophrologie est très utile !

Petit point sur ma seconde activité : la psychopratique…

La psychopratique : une approche personnalisée du soin psychologique

Contrairement à la sophrologie, qui se focalise sur la détente et l’harmonisation intérieure, la psychopratique englobe différentes approches thérapeutiques visant à comprendre et à dépasser les blocages émotionnels. Le psychopraticien adapte sa méthode en fonction des besoins spécifiques de chaque individu, s’appuyant sur des outils variés tels que l’hypnose, la PNL (programmation neuro-linguistique) ou encore la thérapie cognitive et comportementale. Cette souplesse permet de travailler sur des problématiques aussi diverses que l’anxiété, les phobies, les traumatismes ou encore le développement personnel.

Une synergie bénéfique pour un mieux-être global

Si ces deux disciplines sont distinctes, elles se complètent parfaitement. Là où la sophrologie favorise la détente et la prise de conscience de soi, la psychopratique permet un travail plus en profondeur sur les schémas de pensée et les blocages inconscients. Ensemble, elles offrent un accompagnement précieux pour celles et ceux qui souhaitent retrouver un équilibre émotionnel et avancer sereinement dans leur vie.

Finalement, choisir l’une ou l’autre (ou les deux !) dépend des besoins et des attentes de chacun. L’important est d’oser franchir le pas et de s’accorder le droit d’aller mieux, en douceur et à son propre rythme.

Surmonter la déprime du lundi matin : astuces et conseils pour les mères salariées, freelances et au foyer

Le lundi matin est souvent une source d’angoisse pour beaucoup de personnes. Après le répit du week-end, retourner à la réalité des responsabilités professionnelles et familiales peut entraîner un sentiment de déprime. Ce sentiment, bien que courant, peut être particulièrement intense pour les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou mères au foyer. Cet article vous propose des astuces pour surmonter cette fameuse « déprime du lundi » et explore pourquoi cette période est souvent plus difficile à gérer pendant la quarantaine.

Pourquoi le lundi matin est-il si difficile ?

Le lundi matin représente le retour à la vie active après la pause du week-end. Pour les mères, cette transition peut être encore plus marquée. La charge mentale liée à l’organisation familiale, aux obligations professionnelles et aux tâches domestiques est souvent plus lourde en début de semaine.

La fatigue accumulée pendant le week-end, parfois due à un manque de véritable repos ou à des activités intenses, rend le retour aux routines encore plus difficile. De plus, l’écart entre le rythme de sommeil du week-end (où l’on se lève plus tard et se couche plus tard) et celui de la semaine crée un décalage qui rend le réveil plus brutal.

La quarantaine : une période de remise en question

La quarantaine est une phase de transition importante pour de nombreuses femmes. Cette période est souvent marquée par une remise en question de soi et de son parcours de vie. Les femmes dans la quarantaine jonglent souvent avec des responsabilités multiples : carrière, éducation des enfants, et parfois même soins à apporter à des parents vieillissants. De plus, des changements hormonaux, associés à la préménopause, peuvent entraîner des fluctuations d’humeur, une fatigue accrue, et des troubles du sommeil. Ces bouleversements physiques et psychologiques rendent cette période encore plus propice à la fatigue et au découragement, particulièrement le lundi matin.

Ce qui nous manque pour se sentir bien le matin

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi nous nous sentons mal le lundi matin :

  1. Manque de sommeil réparateur : La transition brutale entre le rythme du week-end et celui de la semaine est perturbante pour notre corps. Cela affecte particulièrement les mères qui, en plus de gérer leur propre fatigue, doivent souvent s’occuper des enfants dès le matin.
  2. Absence de routine matinale structurante : Commencer sa journée dans le chaos, sans avoir pris du temps pour soi, peut provoquer un sentiment de stress dès le réveil. Pour les mères qui doivent jongler entre les besoins des autres (enfants, employeurs, clients), le sentiment de ne pas avoir de contrôle sur leur propre journée peut être frustrant.
  3. Comparaison sociale : Les réseaux sociaux et la culture de la comparaison alimentent un sentiment d’inadéquation. On peut être tenté de comparer sa propre situation à celle des autres, surtout le lundi matin, quand on a encore tout le poids de la semaine à affronter.
  4. Pression financière ou professionnelle : Les mères salariées peuvent ressentir le poids des échéances professionnelles, tandis que les freelances ressentent souvent l’incertitude liée à l’instabilité financière. Quant aux mères au foyer, la reconnaissance sociale du travail accompli peut faire défaut, entraînant un sentiment de dévalorisation.

Astuces pour surmonter la déprime du lundi matin

1. Créer une routine matinale ressourçante

Pour bien démarrer la semaine, l’idéal est de s’accorder un temps pour soi le matin, même s’il est court. Que ce soit pour méditer, faire de l’exercice léger, lire quelques pages d’un livre, ou simplement profiter d’un café en silence, ce moment vous permet de vous recentrer avant de plonger dans les responsabilités. Cela est valable que vous soyez salariée, freelance ou mère au foyer. Une routine bien établie procure une structure apaisante pour débuter la journée avec plus de sérénité.

2. Se préparer mentalement la veille

Le dimanche soir peut être utilisé pour planifier la semaine à venir. Organiser les tâches importantes, préparer les repas ou anticiper les événements familiaux permet de réduire la charge mentale du lundi matin. Vous pouvez également dresser une liste des choses à faire le lundi afin de ne pas vous laisser submerger dès le début de la semaine. Cela allège le sentiment d’urgence et crée un cadre plus détendu pour la journée.

3. Limiter l’usage du téléphone et des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux favorisent la comparaison, surtout le lundi matin quand vous voyez les réussites et les projets d’autrui mis en avant. Essayez de réduire le temps passé sur votre téléphone le matin et d’éviter les réseaux sociaux dès le réveil. Commencez votre journée avec des activités qui vous font du bien plutôt que de vous exposer à des sources de stress supplémentaires.

4. Prendre du temps pour le mouvement

L’exercice physique, même modéré, libère des endorphines, qui sont des hormones du bien-être. Il n’est pas nécessaire de faire une séance intense, quelques étirements ou une promenade matinale suffisent pour réveiller le corps et l’esprit. Cela aide à dissiper la fatigue du week-end et à recharger votre énergie pour la semaine.

5. Se concentrer sur ses propres réussites

Il est facile de se perdre dans la comparaison, mais chaque personne a son propre chemin. Prenez un moment pour réfléchir à ce que vous avez accompli, que ce soit dans votre travail, avec vos enfants ou même dans vos relations. Pour les mères au foyer, cela pourrait être de célébrer les moments où vous avez aidé vos enfants à grandir. Pour les freelances, ce pourrait être la satisfaction d’avoir accompli un projet difficile. Et pour les salariées, ce peut être la réussite de maintenir un équilibre entre travail et famille.

6. S’offrir des micro-pauses dans la journée

Tout au long de la journée, que vous soyez au bureau, à la maison ou en déplacement pour votre travail, il est essentiel de s’accorder des moments de pause. Pour les mères salariées, cela peut être l’occasion de se détendre un instant en buvant un café ou en marchant à l’extérieur. Pour les freelances, il peut être utile de s’accorder des pauses régulières pour éviter la surcharge mentale. Les mères au foyer peuvent aussi profiter de ces moments de calme, même s’ils sont courts, pour souffler et recharger les batteries.

7. Accepter l’imperfection et la réalité

Le lundi matin, on peut facilement se sentir accablé par la perspective de la semaine à venir, surtout si les choses ne se passent pas comme prévu. Acceptez qu’il est normal d’avoir des jours moins productifs ou des moments de découragement. Il est important de relâcher la pression et de ne pas se juger trop sévèrement.


Exemple d’Amandine, 45 ans, freelance dans la rédaction depuis 15 ans

Prenons l’exemple d’Amandine, une rédactrice freelance de 45 ans, qui éprouve régulièrement le blues du lundi matin :

« Le lundi matin, j’ai du mal à me réveiller, j’ai le blues. Je reste au lit et je scrolle sur mon téléphone. Je me compare à d’autres personnes que je connais et je ressens un certain malaise. Par exemple, mon premier employeur était un véritable arnaqueur, et aujourd’hui, il est millionnaire, montré en exemple par des écoles de commerce. Pendant ce temps, j’ai l’impression de stagner, malgré tous mes efforts. C’est très décourageant. Et puis il y a les notifications commerciales incessantes sur mon téléphone, qui me font me sentir encore plus stressée, comme si on essayait de me soutirer le peu d’argent que je gagne. »

Amandine se retrouve dans une spirale de comparaison négative, exacerbée par l’utilisation des réseaux sociaux dès le réveil. Voir des personnes malhonnêtes réussir alors qu’elle travaille dur en restant intègre, la décourage et lui donne l’impression que ses efforts ne sont pas récompensés. Les notifications commerciales sur son téléphone renforcent son stress, alimentant le sentiment qu’elle n’a pas de contrôle sur sa vie ou sa carrière.

Solution pour Amandine

Amandine pourrait commencer par limiter l’usage de son téléphone le matin, pour éviter de se plonger dans la comparaison dès le début de la journée. Instaurer une routine matinale positive, avec de la lecture, des étirements, ou une activité calme, pourrait l’aider à commencer la semaine sur une note plus sereine. Se recentrer sur ses propres accomplissements et se fixer des objectifs réalistes et mesurables l’aiderait à retrouver confiance en elle, en évitant de se comparer aux autres. En filtrant également les notifications commerciales, elle pourrait réduire le stress inutile.


Conclusion

La déprime du lundi matin touche toutes les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou au foyer, mais elle n’est pas une fatalité. En adoptant une routine structurée, en limitant les comparaisons négatives, et en prenant du temps pour soi, il est possible de commencer la semaine avec plus de calme et de positivité. Que ce soit en quarantaine ou à tout autre âge, il est essentiel de se recentrer sur ses propres besoins et de créer un équilibre qui favorise le bien-être mental et physique.

Ma découverte de la sophrologie pendant ma grossesse

C’était au début de l’automne 2004, à Paris. Les rues étaient encore baignées de la lumière dorée des journées d’arrière-saison, et la ville, toujours en effervescence, ne semblait jamais s’arrêter. Moi non plus, d’ailleurs. Je travaillais alors comme animatrice et art-thérapeute dans un hôpital du 15e arrondissement, où j’aidais les patients à explorer et exprimer leurs émotions à travers la créativité.

Mais cette année-là, ma vie prenait un tournant bien plus intime et personnel : j’attendais un enfant, mon premier. C’était le début de la grossesse, et l’idée de devenir mère me comblait de bonheur. L’une de mes meilleures amies, avec qui j’avais passé de remarquables vacances en Grèce durant notre jeunesse était également enceinte ! C’était vraiment un bonheur de partager nos expériences de future jeune maman toutes les deux.

Mais les choses ne se passèrent pas comme je l’avais espéré. À trois mois de grossesse, je fus confrontée à des contractions indésirables. Mon médecin, inquiet, m’imposa un alitement strict pour les six mois restants. De plus je devais subir une courte opération de cerclage de l’utérus. À l’annonce de cette nouvelle, mon cœur se serra. L’immobilité forcée, mes parents qui rentraient de vacances en catastrophe et 2 semaines d’hospitalisation pour sauver mon vévé, avec l’incertitude qui pesait sur l’issue de cette grossesse, et surtout, l’angoisse de perdre cet enfant tant désiré me submergeaient. Moi qui aidais les autres à apprivoiser leurs émotions à travers l’art, je me retrouvais face à mes propres démons intérieurs.

C’est alors qu’une sage-femme, Sophie, entra dans ma vie. Avec sa douceur et son calme, elle me proposa un outil dont je n’avais jamais entendu parler : la sophrologie. Elle m’expliqua que cette méthode, fondée sur la respiration, la relaxation musculaire et la visualisation, pouvait m’aider à mieux gérer les contractions et, surtout, à apaiser cette angoisse constante qui m’envahissait.

— Avec la sophrologie, me disait-elle, vous apprendrez à vous recentrer sur l’instant présent, à écouter votre corps et à accueillir les sensations sans jugement. Nous allons travailler ensemble sur la gestion des émotions, afin que vous puissiez retrouver un espace de calme et de sérénité malgré la situation.

Intriguée, j’acceptai de suivre ses séances. Jour après jour, allongée dans mon lit, je me plongeais dans des exercices de respiration contrôlée, apprenant à laisser entrer l’air profondément dans mes poumons pour ensuite l’expulser lentement, comme pour évacuer mes peurs. Sophie m’a aussi enseigné la relaxation dynamique, un exercice simple mais puissant qui me permettait de détendre chaque muscle de mon corps, même dans cet état de contrainte physique. Mais ce que j’ai trouvé le plus transformateur, c’était la visualisation positive : à chaque contraction, au lieu de céder à la panique, je m’imaginais dans un lieu apaisant, comme une promenade le long de la Seine ou un banc ombragé au jardin du Luxembourg. Petit à petit, ces images m’aidaient à faire baisser la tension et à reprendre confiance.

Le 31 mai 2005, avec un mois d’avance mais en pleine santé, mon fils est né. La vie me réservait encore des complications : une hémorragie de la délivrance suivie d’une inertie et d’une perte de connaissance… Mais malgré tout, et grâce à la présence d’un jeune docteur tunisien fraîchement débarqué dans le service (mon médecin était en vacances), je survivais sans aller au bloc. Ce fut une victoire personnelle, un moment de grâce que je n’oublierai jamais. Grâce à la sophrologie, j’avais traversé cette épreuve avec une sérénité insoupçonnée. J’étais devenue plus forte.

Après cette naissance, j’ai pris un congé parental d’un an. Je ressentais le besoin de me consacrer entièrement à mon fils, tout en continuant à gérer, à mi-temps, mon entreprise de communication relationnelle que j’avais fondée en 1999. C’était un équilibre fragile, mais cette expérience de la maternité m’avait apporté une nouvelle perspective. En reprenant mon travail d’art-thérapeute, un an plus tard, une idée persistait en moi : celle de la sophrologie. Cette pratique avait éveillé en moi un intérêt grandissant. Je voulais approfondir mes connaissances, comprendre cette méthode qui avait transformé ma grossesse et m’avait aidée à traverser ces moments difficiles.

Je commençai donc à me former sérieusement à la sophrologie, intégrant ces nouveaux apprentissages dans mon approche de la communication relationnelle. Mon envie d’aider les autres à mieux gérer leurs émotions, à se reconnecter à eux-mêmes, devenait plus forte. Puis, en 2015, alors que j’attendais mon deuxième enfant, j’ai pris une décision qui allait changer le cours de ma vie : je me suis inscrite dans une école pour devenir à mon tour sophrologue. C’était une évidence. Ce que j’avais vécu lors de ma première grossesse, je voulais désormais le partager avec d’autres, les aider à leur tour à surmonter des épreuves grâce à ces techniques douces mais puissantes. Mes proches ne comprenaient pas ma décision : « Tu es déjà bardée de diplômes, pourquoi explorer encore une voie nouvelle ? » C’est vrai. J’étais diplômée en littérature, en communication, en information-communication et même en Spiritualité. J’avais aussi été formée au Management niveau Cadres… Pourtant c’était pour moi une évidence !

Aujourd’hui, cela fait huit ans que je suis à mon compte en tant que sophrologue. J’exerce avec passion cette discipline, que j’ai enrichie au fil des ans en y intégrant également la psychopratique et l’hypnose. La combinaison de ces outils me permet d’accompagner mes clients de manière holistique, en travaillant à la fois sur l’esprit et le corps, sur l’équilibre émotionnel et la gestion du stress. Je continue également de pratiquer la communication relationnelle, qui reste au cœur de mon approche thérapeutique.

La sophrologie m’a appris que, même dans les moments les plus difficiles, nous possédons tous en nous des ressources insoupçonnées. Il suffit parfois de savoir où les trouver, et comment les mobiliser. Et aujourd’hui, après ces années de pratique et d’accompagnement, je suis plus que jamais convaincue de la puissance de ces outils. Je les utilise chaque jour dans ma propre vie, mais surtout, je les transmets à ceux qui en ont besoin. Parce que, finalement, tout est une question de respiration, d’ancrage dans le présent, et de visualisation positive de l’avenir.

C’est ainsi que ma rencontre avec la sophrologie, il y a presque vingt ans, a changé non seulement le cours de ma vie, mais aussi celui de toutes les personnes que j’ai la chance d’accompagner aujourd’hui.

Autour de moi, beaucoup de personnes souhaitent devenir à leur tour thérapeute. Autant dire qu’il s’agit d’une activité complémentaire pour la plupart. Nous ne sommes pas comme des médecins dont le cabinet est bondé toute la journée. Les demandes ne sont pas si nombreuses, certains clients n’ont pas le réel désir d’avancer, certains tentent juste par curiosité, il y a des clients qui reviennent de semaine en semaine ou d’année en année mais la sophrologie est aussi un apprentissage et un passage durant lequel on apprend à pratiquer soi-même.

Je constate que des amis ferment leur cabinet ou leur lieu de pratique rapidement après la mise à leur compte. La sophrologie n’est pas juste un « art » qu’on pratique pour obtenir une activité ou une forme de « statut ». C’est une discipline très complète mais également très exigeante. Au début on n’en vit pas du tout ! C’est aussi le constat que font certaines personnalités célèbres qui ont ouvert leur cabinet… Personnellement c’est la Communication relationnelle (je suis à mon compte depuis 1999) qui me permet une approche différente peut-être cette durabilité. Je crois simplement que tout le monde n’est pas fait pour durer dans l’entreprenariat, c’est aussi une réalité ! La ténacité est primordiale. Chaque écueil doit nous apprendre mais surtout on ne devient pas thérapeute pour gagner de l’argent…

Si pour ma part la sophrologie et la communication constituent l’aventure d’une vie (25 ans à mon compte), je suis consciente que j’ai eu beaucoup de chance . Mon cursus en Communication (4 ans après le bac) reste un socle irremplaçable qui s’accorde bien à la pratique de l’écoute active nécessaire en sophrologie. Il y a une résonance qui s’effectue avec presque tous mes clients depuis 25 ans, que ce soit en Communication relationnelle, en sophrologie ou en psychopratique. Cette pratique reste la somme d’un énorme engagement dans l’apprentissage personnel : je n’ai jamais arrêté mes études pour ainsi dire ! Je suis toujours formée à une discipline en rapport avec l’humain et la thérapie et je pense que cette soif d’apprendre sans cesse change la donne.

La pratique de la sophrologie a vraiment révolutionné ma vie personnelle puis professionnelle. Je pense que c’est une bonne conclusion !

Ils ne s’inquiètent pas pour vous : ils vous envient ! Comment certains proches toxiques vous empêchent de vous réaliser sans que vous ne le remarquiez

Les relations toxiques, particulièrement lorsqu’elles proviennent de proches, sont souvent difficiles à identifier. Sous des airs de bienveillance et de préoccupation, certaines personnes cachent en réalité une jalousie profonde qui les pousse à freiner votre épanouissement personnel. Que ce soit un parent, une amie ou un membre de la famille, ces individus cherchent à vous retenir, à vous empêcher de réussir là où ils ont échoué ou à vivre une vie qu’ils n’ont jamais pu atteindre. Voici comment ces dynamiques toxiques peuvent se manifester et comment les identifier pour mieux s’en libérer.

L’histoire de Sophie : une belle-mère envahissante

Sophie rêvait de lancer sa propre boutique de fleurs. Son projet était clair, sa passion immense. Mais dès qu’elle en a parlé à sa belle-mère, les choses ont commencé à changer. « Tu es sûre de vouloir te lancer là-dedans ? C’est un secteur tellement instable… », lui répétait-elle régulièrement. La belle-mère, sous couvert de conseils « sages », ne cessait de semer le doute dans l’esprit de Sophie. Chaque avancée était critiquée, chaque idée dénigrée. Peu à peu, Sophie s’est mise à douter d’elle-même, repoussant le lancement de son projet, jusqu’à l’abandonner complètement. Ce que Sophie n’avait pas réalisé, c’est que sa belle-mère, frustrée par ses propres échecs personnels, ne supportait pas l’idée que sa belle-fille puisse réussir là où elle avait échoué. La jalousie déguisée en inquiétude était en réalité une manière de garder Sophie sous contrôle et de saboter ses ambitions.

Le cas de Léa : une belle-sœur jalouse et possessive

Léa et sa belle-sœur, Marie, étaient très proches. Du moins, c’est ce que Léa croyait. Dès qu’elle a commencé à exceller dans son travail, obtenant des promotions et la reconnaissance de ses collègues, Marie a changé d’attitude. Elle s’est montrée de plus en plus critique, dévalorisant systématiquement les réussites de Léa. « Tu travailles trop, tu devrais te concentrer davantage sur ta famille, » disait-elle, insinuant que le succès de Léa au travail se faisait au détriment de sa vie personnelle. Marie, qui n’avait pas eu la même réussite professionnelle, envahissait constamment l’espace de Léa, lui prodiguant des conseils non sollicités et tentant de la convaincre de ralentir. Ce que Léa ne comprenait pas, c’est que derrière cette façade de « préoccupation », Marie était en réalité rongée par la jalousie. Elle ne supportait pas que sa belle-sœur puisse réussir là où elle-même avait échoué. Résister à ces tentatives de manipulation a permis à Léa de révéler la véritable nature de Marie : une jalousie maladive qui cherchait à la freiner plutôt qu’à la soutenir.

Camille et Emma : l’amie d’enfance toxique

Camille et Emma étaient inséparables depuis l’enfance. Leur amitié semblait indéfectible, mais à mesure que Camille avançait dans sa carrière et construisait une vie qui lui plaisait, Emma a commencé à se montrer de plus en plus intrusive et critique. Emma s’invitait constamment chez Camille, la conseillait sans cesse sur sa vie amoureuse, son travail, et même sur ses choix vestimentaires. Tout ce qui sortait des « conseils » d’Emma était teinté de mépris déguisé en fausse sollicitude : « Tu es sûre que ce poste est fait pour toi ? Ça a l’air tellement stressant, » ou encore « Tu es vraiment heureuse avec lui ? Je te vois tellement mieux avec quelqu’un de plus… ambitieux. » Ce que Camille a fini par comprendre, c’est qu’Emma n’était pas inquiète pour elle, mais jalouse de sa réussite. En s’opposant à ces critiques, en refusant d’écouter ces « conseils », Camille a découvert que l’amitié d’Emma n’était qu’un moyen pour cette dernière de se rassurer, en essayant de maintenir Camille à un niveau où elle pourrait continuer à se sentir supérieure.

Géraldine : la vieille amie jalouse

Géraldine et Claire étaient amies depuis le lycée. Pendant des années, Géraldine avait toujours perçu Claire comme une « faire-valoir », une amie qui lui permettait de briller en société. Mais les années ont passé, et Claire a non seulement bien vieilli, mais elle affiche désormais une vie enviable : un mariage heureux, des enfants épanouis, et des vacances de rêve qu’elle partage sur les réseaux sociaux. Géraldine, qui s’est retrouvée à stagner dans une routine monotone, n’a pu s’empêcher de ressentir une jalousie croissante. Elle commence à critiquer Claire en privé, minimisant ses réussites et insinuant qu’elle a simplement eu de la chance. Géraldine, qui se sentait autrefois supérieure, voit maintenant en Claire un miroir qui lui renvoie ses propres insécurités et regrets. Sous couvert de « préoccupations » pour le bien-être de Claire, elle multiplie les remarques acides, tentant de rabaisser son ancienne amie. En réalité, Géraldine est jalouse de cette vie qu’elle ne peut plus atteindre et essaie de minimiser le bonheur de Claire pour se rassurer elle-même.

Julie : la tragédie jalouse d’une ancienne relation

Julie a perdu un ex-petit ami dans des circonstances tragiques. Si cette perte l’a profondément marquée, la véritable douleur a surgi bien plus tard, lorsqu’elle a découvert que, bien après leur séparation, cet ex avait vécu une histoire d’amour avec l’une de ses proches, Myriam. Bien que cette relation entre son ex et Myriam n’ait eu lieu que longtemps après leur rupture, Julie n’a pu s’empêcher de ressentir une haine intense envers elle. Elle ne peut supporter l’idée que Myriam ait pu être heureuse avec celui qu’elle considère, de manière illégitime, comme « son amour perdu ». Cette jalousie va au-delà du simple deuil, car Julie refuse d’accepter que quelqu’un d’autre ait pu occuper la place qu’elle estime lui appartenir. Elle s’accapare le rôle de la « veuve éplorée », même si elle n’a plus de lien légitime avec cet homme. Par cette attitude, elle tente de contrôler Myriam, de l’empêcher de revivre ou de trouver à nouveau le bonheur, ne supportant pas que quelqu’un d’autre puisse avoir ce qu’elle croit lui revenir de droit.

Pierre et Jacques : le père possessif et envieux

Pierre, un jeune entrepreneur, a monté sa propre entreprise avec succès et a récemment acheté une maison. Cependant, au lieu de recevoir les félicitations et le soutien de son père, Jacques, ce dernier lui conseille de tout abandonner : « Ferme ton entreprise, vends ta maison, redeviens locataire et va travailler à l’usine. » Ce conseil, en apparence sage, est en réalité motivé par une jalousie intense. Jacques, qui n’a jamais réussi à atteindre un tel niveau de succès, envie son fils. Chaque fois que Pierre fait un pas en avant, Jacques essaie de le suivre. Lorsque Pierre achète une maison, Jacques en achète une également. Lorsque Pierre devient père, Jacques décide d’adopter un enfant. Malgré toutes ces tentatives d’imiter son fils, Jacques ne cesse de dénigrer ses réalisations, cherchant à minimiser la réussite de Pierre pour compenser ses propres frustrations. La jalousie dévorante de Jacques le pousse à vouloir contrôler son fils, à l’empêcher de réussir là où lui a échoué, et à faire tout ce qu’il peut pour le maintenir à un niveau qu’il considère comme acceptable.

Vanille : la chute dans les yeux de sa belle-famille

Vanille avait une vie de rêve. Rédactrice en chef pour un grand magazine, elle gagnait très bien sa vie et jouissait du respect de sa belle-famille, qui ne manquait jamais une occasion de se vanter de son succès. Tout allait bien, jusqu’au jour où Vanille a fait un burn-out. Épuisée par le stress et en quête de sens, elle décide de tout quitter pour devenir énergéticienne, se concentrant sur une vie plus paisible, axée sur son bien-être mental et physique. C’est là que les choses ont commencé à changer. Sa belle-famille, qui l’admirait autrefois pour son succès financier, se met à la dévaloriser, la jugeant à l’aune de son nouveau revenu bien plus modeste. Les remarques moqueuses et les piques se multiplient : « C’était bien mieux quand tu gagnais 6000 euros par mois. » Pendant des années, Vanille supporte ces critiques en silence, jusqu’au jour où elle décide de réagir. Utilisant son savoir et son éducation, elle riposte en remettant sa belle-famille à sa place. Le résultat est immédiat : les tensions éclatent, révélant la jalousie et le mépris sous-jacents que sa belle-famille nourrissait envers elle. Les choses tournent au vinaigre, prouvant que leur respect n’était en réalité que de la condescendance liée à son statut financier, et non à sa véritable valeur en tant que personne.

Comment résister et se libérer

Résister à ces influences toxiques est essentiel pour préserver son propre épanouissement. Dès que vous commencez à vous affirmer, à refuser de suivre les conseils de ces personnes, leur véritable nature se dévoile. Leur inquiétude prétendue se transforme en colère ou en mépris, révélant ainsi leur jalousie latente. C’est alors que vous comprenez qu’ils n’ont jamais voulu votre bien, mais qu’ils cherchaient à vous retenir, à vous empêcher de dépasser leurs propres limites.

Pour se libérer de ces relations néfastes, il est essentiel de travailler sur soi-même. La sophrologie, par exemple, est une méthode efficace pour renforcer la confiance en soi et se détacher des influences toxiques. Elle aide à développer une vision claire de ses objectifs, à rester centré sur ses priorités, et à repousser les tentatives de manipulation. En cultivant une meilleure connaissance de soi et en apprenant à gérer ses émotions, on parvient à s’affranchir des jugements des autres et à avancer sereinement vers ses aspirations.

Les proches toxiques, sous couvert de s’inquiéter pour vous, cachent souvent une jalousie profonde. Qu’il s’agisse d’une amie de longue date jalouse, d’une personne incapable de faire le deuil d’une relation passée, ou d’un parent envieux, ces individus cherchent à freiner votre épanouissement personnel. Identifier ces comportements et y résister est crucial pour ne pas se laisser entraîner dans une spirale de doute et d’autosabotage. Grâce à des outils comme la sophrologie, il est possible de retrouver confiance en soi, de se recentrer sur ses objectifs et d’avancer librement vers une vie qui vous ressemble.

Les Fondements de la Thérapie Cognitive

La thérapie cognitive, développée par le Dr. Aaron T. Beck dans les années 1960, est une forme de psychothérapie qui se concentre sur l’identification et la modification des schémas de pensée négatifs contribuant à la détresse émotionnelle et aux comportements inadaptés. Cette approche repose sur la croyance que nos pensées, nos émotions et nos comportements sont interconnectés, et que changer les pensées négatives peut entraîner des changements dans les émotions et les comportements.

Principes Clés de la Thérapie Cognitive :

  1. Restructuration Cognitive :
    • Au cœur de la thérapie cognitive, la restructuration cognitive consiste à identifier et à contester les pensées irrationnelles ou déformées. Les clients apprennent à reconnaître les pensées automatiques négatives et à les remplacer par des pensées plus équilibrées et réalistes.
  2. Activation Comportementale :
    • Cette technique encourage les clients à s’engager dans des activités qu’ils trouvent agréables ou significatives. En augmentant les expériences positives, les clients peuvent améliorer leur humeur et réduire les symptômes dépressifs.
  3. Journaux de Pensées :
    • Les clients sont souvent invités à tenir des journaux ou des registres de pensées pour suivre leurs pensées négatives, les situations qui les déclenchent et les émotions qui en résultent. Cela aide à identifier les schémas et à développer des pensées plus saines.
  4. Résolution de Problèmes :
    • La thérapie cognitive aide les clients à développer des compétences efficaces en résolution de problèmes. En décomposant les problèmes en étapes gérables, les clients peuvent aborder les défis avec plus de confiance et moins d’anxiété.
  5. Thérapie d’Exposition :
    • Pour les clients souffrant d’anxiété ou de phobies, l’exposition graduelle aux situations ou objets redoutés peut aider à réduire les comportements d’évitement et l’anxiété au fil du temps.
  6. Techniques de Pleine Conscience et de Relaxation :
    • L’intégration de pratiques de pleine conscience et de relaxation peut aider les clients à rester présents et à réduire le stress. Des techniques telles que la respiration profonde, la relaxation musculaire progressive et la méditation de pleine conscience sont souvent utilisées.
  7. Approche Collaborative et Éducative :
    • La relation thérapeutique en thérapie cognitive est collaborative, le thérapeute et le client travaillant ensemble en tant qu’équipe. Le thérapeute joue également un rôle éducatif, enseignant aux clients le modèle cognitif et comment l’appliquer dans leur vie quotidienne.

La thérapie cognitive est largement utilisée pour améliorer diverses conditions de santé mentale, notamment la dépression, les troubles anxieux, le TSPT et les troubles de l’alimentation. Sa nature structurée et axée sur les objectifs en fait une approche pratique pour de nombreuses personnes cherchant à améliorer leur santé mentale. En se concentrant sur la modification des schémas de pensée et des comportements négatifs, la thérapie cognitive permet aux clients d’obtenir des changements positifs durables.

Les traces indélébiles de Milton H. Erickson : Un pionnier de l’Hypnose et son héritage Inspirant

Au cœur des contrées sereines du Wisconsin naquit, le 5 décembre 1901, un homme destiné à défier toutes les limites de la psyché humaine. Milton H. Erickson, personnalité marquée par la poliomyélite qui l’avait paralysé dans sa jeunesse, allait transcender son propre destin pour révolutionner l’art de l’hypnose !

Ses premières années, bercées par la lutte contre l’adversité physique, ont forgé la ténacité d’Erickson. Lorsque la polio tenta de le confiner dans l’impuissance, il répondit en développant des techniques d’auto-hypnose, éveillant ainsi une compréhension unique des rouages subtils de l’inconscient ! On devine déjà l’avenir brillant qui l’attendait…

Son parcours académique, marqué par l’obtention d’un diplôme en médecine à l’Université du Wisconsin en 1928, fut le prélude à une carrière prolifique. Spécialisé en psychiatrie et en psychologie clinique, Erickson allait transcender toutes les approches conventionnelles de l’hypnose.

L’Innovation dans les techniques de l’Hypnose

L’essence de l’hypnose ericksonienne résidait dans le départ radical de l’autoritarisme. Erickson a introduit une approche souple et permissive, s’adaptant à la singularité de chaque individu. Ses techniques se sont éloignées du traditionnel « ordre hypnotique » pour embrasser la collaboration et la compréhension profonde.

L’utilisation habile du langage métaphorique a été la pierre angulaire de sa méthode. Erickson a compris que l’inconscient réagit de manière plus profonde aux images symboliques qu’aux injonctions directes. Les histoires métaphoriques, tissées avec une maîtrise inégalée, devenaient les vecteurs d’une communication subtile et puissante avec l’inconscient de ses patients.

L’induction hypnotique ericksonienne était tout sauf conventionnelle. Plutôt que d’imposer une transe, Erickson laissait place à une induction indirecte, souvent camouflée dans des conversations apparemment anodines. Il exploitait les schémas de pensée propres à chaque individu, créant ainsi des expériences hypnotiques uniques et personnalisées. Il savait également « entendre » leurs goûts, passions, hobbies… pour subtilement les évoquer. Il pouvait ainsi évoquer le goût juteux de la tomate à un homme malade aimant le jardinage pour relancer en lui l’envie de manger.

Ses techniques étaient également empreintes d’une approche orientée solution. Erickson se concentrait sur les forces et les ressources internes du patient plutôt que sur les faiblesses, transformant ainsi la séance hypnotique en une exploration positive de l’esprit.

La Force de Caractère d’Erickson

La force de caractère d’Erickson, forgée dans l’enclume de la maladie, se manifesta aussi dans sa capacité à établir des liens empathiques avec ses patients. Sa relation avec eux transcenda les barrières traditionnelles, créant un espace de confiance et de collaboration inégalé.

Aujourd’hui, l’héritage d’Erickson perdure dans les bénéfices tangibles de l’hypnose. Les professionnels utilisent ses techniques pour traiter des maux psychologiques variés, allant du stress et de l’anxiété aux phobies et aux douleurs chroniques. Cette approche individualisée, née de la vision novatrice d’Erickson, continue d’inspirer les praticiens à travers le monde.

En conclusion, la vie de Milton H. Erickson, teintée de défis et de triomphes, demeure un témoignage vivant de la puissance de l’esprit humain. Son héritage, sculpté dans les méandres de l’hypnose, persiste comme une source d’inspiration inaltérable pour ceux qui aspirent à transcender les frontières de la compréhension psychologique.

Comprendre les émotions post-rupture : Le rôle bienfaisant de la sophrologie dans le processus de guérison

La fin d’une relation amoureuse est souvent considérée comme l’une des expériences les plus douloureuses de la vie. Une rupture provoque un stress conséquent lié à la sensibilité respective des deux partenaires. Cependant, il peut être déconcertant de constater que même lorsqu’on est celui qui a pris la décision de mettre fin à la relation, on peut ressentir une gamme complexe d’émotions négatives. Cet article explore les raisons psychologiques derrière ces sentiments et met en lumière le rôle bénéfique de la sophrologie dans le processus de guérison post-rupture.

Pourquoi se sentir mal après avoir initié la rupture ?

  1. Perte de la routine et de la stabilité : Même si la décision de rompre était nécessaire pour le bien-être personnel, la fin d’une relation entraîne souvent la perte de la routine quotidienne et de la stabilité émotionnelle. Certains repères ordinaires disparaissent.
  2. Peur de l’inconnu : La transition vers une vie sans la présence constante d’un partenaire peut susciter la peur de l’inconnu et générer une anxiété face à l’avenir. Cela est particulièrement vrai chez les personnes souffrant d’une distorsion cognitive (Peur de l’abandon). Aaron Beck a répertorié dans sa méthode de TCC, chacune des distorsions affectant les êtres humains.
  3. Deuil de la relation : Même lorsque la décision est rationnelle, il y a un processus de deuil à vivre. On peut ressentir une perte de l’identité partagée et des projets communs. Il peut être difficile également de se projeter avec quelqu’un d’autre, à l’avenir. Chacun doit prendre le temps de vivre son deuil. Si certaines personnes ressentiront le besoin de rencontrer rapidement un nouveau partenaire, d’autres prendront leur temps et relèveront leurs critères de sélection. La rupture peut alors les aider à déterminer ce qu’elles ne veulent plus subir au sein d’une relation amoureuse.
  4. Estime de soi fragilisée : La rupture peut parfois altérer l’estime de soi, surtout si l’on ressent la nécessité de justifier la décision ou si des sentiments de culpabilité émergent. Une personne sortant d’une rupture, à moins qu’elle ne soit abonnée aux relations passagères et qu’elle accorde peu d’importance au lien créé sur quelques semaines (cela se voit) , est fragilisée ou… galvanisée ! Il y a des années une cliente m’expliqua qu’elle avait ressenti sa rupture comme une « sortie de prison ». Cette personne avait choisi une vie plus trépidante, plus proche de ses aspirations. En réalité, elle avait pris conscience que ce dont elle avait besoin n’était pas une relation mais de vivre enfin pour elle-même !

Le rôle de la sophrologie dans le processus de guérison :

La sophrologie, une méthode qui combine des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation, offre un soutien psychologique et physique dans le processus de guérison après une rupture. Il n’y a pas deux clients identiques. Chaque protocole est adapté pour la personne qui consulte ou créé uniquement pour elle. La première séance propose déjà de la pratique mais la majeure partie est destinée à l’anamnèse (me permet de vous connaître).

  1. Gestion du stress et de l’anxiété : Les techniques de relaxation enseignées en sophrologie aident à réduire le niveau de stress et d’anxiété associé à la rupture, favorisant ainsi un état émotionnel plus équilibré.
  2. Reconnexion avec soi-même : La sophrologie encourage la connexion avec ses propres émotions et besoins, facilitant ainsi la compréhension de la décision de rompre et favorisant la reconstruction de l’estime de soi.
  3. Visualisation positive : En guidant les pratiquants à visualiser des scénarios positifs pour l’avenir, la sophrologie aide à surmonter la peur de l’inconnu en créant une vision optimiste du chemin à venir.
  4. Renforcement de la résilience : La sophrologie renforce la capacité à faire face aux difficultés en développant la résilience mentale et émotionnelle, des compétences essentielles pour surmonter une rupture.

La sophrologie se révèle être un outil précieux dans le processus de guérison post-rupture, en offrant un espace pour la compréhension, la gestion des émotions et la reconstruction personnelle. Alors que la fin d’une relation peut être une période difficile, la sophrologie offre un chemin vers le bien-être émotionnel et la redécouverte de soi. En s’appuyant sur ces techniques, il est possible de transformer une expérience douloureuse en une opportunité de croissance personnelle et de renouveau.

Le silence d’or : comment traiter les personnes toxiques avec sagesse et psychologie

Les relations interpersonnelles jouent un rôle essentiel dans notre bien-être émotionnel. Cependant, il arrive parfois que nous croisions le chemin de personnes toxiques, dont les critiques gratuites peuvent perturber notre équilibre psychologique. Plutôt que de succomber à la tentation de répondre à ces attaques, il peut être plus bénéfique de traiter ces individus avec le silence. Dans cet article, nous explorerons comment cette approche peut favoriser notre bien-être psychologique.

1. Les ravages de la réponse aux critiques gratuites

Répondre aux critiques gratuites peut être une réaction instinctive, une manière de défendre notre intégrité et de faire valoir notre point de vue. Cependant, cette réaction impulsive peut souvent se retourner contre nous. Les échanges négatifs peuvent s’intensifier, entraînant un cycle de conflit émotionnel qui affecte notre santé mentale. Il est crucial de reconnaître que répondre à la toxicité avec plus de toxicité ne résout généralement rien.

2. L’ignorance éclairée : faire du silence une arme puissante

Face à des personnes toxiques, l’ignorance éclairée devient une stratégie psychologique judicieuse. Il s’agit de décider de ne plus alimenter le feu des critiques et de faire preuve d’indifférence. Ignorer la personne toxique, choisir de ne plus croiser son regard et agir comme si elle était transparente, permet de neutraliser son pouvoir sur notre bien-être émotionnel. En refusant de participer à des échanges négatifs, nous protégeons notre énergie mentale.

3. Se centrer sur le bien-être : la clé du silence

Au lieu de s’engager dans des batailles verbales stériles, il est essentiel de prendre la décision consciente de se centrer sur son bien-être. Cela signifie choisir délibérément de ne pas entrer en guerre avec des personnes toxiques. En faisant preuve de maturité émotionnelle, on refuse de laisser les actions négatives des autres déterminer notre propre bonheur. Le silence devient alors une manière puissante de se protéger et de se recentrer sur les aspects positifs de sa vie. Notez au passage que la personne toxique ne peut vous empêcher de la traiter par le silence. Il n’est pas possible de forcer quelqu’un qui n’a pas envie de s’intéresser à nous à le faire ! Etre distant, ne plus communiquer, ou passer pour transparent est désagréable pour la personne toxique qui est souvent égotique. Alors peut-être fera -t-elle des tentatives pour attirer votre attention et relancer la guerre mais si vous avez décidé de vous tenir réellement à l’écart elle se lassera. De plus elle ne s’abaissera pas à dire : « Il (elle) fait comme si je n’existais pas ! », cela serait bien trop humiliant pour elle d’avouer qu’elle est devenue si prévisible que vous vous êtes éloigné. Ce serait comme d’admettre votre pouvoir !

Conclusion : Le silence, une voie vers la sérénité

En psychologie, traiter les personnes toxiques par le silence n’est pas synonyme de faiblesse, mais plutôt une démonstration de force intérieure. En renonçant à la nécessité de répondre à chaque critique, en choisissant l’ignorance éclairée, et en se concentrant sur son bien-être, on adopte une approche mature face à la toxicité. Le silence devient alors une voie vers la sérénité, permettant de préserver notre équilibre émotionnel dans un monde parfois tumultueux. En fin de compte, il est important de se rappeler que le silence peut être une réponse puissante, laissant place à une croissance personnelle et à une paix intérieure durable.

Investir dans le bien-être émotionnel des jeunes adultes en formation : Les avantages des cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie

Dans le tumulte de la jeunesse, il n’est pas rare que certains jeunes adultes se retrouvent dans des classes ou formations où la motivation pour l’avenir fait défaut, et où les problèmes de cohabitation peuvent entraver le cheminement vers la réussite… En écoles, en instituts de formation, en formations associatives cela n’est pas rare. Cependant, il existe un outil vraiment puissant pour transformer ces situations complexes en réelles opportunités de croissance. La sophrologie offre à chacun la possibilité de révéler et de revaloriser ses dons et ses talents, tout en favorisant le travail en équipe et la cohésion. Dans cet article, nous explorerons comment la sophrologie peut être une clé pour inspirer la motivation, rétablir l’harmonie et libérer le potentiel des jeunes adultes, créant ainsi des environnements d’apprentissage plus positifs et épanouissants. Je vous parle ici en tant que Sophrologue certifiée, installée sur Vichy (Allier, Auvergne) depuis 5 ans et à mon compte dans la Communication relationnelle depuis 1999…

La sophrologie et la Gestion des émotions, des pratiques à mettre en lumière

La période de l’adolescence et du passage à l’âge adulte est souvent une période tumultueuse, ponctuée de défis émotionnels et mentaux. Pourtant, de nombreuses institutions éducatives sous-estiment l’importance de la gestion des émotions et de la sophrologie au sein de leurs programmes. Dans cet article, nous explorerons les avantages essentiels de l’intégration de cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie au sein de votre établissement, en mettant en lumière comment ces pratiques peuvent apporter des bénéfices considérables aux jeunes adultes.

Favoriser la résilience émotionnelle :

La gestion des émotions et la sophrologie offrent aux adolescents et aux jeunes adultes des outils essentiels pour faire face aux défis de la vie. Ces cours les aident à développer une meilleure compréhension de leurs émotions, à les accepter et à les gérer de manière positive. En renforçant leur résilience émotionnelle, les étudiants sont mieux préparés à faire face aux stress, à l’anxiété et aux moments difficiles de la vie. Changement de lieu de vie, d’habitudes, de cursus scolaire, de formation, passage de l’adolescence à l’âge adulte, autant de transitions gérées par la sophrologie.

Améliorer la concentration et les performances académiques :

La sophrologie enseigne des techniques de relaxation et de concentration qui peuvent grandement bénéficier aux étudiants. En réduisant le stress et en favorisant un état de calme mental, ces cours peuvent améliorer la concentration en classe, la mémoire et les performances académiques des jeunes adultes.

Encourager la communication et les relations interpersonnelles :

Apprendre à gérer les émotions peut aider les jeunes adultes à développer des compétences en communication plus solides. Ils sont plus à même d’exprimer leurs besoins et leurs sentiments de manière constructive, ce qui favorise des relations interpersonnelles plus saines.

Prévenir les problèmes de santé mentale :

L’un des avantages les plus importants de la Gestion des Émotions et de la Sophrologie est la prévention des problèmes de santé mentale. En donnant aux jeunes adultes les compétences nécessaires pour faire face au stress, à l’anxiété et à la dépression, ces cours peuvent réduire le risque de troubles mentaux à l’âge adulte.

Favoriser la réussite future :

Les compétences en gestion des émotions et en sophrologie acquises à un jeune âge peuvent avoir un impact durable sur la vie des étudiants. Ils sont mieux préparés à faire face aux défis de la vie adulte, à gérer leur carrière et à maintenir un équilibre entre travail et vie personnelle.

Pour résumer :

Intégrer des cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie au sein de votre établissement est un investissement précieux dans le bien-être émotionnel et mental des jeunes adultes. Ces cours les préparent à réussir dans tous les aspects de leur vie, en leur fournissant des compétences essentielles pour faire face aux défis du monde moderne. En priorisant leur bien-être émotionnel, vous contribuez à former des individus plus équilibrés, résilients et épanouis. Pour les écoles et les institutions éducatives de Vichy et du bassin vichyssois, je propose des séances uniques et sur-mesure de Gestion des émotions et de sophrologie. N’hésitez pas à me contacter !

Céline Baron, Sophrologue & Psychopraticienne

48 rue de Cronstadt 03200 VICHY – Tél. 06 56 77 02 11