Confiance en Soi et Amour de Soi : 3 situations « parlantes »

Que ce soit en entreprises, en structures de formation ou au cabinet, à peu près tous les clients que j’ai face à moi évoquent un problème d’anxiété lié à une Confiance en Soi et un Amour de Soi défaillant, friable ou trop peu solide.

Il existe de nombreuses techniques et méthodes pour agir sur la Confiance en Soi et l’Amour de Soi (mon livre « Voyage en Self-Love » en fait partie avec la différence qu’il met l’accent sur la concrétisation et l’expérience vécue et ne s’arrête pas à la théorie). Cependant comme je l’ai expliqué dans cet ouvrage, c’est vraiment l’expérience que nous nous accordons de vivre, le changement expérimenté, même de façon automatique, qui viennent augmenter notre Confiance en Soi.

Prenons 3 situations différentes (fictives et données pour l’exemple)

Magali, 33 ans, se prépare minutieusement avant de rencontrer sa belle-famille. Elle prépare mentalement tout ce qu’elle dira et répondra quand on lui adressera la parole car elle est régulièrement attaquée. En séance elle précise que « tout ce qu’elle dit ou fait ne leur suffit jamais ». A l’écouter, on se rend compte qu’elle est dans une forme de justification permanente de chacun de ses actes, ne se sentant pas à la hauteur de cette belle-famille vantarde… La jeune-femme souffre en réalité d’un manque de confiance en elle sur lequel joue ladite belle-famille… Les autres regonflent leur propre ego sur « le dos » de Magali et par la même occasion en profitent pour lui « refiler » les corvées ingrates, lui demander des services etc. En séances, nous travaillons sur le Libre-Arbitre et le Droit à la différence. Effectivement, Magali est une intellectuelle et ne présente absolument pas les mêmes centres d’intérêt que sa belle-famille, portée sur la « télé-réalité », les « people » et les « marques » pompeuses… Magali, à force d’affirmer et de réaffirmer son libre-arbitre et ses qualités, mais aussi de se permettre des actes qui lui font plaisir (voyages, méditation, beauté, loisirs…) finit par faire de bonnes expériences, elles les enchaine ! Lorsqu’elle revoit sa belle-famille, des étoiles plein les yeux et des projets désirables plein la tête, elle se rend compte qu’elle ne « vogue » pas dans le même monde ! A quoi bon lutter ? Elle décide de ne plus accorder d’importance à leurs dires. Désormais elle ne cherche plus du tout à « surcompenser« . Les autres tentent de l’attaquer mais sont très vite remis à leur place par son détachement total. Avec une confiance en elle solide, Magali a gagné son respect et ne s’en laisse plus conter !

Paul, 25 ans, a un ami de fac, Nathan, même âge. Ce dernier ne cesse de lui raconter ses exploits mais considère toujours les siens comme « faciles ». Il répète à Paul des « Facile pour toi, tu as été aidé… » et autres « Tu es né avec une cuillère en argent dans la bouche »… Paul estime que l’aide qu’il a obtenu il la méritait et que cela n’ôte rien à ses accomplissements. Lassé d’être considéré comme un « nepo baby » il se sent isolé, mal à l’aise face à ses amis. Nous travaillons ensemble sur la notion d’Abondance et sur la Confiance en Soi. Nous partons du principe qu’être aidé est une chance et que par conséquent il y aura toujours des « envieux ». La réussite, le bonheur sont bien de la responsabilité de chacun ! En ouvrant sa conscience, Paul dévoile sa distorsion d’infériorité. En signant chacun de ses actes sans rougir et sans s’auto-culpabiliser, il reprend son pouvoir sur ses propres pensées mais aussi sur les gens qui l’entourent. Il décide de ne plus fréquenter Nathan mais de se tourner vers des gens qui l’apprécient tel qu’il est. Il gagne, lui aussi son respect ! Il se met à nourrir le loup blanc en lui plutôt que le loup noir, autrement dit il pose son attention, sa concentration sur ceux qui l’apprécient et sur ce qui fonctionne et laisse mourir le reste. Bientôt Paul se rend compte que son cercle d’amis a changé, il est bien plus positif qu’auparavant.

Mélanie a 40 ans. Elle a un poste de Responsable. Pourtant au travail ses employés ne la respectent pas ! Lorsqu’elle donne un ordre, rien ne se passe ! Certains vont jusqu’à lui faire remarquer qu’ils sont plus diplômés qu’elle, ce qui l’atteint ! Du coup, elle n’ose plus rien exiger et se met dans une situation périlleuse. En réalité ses employés ont compris où se situait son « talon d’Achille »… Elle est une « femme de terrain » qui a commencé à travailler tôt à une époque où on avait moins besoin de diplômes pour exercer dans son domaine qu’à l’heure actuelle. Il serait vain de faire travailler Mélanie sur son expertise qui n’est plus à prouver ! Nous travaillons ensemble sur son Féminin Divin. Il s’agit pour moi de lui faire comprendre qu’elle est une femme de grande valeur dans la vie personnelle comme professionnelle. Nous travaillons avec des outils dédiés aux femmes chefs d’entreprise. Dès qu’elle commence à appliquer ces principes à sa simple vie personnelle, le reste semble couler de source. Elle propose à ses salariés une intervention sur « l’expertise terrain », menée par un tiers. Dans cette dernière l’expérience terrain est revalorisée. C’est pour elle l’occasion de parler de son parcours… Mélanie a regagné sa confiance en elle et ne rencontre plus de problème avec ses salariés.

La Confiance en Soi est un élément qui se gagne au fil du temps, du travail sur soi et des expériences que nous faisons. Les bonnes expériences la nourrissent, les mauvaises sont un marche-pied pour apprendre et se renforcer. En séance de sophrologie, nous travaillons à comprendre la confiance en soi de chacun et à situer l’attitude par laquelle vous dites aux autres que la vôtre est friable ! Analyser et apaiser font partie du changement !

Coaching : La résistance au changement

Vous êtes coaché et vous pensiez, dès le début, que d’être orienté et cadré, écouté, pris en compte, allait rapidement régler tous vos problèmes… Or, vous vous rendez compte, au bout de quelques séances, qu’un travail personnel est nécessaire, une forme d’engagement, pas seulement envers le coach, mais aussi envers vous-même… Vous cogitez après les séances et vous vous sentez dans une position inconfortable, signe que vous êtes face au changement mais que vous n’avez pas encore intégré les différentes possibilités s’offrant à vous. Passer à l’aspect concret des choses vous « bloque ». Cette vidéo vous explique ce qu’est la résistance au changement et quelles sont ses conséquences.

Sans gestion de nos émotions et de nos pensées nous devenons tributaires des évènements…

Vous avez sans doute remarqué que certaines personnes réussissent très bien leur vie dans tous les domaines. Il est facile d’évoquer les concernant un facteur Chance ou un facteur Relations. En réalité, même la chance et les relations font partie d’une certaine façon de penser et de contrôler ses pensées, d’une certaine « vision » de la vie que nous sommes, ou non, aptes à développer. Aucune des personnes qui réussissent n’est tributaire de ses émotions ou de ses pensées. Toutes ont appris à les gérer et à développer une nécessaire vision positive d’eux-mêmes, du monde qui les entoure et de l’avenir. L’influence des émotions sur notre être est donc majeure. Pensez simplement aux expressions liées à notre ressenti moral et qui sont liées au champ lexical du Corps :

  • « Avoir une boule dans la gorge » pour parler de l’angoisse
  • « Avoir la peur au ventre »…
  • « Avoir le souffle coupé »…
  • « Se prendre la tête »…
  • « En avoir plein le dos »…
  • « Avoir le coeur brisé » ou le « coeur gros »…
  • « Se ronger les sangs »…
  • « Se faire de la bile »…

Que comprenons-nous de ces expressions qui font la part belle au corps ? Que l’émotion est capable de déclencher différents maux ! Sans verbalisation adéquate de nos ressentis alors le psychisme va jouer sur le corps, esprit et corps étant intimement liés et indissociables !

Dès lors que nous repoussons nos émotions plutôt que de chercher à les analyser ou à les comprendre et à les exprimer, alors nous expérimentons une scission du corps et de l’esprit à l’intérieur. Nous ne sommes plus en congruence, la maladie nous signale un déséquilibre. Notre peau, la première barrière avec l’extérieur peut en souffrir, nous pouvons, par exemple, développer de l’urticaire, de l’acné, une allergie prenant place sur le visage… De quelqu’un qu’on ne supporte pas on dira « Untel me donne des boutons »… Les angoisses peuvent produire une manifestation de notre corps, qui alerte, comme des palpitations, des vomissements… Ces perturbations sont des indicateurs. Il y a là quelque chose à changer dans notre comportement ou notre façon d’accueillir les évènements qui se présentent à nous !

Dès lors que l’autre abuse de nous, que nous nous sentons utilisés, exploités, rejetés, non-reconnus et l’esprit nous adresse des messages corporels.

Le burn-out guette peut-être, nous sommes « au bout du rouleau »… Il convient de s’arrêter net. De prendre du temps pour soi. Parfois il faut lâcher certaines de nos taches routinières qui viennent rallonger nos journées et illustrer notre mésamour de nous-mêmes, de nos circonstances ou de notre vie. C’est quelque chose d’important, de primordial même !

Lors des séances de sophrologie, vous apprenez à véritablement ressentir les émotions et la « vivance », ce qui vit en vous ! Apprendre à analyser ses émotions est un bon moyen de contrôler ses pensées, de déterminer un facteur déclencheur de mal-être ou de bien-être.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez plus d’informations sur la sophrologie.

Sortie prochaine de mon livre « Voyage en Self-Love »

Mon livre « Voyage en Self-Love » sortira début décembre. L’équipe de Numéli à Vichy, assure son édition. Un nouveau livre est toujours une aventure motivante, passionnante mais aussi exigeante ! Un tel projet demande également l’intervention de nombreux regards extérieurs afin de ne pas rester une aventure personnelle mais d’aller vers le partage.

Au cabinet de sophrologie et de psychopratique, je reçois tellement de personnes brillantes mais inconscientes de leur potentiel intérieur ! A la base de ce déni de soi, on distingue souvent un manque réel de Self-Love (Amour de Soi). Ne confondons pas « Amour propre » et « Narcissisme » avec Amour de Soi ! L’Amour de Soi est nécessaire à l’harmonie intérieure. Se percevoir de façon bienveillante, saine et équilibrée, savoir se féliciter et connaître notre potentiel relève de l’Amour de Soi. Le but de ce livre est d’aider tous ceux qui manquent d’Amour de Soi à comprendre son fonctionnement et à relever des défis en ce sens !

Voici la quatrième de couverture du livre :

Titre du livre : Voyage en Self-Love

Sous-titre : Adopter l’Amour de Soi pour s’accomplir au quotidien. Conseils et vécus de guérison intérieure

380 pages

Amour de Soi pour tous, au temps présent !

L’Amour de soi ne tombe pas du ciel ! Notre volonté et nos expériences le forgent, jour après jour. Le manque d’Amour de Soi est à la base de comportements de réassurance nocifs. La dépendance affective, le besoin de bénédiction ou de pardon, le fait de se comparer etc. en sont quelques conséquences. Ne pas s’aimer soi-même est, en outre, générateur de distorsions limitantes et impacte notre vision de l’avenir. Dans « Voyage en Self-Love », Céline, thérapeute, conte les expériences significatives qui l’ont amenée à s’intéresser aux pouvoirs d’un Amour de Soi authentique. Aventures, récits de transformation et poèmes de guérison guident le lecteur vers l’accroissement de son Self-Love. Du Paris de son enfance aux terres rouges de l’Arizona, propices à l’introspection, l’auteur nous embarque dans un subtil voyage. Une quête promettant, à ceux qui l’accomplissent, Abondance et Félicité ! Cessez de subir les évènements ! Ne souffrez plus « pour rien » ! Envisagez enfin votre périple sur terre comme une harmonieuse et fascinante odyssée !

L’auteur

Née en 1975, Céline est Sophrologue, Psychopraticienne et Coach en Suppression des Croyances limitantes. Elle a étudié la Communication et la Théologie à l’université française puis le Coaching, la Psychologie du Leadership, le « Deuil et la Dépossession » en Angleterre. Elle pratique aujourd’hui ses activités sur Vichy et à distance auprès d’une clientèle internationale. A son compte depuis 1999, elle aide ses clients à surmonter les transitions et les moments-charnières de l’existence par l’éveil de leurs potentiels. Mariée et maman de deux enfants, elle est, enfin, développeuse et rédactrice du blog anglophone AceParents.com traitant de parentalité positive.


Le livre est d’ores et déjà disponible en précommande. Afin de l’obtenir dès sa sortie courant décembre 2022, vous pouvez adresser votre règlement de 20 EUR au cabinet, 48 rue de Cronstadt 03200 Vichy et venir le chercher à parution. Si vous souhaitez qu’il vous soit envoyé par la poste, ajoutez 10,50 EUR de frais de port (lettre prioritaire).

Le livre sortira courant décembre et vous sera adressé à partir de cette date.

La meilleure façon de concrétiser ses projets

Vous avez des projets plein la tête et des objectifs de vie élevés ? Depuis des années vous songez à vous mettre à votre compte, à organiser une exposition de vos tableaux, à éditer votre livre ou à perdre ces 10 kilos qui vous empoisonnent la vie ? Vous voulez déménager, quitter Paris, aller vivre au vert ou à la mer ou encore vous expatrier à l’étranger ? Oui mais… Il y a toujours une bonne raison de ne pas faire ces choses qui vous tiennent à coeur et ces raisons vous paraissent ultra-légitime, même si elles ne le sont pas du tout. Regardez la vidéo ci-dessous pour comprendre quelle est la meilleure façon de concrétiser vos projets !

Installée sur Vichy comme sophrologue et psychopraticienne mais également consultante en techniques de communication relationnelle, je vous reçois dans mon cabinet du lundi au samedi pour avancer ensemble sur des problématiques aussi variées que :

  • La concrétisation de vos projets
  • Votre bien-être mental ou la lutte contre une mauvaise habitude ou une addiction
  • L’accompagnement aux différents deuils que nous impose la vie
  • Le développement de votre personnalité dans la congruence…
  • Le stress
  • Les phobies
  • Les insomnies
  • La peur d’échouer
  • Le manque de self-love et de self esteem …..

Un voyage peut-il être thérapeutique ?

Depuis mon plus jeune âge j’aime voyager à l’étranger. J’ai énormément voyagé entre mes 8 ans et mes 36 ans. Mon premier métier dans la communication et dans la presse m’a permis de réaliser des reportages et de beaux voyages au loin. Avec la naissance de mes enfants, j’ai beaucoup moins voyagé, d’autant plus que ma famille n’est pas aussi portée que moi sur le voyage en général.

Burn-out, pertes et ruptures face au voyage

Au long de l’année je reçois des clients en sophrologie et en coaching qui expérimentent des situations négatives ou hostiles. Qu’il s’agisse d’une rupture, d’un deuil ou d’un burn-out, la question qui se pose est très souvent celle de leur aptitude à « accepter » l’évènement.

La vie de maman par exemple, si l’on est très investie et que l’on souhaite tout faire au mieux, peut vite tourner au burn-out maternel. Un deuil non réglé peut venir étouffer certains projets et tout simplement la motivation à se lever le matin… Un licenciement peut lourdement peser sur l’estime de soi…

Face à ces situations usantes, je ressens souvent chez mes clients le besoin de prendre un « grand bol d’oxygène ». Pourtant leur recommander un grand voyage peut s’avérer être une ineptie totale. Ce qui est bon pour le thérapeute ne l’est pas forcément pour le client ! Et surtout souvenons-nous que nous ne sommes pas là pour aiguiller mais pour ouvrir des horizons. Le thérapeute peut insuffler une envie mais c’est le client qui prend sa décision.

Capacité de résilience et voyage

La réponse à la question : « Un voyage peut-il être thérapeutique » est beaucoup plus liée à la capacité de résilience du client et à son histoire personnelle qu’à la généralité qui voudrait d’emblée qu’un voyage « fasse forcément du bien »… Dans le livre « Ce lien qui ne meurt jamais », l’auteure Lytta Basset évoque certains des voyages qu’elle a entrepris après le décès de son fils. Des lagons bleus qui, à ce moment-là, n’expriment pas, en elle, le paradis… Si un voyage peut, après de petits évènements perturbateurs, venir « changer les idées », il est évident qu’il ne saurait réparer ni même adoucir des pertes aussi énormes que celles d’êtres chers…

Bilan de vie et voyage

Cet été j’ai souhaité repartir en voyage dans le Grand Ouest des USA comme je le faisais à l’adolescence et dans ma jeunesse. Je n’avais pas mis les pieds dans cette région depuis 20 ans ! Ayant eu une année chargée à mon cabinet et ayant validé deux formations récemment (Détection de l’Autisme et Relaxation Snoezelen), retourner aux Etats-Unis pour faire mon « bilan de vie » s’est naturellement imposé à moi !

Beaucoup de thérapeutes ne »croient pas » à la nécessité d’un bilan de vie régulier. C’est notamment ce qui était ressorti de ma supervision lors de mes études de sophrologie. Pour moi,un bilan de vie est difficile à mener sur place et dans son contexte routinier. Quoi de mieux que d’effectuer cet acte presque « sacré » quand le besoin s’en fait sentir (pour moi c’est tous les 3 ans environ) dans des lieux sauvages et spirituels ?

Voici donc le choix que j’ai fait cette année : retourner seule aux USA, sur les lieux de ma jeunesse, pour discuter avec d’autres personnes, écouter et entendre leurs histoires de vie, me poser les bonnes questions sur la suite… tout en me sentant privilégiée d’être dans des lieux aussi somptueux que Monument Valley ou le Grand Canyon.

Un voyage pour des réponses plus profondes qu’à l’accoutumée

Dès le début de mon voyage il m’a semblé trouver des réponses à certaines questions notamment sur le deuil qui est l’une de mes spécialité (j’ai fait les 3 niveaux de formation en deuil traumatique et deuil compliqué).

Le fait d’être entourée de nouvelles personnes venues de tous les horizons, de discuter avec les locaux, le simple fait de parler américain et de me remettre à penser en américain, ont contribué à me positionner dans une posture mentale renouvelée. J’ai ainsi pu prendre du recul sur l’importance ou non de certains évènements liés à la carrière, au matériel, à la famille éloignée. Discuter avec des indiens natifs m’a aussi permis d’apprécier davantage ma propre vie qui – si elle parait moins exaltante que la leur – est tout de même beaucoup plus stable et « confort »…

Le voyage est-il thérapeutique ? Oui et non …

La réponse à la question « Un voyage peut-il être thérapeutique » est donc double. sans ouverture mentale et en restant ancré dans vos habitudes, la réponse est plutôt négative. Mais dès lors que vous partez avec une mission plus élevée comme « Apprendre de l’étranger », « Apprendre du local », « Prendre du recul dans un lieu naturel ou sacré » ou encore « Choyer les autres pendant une semaine », alors oui le voyage peut apporter quelque chose de l’ordre du renouvellement mental ou de la guérison intérieure.

Pendant mon voyage j’ai pris le temps d’offrir des pourboires, d’offrir des objets aux gens rencontrés sur la route, de faire des achats (même peu utiles) lorsque j’ai ressenti que mon acte pouvait financièrement aider un local (exemple: les indiens navajos sont souvent dans une forme de précarité financière que nous n’imaginons pas). Ces situations m’ont amenée à récolter beaucoup de positif humainement parlant. J’ai écouté les histoires motivantes des autres et j’ai pu partager les miennes. Cet échange d’espoir au quotidien a contribué à faire de mon voyage quelque chose, une étape positive.

Un voyage peut devenir thérapeutique si …

-La destination, le lieu d’arrimage revêt un sens réel pour vous, surtout symboliquement. Pour ma part me retrouver en plein milieu de Monument Valley ou au bord du Grand Canyon m’a rappelé à quel point, nous humains, étions « fragile » et « balayables » en un instant et à quel point il nous faut donc profiter de l’instant présent et rester ancré tout en élevant un minimum sa conscience…

-Ce que vous êtes prêt à faire pour voyager dans le lieu que vous avez choisi est également important. Il doit y avoir un effort pour financer le voyage ou pour surmonter certaines peurs pour vous y rendre. Le voyage s’apparente alors à une quête pendant laquelle on mesure l’ampleur de sa chance. Pour ma part j’ai appris le décès d’une amie au troisième jour du voyage. Il m’a fallu très vite surmonter ceci, consciente d’être à un moment de ma vie où je devais me situer dans ma propre quête intérieure, ce qui n’est pas de l’indifférence, ni un manque d’empathie mais juste la nécessité de continuer sa « mission de vie » telle qu’on l’a prévue depuis de nombreux mois. Mon mari, ancien marin, connaît bien cette posture : quoiqu’il arrive à la maison, il faut continuer de naviguer et regarder droit devant sous peine d’échouer un navire tout entier…

-Votre attitude face aux nouveaux lieux et aux nouveaux visages compte encore davantage. Allez-vous demeurer dans un regard routinier où il peut vous arriver de juger l’autre sur ses attitudes ou son apparence ou, pour cette fois, allez-vous choisir de modifier votre regard ? De le placer davantage dans la compréhension et l’empathie ?

-Pour qu’un voyage soit thérapeutique il faut aussi se dépasser soi-même un peu chaque jour. Pour ma part, j’ai dit adieu pour un temps à mes 7 heures de sommeil pour me contenter de 4 à 5 heures seulement pendant 10 jours. J’ai aussi fait de gros efforts dans les restaurants sachant que la nourriture US est souvent très calorique. J’ai donc zappé les énormes buffets à volonté au profit d’une tranche de pastèque ou de melon et d’un peu de salade. Garder ma santé (rattraper mon sommeil la journée 20 mn, manger équilibré) en voyage était l’une de mes priorités.

Ces petits actes qu’on est prêt à modifier pour un voyage thérapeutique

Il n’y a pas que l’envie de base qui compte dans le choix d’un voyage qui pourrait au final s’avérer thérapeutique. Il y a aussi la somme de ces petits actes quotidiens que vous êtes prêt à accomplir ou à modifier pour faire de ce moment un moment à valeur « spirituelle » ajoutée pour vous et pour ceux que vous rencontrerez sur le chemin… Enfin, le but d’un voyage qui s’avère thérapeutique au final, est plutôt de vous offrir une autre vision de la vie (par exemple je me suis souvenue d’un seul coup à quel point les américains vivaient une vie beaucoup plus « relax » que la nôtre, et se situaient moins dans le jugement du statut ou du physique que nous, européens). A bon entendeur…

Ces périodes de la vie ou « rien ne va plus » : Que faire ?

Covid, conflits internationaux, actualité maussade, le contexte général peut pousser tout un chacun à revoir sa vie, son cadre de vie, son confort mental à la baisse…

Ces derniers mois vous êtes nombreux, et c’est légitime, à vous plaindre d’une dégradation de votre moral et de votre motivation à entreprendre, à aller de l’avant vers de nouveaux rêves ou projets.

Lorsque tout s’enchaîne négativement il peut paraître complexe de sortir enfin la tête de l’eau comme on dit… Dans cette vidéo je vous donne quelques pistes pour reprendre votre mental en main dans les périodes « sans »…

Converser Solutions: une technique riche et créative

Dans mon métier de sophrologue, de psychopraticienne mais aussi de consultante en communication relationnelle (au cabinet et en entreprises), j’utilise énormément la Conversation axée Solutions. C’est une technique riche et créative qui permet à chacun de dégager des solutions en répondant à un schéma conversationnel et non en effectuant du brainstorming débridé.

Je vous explique les bases de ce type de conversation constructive dans la vidéo ci-dessous :

Sophrologie et séparation

C’est une situation assez courante : les gens viennent au cabinet de sophrologie suite à une rupture amoureuse ou ce qu’ils perçoivent comme un « échec » sentimental. C’est une bonne chose car une séparation, une rupture ou un divorce peut être « assimilé » positivement par l’esprit si on le souhaite vraiment.

Un travail en sophrologie concernant une séparation ou une rupture permet, entre autre, d’avancer plus léger et de mettre fin aux cogitations et ruminations mentales concernant cet évènement de la vie.

Un sain bilan

Lors de l’anamnèse j’apprends à comprendre mon client, à trouver des points de résonance, et à schématiser la structure de l’être qui a été atteinte par cet écueil lié à la séparation. Un bon travail sur soi évite de rester bloqué des mois, des années ou des décennies (pour les plus sensibles). Si une rupture amoureuse n’est jamais une partie de plaisir à vivre et à surmonter, elle a cependant beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes, sur nos idéaux et nos comportements. Le but des séances est de comprendre qu’une page a été tournée et qu’il n’est pas utile d’y revenir sans cesse mais aussi qu’une page blanche, toute neuve, est là, prête à être écrite et remplie.

Ce que l’autre m’apprend en « rompant » avec moi

Lorsqu’on est jeune le marché des célibataires est vaste et paraît illimité. C’est l’une des raisons pour lesquelles des hommes et des femmes vont choisir de ne pas s’investir dans une relation qui leur paraît bancale ou qui leur apporte trop peu. Il est tout à fait humain et légitime de faire le bilan au bout de quelques années ou quelques mois d’une relation qui ne nous apporte pas une satisfaction suffisante. C’est une liberté qui nous appartient mais qui appartient aussi à l’autre. En général replacer le libre-arbitre au centre de la relation est une chose positive. En utilisant son droit de rupture, l’autre nous dit que nous ne convenons pas à ses attentes actuelles, même si nous y avons plus ou moins bien correspondu pendant un temps. Il nous dit aussi, parfois, que le temps peut venir à bout des plus belles relations si l’engagement, le dynamisme, le romantisme viennent à s’essouffler. Oui mais… à quel point est-on réellement prêt à « recoller » ce qui a été brisé ? Si certaines personnalités développent le lien affectif sur le temps et la durée, d’autres recherchent la nouveauté permanente et préfèrent donc tourner une nouvelle page que de corriger l’ancienne (ce qui peut être épuisant si la situation est bloquée depuis longtemps). L’autre, lors d’une rupture, met en évidence mes manquements, mes travers (que j’ai tout à fait le droit de ne pas considérer. Ex: si certains considèrent que l’hyperactivité de leur compagne est un problème nuisant au couple, je peux, moi-même, considérer qu’avec moi « on ne s’ennuie jamais » et que ce trait de ma personnalité est positif !) L’autre nous dit aussi que nous devrions changer. Ici encore, aucune obligation car je peux moi-même considérer qu’un changement est compliqué et qu’avec ce partenaire-ci le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Ce que j’apprends sur moi lors d’une rupture

Une rupture est un tsunami émotionnel. Ce chamboulement en dit long sur nos besoins. Si je suis « en manque » total de l’autre ou d’un partenaire, c’est peut-être le moment de reconsidérer ma dépendance affective et de savoir, pour une prochaine histoire, que je ne dois pas m’engager autant. Dans cette histoire je me suis peut-être laissé(e) leurrer, peut-être ai-je corrompu un équilibre en donnant trop ou pas assez.

Il se peut que je comprenne aussi que ce que j’aimais hier chez l’autre a changé. Tout a besoin d’équilibre. Si j’aime rester chez moi de temps à autre, je peux tout de même peiner avec un compagnon trop casanier ou qui n’aime pas partir en vacances par exemple.

Il se peut aussi qu’à partir d’un certain âge je comprenne que je ne recherche plus les mêmes choses dans une relation. La passion est épuisante moralement par exemple. C’est peut-être le moment de rester seul(e) et de me concentrer sur ma carrière, ma famille, un projet de voyage etc.

Et si je prenais cette rupture comme une leçon dans laquelle j’ai des choses à apprendre ? Ceci est une possibilité.

Ne pas aller dans la culpabilité

Avec la rupture, le film du passé peut ressurgir. Le passé étant derrière, la culpabilité n’aide pas à aller mieux. Comprendre que la culpabilité ne sert à rien sinon à se faire encore plus de mal est salutaire. La sophrologie permet de se reconnecter à son harmonie intérieure, à s’accepter tel qu’on est et à considérer cette rupture comme l’un des évènements de la vie.

Se recentrer sur ses besoins fondamentaux

Lors de ruptures amoureuses, je vois parfois des clients qui ne mangent plus, qui fument à outrance, qui pleurent beaucoup ou qui lâchent sur d’autres domaines (travail, famille…) Réapprendre à se détendre, à respirer, à normaliser la situation permet d’aller de l’avant. En matière de rupture, les exemples que nous en avons eus comptent. Avez-vous vu votre tante dans un état déplorable après une rupture amoureuse par exemple ? Ou est-ce que vous constatez que la rupture a permis à votre soeur de développer la meilleure version d’elle-même ? Ces évènements (qui nous arrivent à nous aussi aujourd’hui) influencent notre façon même d’envisager la rupture amoureuse ! Les exemples positifs ne manquent pas et même si chacun est unique, relativiser est une bonne chose. La reconnexion au souffle, au corps, à l’instant présent et l’ancrage sont des facilitateurs de changement et d’apaisement.

Vous vivez un divorce ou une rupture difficile et vous avez besoin d’être accompagné ? N’hésitez pas à consulter les différentes pages de ce site et à prendre rendez-vous pour une première séance.

Communication axée Solutions pour les petits

En dessous de 12 ans, il n’est pas toujours évident de cerner l’origine d’un problème rencontré par un enfant. Que ce soit la peur du noir, la peur d’aller à l’école ou de se séparer de ses parents, ou tout autre problème, l’enfant exprime rarement de but en blanc ce qui le tracasse vraiment. C’est souvent plus profond que ce qu’il énonce.

Une forme de communication axée Solutions est cependant possible.

Il s’agit d’une conversation riche axée davantage sur les solutions que sur le problème en lui-même car souvent l’enfant n’évoquera pas avec vous directement ce qui le perturbe (ex: il peut refuser d’aller à l’école sans exprimer une tenson ressentie : un camarade qui lui fait des réflexions ou un cours qui lui déplait, qui lui fait peur).

Au cabinet, afin de bien communiquer avec les enfants, j’utilise un système de cartes réalisées sur-mesure, au fil de la première discussion. Je pars du principe que bien souvent le point noir est évoqué dans la genèse même du problème, de l’écueil rencontré par le petit.

Il s’agit pour moi de discuter normalement et de cerner tout ce qui a pu intervenir dans ce problème. Il peut s’agir du lieu, de personnes, d’ambiance, d’un fait daté etc.

Les cartes sont ludiques, on fait un petit dessin à côté de l’élément pour que l’enfant qui ne sait pas encore lire ou qui ne lit pas bien puisse repérer le fait, l’acte, le lieu, la personne.

Puis nous effectuons un classement (l’élément qui dérange le plus, celui qui dérange le moins, celui qui réconforte le plus, celui qui réconforte le moins). Quand le schéma est dressé, il est alors possible de débuter une Conversation simple, axée sur les Solutions. Le schéma peut aussi utiliser la comparaison des éléments ou leur parallèle.

Il convient face à un souci courant qui a été repéré (ne s’applique aux problèmes importants) de :

  • Normaliser
  • Dédramatiser
  • Qualifier
  • Définir des moments d’exception
  • D’imaginer l’usage d’une baguette magique (« si je pouvais régler la situation avec une baguette magique, comment ce serait demain matin ? »)

Pour les enfants, comme pour les adultes, la Conversation axée Solutions qui se veut riche, fournie et empathique, nécessite un bon entrainement. Vous pouvez l’apprendre avec moi au cabinet de Vichy.