Selon ce que nous vivons dans notre vie, ou si c’est notre nature de nous questionner et de nous inquiéter, nous pouvons développer des pensées intrusives et des cogitations.
Les personnes qui font de la sophrologie depuis plusieurs années et qui en ont fait un style de vie, ainsi que celles qui s’adonnent à la méditation, arrivent à placer leurs pensées là où elles le souhaitent et non ailleurs. C’est un choix et un contrôle en même temps.
Plus de volonté pour ne pas dramatiser
Ne pas laisser l’esprit s’envoler dans des enchainements d’idées indésirées est une force car lorsque nous plaçons nos pensées sur ce qui est utile et nécessaire, nous nous situons dans une volonté d’autant plus forte ! Cette forme de contrôle de l’esprit est très utile. Elle évite notamment de dramatiser certaines situations et de se fatiguer là où il y a déjà de l’inquiétude.
S’en tenir aux informations tangibles. Ne pas tomber dans le parasitage émotionnel
Parfois il vaut mieux s’en tenir aux informations, au pur informatif que de tomber dans les informations émotionnelles, celles que nous créons à partir de nos distorsions cognitives et qui n’ont rien de tangible. La méditation et la visualisation (visualisation guidée ou créative avec un objectif donné) nous y aident.
Sans devenir de grands pratiquants de la sophrologie ou de la méditation, il est possible d’appliquer à la gestion de l’esprit quelques principes pour atténuer les pensées parasites et autres cogitations stériles.
Voici quelques principes de base issus de la méditation :
La méditation et le contrôle de l’esprit deviennent presque impossibles si vous n’êtes pas préparé à cela. C’est pourquoi il est important de posséder une routine quotidienne avant de débuter la méditation ou de travailler à contrôler ses pensées.
- Tout d’abord il faut être parfaitement assis et détendu, pourquoi ne pas pratiquer un asana ? Vous pouvez vous asseoir au sol sur un coussin ou sur une chaise à assise moelleuse.
- Ensuite il faut être assis dans un endroit où vous ne serez pas dérangé par le bruit ni par la présence d’une accumulation d’objets.
- Le dos doit être droit et la tête doit être dans l’alignement de la colonne, elle ne doit tomber ni vers l’avant, ni vers l’arrière. Si vous êtes trop vers l’avant vous tomberez endormi. Il ne faut pas ressentir de tensions dans le corps sinon elles se répercuteront dans l’esprit.
- Affirmation (sankalpa pour la méditation) Avant de placer l’esprit ailleurs, il est essentiel d’informer votre cerveau de ce que vous allez faire. Vous devez vous donner l’autorisation, formuler ceci, à vous-même, de ne plus accorder d’attention à vos activités habituelles et à vos pensées usuelles, le temps de la méditation ou de la visualisation. Si vous ne passez pas par là vous allez beaucoup penser durant la méditation, ce qui n’est pas le but ! Informez-vous vous-même d’une forme de lâcher-prise que vous vous accordez.
- Acceptez qu’il y a des problèmes, des choses à régler dans votre vie. C’est une partie du pouvoir de l’esprit que de leur permettre de rester à la porte le temps de votre méditation ou visualisation.
Parlez à votre esprit comme si vous étiez un professeur : « Bonjour esprit, c’est maintenant l’heure de méditer ou de visualiser » Après la méditation ou la vraie visualisation, vous sentirez une fraîcheur dans vos idées et dans votre esprit et vous serez en forme pour régler les problèmes mais pas maintenant !
- Veillez à penser à chaque partie de votre corps, en respirant calmement. De la tête aux pieds. Si vous relevez une tension alors décidez de l’autoriser à partir.
A ce stade vous êtes prêt pour la méditation ou la visualisation.
Suivre ces étapes vous permettra de développer une pratique solide.
Dans mon prochain article, découvrez quelques méditations très efficaces pour apprendre à contrôler vos pensées et à ne plus subir les cogitations permanentes.