Je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui avec un sujet qui symbolise pour moi un vrai tournant. Avez-vous déjà ressenti à quel point les écrans, les réseaux sociaux, les notifications… finissent par envahir notre quotidien ? Ils s’immiscent partout, dans nos temps de repos, dans nos échanges familiaux, même dans nos moments de calme. À force, ils nous éloignent de nous-mêmes. Ils deviennent des charges mentales et en même temps viennent avec le scrolling permanent amoindrir, appauvrir nos vies ! Quel dommage ! Vous le savez j’ai des réseaux qui me permettent de présenter mon travail de thérapeute, d’auteure mais aussi de plasticienne, certes, mais finalement ils me rapportent très peu de visibilité par rapport au vrai contact humain d’une lecture à la maison avec quelques clientes, par exemple ! Revenir à l’humain est important pour moi car à distance on ne ressent pas les gens ni leurs énergies.
Récemment, j’ai fait un choix un peu radical : revenir à un simple appareil photo argentique. Oui, comme dans les années 80, quand chaque cliché avait du sens, quand on photographiait pour garder un souvenir exceptionnel, et non pour alimenter une story. Cette décision m’a fait un bien fou. Moins de pression, moins de distractions, plus de présence.
Dans cette même dynamique, j’ai décidé de faire une véritable cure de désintoxication numérique. Nous sommes le 26 mai 2025, et je m’engage à quitter les réseaux sociaux jusqu’au 2 septembre. Plus de publications, plus de temps perdu à regarder un fil d’actualités ternes. Juste du temps pour moi. Pour retrouver mon équilibre, apaiser mon esprit, prendre soin de mon corps, nourrir ma culture générale… En somme, me reconnecter à mon intériorité. A la place des réseaux j’ai prévu, pour cet été, de faire une formation à distance sur l’émotionnel et le ventre sacré, le lien entre les deux (si, si…).
C’est un défi personnel, mais aussi un besoin vital. Une démarche que je souhaite partager avec vous ici, dans cet espace dédié à l’écoute de soi et au mieux-être.
Mais avant tout, j’aimerais vous parler des bienfaits d’une coupure numérique, car ils sont souvent sous-estimés, voire insoupçonnés.
Se libérer du brouhaha mental
Dès les premiers jours de cette pause digitale, un silence intérieur s’installe. Moins de notifications, c’est moins de sollicitations mentales. On retrouve une forme de clarté, de concentration. L’esprit cesse de courir dans tous les sens. Il se pose. Et avec lui, le corps respire mieux.
Apaiser l’anxiété et la comparaison
On ne le réalise pas toujours, mais les réseaux sociaux nourrissent une pression constante : celle de bien faire, de montrer, de paraître. Se déconnecter, c’est aussi sortir de cette spirale de comparaison et de validation extérieure. C’est revenir à soi, à ce qu’on ressent vraiment. Pour les ados, comme pour les parents, l’impact est souvent libérateur.
Retrouver un vrai sommeil, une vraie présence
Sans l’écran qui nous tient éveillés le soir, le sommeil redevient plus profond. Le cerveau peut se reposer sans être bombardé d’images ou d’informations. Et dans la journée, l’attention se recentre sur l’instant : un repas, une promenade, une conversation… Tout prend plus de valeur.
Recréer du lien et des projets concrets
Ce temps “libéré” peut devenir un trésor, à condition de le réorienter. Pour ma part, j’ai choisi de me consacrer à l’écriture, à la lecture, à la création de contenus plus profonds (hors ligne !), mais aussi à ma pratique corporelle. Vous ou vos enfants pouvez explorer la peinture, la musique, le jardinage, ou tout simplement redécouvrir l’ennui créatif.
Une transformation intérieure
Au bout de quelques semaines, on commence à ressentir un changement : plus de calme, plus de recul, une meilleure estime de soi. Les émotions sont moins réactives, plus posées. On se sent plus ancré, plus authentique.
Et c’est précisément cela que je cherche dans cette démarche : revenir en septembre transformée, plus alignée, plus sereine. Sans chercher la perfection. Juste en étant plus en accord avec ce que je suis profondément.
Si vous aussi vous ressentez le besoin de souffler, de vous retrouver, de vous déconnecter sans culpabilité… peut-être que cette aventure vous inspirera. Vous pouvez commencer par quelques jours, un week-end, une semaine… L’important, ce n’est pas la durée, c’est l’intention.
Et qui sait ? Peut-être que cette pause vous ouvrira un espace inattendu : celui de la reconnexion à l’essentiel.

