50 ans, Ça y est, j’ai décidé de m’alléger la vie !

Le cap des 50 ans est souvent perçu comme un moment charnière dans la vie, marqué par une réflexion profonde sur le chemin parcouru et celui qui reste à explorer. C’est un moment propice pour décider de s’alléger la vie, de mettre de côté le superflu pour se concentrer sur l’Essentiel. Voici quelques pistes pour vivre pleinement cette nouvelle décennie.

Temps pour Soi, physique, et mental

Il est temps de reconnaître que prendre soin de soi n’est pas un luxe, mais une nécessité. Accordez-vous du temps pour pratiquer une activité physique régulière qui vous fait du bien et nourrissez votre esprit avec des activités qui stimulent votre créativité et votre curiosité. Dormez lorsque vous êtes fatigué et accordez-vous deux fois par an une semaine « off » en formule all inclusive (rien à faire !) Une fois par an je pars toute seule au bout du monde. Je laisse mon mari gérer les enfants et je profite d’une semaine avec excursions. J’en profite pour manger sain et léger, pour faire du sport, nager, marcher, me dépenser et ne plus penser à rien ! Il y a deux ans j’ai fait le Grand Ouest américain et l’été dernier les Canaries. L’an prochain je pars en Inde. Ces moments de reconnexion sont essentiels pour une vie de femme épanouie et pour entretenir les liens avec son conjoint et ses enfants qui réalisent alors tout ce que nous faisons le reste de l’année !

Voyages sans attente

Ne remettez pas les voyages à plus tard, à la retraite. Car à la retraite on est souvent beaucoup moins en forme ! Demain peut également ne jamais venir ! Profitez de l’instant présent qui est le seul temps tangible ! Chaque weekend peut devenir une opportunité de découvrir des villages dans votre région ou des lieux inconnus. Explorez de nouvelles cultures, goûtez des saveurs inédites, et enrichissez votre vie de ces expériences uniques. Partez ailleurs le samedi ou le dimanche pour éviter de tomber dans une routine déprimante. Vivant proche du Puy de Dôme il m’est facile de parcourir 50 ou 60 km en famille pour aller voir de petits villages perchés. Lorsque je vivais en Champagne-Ardenne, je faisais de même avec beaucoup moins de possibilités touristiques cependant. Mais ces moments m’ont permis de découvrir des endroits hors du temps.

Thérapie de Bien-Être

Investissez dans votre bien-être mental. Commencez une thérapie de gestion des émotions ou explorez la sophrologie pour vous connecter à votre moi intérieur. Ces pratiques peuvent être des outils puissants pour maintenir un équilibre mental, surtout à un moment de transition comme la cinquantaine. Personnellement je pratique la sophrologie qui est mon métier mais également la Technique Nadeau et la Méditation Tantra.

Libération des liens toxiques

N’hésitez pas à vous libérer de liens toxiques, même s’ils sont familiaux. La cinquantaine est le moment idéal pour prendre conscience de ce qui vous tire vers le bas et prendre des mesures pour vous protéger émotionnellement. 50 ans c’est aussi la période où il devient évident que la vie est courte et que chaque minute compte trop pour la gâcher avec des êtres négatifs ou méprisants.

Valorisation Personnelle

Faites briller vos réalisations sans hésitation. Créez votre propre citation positive qui résume vos succès et partagez-la fièrement. La cinquantaine est un âge où l’expérience et la sagesse accumulées méritent d’être mises en avant. « Puisque tu es un aigle, ne tente plus de prendre ton envol avec des poules ! »

Valeurs fortes et ancrages

Identifiez vos valeurs fortes et tenez-vous-y. Ces valeurs sont vos ancres, vous guidant dans la prise de décisions et vous préservant des influences négatives extérieures. Prônez-les et illustrez-les dans votre vie quotidienne autant que possible.

Foyer, havre de paix

Transformez votre domicile en un havre de paix. Entourez-vous uniquement de ce que vous aimez et de ce dont vous avez besoin. Débarrassez-vous du superflu pour créer un espace qui respire la tranquillité et le bonheur.

En résumé, la cinquantaine est un moment privilégié pour alléger sa vie des poids inutiles, se concentrer sur l’essentiel, et embrasser pleinement ce que la vie a à offrir. C’est le moment de créer un équilibre entre le bien-être physique, mental et émotionnel, de valoriser vos accomplissements, de vivre en accord avec vos valeurs et de faire de votre chez-vous un refuge de paix. Alors, n’attendez pas, commencez dès maintenant à vivre pleinement cette nouvelle décennie !

Un voyage peut-il être thérapeutique ?

Depuis mon plus jeune âge j’aime voyager à l’étranger. J’ai énormément voyagé entre mes 8 ans et mes 36 ans. Mon premier métier dans la communication et dans la presse m’a permis de réaliser des reportages et de beaux voyages au loin. Avec la naissance de mes enfants, j’ai beaucoup moins voyagé, d’autant plus que ma famille n’est pas aussi portée que moi sur le voyage en général.

Burn-out, pertes et ruptures face au voyage

Au long de l’année je reçois des clients en sophrologie et en coaching qui expérimentent des situations négatives ou hostiles. Qu’il s’agisse d’une rupture, d’un deuil ou d’un burn-out, la question qui se pose est très souvent celle de leur aptitude à « accepter » l’évènement.

La vie de maman par exemple, si l’on est très investie et que l’on souhaite tout faire au mieux, peut vite tourner au burn-out maternel. Un deuil non réglé peut venir étouffer certains projets et tout simplement la motivation à se lever le matin… Un licenciement peut lourdement peser sur l’estime de soi…

Face à ces situations usantes, je ressens souvent chez mes clients le besoin de prendre un « grand bol d’oxygène ». Pourtant leur recommander un grand voyage peut s’avérer être une ineptie totale. Ce qui est bon pour le thérapeute ne l’est pas forcément pour le client ! Et surtout souvenons-nous que nous ne sommes pas là pour aiguiller mais pour ouvrir des horizons. Le thérapeute peut insuffler une envie mais c’est le client qui prend sa décision.

Capacité de résilience et voyage

La réponse à la question : « Un voyage peut-il être thérapeutique » est beaucoup plus liée à la capacité de résilience du client et à son histoire personnelle qu’à la généralité qui voudrait d’emblée qu’un voyage « fasse forcément du bien »… Dans le livre « Ce lien qui ne meurt jamais », l’auteure Lytta Basset évoque certains des voyages qu’elle a entrepris après le décès de son fils. Des lagons bleus qui, à ce moment-là, n’expriment pas, en elle, le paradis… Si un voyage peut, après de petits évènements perturbateurs, venir « changer les idées », il est évident qu’il ne saurait réparer ni même adoucir des pertes aussi énormes que celles d’êtres chers…

Bilan de vie et voyage

Cet été j’ai souhaité repartir en voyage dans le Grand Ouest des USA comme je le faisais à l’adolescence et dans ma jeunesse. Je n’avais pas mis les pieds dans cette région depuis 20 ans ! Ayant eu une année chargée à mon cabinet et ayant validé deux formations récemment (Détection de l’Autisme et Relaxation Snoezelen), retourner aux Etats-Unis pour faire mon « bilan de vie » s’est naturellement imposé à moi !

Beaucoup de thérapeutes ne »croient pas » à la nécessité d’un bilan de vie régulier. C’est notamment ce qui était ressorti de ma supervision lors de mes études de sophrologie. Pour moi,un bilan de vie est difficile à mener sur place et dans son contexte routinier. Quoi de mieux que d’effectuer cet acte presque « sacré » quand le besoin s’en fait sentir (pour moi c’est tous les 3 ans environ) dans des lieux sauvages et spirituels ?

Voici donc le choix que j’ai fait cette année : retourner seule aux USA, sur les lieux de ma jeunesse, pour discuter avec d’autres personnes, écouter et entendre leurs histoires de vie, me poser les bonnes questions sur la suite… tout en me sentant privilégiée d’être dans des lieux aussi somptueux que Monument Valley ou le Grand Canyon.

Un voyage pour des réponses plus profondes qu’à l’accoutumée

Dès le début de mon voyage il m’a semblé trouver des réponses à certaines questions notamment sur le deuil qui est l’une de mes spécialité (j’ai fait les 3 niveaux de formation en deuil traumatique et deuil compliqué).

Le fait d’être entourée de nouvelles personnes venues de tous les horizons, de discuter avec les locaux, le simple fait de parler américain et de me remettre à penser en américain, ont contribué à me positionner dans une posture mentale renouvelée. J’ai ainsi pu prendre du recul sur l’importance ou non de certains évènements liés à la carrière, au matériel, à la famille éloignée. Discuter avec des indiens natifs m’a aussi permis d’apprécier davantage ma propre vie qui – si elle parait moins exaltante que la leur – est tout de même beaucoup plus stable et « confort »…

Le voyage est-il thérapeutique ? Oui et non …

La réponse à la question « Un voyage peut-il être thérapeutique » est donc double. sans ouverture mentale et en restant ancré dans vos habitudes, la réponse est plutôt négative. Mais dès lors que vous partez avec une mission plus élevée comme « Apprendre de l’étranger », « Apprendre du local », « Prendre du recul dans un lieu naturel ou sacré » ou encore « Choyer les autres pendant une semaine », alors oui le voyage peut apporter quelque chose de l’ordre du renouvellement mental ou de la guérison intérieure.

Pendant mon voyage j’ai pris le temps d’offrir des pourboires, d’offrir des objets aux gens rencontrés sur la route, de faire des achats (même peu utiles) lorsque j’ai ressenti que mon acte pouvait financièrement aider un local (exemple: les indiens navajos sont souvent dans une forme de précarité financière que nous n’imaginons pas). Ces situations m’ont amenée à récolter beaucoup de positif humainement parlant. J’ai écouté les histoires motivantes des autres et j’ai pu partager les miennes. Cet échange d’espoir au quotidien a contribué à faire de mon voyage quelque chose, une étape positive.

Un voyage peut devenir thérapeutique si …

-La destination, le lieu d’arrimage revêt un sens réel pour vous, surtout symboliquement. Pour ma part me retrouver en plein milieu de Monument Valley ou au bord du Grand Canyon m’a rappelé à quel point, nous humains, étions « fragile » et « balayables » en un instant et à quel point il nous faut donc profiter de l’instant présent et rester ancré tout en élevant un minimum sa conscience…

-Ce que vous êtes prêt à faire pour voyager dans le lieu que vous avez choisi est également important. Il doit y avoir un effort pour financer le voyage ou pour surmonter certaines peurs pour vous y rendre. Le voyage s’apparente alors à une quête pendant laquelle on mesure l’ampleur de sa chance. Pour ma part j’ai appris le décès d’une amie au troisième jour du voyage. Il m’a fallu très vite surmonter ceci, consciente d’être à un moment de ma vie où je devais me situer dans ma propre quête intérieure, ce qui n’est pas de l’indifférence, ni un manque d’empathie mais juste la nécessité de continuer sa « mission de vie » telle qu’on l’a prévue depuis de nombreux mois. Mon mari, ancien marin, connaît bien cette posture : quoiqu’il arrive à la maison, il faut continuer de naviguer et regarder droit devant sous peine d’échouer un navire tout entier…

-Votre attitude face aux nouveaux lieux et aux nouveaux visages compte encore davantage. Allez-vous demeurer dans un regard routinier où il peut vous arriver de juger l’autre sur ses attitudes ou son apparence ou, pour cette fois, allez-vous choisir de modifier votre regard ? De le placer davantage dans la compréhension et l’empathie ?

-Pour qu’un voyage soit thérapeutique il faut aussi se dépasser soi-même un peu chaque jour. Pour ma part, j’ai dit adieu pour un temps à mes 7 heures de sommeil pour me contenter de 4 à 5 heures seulement pendant 10 jours. J’ai aussi fait de gros efforts dans les restaurants sachant que la nourriture US est souvent très calorique. J’ai donc zappé les énormes buffets à volonté au profit d’une tranche de pastèque ou de melon et d’un peu de salade. Garder ma santé (rattraper mon sommeil la journée 20 mn, manger équilibré) en voyage était l’une de mes priorités.

Ces petits actes qu’on est prêt à modifier pour un voyage thérapeutique

Il n’y a pas que l’envie de base qui compte dans le choix d’un voyage qui pourrait au final s’avérer thérapeutique. Il y a aussi la somme de ces petits actes quotidiens que vous êtes prêt à accomplir ou à modifier pour faire de ce moment un moment à valeur « spirituelle » ajoutée pour vous et pour ceux que vous rencontrerez sur le chemin… Enfin, le but d’un voyage qui s’avère thérapeutique au final, est plutôt de vous offrir une autre vision de la vie (par exemple je me suis souvenue d’un seul coup à quel point les américains vivaient une vie beaucoup plus « relax » que la nôtre, et se situaient moins dans le jugement du statut ou du physique que nous, européens). A bon entendeur…