Personnes toxiques, situations pesantes : pourquoi faut-il couper aussi énergétiquement ?

Face à une agression répétée, à une personne toxique, la plupart des gens savent se couper géographiquement parlant ou du moins physiquement parlant des « fauteurs de troubles »… Cependant certaines ruptures même physiques peuvent ne pas être absolument consommées ou assumées. Il convient aussi de couper mentalement et énergétiquement les liens. La vie est courte ! Savoir si une relation vous apporte ou vous plombe totalement, vous coupe les ailes est nécessaire afin d’utiliser son temps de façon productive, enrichissante… Visionnez la vidéo ci-dessous pour comprendre mon point de vue de thérapeute Sophrologue et Psychopraticienne.

Reprendre votre pouvoir dès maintenant, en famille, entre amis, au travail ou affectivement parlant…

C’est un sujet très actuel, qui ne peut cesser de l’être, mais que nous n’abordons que trop peu… Beaucoup considèrent que les humains n’ont pas de grands pouvoirs, comme pourraient en posséder des super héros, des entités fantastiques et d’autres mentors sortis de l’imaginaire collectif… Pourtant, lorsqu’on se sent systématiquement dénigré ou « méjugé » par les autres, il y a toujours, à la base, un réel problème de pouvoir. Notre pouvoir, celui dans lequel nous mettions tant d’espoirs lorsque nous étions enfants ou jeunes, a été dilué ! Il s’est trouvé dilué au sein d’expériences négatives, au cœur de nos espoirs abandonnés… Les autres ne sont nullement coupables de cet acte ! Si nous avons laissé notre Pouvoir sur la vie et sur les autres se diluer, c’est que nous avons, à un moment, pensé trop petit ou de façon obsolète, erronée… Nous avons « permis » qu’il en soit ainsi. Nous avons été trop permissifs !

Une jeune fille fait de belles études. Dans le monde de l’université et des étudiants elle est heureuse et épanouie. Elle sort avec un diplôme, certes, mais cela ne lui permet pas de décrocher l’emploi tant attendu. Autour d’elle, les autres ont déjà abandonné leurs grands rêves depuis longtemps. On se met en couple, on trouve un emploi alimentaire, on loue un appartement, on fait des enfants… Le temps passe vite. La jeune-fille d’hier se sent dépassée par le temps qui passe et en fait de même pour ne pas se sentir « de reste »… Elle applique les recettes des autres à sa propre vie. Elle dilue son pouvoir !

Un jeune-homme veut partir faire de la musique aux USA. Mais ses amis le mettent en garde : « New York est une ville hors de prix », « On ne peut y survivre ». Il abandonne son rêve. Il croit comprendre de tout cela qu’il vaut mieux avoir un petit chez soi qu’un grand chez les autres… Ce qui n’est que l’opinion des autres a agi sur son destin ! Il a dilué son pouvoir !

Une femme de 35 ans ne fait rien sans demander la bénédiction de ses parents. Elle dilue son pouvoir :

Une jeune-femme de 25 ans écoute sans cesse les conseils qu’ont ses petits-amis sur son physique. Elle se coupe les cheveux pour plaire à l’un, les laisse repousser pour plaire à l’autre. L’un de ses derniers prétendants en date trouve son tatouage « vulgaire », elle court donc se le faire enlever. Elle dilue son pouvoir encore et encore !

Une femme est sans cesse rabrouée par sa belle-mère qui la critique ouvertement et se permet de lui donner son opinion sur tout, même sur des questions qu’elle ne peut raisonnablement pas connaître… Un jour, la femme accueille sa belle-mère pour ce qu’elle est : une enquiquineuse notoire qui n’est jamais satisfaite de rien. A chaque fois que cette dernière prend la parole, elle s’excuse et s’absente désormais, elle va à la cuisine boire un grand verre d’eau, par exemple. Elle ne répond plus aux attaques et prend de la hauteur : la belle-mère est d’une autre époque et toutes deux n’ont aucun point commun. A quoi bon les joutes verbales ? Elle cesse d’alimenter l’opinion de la femme qui, du coup, cesse ses réflexions gratuites. Elle REPREND son pouvoir !

L’Amour de Soi nous permet de reprendre le pouvoir, notre pouvoir, sur tout ce qui peut nous atteindre. Nous ne sommes pas faits pour être parfaits mais simplement NOUS-MÊMES ! Dès lors qu’on commence à pratiquer le Self-Love dans sa vie nous aussi commençons à reprendre notre pouvoir !

Placer son esprit au bon endroit, au bon moment est la meilleure façon de reprendre le pouvoir que nous avons laissé s’envoler au fil du temps…

Lors du coaching Self-Love, au cabinet de Vichy, vous apprendrez à situer les fuites de pouvoir et à les empêcher. Vous apprendrez à reprendre VOTRE pouvoir et à exercer votre libre-arbitre sans regrets ni contraintes. La vie est un formidable voyage pour celui qui a compris que les pensées qui l’animaient étaient bel et bien le gouvernail !

Coaching : La résistance au changement

Vous êtes coaché et vous pensiez, dès le début, que d’être orienté et cadré, écouté, pris en compte, allait rapidement régler tous vos problèmes… Or, vous vous rendez compte, au bout de quelques séances, qu’un travail personnel est nécessaire, une forme d’engagement, pas seulement envers le coach, mais aussi envers vous-même… Vous cogitez après les séances et vous vous sentez dans une position inconfortable, signe que vous êtes face au changement mais que vous n’avez pas encore intégré les différentes possibilités s’offrant à vous. Passer à l’aspect concret des choses vous « bloque ». Cette vidéo vous explique ce qu’est la résistance au changement et quelles sont ses conséquences.

L’adversité : Faut-il forcément la fuir ?

Nous sommes tous confrontés, dans notre vie quotidienne ou plus ponctuellement, à différentes formes d’adversité. Des broutilles peu impactantes aux vrais challenges en passant par des évènements douloureux incontournables, l’adversité, parfois, semble nous assaillir. Faut-il la fuir, s’anesthésier soi-même, s’en détourner, partir ? Ou faut-il l’affronter en comprenant que nous avons le potentiel intérieur pour affronter tout ce qui vient à nous ? Regardez cette vidéo pour savoir comment désamorcer ces périodes où « rien ne va » !

Quand l’adversité frappe à notre porte… Que faire ?

Cette vidéo aborde les concepts d’adversité, d’évènement-charnière, de phases compliquées, de phases transitoires, de transition, de psychopratique, de sophrologie et de pensée positive. N’hésitez pas à laisser votre avis en commentaires !

Les premiers degrés en Sophrologie

La sophrologie est un art. Pour vous relaxer tout en ouvrant de façon adéquate votre conscience, il vous faudra trouver le sophrologue avec qui vous vous sentirez d’emblée en résonance. Si vous ne connaissez pas encore la Sophrologie ou que vous avez pratiqué auparavant de la sophrologie non rigoureuse (certains thérapeutes proposent des massages dans le cadre de la sophrologie!), voici un petit rappel de notre beau métier !

En tant que sophrologue je suis la méthode qui m’a été enseignée à la lettre. Mais il est vrai que j’utilise plus particulièrement les 4 premiers degrés. Laissez-moi vous expliquer. Après un début de séance classique pendant lequel je fais le point avec mon client, je propose un certains nombres de RD. Les RD sont des Relaxations Dynamiques. Il nous faut bien entendu les pratiquer car elles sont la base même de la sophrologie, quelle que soit son influence. Bien-entendu, avec des clients qui connaissent déjà bien la sophrologie et qui pratiquent depuis longtemps, nous passerons les différents degrés. Mais si vous êtes néophyte alors disons que le cycle fondamental bien appliqué et pratiqué sera déjà le garant de résultats honnêtes et efficaces !

Nous pratiquons bien-entendu les degrés dans le bon ordre car ils ont été créés ainsi, au fur et à mesure qu’on les pratique nous devenons aptes à comprendre les différents ressentis qui nous impactent et nous nous familiarisons avec notre Conscience. Les ressentis sont basés sur différentes parties du corps, dans différents états.

Le premier degré : Concentration, schéma corporel… Axe : LE CORPS

Le premier degré est relatif à la conscience yogique. Comme avec le yoga, vous y développerez une conscience de votre corps en tant que totalité mais aussi en tant que régions distinctes. Vous serez par exemple à même de ressentir et d’expliquer ce qu’il se passe dans votre schéma corporel en pratiquant un exercice particulier. Pour moi c’est vraiment l’étape la plus importante de vos débuts puisque c’est bien dans celle-ci que vous allez entraîner votre esprit à obtenir une conscience précise de votre corps dans un espace géo-temporel et spacio-temporel défini. Nous travaillons ainsi dans un espace « secure » pour votre mental. La concentration est vraiment sollicitée ainsi que les schémas directionnels. C’est vraiment le premier degré qui va éliminer le stress et vous aider à gérer les émotions parasites et dérangeantes. Vous allez enfin apprécier d’être plongé maintenant dans l’Instant présent. Le passé n’existe plus (mais je peux agir sur ses conséquences présentes), le futur n’existe pas encore (mais je peux ôter de l’angoisse à sa vision) donc le présent est le plus important. La plus grande heure, c’est maintenant. « To pio megali tora einai tora » comme disent les grecs ! Vous trouverez dans ce premier degré des exercices vous rapellant le Yoga.

Le second degré : Contemplation, adaptation… Axe : L’ESPRIT

Le niveau de conscience et de difficulté quant à la concentration est augmenté. Ceux qui aiment méditer ou qui ont des attaches à une philosophie comme le Bouddhisme n’auront pas de difficulté à travailler sur l’imagination et l’imaginaire que propose ce degré. Ici il convient toujours d’être dans la pleine conscience en travaillant sur nos sens. J’apprécie énormément ce degré puisque j’ai pendant longtemps pratiqué les exercices assez similaires d’une fameuse méthode d’Acting ! Je ne peux donc que constater la similitude dans les pratiques ! Etant aussi écrivain et auteur (j’ai travaillé longtemps dans la communication et le journalisme), j’aime beaucoup les visualisations qui favorisent l’imagination, la créativité et une description mentale détaillée.

Le troisième degré : Le corps et la conscience dans la tridimensionnalité Axe : LE CORPS ET L’ESPRIT

Je pratique de nombreux exercices en marche consciente. Nous pouvons aussi rester assis sans aller dans une conscience trop modifiée. La relaxation est moins conséquente pour les deux premiers degré. La respiration est intégrée en tant qu’outil de méditation mais aussi outil-référence pratique. La projection mentale s’effectue en tenant compte des apports des degrés précédents et nous travaillons aussi bien dans le passé, le présent que le futur. Nous nous permettons de nous re-connaître en tant qu’être illimité qui possède plusieurs capacités de se penser en tant que tel ! Nous pouvons donc travailler ici dans une dimension passée et changer la vision que nous avions jusqu’ici de cette dernière. Cet apport est majeur ! Il est à la base de nombreux déblocages et guérisons intérieures ! Ce degré est en rapport, sur certains aspects, avec la méditation japonaise (je suis également professeur certifiée de différentes méditations et là encore je ne fais que dresser un parallèle avec ce qui m’a été enseigné).

Le quatrième degré : Vivre selon la conscience et les « valeurs » de la vie. Axe : LA TOTALITE

Ce niveau synthétise les précédents. Mais pas seulement ! Il nous permet également de gagner en conscience. Nous définissons ainsi et travaillons sur les valeurs de la vie. Nous pouvons ainsi minorer ou renforcer des sens et des valeurs. Nous travaillons sur la vision que nous avons de nous-mêmes, des autres, du monde qui nous entoure et de l’avenir ! Nous sommes face à notre être et nos choix dans l’Espoir, l’Harmonie et la Confiance.

Voilà les degrés souvent utilisés MAIS n’oublions pas qu’il y en a ensuite encore… 8 niveaux portant, entre autre, sur les valeurs existentielles.

Niveau 5 : Le son et notre perception fine

Niveau 6 : La corporalité profonde

Niveau 7 : Le corps profond et cellulaire

Niveau 8 : La conscience qui est contenue en tout et la futurisation

Niveau 9 : La liberté dans nos valeurs propres

Niveau 10 : L’harmonie intérieure, le vivant et l’inanimé

Niveau 11 : Notre conscience face à Autrui, notre responsabilité et notre place face aux autres

Niveau 12 : Place en tant qu’être humain responsable, dignité humaine

Nous parlons ici de RD de Caycedo.

L’école dont je suis issue propose une forme moins puriste et accessible à ceux qui n’ont jamais encore pratiqué de travail cadré sur l’ouverture de conscience. Mais il est bon de savoir, selon votre expérience, que le travail peut être poussé davantage !

J’encourage bien-entendu mes clients à atteindre l’autonomie de pratique et à pratiquer entre les séances dès que la méthode est comprise et assimilée !

Terminer son deuil (pour les spirituels)

Développeuse et rédactrice du blog américain AceParents, j’ai rédigé il y a peu un article sur « Comment terminer son deuil » lorsqu’on en est arrivé au cap de l’acceptation.

Dans cet article que vous pouvez consulter ici si vous êtes bilingue, j’évoque un principe utilisé par mes homologues américains. Cette technique est toutefois destinée aux clients qui croient ou qui ont foi en quelque chose (Dieu, l’Univers, un système intelligent qui nous aurait créés etc.) On le sait la spiritualité peut aider à surmonter les blessures et la douleur liées au deuil.

Cette technique consiste, une fois que la personne a accepté la perte et veut venir « clôturer » son deuil, à redonner une « responsabilité » à l’endeuillé par rapport à son défunt.

Plutôt que de continuer de souffrir ou de culpabiliser (cela arrive très souvent même s’il n’y a aucune raison logique ou légitime à cela) il est proposé à l’endeuillé de prendre une responsabilité nouvelle : il renouvelle au défunt sa volonté de veiller sur sa montée dans la lumière. Ce rôle de « gardien » de la bonne évolution de l’être aimé là où il est désormais (certains disent dans une « dimension parallèle » quand d’autres parlent d’Au-delà) peut se concrétiser à travers un acte : dire à l’être aimé qu’il peut « se reposer », « aller en paix » et que nous nous assurons que tout se passe bien.

De nombreux thérapeutes ont constaté que l’endeuillé « spirituel » qui mettait en place cette technique reprenait une part de responsabilités également dans sa propre vie. Plus le fait d’assurer au défunt qu’on veille sur lui est renouvelé dans un moment distinct de la journée (le matin ou le soir), plus la vie et les responsabilités incombant à tout un chacun ont tendance à entrer de nouveau dans la vie de l’endeuillé. Lui redonner un rôle valorisant (celui de veiller sur la montée vers la lumière ou le repos de son défunt dans la lumière) l’amène, par ailleurs, à agir avec discernement et responsabilité. Il assume son statut de « gardien » lors des instants dédiés à son défunt mais également dans sa vie de tous les jours…

La meilleure façon de concrétiser ses projets

Vous avez des projets plein la tête et des objectifs de vie élevés ? Depuis des années vous songez à vous mettre à votre compte, à organiser une exposition de vos tableaux, à éditer votre livre ou à perdre ces 10 kilos qui vous empoisonnent la vie ? Vous voulez déménager, quitter Paris, aller vivre au vert ou à la mer ou encore vous expatrier à l’étranger ? Oui mais… Il y a toujours une bonne raison de ne pas faire ces choses qui vous tiennent à coeur et ces raisons vous paraissent ultra-légitime, même si elles ne le sont pas du tout. Regardez la vidéo ci-dessous pour comprendre quelle est la meilleure façon de concrétiser vos projets !

Installée sur Vichy comme sophrologue et psychopraticienne mais également consultante en techniques de communication relationnelle, je vous reçois dans mon cabinet du lundi au samedi pour avancer ensemble sur des problématiques aussi variées que :

  • La concrétisation de vos projets
  • Votre bien-être mental ou la lutte contre une mauvaise habitude ou une addiction
  • L’accompagnement aux différents deuils que nous impose la vie
  • Le développement de votre personnalité dans la congruence…
  • Le stress
  • Les phobies
  • Les insomnies
  • La peur d’échouer
  • Le manque de self-love et de self esteem …..

Le concept de Sérendipité ou la « découverte inattendue »

Connaissez-vous la sérendipité ? Cet anglicisme venu du mot un peu étrange « serendipity » est utilisé pour désigner une découverte inattendue et à finalement s’en servir à ses propres fins. La fameuse recette des « Bêtises de Cambrai », ces bonbons durs et brillants en forme de berlingot, est une parfaite illustration du principe de Sérendipité. Son créateur fait une erreur dans sa routine culinaire habituelle et donne ainsi naissance à un nouveau bonbon original que tout le monde s’arrache. En tant que thérapeute utilisant la psychologie positive, le concept de Sérendipité ne pouvait que me séduire…

En sortant le concept de son contexte de « découverte subite et inattendue », nous pouvons qualifier de « sérendipité » tout évènement non planifié qui nous pousse à développer une capacité, un don, ou à aller vers une nouvelle étape-surprise de notre vie.

A mes 20 ans je m’inscris à un voyage en Tunisie. L’employée de l’agence que je n’ai eu que par téléphone fait alors une erreur et note mon nom sur la liste des participants au voyage en Grèce. il est trop tard pour changer la destination lorsque je reçois mon livret d’embarquement avec toutes les informations sur mon voyage en terre hellène. Je suis sentimentalement à une période compliquée de ma vie. Je me sens très démotivée de tout et peu m’importe d’aller en Tunisie ou en Grèce… Pourtant lorsque je pose les pieds sur le tarmac à Athènes (pas de passerelle ce jour-là), je suis comme foudroyée ! Je n’ai encore rien vu de ce pays et pourtant je ressens en moi très profondément le sentiment d’être « rentrée à la maison » après un long voyage alors que c’est tout l’inverse bien-sûr ! La Grèce deviendra par la suite ma passion ! J’apprendrai le grec ancien et le grec moderne avant de m’inscrire en théologie à la fac ! J’écrirai plusieurs romans dont l’action se déroule dans ce merveilleux pays, je visiterai les îles de toutes les régions, année après année. Aujourd’hui j’ai encore l’habitude de dire que mon coeur est grec ! Un bel exemple de sérendipité puisque la Grèce a énormément apporté à ma vie et à ma culture.

Ma vie est pavée de coïncidences, des signes et d’illustrations de cette fameuse Sérendipité. Du coup je suis devenue très attentive aux petites choses et aux petites erreurs de la vie courante qui parfois n’en sont pas. Cette attention portée « aussi » sur les choses qui ne devraient pas être, sur les choses qui ne coulent pas de source ou les actes inattendus, m’a permis, ces derniers mois d’accomplir beaucoup de choses d’une façon « différente » et non planifiée.

Comment faire en sorte de constater la Sérendipité dans sa vie ?

  • Il est conseillé, comme pour la pensée positive, de n’avoir aucun préjugé.
  • Il faut porter son attention sur tout et pas seulement sur nos besoins ou sur ce qui satisfait nos besoins
  • Une frustration majeure peut apporter de la sérendipité, si, si… Il faut en être convaincu
  • Croire en la sérendipité c’est croire qu’il existe une issue positive même dans les choses non prévues, non planifiées et qu’au final les bonnes choses, les projets mais aussi les surprises concourent au bon déroulement de notre vie. La sérendipité contribue à notre évolution personnelle et mentale.

Il existe un film d’amour, assez drôle, nommé Serendipity. Deux personnes, le soir de Noël, cherchent le cadeau idéal pour leur conjoint qui leur parait « être le bon ». Pourtant la sérendipité va réunir ces deux-là. Tout un programme !

Croire en la sérendipité c’est bien-sûr croire en une loi d’attraction différente, au lieu de m’apporter ce que je visualise et désire, elle m’apporterait quelque chose de très différent mais également bon pour moi.

En conclusion je dirai que croire en la sérendipité revient à accepter de recevoir non pas ce que nous désirons mais bien ce dont nous avons besoin ! A méditer…

Un voyage peut-il être thérapeutique ?

Depuis mon plus jeune âge j’aime voyager à l’étranger. J’ai énormément voyagé entre mes 8 ans et mes 36 ans. Mon premier métier dans la communication et dans la presse m’a permis de réaliser des reportages et de beaux voyages au loin. Avec la naissance de mes enfants, j’ai beaucoup moins voyagé, d’autant plus que ma famille n’est pas aussi portée que moi sur le voyage en général.

Burn-out, pertes et ruptures face au voyage

Au long de l’année je reçois des clients en sophrologie et en coaching qui expérimentent des situations négatives ou hostiles. Qu’il s’agisse d’une rupture, d’un deuil ou d’un burn-out, la question qui se pose est très souvent celle de leur aptitude à « accepter » l’évènement.

La vie de maman par exemple, si l’on est très investie et que l’on souhaite tout faire au mieux, peut vite tourner au burn-out maternel. Un deuil non réglé peut venir étouffer certains projets et tout simplement la motivation à se lever le matin… Un licenciement peut lourdement peser sur l’estime de soi…

Face à ces situations usantes, je ressens souvent chez mes clients le besoin de prendre un « grand bol d’oxygène ». Pourtant leur recommander un grand voyage peut s’avérer être une ineptie totale. Ce qui est bon pour le thérapeute ne l’est pas forcément pour le client ! Et surtout souvenons-nous que nous ne sommes pas là pour aiguiller mais pour ouvrir des horizons. Le thérapeute peut insuffler une envie mais c’est le client qui prend sa décision.

Capacité de résilience et voyage

La réponse à la question : « Un voyage peut-il être thérapeutique » est beaucoup plus liée à la capacité de résilience du client et à son histoire personnelle qu’à la généralité qui voudrait d’emblée qu’un voyage « fasse forcément du bien »… Dans le livre « Ce lien qui ne meurt jamais », l’auteure Lytta Basset évoque certains des voyages qu’elle a entrepris après le décès de son fils. Des lagons bleus qui, à ce moment-là, n’expriment pas, en elle, le paradis… Si un voyage peut, après de petits évènements perturbateurs, venir « changer les idées », il est évident qu’il ne saurait réparer ni même adoucir des pertes aussi énormes que celles d’êtres chers…

Bilan de vie et voyage

Cet été j’ai souhaité repartir en voyage dans le Grand Ouest des USA comme je le faisais à l’adolescence et dans ma jeunesse. Je n’avais pas mis les pieds dans cette région depuis 20 ans ! Ayant eu une année chargée à mon cabinet et ayant validé deux formations récemment (Détection de l’Autisme et Relaxation Snoezelen), retourner aux Etats-Unis pour faire mon « bilan de vie » s’est naturellement imposé à moi !

Beaucoup de thérapeutes ne »croient pas » à la nécessité d’un bilan de vie régulier. C’est notamment ce qui était ressorti de ma supervision lors de mes études de sophrologie. Pour moi,un bilan de vie est difficile à mener sur place et dans son contexte routinier. Quoi de mieux que d’effectuer cet acte presque « sacré » quand le besoin s’en fait sentir (pour moi c’est tous les 3 ans environ) dans des lieux sauvages et spirituels ?

Voici donc le choix que j’ai fait cette année : retourner seule aux USA, sur les lieux de ma jeunesse, pour discuter avec d’autres personnes, écouter et entendre leurs histoires de vie, me poser les bonnes questions sur la suite… tout en me sentant privilégiée d’être dans des lieux aussi somptueux que Monument Valley ou le Grand Canyon.

Un voyage pour des réponses plus profondes qu’à l’accoutumée

Dès le début de mon voyage il m’a semblé trouver des réponses à certaines questions notamment sur le deuil qui est l’une de mes spécialité (j’ai fait les 3 niveaux de formation en deuil traumatique et deuil compliqué).

Le fait d’être entourée de nouvelles personnes venues de tous les horizons, de discuter avec les locaux, le simple fait de parler américain et de me remettre à penser en américain, ont contribué à me positionner dans une posture mentale renouvelée. J’ai ainsi pu prendre du recul sur l’importance ou non de certains évènements liés à la carrière, au matériel, à la famille éloignée. Discuter avec des indiens natifs m’a aussi permis d’apprécier davantage ma propre vie qui – si elle parait moins exaltante que la leur – est tout de même beaucoup plus stable et « confort »…

Le voyage est-il thérapeutique ? Oui et non …

La réponse à la question « Un voyage peut-il être thérapeutique » est donc double. sans ouverture mentale et en restant ancré dans vos habitudes, la réponse est plutôt négative. Mais dès lors que vous partez avec une mission plus élevée comme « Apprendre de l’étranger », « Apprendre du local », « Prendre du recul dans un lieu naturel ou sacré » ou encore « Choyer les autres pendant une semaine », alors oui le voyage peut apporter quelque chose de l’ordre du renouvellement mental ou de la guérison intérieure.

Pendant mon voyage j’ai pris le temps d’offrir des pourboires, d’offrir des objets aux gens rencontrés sur la route, de faire des achats (même peu utiles) lorsque j’ai ressenti que mon acte pouvait financièrement aider un local (exemple: les indiens navajos sont souvent dans une forme de précarité financière que nous n’imaginons pas). Ces situations m’ont amenée à récolter beaucoup de positif humainement parlant. J’ai écouté les histoires motivantes des autres et j’ai pu partager les miennes. Cet échange d’espoir au quotidien a contribué à faire de mon voyage quelque chose, une étape positive.

Un voyage peut devenir thérapeutique si …

-La destination, le lieu d’arrimage revêt un sens réel pour vous, surtout symboliquement. Pour ma part me retrouver en plein milieu de Monument Valley ou au bord du Grand Canyon m’a rappelé à quel point, nous humains, étions « fragile » et « balayables » en un instant et à quel point il nous faut donc profiter de l’instant présent et rester ancré tout en élevant un minimum sa conscience…

-Ce que vous êtes prêt à faire pour voyager dans le lieu que vous avez choisi est également important. Il doit y avoir un effort pour financer le voyage ou pour surmonter certaines peurs pour vous y rendre. Le voyage s’apparente alors à une quête pendant laquelle on mesure l’ampleur de sa chance. Pour ma part j’ai appris le décès d’une amie au troisième jour du voyage. Il m’a fallu très vite surmonter ceci, consciente d’être à un moment de ma vie où je devais me situer dans ma propre quête intérieure, ce qui n’est pas de l’indifférence, ni un manque d’empathie mais juste la nécessité de continuer sa « mission de vie » telle qu’on l’a prévue depuis de nombreux mois. Mon mari, ancien marin, connaît bien cette posture : quoiqu’il arrive à la maison, il faut continuer de naviguer et regarder droit devant sous peine d’échouer un navire tout entier…

-Votre attitude face aux nouveaux lieux et aux nouveaux visages compte encore davantage. Allez-vous demeurer dans un regard routinier où il peut vous arriver de juger l’autre sur ses attitudes ou son apparence ou, pour cette fois, allez-vous choisir de modifier votre regard ? De le placer davantage dans la compréhension et l’empathie ?

-Pour qu’un voyage soit thérapeutique il faut aussi se dépasser soi-même un peu chaque jour. Pour ma part, j’ai dit adieu pour un temps à mes 7 heures de sommeil pour me contenter de 4 à 5 heures seulement pendant 10 jours. J’ai aussi fait de gros efforts dans les restaurants sachant que la nourriture US est souvent très calorique. J’ai donc zappé les énormes buffets à volonté au profit d’une tranche de pastèque ou de melon et d’un peu de salade. Garder ma santé (rattraper mon sommeil la journée 20 mn, manger équilibré) en voyage était l’une de mes priorités.

Ces petits actes qu’on est prêt à modifier pour un voyage thérapeutique

Il n’y a pas que l’envie de base qui compte dans le choix d’un voyage qui pourrait au final s’avérer thérapeutique. Il y a aussi la somme de ces petits actes quotidiens que vous êtes prêt à accomplir ou à modifier pour faire de ce moment un moment à valeur « spirituelle » ajoutée pour vous et pour ceux que vous rencontrerez sur le chemin… Enfin, le but d’un voyage qui s’avère thérapeutique au final, est plutôt de vous offrir une autre vision de la vie (par exemple je me suis souvenue d’un seul coup à quel point les américains vivaient une vie beaucoup plus « relax » que la nôtre, et se situaient moins dans le jugement du statut ou du physique que nous, européens). A bon entendeur…

Pourquoi ne réalisez-vous jamais vos projets ?

C’est un grand classique des séances de Coaching en suppression des croyances limitantes … « Je n’arrive pas à réaliser mes projets » ou encore « J’ai oublié mes jolis rêves » etc. C’est ce qui s’entend au cabinet de la part de personnes qui se pensent et se croient motivées mais qui, en réalité, sans s’en rendre compte, « diluent » leur volonté en divers endroits…

Dans cette vidéo je vous explique le comportement des gens qui ne réalisent jamais leurs projets. Cela est valable aussi bien pour le projet de devenir indépendant financièrement, celui de se mettre à son compte, de monter sa société, d’écrire un livre, d’enregistrer un album, de déménager à la mer ou au vert…

La volonté est une chose… mais elle ne fait pas tout ! Découvrez quelles sont les postures mentales qui vous freinent dans la réalisation de vos rêves et projets.