Définir vos valeurs fortes, vos centres d’intérêt et vos valeurs non négociables : une étape indispensable pour vivre aligné(e)

Dans une vie où tout va trop vite, où les sollicitations extérieures sont permanentes et où les influences familiales, sociales ou professionnelles peuvent parfois nous écarter de nous-mêmes, il est essentiel de revenir à ce qui constitue notre vrai socle intérieur : nos valeurs.

Vos valeurs, ce sont les principes qui guident vos décisions, déterminent vos priorités et structurent votre manière d’être au monde.
Les connaître vraiment permet de :

  • reprendre du pouvoir sur sa vie,
  • poser des limites,
  • définir ses priorités quotidiennes,
  • éviter l’épuisement mental,
  • se sentir aligné(e), solide, cohérent(e).

1. Pourquoi définir vos valeurs fortes ?

Parce que vos valeurs sont votre boussole interne.

Elles influencent vos choix de vie, vos engagements, vos relations et même votre énergie au quotidien.
Lorsque vous vous éloignez de vos valeurs, vous ressentez fatigue, frustration, perte de sens.
Lorsque vous vivez selon vos valeurs, vous retrouvez fluidité, confiance et stabilité.

En 2000 j’ai pris une décision forte, par exemple, qui m’a menée à me séparer d’un compagnon trop matérialiste pour reprendre des études dans le champ de la spiritualité et à retourner plusieurs fois par an dans mon pays de coeur, la Grèce. Je me suis sentie d’un seul coup redevenir moi-même !


2. Trois catégories essentielles de valeurs

Pour clarifier simplement vos repères intérieurs, je propose de distinguer trois groupes de valeurs :

1. Vos valeurs fortes (vos piliers)

Ce sont celles qui passent avant tout. Elles guident vos décisions majeures.
Exemple : la famille très proche, la loyauté, la création artistique, la santé, la liberté, la stabilité émotionnelle…

2. Vos valeurs non négociables

Ce sont les limites claires que vous posez pour vous protéger.
Elles définissent ce que vous refusez d’accepter, même « pour faire plaisir ».
Exemple : ne pas investir d’énergie dans des relations toxiques, ne pas nourrir des dynamiques familiales qui blessent, refuser ce qui dévalorise votre identité.

Parfois se séparer des personnes toxiques qui nous ont fait du mal permet un nouveau départ.

3. Vos centres d’intérêt prioritaires

Ce sont les domaines où vous mettez volontairement votre temps, votre disponibilité mentale et votre énergie.
Exemple : l’éducation des enfants, le bien-être de votre couple, l’entretien de votre santé, la création artistique, votre activité professionnelle, les voyages, l’embellissement de votre lieu de vie…


3. Une méthode toute simple pour identifier vos valeurs

Voici une grille de réflexion que vous pouvez proposer à vos clients… ou utiliser pour vous-même.


La Grille des Valeurs Alignées

Étape 1 : Mes valeurs fortes (mes piliers)

Quelles sont les trois ou quatre réalités sans lesquelles ma vie ne serait plus la même ?
Qu’est-ce qui donne du sens à tout le reste ?

Étape 2 : Mes valeurs non négociables (mes limites protectrices)

Qu’est-ce que je refuse désormais d’accepter ?
Qu’est-ce qui abîme mon identité, ma santé mentale ou mon énergie ?

Étape 3 : Mes centres d’intérêt prioritaires (là où je place mon énergie)

Quelles sont les activités, relations ou projets qui méritent volontairement mon attention quotidienne ou hebdomadaire ?
Où je veux progresser, investir, créer ou m’épanouir ?

Étape 4 : Ma façon de vivre (mes choix concrets)

Comment mes valeurs s’expriment-elles dans ma gestion du temps, de l’argent, de mon corps, de mes relations et de mon environnement ?


4. Exemple d’application

Pour illustrer, voici comment on peut remplir cette grille en s’appuyant sur un cheminement personnel :

Valeurs fortes :

  • Soutenir et protéger sa famille très proche.
  • Cultiver un environnement de vie apaisant et sain.
  • Entretenir sa beauté, sa santé et sa vitalité.
  • Être fidèle à sa mission professionnelle, le soin et l’accompagnement dans mon cas (c’est un simple exemple).

Valeurs non négociables :

  • Ne pas nourrir des relations familiales destructrices, dénigrantes ou énergivores.
  • Refuser toute dynamique qui abaisse l’estime de soi.
  • Ne pas gaspiller son énergie mentale dans des conflits stériles.

Centres d’intérêt prioritaires :

  • L’éducation et l’épanouissement des enfants.
  • Le bien-être du couple et du foyer.
  • Les travaux, l’organisation et l’embellissement du lieu de vie.
  • L’activité thérapeutique.
  • Les voyages et les vacances familiales.
  • Les projets créatifs : écriture, dessin, musique.

Choix de vie :

  • Consommer intelligemment, en réduisant les dépenses inutiles.
  • Privilégier les moments de qualité aux achats matériels.
  • Orienter son budget vers le bien-être du foyer, les projets de vie et les expériences essentielles.

5. Comment utiliser cette grille au quotidien ?

  • Chaque fois que vous prenez une décision, repassez-la au filtre de vos valeurs fortes.
  • Chaque fois que vous ressentez un malaise, vérifiez si une valeur non négociable n’est pas violée.
  • Chaque fois que vous vous sentez dépassé(e), observez quel centre d’intérêt a été négligé.
  • Chaque fois que vous devez faire un choix financier, demandez-vous : est-ce aligné avec mes valeurs de vie ?

Conclusion

Définir vos valeurs, ce n’est pas un exercice théorique : c’est un acte de puissance intérieure.
C’est reprendre votre espace, votre énergie, votre liberté.
C’est vous autoriser à construire une vie cohérente, apaisée, fidèle à qui vous êtes vraiment.

Les charges mentales de la rentrée scolaire pour toutes les mamans…

La rentrée scolaire 2025 arrive ! Etes-vous prêtes ?

Ça y est les mamans, nous y sommes : la rentrée scolaire 2025 ! J’ignore comment vous vivez personnellement ces derniers jours de « vacances » mais je sais que, pour la plupart de mes clientes, la rentrée est vécue avec une sérénité nouvelle (puisque nous y avons travaillé ces jours-ci)… Pour celles qui débutent à peine la sophrologie, il y a encore quelques inconnues au programme : comment trouver la force et la motivation de recommencer son activité professionnelle avec une vision nouvelle tout en accordant suffisamment de temps aux changements qui participent à l’évolution et à l’apprentissage de nos petits ?

Un moment in-con-tour-nable !

Je réagis énormément aux émotions liées à la rentrée des classes… Personnellement j’ai un peu de mal à supporter la vision de ces petits êtres (quelques-uns) qui pleurent en quittant leurs parents à la grille de l’école ou dans la cour de récréation. Mais voilà, on compatit et il nous faut avancer ! Car qu’on l’attende avec impatience ou qu’on la craigne, une certitude : elle se produira tout de même !

La rentrée scolaire n’est pas qu’une affaire de cartables, de fournitures et de plannings. Pour beaucoup de mamans, c’est une période où la charge mentale s’intensifie, parfois jusqu’à l’épuisement. Derrière ce terme aujourd’hui connu, se cache un poids invisible : l’obligation de penser à tout, tout le temps, pour tout le monde.

La charge mentale des mamans salariées

Pour les mamans salariées, la rentrée agit comme un amplificateur. Elles doivent redevenir pleinement efficaces au travail tout en étant présentes pour les enfants. Le mental tourne sans cesse : ne pas oublier la réunion de 9h, anticiper le rendez-vous orthodontiste, prévoir qui récupère le petit mercredi.
Cette double pression professionnelle et familiale nourrit un état d’alerte permanent, parfois proche du stress chronique. Le cerveau ne se repose jamais, même le soir au moment de s’endormir.

La charge mentale des mamans freelances

Nous ne sommes pas épargnées. A mon compte depuis 1999, je sais exactement ce qui tourne dans la tête des mamans freelances. Notre statut paraît enviable mais… Chez les mamans freelances, le paradoxe est celui de la liberté contrainte. Elles travaillent à la maison, ce qui donne l’illusion d’une disponibilité totale. Mais en réalité, elles doivent gérer les interruptions constantes, la tentation de faire tourner une machine entre deux visios, ou de préparer le déjeuner en même temps qu’elles envoient une facture ou reçoivent un client fidèle…
La frontière entre vie pro et vie perso devient poreuse, générant un sentiment de dispersion, parfois de culpabilité : ne jamais être “assez” présente ni pour ses enfants, ni pour son activité.

Personnellement je dois éliminer des petites charges mentales sur la rentrée scolaire : je ne regarde plus les actualités (trop stressant), je fais les courses très tôt le samedi matin et j’en prends assez pour ne pas avoir à me redéplacer dans la semaine, je planifie les menus à l’avance. Je note tous mes rendez-vous mais aussi ceux des enfants dans un grand planning qui reste dans la cuisine à la vue de tous. Je ne réponds pas aux messages qui peuvent attendre au mois de septembre et surtout je ne me lance dans aucun projet qui ne soit pas vital financièrement à cette époque. Enfin, même si la rentrée est là, je termine mes « dossiers » en fonction de leur ordre d’arrivée ce qui signifie qu’en septembre et octobre je ne veux pas entendre parler de « devis urgent » ou de projet nécessitant ma présence immédiate. Je préfère perdre de nouveaux prospects peu fiables que de perdre la main sur mon planning !

La charge mentale des mères au foyer

Les mères au foyer, souvent invisibles dans ces discussions, portent pourtant une charge mentale massive. Responsable à plein temps du foyer, elles doivent penser à tout ce qui ne se voit pas : courses, repas, ménage, linge, mais aussi suivi scolaire des enfants.
Cette vigilance constante peut mener à une fatigue psychique profonde, surtout quand elle n’est pas reconnue ou valorisée. L’impression d’être indispensable mais jamais considérée pèse lourd sur l’équilibre émotionnel. Notons aussi que certains papas considèrent que si la maman est à la maison, la maison doit être « nickel »… Ce point de vue est contestable…

Les charges mentales liées aux enfants

Au-delà du rôle social de chaque maman, la rentrée active aussi des tensions émotionnelles liées aux enfants :

  • L’aîné qui part vivre seul : une étape charnière. Derrière la fierté, se cachent inquiétudes et angoisses : saura-t-il gérer ses repas, son budget, ses études ? Le mental maternel continue de “penser pour lui”, même à distance.
  • Le cadet en primaire : chaque soir, les devoirs rappellent la vigilance parentale. Les oublis, les frustrations, les petits échecs scolaires pèsent autant sur l’enfant que sur la maman, qui porte le rôle de soutien, de contrôle et de réassurance.
  • La cantine : un sujet récurrent de stress. Allergies, repas mal adaptés, refus de l’enfant ou manque de place… la maman se retrouve souvent en première ligne pour “trouver une solution”, parfois dans l’urgence.

Le mécanisme psychique de la charge mentale

La charge mentale n’est pas qu’une question d’organisation. C’est un processus psychique d’hypervigilance : le cerveau reste en alerte, anticipe, planifie, vérifie. Cet état permanent empêche le relâchement et peut mener à l’irritabilité, au surmenage, voire au burn-out parental.

Pistes pour alléger la charge

Quelques leviers existent pour réduire cette surcharge :

  • Partager réellement les responsabilités avec le conjoint ou l’entourage, sans se limiter à “déléguer l’exécution” mais en partageant aussi l’anticipation.
  • Déculpabiliser : accepter que tout ne soit pas parfait, que l’oubli fasse partie de la vie.
  • Poser des limites claires (horaires de travail, moments pour soi, temps déconnectés).
  • Valoriser son rôle : reconnaître soi-même la somme de tâches invisibles accomplies, pour sortir du sentiment d’ingratitude.

En conclusion

La rentrée met en lumière le poids invisible que portent de nombreuses mamans : celui de penser pour elles, mais aussi pour les autres. Comprendre la mécanique de cette charge mentale, c’est déjà un premier pas pour la soulager. Car une maman qui respire, qui s’autorise à lâcher du lest, transmet aussi à ses enfants un modèle d’équilibre et de bienveillance.

Débordée en cette rentrée, avec l’envie de vous créer de l’espace ? N’hésitez pas à me contacter et à découvrir mes forfaits de sophrologie, psychopratique et d’hypnose.

Chers clients et visiteurs…

La rentrée 2024 est là, et avec elle, une nouvelle opportunité de se reconnecter à soi-même, de se recentrer sur ses projets et de donner vie à ses aspirations les plus profondes. Comment vous sentez-vous en cette période de renouveau ? Quels rêves, quelles envies, quelles ambitions avez-vous enfouis ou laissés en suspens ? Ce moment est idéal pour faire le point sur votre chemin, réévaluer vos priorités, et vous donner les moyens d’avancer avec sérénité.

En tant que sophrologue, psychopraticienne, et praticienne en hypnose ericksonienne, je suis là pour vous accompagner sur ce chemin. Chaque séance est une opportunité de mieux comprendre vos émotions, de libérer votre esprit des blocages, et d’avancer vers vos objectifs avec plus de clarté et de confiance. Que vous souhaitiez trouver l’équilibre dans votre quotidien, renforcer votre confiance en vous, ou simplement vous reconnecter à votre essence profonde, je suis à vos côtés pour vous guider.

Cette rentrée peut aussi être le moment de prendre un nouvel élan dans vos projets personnels ou professionnels. Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement de projet ou d’un coaching personnalisé, je suis là pour vous soutenir, vous encourager, et vous aider à définir une stratégie qui vous ressemble.

Quelles sont vos priorités pour cette nouvelle année ? Quels changements souhaitez-vous voir dans votre vie ? Ensemble, nous pouvons transformer ces souhaits en réalités tangibles, en avançant pas à pas, avec bienveillance et détermination.

Je vous invite à saisir cette rentrée comme une opportunité de croissance personnelle, de développement, et de renouveau. Chaque instant est une chance de se rapprocher de la vie que vous désirez, et je suis honoré de pouvoir être à vos côtés dans ce voyage.

Que cette rentrée soit lumineuse, inspirante, et pleine de belles surprises.

Ensemble, accomplissons nos projets !

Avec toute ma bienveillance,

Céline Baron
Sophrologue, Psychopraticienne & Praticienne en Hypnose ericksonnienne

Les traces indélébiles de Milton H. Erickson : Un pionnier de l’Hypnose et son héritage Inspirant

Au cœur des contrées sereines du Wisconsin naquit, le 5 décembre 1901, un homme destiné à défier toutes les limites de la psyché humaine. Milton H. Erickson, personnalité marquée par la poliomyélite qui l’avait paralysé dans sa jeunesse, allait transcender son propre destin pour révolutionner l’art de l’hypnose !

Ses premières années, bercées par la lutte contre l’adversité physique, ont forgé la ténacité d’Erickson. Lorsque la polio tenta de le confiner dans l’impuissance, il répondit en développant des techniques d’auto-hypnose, éveillant ainsi une compréhension unique des rouages subtils de l’inconscient ! On devine déjà l’avenir brillant qui l’attendait…

Son parcours académique, marqué par l’obtention d’un diplôme en médecine à l’Université du Wisconsin en 1928, fut le prélude à une carrière prolifique. Spécialisé en psychiatrie et en psychologie clinique, Erickson allait transcender toutes les approches conventionnelles de l’hypnose.

L’Innovation dans les techniques de l’Hypnose

L’essence de l’hypnose ericksonienne résidait dans le départ radical de l’autoritarisme. Erickson a introduit une approche souple et permissive, s’adaptant à la singularité de chaque individu. Ses techniques se sont éloignées du traditionnel « ordre hypnotique » pour embrasser la collaboration et la compréhension profonde.

L’utilisation habile du langage métaphorique a été la pierre angulaire de sa méthode. Erickson a compris que l’inconscient réagit de manière plus profonde aux images symboliques qu’aux injonctions directes. Les histoires métaphoriques, tissées avec une maîtrise inégalée, devenaient les vecteurs d’une communication subtile et puissante avec l’inconscient de ses patients.

L’induction hypnotique ericksonienne était tout sauf conventionnelle. Plutôt que d’imposer une transe, Erickson laissait place à une induction indirecte, souvent camouflée dans des conversations apparemment anodines. Il exploitait les schémas de pensée propres à chaque individu, créant ainsi des expériences hypnotiques uniques et personnalisées. Il savait également « entendre » leurs goûts, passions, hobbies… pour subtilement les évoquer. Il pouvait ainsi évoquer le goût juteux de la tomate à un homme malade aimant le jardinage pour relancer en lui l’envie de manger.

Ses techniques étaient également empreintes d’une approche orientée solution. Erickson se concentrait sur les forces et les ressources internes du patient plutôt que sur les faiblesses, transformant ainsi la séance hypnotique en une exploration positive de l’esprit.

La Force de Caractère d’Erickson

La force de caractère d’Erickson, forgée dans l’enclume de la maladie, se manifesta aussi dans sa capacité à établir des liens empathiques avec ses patients. Sa relation avec eux transcenda les barrières traditionnelles, créant un espace de confiance et de collaboration inégalé.

Aujourd’hui, l’héritage d’Erickson perdure dans les bénéfices tangibles de l’hypnose. Les professionnels utilisent ses techniques pour traiter des maux psychologiques variés, allant du stress et de l’anxiété aux phobies et aux douleurs chroniques. Cette approche individualisée, née de la vision novatrice d’Erickson, continue d’inspirer les praticiens à travers le monde.

En conclusion, la vie de Milton H. Erickson, teintée de défis et de triomphes, demeure un témoignage vivant de la puissance de l’esprit humain. Son héritage, sculpté dans les méandres de l’hypnose, persiste comme une source d’inspiration inaltérable pour ceux qui aspirent à transcender les frontières de la compréhension psychologique.

Comprendre les émotions post-rupture : Le rôle bienfaisant de la sophrologie dans le processus de guérison

La fin d’une relation amoureuse est souvent considérée comme l’une des expériences les plus douloureuses de la vie. Une rupture provoque un stress conséquent lié à la sensibilité respective des deux partenaires. Cependant, il peut être déconcertant de constater que même lorsqu’on est celui qui a pris la décision de mettre fin à la relation, on peut ressentir une gamme complexe d’émotions négatives. Cet article explore les raisons psychologiques derrière ces sentiments et met en lumière le rôle bénéfique de la sophrologie dans le processus de guérison post-rupture.

Pourquoi se sentir mal après avoir initié la rupture ?

  1. Perte de la routine et de la stabilité : Même si la décision de rompre était nécessaire pour le bien-être personnel, la fin d’une relation entraîne souvent la perte de la routine quotidienne et de la stabilité émotionnelle. Certains repères ordinaires disparaissent.
  2. Peur de l’inconnu : La transition vers une vie sans la présence constante d’un partenaire peut susciter la peur de l’inconnu et générer une anxiété face à l’avenir. Cela est particulièrement vrai chez les personnes souffrant d’une distorsion cognitive (Peur de l’abandon). Aaron Beck a répertorié dans sa méthode de TCC, chacune des distorsions affectant les êtres humains.
  3. Deuil de la relation : Même lorsque la décision est rationnelle, il y a un processus de deuil à vivre. On peut ressentir une perte de l’identité partagée et des projets communs. Il peut être difficile également de se projeter avec quelqu’un d’autre, à l’avenir. Chacun doit prendre le temps de vivre son deuil. Si certaines personnes ressentiront le besoin de rencontrer rapidement un nouveau partenaire, d’autres prendront leur temps et relèveront leurs critères de sélection. La rupture peut alors les aider à déterminer ce qu’elles ne veulent plus subir au sein d’une relation amoureuse.
  4. Estime de soi fragilisée : La rupture peut parfois altérer l’estime de soi, surtout si l’on ressent la nécessité de justifier la décision ou si des sentiments de culpabilité émergent. Une personne sortant d’une rupture, à moins qu’elle ne soit abonnée aux relations passagères et qu’elle accorde peu d’importance au lien créé sur quelques semaines (cela se voit) , est fragilisée ou… galvanisée ! Il y a des années une cliente m’expliqua qu’elle avait ressenti sa rupture comme une « sortie de prison ». Cette personne avait choisi une vie plus trépidante, plus proche de ses aspirations. En réalité, elle avait pris conscience que ce dont elle avait besoin n’était pas une relation mais de vivre enfin pour elle-même !

Le rôle de la sophrologie dans le processus de guérison :

La sophrologie, une méthode qui combine des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation, offre un soutien psychologique et physique dans le processus de guérison après une rupture. Il n’y a pas deux clients identiques. Chaque protocole est adapté pour la personne qui consulte ou créé uniquement pour elle. La première séance propose déjà de la pratique mais la majeure partie est destinée à l’anamnèse (me permet de vous connaître).

  1. Gestion du stress et de l’anxiété : Les techniques de relaxation enseignées en sophrologie aident à réduire le niveau de stress et d’anxiété associé à la rupture, favorisant ainsi un état émotionnel plus équilibré.
  2. Reconnexion avec soi-même : La sophrologie encourage la connexion avec ses propres émotions et besoins, facilitant ainsi la compréhension de la décision de rompre et favorisant la reconstruction de l’estime de soi.
  3. Visualisation positive : En guidant les pratiquants à visualiser des scénarios positifs pour l’avenir, la sophrologie aide à surmonter la peur de l’inconnu en créant une vision optimiste du chemin à venir.
  4. Renforcement de la résilience : La sophrologie renforce la capacité à faire face aux difficultés en développant la résilience mentale et émotionnelle, des compétences essentielles pour surmonter une rupture.

La sophrologie se révèle être un outil précieux dans le processus de guérison post-rupture, en offrant un espace pour la compréhension, la gestion des émotions et la reconstruction personnelle. Alors que la fin d’une relation peut être une période difficile, la sophrologie offre un chemin vers le bien-être émotionnel et la redécouverte de soi. En s’appuyant sur ces techniques, il est possible de transformer une expérience douloureuse en une opportunité de croissance personnelle et de renouveau.

Comprendre le sentiment d’échec face aux succès des autres : Une certaine perspective psychologique…

Le sentiment d’échec et de malchance, lorsque l’on observe le succès des autres dans divers domaines de la vie tels que les études, la famille, les voyages, et bien plus encore, peut être une expérience émotionnelle profonde et troublante. Cette sensation est souvent teintée de frustration, de déception et même parfois de colère envers soi-même ou envers les autres. Cependant, cette perception peut être influencée par des distorsions cognitives et émotionnelles qui altèrent notre perception de la réalité.

Distorsions Cognitives et Émotionnelles :

Les distorsions cognitives, identifiées par le psychologue Aaron T. Beck, sont des schémas de pensée qui peuvent influencer notre façon de percevoir nos échecs et les succès des autres, qu’ils soient dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines :

  1. Comparaison Injuste : Nous avons tendance à comparer nos défauts internes (nos doutes, nos échecs) avec les succès extérieurs des autres. Cela crée un sentiment d’injustice, car nous ne percevons pas les défis qu’ils ont pu affronter pour atteindre leur réussite.
  2. Mentalité de Tout ou Rien : Cette distorsion nous pousse à voir les choses en noir et blanc, où le succès est perçu comme un état binaire. Cela peut nous amener à ignorer nos propres réussites partielles et à surestimer les succès des autres.

La Sophrologie comme Approche Holistique :

La sophrologie, une approche psycho-corporelle, offre des outils précieux pour rétablir l’équilibre émotionnel et mental dans divers aspects de la vie :

  1. Prise de Conscience et Acceptation : La sophrologie encourage la pleine conscience de soi-même et de ses émotions. Elle aide à reconnaître les schémas de pensée négatifs et à les accepter sans les juger. Elle nous permet aussi de nous arrêter sur nos succès. Bien souvent nous avons des succès mais nous ne les prenons pas réellement en compte. Par exemple : J’essaye toujours de marquer le coup lorsque je réussis quelque chose qui était important pour moi. Je peux prendre une simple photo de ce moment si c’est un voyage. Ou bien je peux faire encadrer mon certificat s’il s’agit d’une formation que j’ai menée à bien. Si j’ai décroché un contrat avec une entreprise, une école etc. je peux « fêter ça « avec mes proches. Nous avons trop tendance à nous appesantir sur nos échecs et à trop peu valoriser nos succès. Il peut en découler une image biaisée d’ailleurs… Si vous ne parlez pas de vos succès un minimum alors vos proches ne peuvent pas vous féliciter. Quant aux gens que vous ne connaissez pas ils n’ont aucune idée de vos accomplissements ! Il ne s’agit pas de se montrer ni de se galvaniser de toutes nos réussites, mais juste de leur accorder un espace.
  2. Restructuration Cognitive : Grâce à des techniques de visualisation et de reprogrammation mentale, la sophrologie permet de travailler sur les distorsions cognitives, en remplaçant les pensées négatives par des pensées plus équilibrées et réalistes. J’aime beaucoup enregistrer des visualisations guidées sur mon téléphone et les écouter avant la sieste ou juste pour me relaxer. Si je veux changer un message alors la visualisation guidée doit être assez courte (11 mn maxi pour ma part) et écoutée 3 fois dans la journée.
  3. Renforcement de l’Estime de Soi : En se concentrant sur la relaxation et la positivité, la sophrologie peut renforcer l’estime de soi et la confiance en ses propres capacités, aidant ainsi à mieux gérer les comparaisons avec autrui. En général, je décide de ne jamais me comparer. Cela va très loin : lorsque j’ai construit en 2019 mon offre de formation pour les entreprises, je n’ai pas consulté un seul site concurrent ! J’estime avoir suffisamment de potentiel en moi et que je n’ai pas besoin de regarder ce que les autres font (c’est pourtant un principe classique que d’observer la concurrence mais il est plus important pour moi encore de respecter mes règles de vie dont celle de ne jamais me comparer à quiconque)
  4. Ressourcement : Lorsque vous êtes fatigué, vous avez tendance à voir les choses en noir. Vous quittez des yeux le bon, l’harmonie, l’espoir, pour ne relever que les dysfonctionnements de votre quotidien. Vous ressourcer par la sophrologie permet d’ôter beaucoup de poids de votre mental !

Le sentiment d’échec face aux succès des autres dans différents aspects de la vie peut découler de distorsions cognitives qui amplifient nos propres échecs et minimisent les défis rencontrés par les autres. La sophrologie offre une approche holistique pour rééquilibrer nos pensées, nos émotions et nos perceptions, permettant ainsi de mieux gérer ces sentiments et de cultiver une vision plus équilibrée de soi-même et des autres, que ce soit dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines de la vie.

Renforcer la Confiance en Soi : Un voyage intérieur vers l’épanouissement

Renforcer la Confiance en Soi : Un voyage intérieur vers l’Épanouissement

La confiance en soi, ce trésor intangible qui donne des ailes à nos actions et colore nos interactions sociales, est une qualité cruciale pour mener une vie épanouissante. Cependant, sa construction et son maintien ne sont pas des processus simples, et ils peuvent être influencés par divers facteurs tant externes qu’internes.

Comment se crée et se perd la confiance en soi :

La confiance en soi naît souvent de succès et d’expériences positives. Chaque accomplissement, petit ou grand, contribue à renforcer cette confiance. À l’inverse, les échecs, les critiques incessantes, ou les expériences traumatisantes peuvent ébranler la confiance en soi. Ainsi la façon dont nous avons été éduqué ébauche déjà notre future confiance en nous. Des parents qui critiquent beaucoup et n’accordent pas leur confiance à leur enfant sont plus susceptible d’ébranler sa confiance en lui. Des parents sachant encourager, féliciter à bon escient favorisent le terrain pour une confiance en soi future stable. Lorsque des parents ne cessent de valoriser un enfant pour peu de choses ou de flatter sans cesse son ego, ils risquent d’en faire un être avec une estime de soi très développée mais une confiance en soi friable, ce qui n’est pas positif. Pour exemple : Martin dessine et aime ça. Il a 12 ans. Il est très créatif. Mais il termine rarement ce qu’il commence. A l’école il n’accepte pas les critiques constructives de son professeur. Sa famille lui dit sans cesse qu’il est le meilleur en dessin. Donc il ne travaille pas davantage sa technique, pensant que tout le monde l’attend. Après le bac, il intègre une école artistique où il découvre, effaré, que les autres élèves produisent des dessins si précis qu’ils ressemblent à des photographies. Martin a débarqué dans cette école avec une vision biaisée de son expertise en dessin et mettre les bouchées doubles pour rattraper le niveau des autres lui parait impossible. Il perd confiance en lui et en veut à ses parents de l’avoir idolâtré pour son coup de crayon, ce qui était exagéré. Aujourd’hui il songe à abandonner ses études pour une discipline plus concrète comme la gestion ou le marketing. Sa confiance en lui en est profondément atteinte. Autre exemple : Marion a 16 ans. C’est une jolie blonde qui s’entend bien avec tout le monde. Elle n’a jamais changé d’établissement scolaire et ses amis de lycée sont ses amis d’enfance. Partout où elle va elle semble évoluer en terrain connu et favorable. Ses parents ont confiance en elle et la valorise lorsque cela s’avère nécessaire. Avec elle ils se réjouissent de ses avancées. Ses lacunes scolaires en maths par exemple, sont comblées par des cours particuliers. S’engageant dans une voie très difficile où certains de ses amis ont échoué l’année précédente, Marion, elle, est certaine de réussir, se donne les moyens et y parvient. Il va sans dire que sa confiance en elle est stable et non friable. Cela l’aide à relever bien des challenges.

Influence des relations toxiques :

Fréquenter des personnes négatives ou toxiques peut avoir un impact dévastateur sur la confiance en soi. Les jugements constants et les commentaires destructeurs peuvent semer le doute et miner l’estime de soi. Il est crucial d’identifier ces relations et de s’en éloigner pour préserver sa confiance en soi. Par exemple : dans ma famille j’ai remarqué que plusieurs personnes, depuis mon enfance, me parlaient avec beaucoup de condescendance, me considérant comme « différente » car je suis hyperactive (dans le bon sens). Je pense que mes différentes activités, que je pousse presque jusqu’au professionnalisme

Astuces extérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Développer des compétences : Acquérir de nouvelles compétences renforce le sentiment de compétence et, par conséquent, la confiance en soi.
  2. Soigner son apparence : Prendre soin de son apparence physique peut influencer positivement la perception de soi. Une apparence soignée renforce la confiance.
  3. Entourer de personnes positives : Les relations positives peuvent être un puissant catalyseur pour la confiance en soi. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous encouragent.

Démarches intérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Pratiquer l’auto-compassion : Apprendre à être gentil avec soi-même, même en cas d’échec, favorise la confiance en soi.
  2. Développer la résilience : La capacité à rebondir face aux difficultés renforce la confiance en sa capacité à surmonter les obstacles.
  3. Visualisation positive : Se visualiser réussissant dans différentes situations renforce la croyance en sa propre compétence.

La confiance en soi selon Aaron T. Beck :

Dans la thérapie cognitive, Aaron T. Beck s’est intéressé aux schémas de pensée négatifs qui influent sur la confiance en soi. Il a souligné l’importance de reconnaître et de modifier ces schémas pour transformer les croyances négatives en pensées positives, contribuant ainsi à la construction de la confiance en soi.

Programme pour une femme en quête de confiance :

Imaginons une femme confrontée à un manque de confiance dans divers aspects de sa vie. Un programme intensif pourrait inclure :

  1. Évaluation initiale : Identifier les domaines spécifiques où la confiance en soi est faible.
  2. Déconstruction des croyances négatives : Travailler avec un thérapeute sophrologue pour identifier et remettre en question les pensées négatives.
  3. Développement de compétences : Encourager la femme à acquérir de nouvelles compétences pour renforcer sa confiance.
  4. Renforcement des relations positives : Encourager des relations saines qui soutiennent et renforcent la confiance en soi.
  5. Pratiques régulières de la sophrologie : Intégrer des exercices de sophrologie pour favoriser la relaxation, la conscience de soi et la gestion du stress.

Il est essentiel de souligner que le renforcement de la confiance en soi est un processus continu. Un accompagnement régulier par un thérapeute sophrologue peut aider à maintenir les progrès et à faire face aux défis qui surgissent.

En conclusion, la confiance en soi est un joyau intérieur qui peut être poli et renforcé par des actions conscientes. Que ce soit par le développement de compétences, la cultivation de relations positives ou la transformation des schémas de pensée négatifs, le chemin vers une confiance en soi robuste demande du temps et de l’engagement. La thérapie cognitive, notamment selon l’approche d’Aaron T. Beck, offre un cadre puissant pour comprendre et modifier les schémas de pensée qui sous-tendent la confiance en soi.

La confiance en soi, ce trésor intangible qui donne des ailes à nos actions et colore nos interactions sociales, est une qualité cruciale pour mener une vie épanouissante. Cependant, sa construction et son maintien ne sont pas des processus simples, et ils peuvent être influencés par divers facteurs tant externes qu’internes.

Comment se crée et se perd la confiance en soi :

La confiance en soi naît souvent de succès et d’expériences positives. Chaque accomplissement, petit ou grand, contribue à renforcer cette confiance. À l’inverse, les échecs, les critiques incessantes, ou les expériences traumatisantes peuvent ébranler la confiance en soi.

Influence des relations toxiques :

Fréquenter des personnes négatives ou toxiques peut avoir un impact dévastateur sur la confiance en soi. Les jugements constants et les commentaires destructeurs peuvent semer le doute et miner l’estime de soi. Il est crucial d’identifier ces relations et de s’en éloigner pour préserver sa confiance en soi.

Astuces extérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Développer des compétences : Acquérir de nouvelles compétences renforce le sentiment de compétence et, par conséquent, la confiance en soi.
  2. Soigner son apparence : Prendre soin de son apparence physique peut influencer positivement la perception de soi. Une apparence soignée renforce la confiance.
  3. S’entourer de personnes positives : Les relations positives peuvent être un puissant catalyseur pour la confiance en soi. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous encouragent.

Démarches intérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Pratiquer l’auto-compassion : Apprendre à être gentil avec soi-même, même en cas d’échec, favorise la confiance en soi.
  2. Développer la résilience : La capacité à rebondir face aux difficultés renforce la confiance en sa capacité à surmonter les obstacles.
  3. Visualisation positive : Se visualiser réussissant dans différentes situations renforce la croyance en sa propre compétence.

La confiance en soi selon Aaron T. Beck :

Dans la thérapie cognitive, Aaron T. Beck s’est intéressé aux schémas de pensée négatifs qui influent sur la confiance en soi. Il a souligné l’importance de reconnaître et de modifier ces schémas pour transformer les croyances négatives en pensées positives, contribuant ainsi à la construction de la confiance en soi.

Programme pour une femme en quête de confiance :

Imaginons une femme confrontée à un manque de confiance dans divers aspects de sa vie. Un programme intensif pourrait inclure :

  1. Évaluation initiale : Identifier les domaines spécifiques où la confiance en soi est faible.
  2. Déconstruction des croyances négatives : Travailler avec un thérapeute sophrologue pour identifier et remettre en question les pensées négatives.
  3. Développement de compétences : Encourager la femme à acquérir de nouvelles compétences pour renforcer sa confiance.
  4. Renforcement des relations positives : Encourager des relations saines qui soutiennent et renforcent la confiance en soi.
  5. Pratiques régulières de la sophrologie : Intégrer des exercices de sophrologie pour favoriser la relaxation, la conscience de soi et la gestion du stress.

Il est essentiel de souligner que le renforcement de la confiance en soi est un processus continu. Un accompagnement régulier par un thérapeute sophrologue peut aider à maintenir les progrès et à faire face aux défis qui surgissent.

En conclusion, la confiance en soi est un joyau intérieur qui peut être poli et renforcé par des actions conscientes. Que ce soit par le développement de compétences, la cultivation de relations positives ou la transformation des schémas de pensée négatifs, le chemin vers une confiance en soi robuste demande du temps et de l’engagement. La thérapie cognitive, notamment selon l’approche d’Aaron T. Beck, offre un cadre puissant pour comprendre et modifier les schémas de pensée qui sous-tendent la confiance en soi.

Au sujet de l’auteur : Je suis Céline Baron, sophrologue, coach certifiée et auteur des livres « Voyage en Self-Love, adopter l’amour de soi pour s’accomplir au quotidien » et « Là où là-haut tu m’aimes. Sur les rêves de visitation ». A mon compte depuis 1999 dans la Communication relationnelle également, j’interviens auprès d’entreprises et d’établissements scolaires pour y enseigner la Gestion des émotions et l’intelligence émotionnelle. A la fin de mes études de sophrologie j’ai choisi de me spécialiser en Stress, Sommeil et Confiance en Soi. J’accompagne également les deuils de la vie, petits ou grands. Vous souhaitez augmenter votre confiance en vous et comprendre vos croyances erronées ? N’hésitez pas à me contacter !

Le Passé : Source d’apprentissage ou Frein à nos avancées ?

* »Le passé est source d’apprentissage. » C’est ce que nous entendons souvent lorsqu’il s’agit d’examiner nos expériences passées. Cependant, dans le monde de la psychologie, cette affirmation ne doit pas être prise à la légère ! Le passé peut être à la fois un précieux enseignant et un lourd « fardeau » qui entrave notre avancée vers un bien-être mental et émotionnel. Dans cet article, nous explorerons les principes fondamentaux de la thérapie cognitive de Beck pour comprendre comment le passé peut influencer notre vie et comment nous pouvons trouver l’équilibre entre apprendre de nos expériences malheureuses et les surmonter pour préserver notre confiance en nous.

Apprendre du Passé : Une leçon cruciale

Selon la thérapie cognitive de Beck, notre façon de penser joue un rôle central dans la façon dont nous percevons notre passé. Le passé peut être une ressource inestimable pour notre croissance personnelle si nous adoptons une perspective qui s’avère être constructive. Par exemple, si je me projette dix ans en arrière, je peux me rendre compte, réaliser, que mon travail d’alors n’était pas aussi riche ni intéressant qu’aujourd’hui. Je vivais dans un petit village champenois où l’exercice de mon activité était limité. Même en famille nous nous ennuyons souvent le weekend. Vivre en pleine campagne « plate » était un vrai casse-tête. Nous n’allions plus à Paris ni à Reims le weekend, trop loin, trop fatigant après une semaine de travail chargée. Nous avons changé de maison, de région, de standing et adopté un mode de vie qui correspondait davantage à nos attentes. Ces points de notre vie sont davantage en adéquation avec ce que nous désirions. Ces situations ont été des marche-pieds pour nous plus que des écueils pour nous. En regardant en arrière nous constatons notre progression positive. Autre exemple :

Martine, elle, a 50 ans. Au lycée elle avait une meilleure amie qui copiait tout sur elle. Martine s’est engagée dans des études de biologie qu’elle a rapidement abandonnées, bien plus axée sur sa vie amoureuse et désireuse d’avoir un enfant, de fonder un foyer. Sa meilleure amie de l’époque, elle, a continué. C’est aujourd’hui une biologiste de renom travaillant pour un laboratoire international. Martine a rejeté en bloc son passé. Il n’est que souffrance et regrets. Elle se sent toujours « flouée » par les amis, n’ose même plus avoir un projet simple de peur qu’on ne le lui pique et qu’on le réalise mieux qu’elle… Tellement focalisée sur les « erreurs » de son passé, elle est incapable d’aller sereinement vers l’avenir… Ici la simple pensée d’un passé irrésolu est paralysante, handicapante… Que pourrait faire Martine ? Accepter de voir le passé différemment ! S’il ne s’est pas avéré fructueux niveau carrière, il lui a permis de construire un couple solide et d’avoir trois beaux enfants. elle peut également revoir ses certitudes sur le but de cette vie, de cette « incarnation » : expérimenter une forme d’amour inconditionnel et être heureux.

Chaque expérience, même la plus difficile, peut être vue comme une opportunité d’apprentissage. C’est dans ces moments de lutte et d’adversité que nous découvrons l’étendue de notre résilience et notre capacité à surmonter les obstacles. Si, bien-sûr, nous ne les enfouissons pas sous des problèmes relevant directement de l’ego ou d’un mental pessimiste. Martine aujourd’hui va au bout des choses même si elle n’ose pas se l’avouer, elle est devenue, suite à cette histoire, plus tenace et accrocheuse !

La pensée positive est un outil puissant dans cette quête d’apprentissage. Elle nous aide à reconnaître les leçons cachées dans nos échecs et à nous concentrer sur les aspects positifs de notre passé. La sophrologie, une méthode de relaxation et de méditation, peut également être bénéfique pour développer une attitude positive envers nos expériences passées. En apprenant à gérer le stress et l’anxiété, nous pouvons mieux apprécier les enseignements que le passé a à offrir.

L’Enlisement dans le Passé : Un Obstacle à la Confiance en Soi

Pourtant, il arrive que le passé se transforme en un fardeau émotionnel, un cycle de pensées négatives et d’auto-critique. Les expériences traumatisantes, les erreurs graves ou les déceptions répétées peuvent laisser des cicatrices profondes dans notre psyché. Cela peut entraîner une perte de confiance en soi et une réticence à avancer dans la vie.

La thérapie cognitive de Beck nous enseigne que ces schémas de pensée négative peuvent être changés. L’auto-compassion est une clé importante pour surmonter les blessures du passé. En développant une attitude plus bienveillante envers nous-mêmes, nous pouvons commencer à guérir ces cicatrices émotionnelles. La pratique de la pensée positive et de la sophrologie peut également aider à libérer les émotions négatives attachées au passé et à promouvoir la guérison.

Le cas de Martine (évoqué plus haut) visité sous l’angle de la thérapie cognitive

Il est évident que Martine porte un fardeau émotionnel lié à son passé et à ses choix de vie. Ses sentiments de regret et de comparaison avec son ancienne amie ont clairement un impact négatif sur son bien-être mental, en particulier lorsqu’ils la tourmentent chaque matin. Il est important de rappeler que ce sont des émotions et des pensées valables, mais elles peuvent être dévastatrices si elles ne sont pas gérées de manière appropriée.

Martine devrait envisager d’explorer ces sentiments plus en profondeur avec un professionnel de la santé mentale, comme un psychologue ou un thérapeute. La thérapie cognitive, en particulier, pourrait être bénéfique pour elle. Voici quelques points clés qu’elle pourrait envisager :

  1. Reconnaître ses émotions : Martine doit d’abord reconnaître et accepter ses émotions de regret, de jalousie et de frustration. Il est tout à fait normal d’avoir de telles émotions, et les ignorer ne fait souvent qu’aggraver la situation ! Les amitiés de jeunesse sont souvent ancrées dans une longue histoire commune. Les souvenirs partagés, les expériences de croissance et les liens formés au fil des années peuvent créer un sentiment de proximité et d’attachement durable. Cette connexion émotionnelle peut rendre plus difficile l’émergence de la jalousie, car on a tendance à vouloir le meilleur pour les amis de longue date.
  2. Comprendre la comparaison sociale : Il est important de réaliser que la comparaison avec les autres, en particulier lorsque cette comparaison est biaisée (comme dans le cas de son amie), peut être dévastatrice pour l’estime de soi et le bien-être mental. Un thérapeute peut aider Martine à développer des stratégies pour réduire cette tendance à se comparer aux autres.
  3. Explorer le sens de la vie et des choix : Martine peut travailler avec un thérapeute pour explorer plus en profondeur ses valeurs et ce qui est vraiment important pour elle dans la vie. Cela l’aidera à comprendre si ses choix passés étaient conformes à ses valeurs actuelles.
  4. La pratique de la gratitude et de la pleine conscience : Cultiver la gratitude pour ce qu’elle a dans sa vie actuelle peut aider Martine à réduire les pensées négatives liées à son passé. La pleine conscience peut également être utile pour gérer les pensées intrusives et se recentrer sur le moment présent.
  5. Développer l’auto-compassion : Apprendre à être bienveillant envers elle-même est essentiel pour que Martine puisse se pardonner ses erreurs passées. La thérapie peut l’aider à développer une attitude plus compatissante envers elle-même.

En fin de compte, Martine doit réaliser que le passé ne peut pas être changé, mais son attitude envers lui peut l’être. Elle a réussi à créer une vie qui répond à de nombreux aspects de ce qu’elle désirait, notamment une famille aimante et des loisirs créatifs. Travailler avec un professionnel de la santé mentale lui permettra de mieux gérer ses émotions liées au passé et de trouver une plus grande paix intérieure. Le bien-être mental est une priorité, et il est important pour Martine de s’engager activement dans ce processus pour trouver la sérénité matinale dont elle a besoin.

Le Choix du Regard que nous Portons sur le Passé

En fin de compte, le passé est ce que nous en faisons. En adoptant une perspective consciente, en utilisant des outils psychologiques tels que la thérapie cognitive de Beck, la pensée positive et la sophrologie, nous pouvons choisir comment nous voulons intégrer notre passé dans notre présent. Nous pouvons soit en tirer des leçons précieuses et renforcer notre confiance en nous, soit nous enliser dans les émotions négatives et les regrets.

Il est important de se rappeler que la guérison et la croissance prennent du temps. Chacun a son propre rythme pour faire la paix avec son passé. La clé réside dans notre volonté de travailler sur nous-mêmes, d’explorer nos pensées et nos émotions, et de cultiver une attitude positive envers notre propre histoire.

En conclusion, le passé peut être une source d’apprentissage inestimable, mais il peut aussi devenir un fardeau qui entrave notre bien-être mental. En utilisant les principes de la thérapie cognitive de Beck, la pensée positive et la sophrologie, nous avons le pouvoir de choisir comment nous voulons percevoir notre passé. En faisant ce choix conscient, nous pouvons trouver un équilibre qui favorise notre croissance personnelle et notre confiance en nous, tout en honorant notre histoire personnelle.

Vous vivez une histoire similaire dans laquelle le passé vous semble difficile à porter. Et si nous en parlions ? La sophrologie peut vous aider à envisager votre passé de façon différente et plus positive.

Céline Baron, sophrologue à Vichy 48 rue de Cronstadt. 06 56 77 02 11

Investir dans le bien-être émotionnel des jeunes adultes en formation : Les avantages des cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie

Dans le tumulte de la jeunesse, il n’est pas rare que certains jeunes adultes se retrouvent dans des classes ou formations où la motivation pour l’avenir fait défaut, et où les problèmes de cohabitation peuvent entraver le cheminement vers la réussite… En écoles, en instituts de formation, en formations associatives cela n’est pas rare. Cependant, il existe un outil vraiment puissant pour transformer ces situations complexes en réelles opportunités de croissance. La sophrologie offre à chacun la possibilité de révéler et de revaloriser ses dons et ses talents, tout en favorisant le travail en équipe et la cohésion. Dans cet article, nous explorerons comment la sophrologie peut être une clé pour inspirer la motivation, rétablir l’harmonie et libérer le potentiel des jeunes adultes, créant ainsi des environnements d’apprentissage plus positifs et épanouissants. Je vous parle ici en tant que Sophrologue certifiée, installée sur Vichy (Allier, Auvergne) depuis 5 ans et à mon compte dans la Communication relationnelle depuis 1999…

La sophrologie et la Gestion des émotions, des pratiques à mettre en lumière

La période de l’adolescence et du passage à l’âge adulte est souvent une période tumultueuse, ponctuée de défis émotionnels et mentaux. Pourtant, de nombreuses institutions éducatives sous-estiment l’importance de la gestion des émotions et de la sophrologie au sein de leurs programmes. Dans cet article, nous explorerons les avantages essentiels de l’intégration de cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie au sein de votre établissement, en mettant en lumière comment ces pratiques peuvent apporter des bénéfices considérables aux jeunes adultes.

Favoriser la résilience émotionnelle :

La gestion des émotions et la sophrologie offrent aux adolescents et aux jeunes adultes des outils essentiels pour faire face aux défis de la vie. Ces cours les aident à développer une meilleure compréhension de leurs émotions, à les accepter et à les gérer de manière positive. En renforçant leur résilience émotionnelle, les étudiants sont mieux préparés à faire face aux stress, à l’anxiété et aux moments difficiles de la vie. Changement de lieu de vie, d’habitudes, de cursus scolaire, de formation, passage de l’adolescence à l’âge adulte, autant de transitions gérées par la sophrologie.

Améliorer la concentration et les performances académiques :

La sophrologie enseigne des techniques de relaxation et de concentration qui peuvent grandement bénéficier aux étudiants. En réduisant le stress et en favorisant un état de calme mental, ces cours peuvent améliorer la concentration en classe, la mémoire et les performances académiques des jeunes adultes.

Encourager la communication et les relations interpersonnelles :

Apprendre à gérer les émotions peut aider les jeunes adultes à développer des compétences en communication plus solides. Ils sont plus à même d’exprimer leurs besoins et leurs sentiments de manière constructive, ce qui favorise des relations interpersonnelles plus saines.

Prévenir les problèmes de santé mentale :

L’un des avantages les plus importants de la Gestion des Émotions et de la Sophrologie est la prévention des problèmes de santé mentale. En donnant aux jeunes adultes les compétences nécessaires pour faire face au stress, à l’anxiété et à la dépression, ces cours peuvent réduire le risque de troubles mentaux à l’âge adulte.

Favoriser la réussite future :

Les compétences en gestion des émotions et en sophrologie acquises à un jeune âge peuvent avoir un impact durable sur la vie des étudiants. Ils sont mieux préparés à faire face aux défis de la vie adulte, à gérer leur carrière et à maintenir un équilibre entre travail et vie personnelle.

Pour résumer :

Intégrer des cours de Gestion des Émotions et de Sophrologie au sein de votre établissement est un investissement précieux dans le bien-être émotionnel et mental des jeunes adultes. Ces cours les préparent à réussir dans tous les aspects de leur vie, en leur fournissant des compétences essentielles pour faire face aux défis du monde moderne. En priorisant leur bien-être émotionnel, vous contribuez à former des individus plus équilibrés, résilients et épanouis. Pour les écoles et les institutions éducatives de Vichy et du bassin vichyssois, je propose des séances uniques et sur-mesure de Gestion des émotions et de sophrologie. N’hésitez pas à me contacter !

Céline Baron, Sophrologue & Psychopraticienne

48 rue de Cronstadt 03200 VICHY – Tél. 06 56 77 02 11

Reprendre votre pouvoir dès maintenant, en famille, entre amis, au travail ou affectivement parlant…

C’est un sujet très actuel, qui ne peut cesser de l’être, mais que nous n’abordons que trop peu… Beaucoup considèrent que les humains n’ont pas de grands pouvoirs, comme pourraient en posséder des super héros, des entités fantastiques et d’autres mentors sortis de l’imaginaire collectif… Pourtant, lorsqu’on se sent systématiquement dénigré ou « méjugé » par les autres, il y a toujours, à la base, un réel problème de pouvoir. Notre pouvoir, celui dans lequel nous mettions tant d’espoirs lorsque nous étions enfants ou jeunes, a été dilué ! Il s’est trouvé dilué au sein d’expériences négatives, au cœur de nos espoirs abandonnés… Les autres ne sont nullement coupables de cet acte ! Si nous avons laissé notre Pouvoir sur la vie et sur les autres se diluer, c’est que nous avons, à un moment, pensé trop petit ou de façon obsolète, erronée… Nous avons « permis » qu’il en soit ainsi. Nous avons été trop permissifs !

Une jeune fille fait de belles études. Dans le monde de l’université et des étudiants elle est heureuse et épanouie. Elle sort avec un diplôme, certes, mais cela ne lui permet pas de décrocher l’emploi tant attendu. Autour d’elle, les autres ont déjà abandonné leurs grands rêves depuis longtemps. On se met en couple, on trouve un emploi alimentaire, on loue un appartement, on fait des enfants… Le temps passe vite. La jeune-fille d’hier se sent dépassée par le temps qui passe et en fait de même pour ne pas se sentir « de reste »… Elle applique les recettes des autres à sa propre vie. Elle dilue son pouvoir !

Un jeune-homme veut partir faire de la musique aux USA. Mais ses amis le mettent en garde : « New York est une ville hors de prix », « On ne peut y survivre ». Il abandonne son rêve. Il croit comprendre de tout cela qu’il vaut mieux avoir un petit chez soi qu’un grand chez les autres… Ce qui n’est que l’opinion des autres a agi sur son destin ! Il a dilué son pouvoir !

Une femme de 35 ans ne fait rien sans demander la bénédiction de ses parents. Elle dilue son pouvoir :

Une jeune-femme de 25 ans écoute sans cesse les conseils qu’ont ses petits-amis sur son physique. Elle se coupe les cheveux pour plaire à l’un, les laisse repousser pour plaire à l’autre. L’un de ses derniers prétendants en date trouve son tatouage « vulgaire », elle court donc se le faire enlever. Elle dilue son pouvoir encore et encore !

Une femme est sans cesse rabrouée par sa belle-mère qui la critique ouvertement et se permet de lui donner son opinion sur tout, même sur des questions qu’elle ne peut raisonnablement pas connaître… Un jour, la femme accueille sa belle-mère pour ce qu’elle est : une enquiquineuse notoire qui n’est jamais satisfaite de rien. A chaque fois que cette dernière prend la parole, elle s’excuse et s’absente désormais, elle va à la cuisine boire un grand verre d’eau, par exemple. Elle ne répond plus aux attaques et prend de la hauteur : la belle-mère est d’une autre époque et toutes deux n’ont aucun point commun. A quoi bon les joutes verbales ? Elle cesse d’alimenter l’opinion de la femme qui, du coup, cesse ses réflexions gratuites. Elle REPREND son pouvoir !

L’Amour de Soi nous permet de reprendre le pouvoir, notre pouvoir, sur tout ce qui peut nous atteindre. Nous ne sommes pas faits pour être parfaits mais simplement NOUS-MÊMES ! Dès lors qu’on commence à pratiquer le Self-Love dans sa vie nous aussi commençons à reprendre notre pouvoir !

Placer son esprit au bon endroit, au bon moment est la meilleure façon de reprendre le pouvoir que nous avons laissé s’envoler au fil du temps…

Lors du coaching Self-Love, au cabinet de Vichy, vous apprendrez à situer les fuites de pouvoir et à les empêcher. Vous apprendrez à reprendre VOTRE pouvoir et à exercer votre libre-arbitre sans regrets ni contraintes. La vie est un formidable voyage pour celui qui a compris que les pensées qui l’animaient étaient bel et bien le gouvernail !