Impulsif ? La Gestion des émotions peut vous sauver la mise !

Gérer ses émotions durant une phase professionnelle éprouvante

Barbara revient d’une soirée avec son fiancé. Elle est actuellement en recherche d’emploi, une phase éprouvante dans sa quête d’autonomie… Or son ami n’a cessé de lui présenter des personnes de son âge brillantes qui ont toutes, selon lui ou selon elles fort « bien réussi ». Dans la voiture, lui fait encore l’éloge de certaines de ces personnes… Barbara qui vit une période compliquée et manque de confiance en elle subit ce qui ressemble plus à un « monologue » qu’à un dialogue. Elle finit par s’énerver tentant désespérément de changer de sujet. « La moutarde lui monte au nez » comme on dit… Comme son ami continue, elle est furieuse, puis au bord des larmes et finit par lâcher : « Eh bien tu n’as qu’à épouser l’une de ces filles puisque je suis si nulle par rapport à elles ! » Le couple se brouille et l’ambiance est plus que tendue. Barbara s’énerve et fait ce qui ressemble, selon son compagnon, à une « crise de nerf ». « Tu es ingérable ! » lui lance-t-il… Barbara se sent humiliée et fort mal jugée…

Gérer ses émotions face à une moquerie d’apparence bon enfant

Nicolas, quant à lui, a passé trois nuits blanches pour rendre à son patron un précieux dossier. Il est épuisé et passablement déprimé puisque lors du rendu de son travail son chef ne l’a même pas remercié… Il commence à se poser des questions sur son avenir dans l’entreprise et sur sa capacité à se faire respecter. Lors du déjeuner son patron plaisante gentiment sur ses cernes : « Tu devrais te reposer Nicolas ! Tu as vraiment une sale tête ! » Pour le salarié c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Ah oui ? Et la faute à qui, hein ? » répond-il ironiquement. Sa réflexion lui vaut une explication privée dans la journée…

Gérer ses émotions lors d’un burn-out maternel

Bettina est mère de trois enfants. Son mari et sa famille considèrent qu’elle ne « travaille pas » puisqu’elle reste à la maison pour s’occuper d’eux. En réalité si Bettina effectivement ne travaille pas pour un employeur, elle se lève à six heures chaque jour pour préparer le petit déjeuner de la famille, pour préparer les enfants et les emmener à l’école, retourne les chercher le midi car aucun d’eux n’accepte de manger à la cantine, et entre ses déplacements doit se débrouiller pour faire les courses, les lessives, remettre la maison en ordre, faire les comptes, régler les factures, aller chercher les colis de l’autoentreprise de son mari… Puis elle repart à 16h00 pour aller chercher les enfants à l’école, les faire goûter, leur faire faire leurs devoirs, leur donner le bain, les faire manger et les mettre au lit. Alors quand son mari lui dit une énième fois qu’elle a « la chance de ne pas travailler », elle fulmine contre lui, claque la porte et part fumer une cigarette dans le jardin. Cette scène précède une dispute en bonne et due forme…

L’instinct et l’intuition face à l’information

Quel est le déclencheur commun dans ces trois situations ? A chaque fois nous avons à faire à une personne ne s’estimant pas « satisfaite de son sort » (mais cela peut aussi ne pas être le cas). C’est un premier point. Nous avons en face un interlocuteur avec lequel il y a des liens affectifs ou pas, qui ne se rend pas compte de la situation réellement vécue par l’autre. Il y a ensuite un besoin, légitime et naturel qui est de se défendre, de défendre sa position « par le corps », par l’instinct et non par la « raison » ni par la « force tranquille ».

La personne qui exprime d’un seul coup ses émotions est bien souvent jugée comme « folle » ou « impulsive » en dehors de toute autre considération de contexte. Notre société nous veut rationnels, raisonnés et raisonnables. Mais l’émotion, elle, est une forme d’information immédiate sur le ressenti personnel. On ressent face à une situation donnée de la joie ou au contraire un mal-être. Écouter l’émotion est donc primordial. Être raisonné et raisonnable en toute circonstance reviendrait à renier une précieuse information de l’inconscient…

Etre impulsif ou anxieux reste « mal vu »…

On nous vend la pensée positive et la combativité à longueur de journée, à la télé ou sur le web, il est « mal vu » d’être impulsif et de faire subitement comprendre à l’autre que « non tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ! »

Qui n’a pas caché sa peine suite à un décès, dans l’entreprise, sous peine d’être étiqueté de dépressif ? Qui n’a jamais retenu une réponse bien sentie sous peine de passer pour un « agressif » hors de contrôle ?

Alors comment gérer ces émotions soudaines, parfois contradictoires, sans passer pour ce que l’on n’est pas, sans saborder soi-même son embarcation ?

L’art subtil de gérer ses émotions…

La Gestion des Emotions oui cela s’apprend ! Il s’agit d’une forme d’art assez subtile visant à exprimer nos ressentis tout en restant correct et en accord avec ce que nous sommes profondément. Doit on réprimer nos émotions ? Doit-on les subir ? Doit-on chercher à les contrôler ? Il s’avère que la situation idéale est toujours d’exprimer mais pas n’importe comment, pas « à chaud », pas « subitement » mais dans le cadre qui nous semble idéal pour communiquer ce que nous avons à dire ou à transmettre de façon plus « corporelle ». Accueillir est le mot clé. Accueillir l’émotion permet de mieux la décrypter. C’est important car l’émotion nous livre un véritable message. Parfois ce message est relié à l’intuition et à la mise en garde naturelle que nous pouvons ressentir face au danger par exemple.

Lorsque j’ai commencé, vers la trentaine à gérer correctement mes émotions, j’avais dans ma poche un petit papier sur lequel j’avais noté : « Accueillir ce que je ressens. Ne pas aller dans la culpabilité. Ne pas perdre de vue mes objectifs ». A l’heure actuelle, seize ans et plusieurs formations de thérapeute plus tard, je n’aurais plus l’idée de me répéter ces trois phrases à chaque fois qu’une émotion pointe le bout de son nez. « Je n’irai pas dans la culpabilité » est la phrase qui m’est, peut-être, encore la plus utile.

Gérer plutôt qu’aller dans la culpabilité

Qu’est-ce qu’aller dans la culpabilité. C’est assurément s’autoflageller l’âme lorsqu’on n’a pas eu ou su avoir et démontrer une réaction adéquate (ce qui peut arriver plusieurs fois par jour lorsqu’on a un poste avec de vraies responsabilités qui engagent notamment le bien-être et la santé mentale de ses clients). Cela revient toujours à se juger soi-même. Bien entendu nous avons une conscience. Mais est-elle toujours parfaitement calibrée ? Bien malin celui qui peut l’assurer…

Prenons le cas d’Anaïs : l’amoureux de sa jeunesse est décédé il y a des années mais elle, contrairement aux autres, n’arrive pas à s’en remettre… Tout son entourage l’enjoint de se dépêcher de terminer son deuil, de tourner la page et de « passer à autre chose ». Elle devrait maintenant être heureuse et ne plus se retourner sur le passé. C’est sans compter l’étendue de la perte qui l’affecte. Ces réflexions l’agacent horriblement. Auparavant elle répondait assez violemment « As-tu déjà perdu quelqu’un ? Non ? Alors fiche moi la paix ! » Aujourd’hui Anaïs a appris à considérer cette part de son passé comme une constituante de son histoire personnelle, mais surtout elle a appris à répondre calmement en fonction de son ressenti : « Les gens meurent mais le lien demeure. Je n’irai pas dans la culpabilité. J’ai le droit de prendre mon temps ou même de ne pas guérir si je le souhaite. C’est mon affaire tu ne crois pas ? » Elle explique qu’elle ne fait plus des bonds lorsqu’on la met moralement en difficulté. Elle a appris à gérer ses émotions de la même façon que Barbara sait que le meilleur est devant elle et que chacun est différent niveau professionnel, que Nicolas refuse désormais de faire des nuits blanches pour si peu de reconnaissance et que Bettina corrige gentiment les gens qui disent qu’elle ne travaille pas (« Tu en as des enfants toi ? Non. Eh bien je peux t’assurer que quand tu en auras et que tu t’occuperas d’eux à temps plein tu regretteras ton emploi de salariée tranquille ») sans pour autant être caustique ni lever les yeux au ciel ni monter le ton. Juste en adoptant une technique de relaxation ou de respiration à une seule catégorie d’émotion ou d’écueil.

Nos émotions nous appartiennent

Face à nos émotions, en prenant en âge et en réalisant que les objectifs de la société ne sont pas forcément les nôtres, il peut devenir compliqué de gérer nos ressources intérieures. La Gestion des émotions va vous permettre la fonction d’une émotion et vous offrir des moyens de répondre adéquates sans pour autant en devenir automatiques.

Coaching en Gestion des émotions sur Vichy

La sophrologie ou le coaching Gestion des émotions peut vous aider à débuter une année différente, bien meilleure et à atteindre vos objectifs en vous stressant moins et en cogitant moins. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus. Le coaching « Gestion des émotions’ s’effectue en 12 séances. Une séance par semaine pour devenir la meilleure version de soi-même.

La thérapie comportementale : qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?

La thérapie comportementale est née en réaction à la psychanalyse. Elle se veut ancrée sur le terrain et le concret dans son mode de fonctionnement. Les thérapies comportementales recouvrent différentes méthodes visant à modifier de façon directe les facteurs à l’origine des troubles comportementaux. Elles s’attachent à modifier ou à changer les points qui agissent négativement sur le mental du client.

Dans une approche comportementale, le thérapeute est plus directif puisqu’il propose à son client un panel d’exercices visant à apporter une correction à certains comportements dysfonctionnels comme c’est le cas dans le Coaching en Suppression des croyances limitantes.

La psychanalyse, pour simple exemple, utilisera la parole pour cibler l’origine inconsciente d’un problème évoqué par le client. Au contraire la thérapie comportementale n’utilisera la parole que comme source complémentaire de connaissance et de savoir sur l’expérience négative (ou traumatisante) qui a engendré des maux comportementaux chez le client.

La thérapie comportementale considère que puisque le problème rencontré par le client se situe dans le quotidien, c’est aussi là que le changement devra opérer.

Le postulat d’origine de la thérapie cognitive est le suivant : on considère que « Tout comportement a une fonction ». Oui un comportement dysfonctionnel a sa légitimité. Il y a une raison au fait qu’il prenne place dans le quotidien du client.

Le thérapeute va « donner du sens » à un comportement problématique en vue de le remplacer ou de l’éliminer. Le plus souvent lorsque le client est éclairé sur le pourquoi d’un comportement problématique, il reprend le contrôle sur la réponse à lui apporter.

Si l’évitement de facteurs déclenchant un comportement problématique peut soulager momentanément le client, l’angoisse peut aussi en être renforcée. Par contre, l’explication claire de la genèse d’un comportement problématique permet vraiment de diminuer la culpabilité et d’avancer plus sereinement dans l’avenir.

Le comportement est toujours le fruit d’un apprentissage (association de stimuli) c’est pourquoi le thérapeute, dans la thérapie comportementale, travaillera à la mise en place d’associations nouvelles chez son client.

La thérapie comportementale repose, après évaluation, sur la mise en place d’objectifs raisonnables, spécifiques, atteignables et nécessairement mesurables. Le thérapeute confie à son client un travail, une tâche à réaliser en pensant fermement qu’elle peut être une réussite qui apportera une correction (ex : quelqu’un qui panique lorsqu’il doit prendre la parole sur scène sera encouragé à le faire au début avec un auditoire restreint, dans un lieu sécurisant et avec un public plutôt bienveillant. Si l’expérience est réussie elle viendra corriger légèrement la peur liée à la montée sur podium et à la prise de parole. Les objectifs s’amplifieront graduellement jusqu’à ce que le client réalise par lui-même qu’il n’est pas si mauvais à ce jeu au final).

Certaines contraintes existent cependant : il faut tout d’abord que le client soit prêt à réaliser concrètement les challenges proposés par son thérapeute. En parler sans jamais les mettre en pratique ne fait que renforcer l’idée que pour le client qu’il n’est « pas capable ». Aussi le thérapeute doit-il ressentir les résistances de son client. Rappelons que beaucoup de gens vivent avec leurs problématiques dysfonctionnelles sans réellement souhaiter les éliminer. Le thérapeute engage son client sur la voie du changement mais il ne possède pas de « baguette magique ». Le travail sur soi demande un engagement du client. Sans cela la thérapie ne resterait qu’au stade de l’observation comportementale directe. Les stratégies et exercices fondés sur l’exposition au facteur problématique, par exemple, ne peuvent s’effectuer qu’avec le plein engagement et la pleine compréhension du client.

 

La valeur de nos ressentis face à la thérapie cognitive

Nos ressentis face à la thérapie cognitive

La thérapie cognitive est une méthode que j’affectionne particulièrement car elle est, selon moi, très ancrée dans le quotidien, dans la réalité et répond particulièrement bien aux problématiques professionnelles. Elle peut-être utilisée avec succès dès que le client rencontre des conflits au travail, est confronté à des luttes de pouvoir ou subit de plein fouet les foudres d’un supérieur alors qu’il est considéré par le reste son équipe comme ultra-compétent. Mais elle répond aussi très bien aux angoisses que le client peut rencontrer dans sa vie personnelle : peurs, phobies, réticences injustifiées à l’égard d’un projet etc.

Quelle interprétation pour quelle situation ?

Pour résumer, la thérapie cognitive considère que le sens que nous attribuons aux choses, aux événements quotidiens, à un événement-charnière ou à un conflit va influencer notre comportement mais aussi notre ressenti. Le sens influence le comportement qui influence le ressenti mais cette triade fonctionne également dans un autre ordre : ainsi le ressenti influence aussi le comportement qui influence le sens attribué aux choses et vice-versa. Lorsque nous sommes incapables de voir le bon dans une situation ou que nous exagérons son impact sur nos vies, dans l’esprit, alors nous expérimentons un panel de sensations qui ne correspond pas à la réalité. Nous fournissons une mauvaise interprétation d’une situation. Cela nous rend pessimiste et triste sans raison valable.

Ces distorsions qui gâchent la vie

La thérapie cognitive mesure la nature et l’ampleur de ces « distorsions » de notre pensée. Les distorsions concourent au maintien et à l’amplification de troubles émotionnelles et de troubles psychologiques. Le psychopraticien utilise des outils très simples (un simple tableau à colonnes dans lequel il note les ressentis de son client et les distorsions qu’ils mettent en exergue) afin de rétablir un discours intérieur et un dialogue plus positif visant à se rapprocher davantage de la réalité.

Prenons l’exemple d’une personne qui veut maigrir, qui sait que son surpoids nuit à sa santé mais aussi à sa vie professionnelle dans un métier où le physique est important, et qui, envisageant une perte de poids, dit : « Tout ça est très bien mais ce n’est pas pour moi. Je sais à l’avance que ça échouera comme les autres fois ». En affirmant ceci elle se décourage encore plus. Elle se rend elle-même triste. La négativité l’emporte sur la combativité. Imaginons maintenant que la personne, sans se positionner dans une pensée positive trop accentuée, dise juste : « C’est intéressant. C’est ce qu’il me faudrait. Cette fois c’est la bonne » elle se sentira plus optimiste et plus valorisée, moins stigmatisée.

Le ressenti ne découle pas uniquement de l’acte !

La thérapie cognitive nous démontre que notre ressenti émotionnel n’est pas uniquement la conséquence d’une situation concrète mais d’une multitude de pensées non réfléchies et parasites, qui viennent influencer négativement notre comportement et perturbent notre moral, notre humeur, notre personnalité… Ces pensées brèves et automatiques gagnent à être ré-évaluées et corrigées pour se rapprocher de la réalité. Le psychopraticien accompagne ce travail de changement mental par des séances dans un cadre sécurisant et privé.