Vous avez sûrement remarqué ces personnes qui semblent avancer sans effort apparent dans un monde où tout va trop vite et où le stress est omniprésent… Elles réussissent non seulement professionnellement, mais elles cultivent aussi un bien-être intérieur que beaucoup envient… Qu’est-ce qui les distingue vraiment des autres ? Ce n’est ni leur intelligence brute, ni leur chance, ni même leurs diplômes.
Ce qui fait la différence, ce sont des habitudes et des attitudes souvent invisibles : écouter les autres, prendre des décisions réfléchies, agir avec constance, et surtout, créer un lien profond avec le monde qui les entoure. Psychologues et experts en développement personnel s’accordent à dire que ces qualités permettent de traverser les difficultés avec résilience et de construire une vie pleine de sens.
Tony Robbins, célèbre coach américain, ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme que « la véritable croissance personnelle ne vient pas de ce que vous obtenez, mais de ce que vous contribuez ». Jim Rohn, son mentor légendaire, rappelle que nos résultats dépendent largement de notre entourage et de la manière dont nous interagissons avec la société. Brian Tracy, motivateur canadien, insiste aussi sur l’importance de se concentrer sur le service aux autres pour atteindre un accomplissement durable…
Alors, quelle est cette qualité insoupçonnée qui transforme la vie de ceux qui semblent réussir tout en restant épanouis ? Il s’agit du sens profond de la citoyenneté. Cette capacité à se soucier activement du bien-être collectif, à respecter des valeurs communes et à participer pleinement à la vie de sa communauté apporte un avantage considérable sur le plan personnel.
Les recherches en psychologie montrent que les personnes qui cultivent cette valeur développent plus rapidement l’empathie, la patience et la capacité à gérer des situations complexes. Elles prennent des décisions plus réfléchies, se sentent plus connectées à leur environnement et à leurs pairs, et cultivent une résilience émotionnelle qui les protège face aux épreuves. En d’autres termes, elles acquièrent non seulement le succès matériel, mais aussi une sagesse pratique qui guide toute leur vie.
En fin de compte, ceux qui possèdent cette qualité insoupçonnée semblent mieux réussir et mieux vivre. La citoyenneté active n’est pas seulement un devoir civique : c’est un moteur puissant de développement personnel et de bonheur durable.
Voici presque 7 ans que j’ai ouvert mon cabinet de Sophrologie à Vichy. Auparavant j’étais installée en région parisienne, dans le 77, et je dois admettre que j’ai trouvé ici une pratique beaucoup plus ancré dans les réalités quotidiennes des travailleurs, des retraités, des jeunes actifs et des étudiants. Aujourd’hui je voulais vous partager ma vision de la sophrologie.
Dans un monde où le stress et l’anxiété semblent régir nos quotidiens, il me semble qu’il devient essentiel de trouver des méthodes efficaces pour retrouver un équilibre intérieur. Parmi les approches qui rencontrent un succès grandissant, la sophrologie et la psychopratique se distinguent par leur approche holistique du bien-être mental et émotionnel. Je suis vraiment satisfaite de la complémentarité des deux méthodes car elles s’allient parfaitement en cabinet mais aussi ailleurs comme dans les heures d’écoute en fac ou en écoles privées ainsi qu’en entreprise. Petit point sur ce qu’est la sophrologie…
La sophrologie : une harmonisation du corps et de l’esprit
Créée dans les années 1960 par Alfonso Caycedo, la sophrologie est une discipline qui combine des techniques de respiration, de relaxation et de visualisation positive. Son objectif ? Aider chacun à mieux gérer son stress, à améliorer son sommeil et à développer une perception plus sereine de la vie. Grâce à des exercices simples, souvent inspirés du yoga et de la méditation, la sophrologie permet d’apprendre à écouter son corps, à apaiser ses pensées et à renforcer sa confiance en soi. Elle est d’ailleurs utilisée dans des contextes variés : accompagnement à la maternité, préparation aux examens, gestion des douleurs chroniques… En général mes clients sont anxieux et stressés, pressés et aculés par des postes à responsabilités qui débordent largement sur la sphère privée. Conclusion le bien-être et le côté intimiste de la vie personnelle se perdent, semblant ne plus compter, ne plus avoir leur place. On se met à éduquer ses enfants « à côté » de cet emploi énergivore puis à vivre « à côté ». Au final l’emploi, qui à la base est une façon de gagner sa vie, qui est souvent un métier alimentaire d’ailleurs, commence à prendre toute la place. Les années passent jusqu’au verdict : « Et si nous n’étions pas entrain de vivre mais simplement de survivre ? » Le constat est alarmant. Les bons conseils ne suffisent pas : les schémas demandent à être modifiés et là la sophrologie est très utile !
Petit point sur ma seconde activité : la psychopratique…
La psychopratique : une approche personnalisée du soin psychologique
Contrairement à la sophrologie, qui se focalise sur la détente et l’harmonisation intérieure, la psychopratique englobe différentes approches thérapeutiques visant à comprendre et à dépasser les blocages émotionnels. Le psychopraticien adapte sa méthode en fonction des besoins spécifiques de chaque individu, s’appuyant sur des outils variés tels que l’hypnose, la PNL (programmation neuro-linguistique) ou encore la thérapie cognitive et comportementale. Cette souplesse permet de travailler sur des problématiques aussi diverses que l’anxiété, les phobies, les traumatismes ou encore le développement personnel.
Une synergie bénéfique pour un mieux-être global
Si ces deux disciplines sont distinctes, elles se complètent parfaitement. Là où la sophrologie favorise la détente et la prise de conscience de soi, la psychopratique permet un travail plus en profondeur sur les schémas de pensée et les blocages inconscients. Ensemble, elles offrent un accompagnement précieux pour celles et ceux qui souhaitent retrouver un équilibre émotionnel et avancer sereinement dans leur vie.
Finalement, choisir l’une ou l’autre (ou les deux !) dépend des besoins et des attentes de chacun. L’important est d’oser franchir le pas et de s’accorder le droit d’aller mieux, en douceur et à son propre rythme.
Être parent est une aventure complexe, où l’on jongle entre amour, patience et les nombreuses responsabilités quotidiennes. Dans ce contexte, la fatigue émotionnelle et physique peut facilement s’installer. Un parent épuisé est souvent moins efficace, avec des réactions plus impulsives ou un manque de constance dans les limites. La sophrologie offre ici des ressources essentielles, permettant de retrouver calme et lucidité pour mieux accompagner ses enfants. Il est important de savoir éduquer tout en préservant son capital Santé et celui de chaque membre de sa famille !
Grâce à des techniques de relaxation, de respiration et de pleine conscience, la sophrologie aide le parent à prendre du recul et à clarifier ses priorités éducatives. Elle lui permet de se reconnecter à ses propres émotions et à ses besoins, mais aussi de mieux comprendre ceux de ses enfants. En prenant le temps de se recentrer, le parent peut se libérer du stress, ce qui l’aide à poser des limites de manière bienveillante et cohérente, sans craindre de paraître trop strict ou trop permissif.
Par exemple, des exercices de respiration et de visualisation offrent un moyen rapide de relâcher les tensions avant d’aborder une situation difficile avec son enfant. Cette approche calme et posée permet de poser des règles claires, tout en validant les émotions de l’enfant, rendant les limites plus facilement acceptées et mieux comprises.
De plus, la sophrologie renforce l’estime de soi des parents en les aidant à faire face aux doutes et à la culpabilité, souvent présents dans le parcours parental. En développant cette conscience de soi, les parents se sentent plus en confiance et sont moins enclins à douter de leurs décisions ou à céder sous la pression. Poser des limites devient alors un acte naturel, exercé avec respect et assurance, au bénéfice de toute la famille.
La sophrologie, en offrant une approche plus équilibrée et ressourçante de la parentalité, permet donc aux parents de maintenir un cadre structurant, clair et rassurant pour leurs enfants, tout en préservant leur propre énergie et sérénité. Cultiver son bien-être en tant que parent, c’est finalement cultiver celui de toute la famille !
Être maman, jongler avec les responsabilités professionnelles, et gérer les tâches ménagères peuvent vite créer une routine épuisante. Pour beaucoup de femmes, cette accumulation devient si écrasante qu’elles finissent par s’oublier elles-mêmes. Elles mettent leur Amour de Soi au placard ! Or, il est possible de sortir de cette spirale en intégrant, chaque jour, des moments courts mais significatifs, entièrement dédiés à soi. Ces gestes, aussi simples qu’ils puissent paraître, ont un impact profond sur le mental et l’état général. Voici comment trois petits actes de soin personnel, le matin et le soir, peuvent aider les mamans à se reconnecter à leur dynamisme.
La surcharge mentale et ses effets invisibles
La gestion quotidienne d’une vie familiale et professionnelle peut devenir si prenante qu’il est facile de sombrer dans une forme d’auto-négligence. Laisser de côté son propre bien-être devient presque une habitude : on se lève, on gère les enfants, le travail, le ménage, on se couche, et on recommence. Cette routine répétitive, bien qu’elle réponde à des exigences, finit par éroder lentement l’estime de soi, l’énergie mentale et physique, ainsi que la motivation. De plus les jeunes mamans qui éduquent leurs enfants au foyer, très souvent, ne voient pas l’utilité de continuer d’apprendre. L’apprentissage intellectuel cesse souvent avec l’obtention du dernier diplôme ou la fin de la dernière formation. Or, même si ce n’est pas le sujet de cet article, il est indispensable d’apprendre des choses nouvelles (LNT Learn New Things, comme disent les américains), d’évoluer et de recommencer.
La surcharge mentale – ce sentiment d’avoir mille choses à penser en permanence – est l’un des plus grands fardeaux des mamans modernes. Cette accumulation de stress, sans espace pour respirer, finit par se refléter sur le plan physique : fatigue visible, teint terne, chute de cheveux, peau moins élastique… Les conséquences de cette négligence, même minimes au début, finissent par peser lourdement sur le moral. Pourtant lorsqu’on regarde bien toutes ces choses qu’on se fixe à faire au quotidien, on se rend vite compte que certaines sont superficielles et n’apportent absolument rien de plus à la qualité de vie mais qu’au contraire elles la dégradent !
Tout le monde n’a pas la même routine Réveil ou Routine Beauté ni même Routine Bien-être. Ici je vous confie la mienne, qui vaut ce qu’elle vaut mais qui me permet d’assimiler le fait que « ça y est, aujourd’hui j’ai bien pris un moment pour mon physique » (même si ces derniers temps je peine à dégager du temps !)
Trois gestes simples, purs exemples, pour se reconnecter
La solution à cette spirale n’est pas nécessairement dans les grands changements, mais dans la mise en place de petits gestes quotidiens qui, en plus de revitaliser le corps, ont un impact positif sur l’esprit. Ces actes de soin, aussi courts soient-ils, ont un double effet : ils prennent soin du corps tout en agissant sur notre inconscient en nous envoyant le message que nous comptons aussi. Ils deviennent une « routine » bénéfique. C’est bien sûr à vous d’inventer la vôtre !
1. Prendre soin de son visage avec un massage aux huiles ou bien un outil à électricité pulsée
Un geste simple mais à fort impact est d’utiliser, chaque soir, un outil à électricité pulsée pour stimuler la peau du visage. Ces appareils, souvent utilisés pour améliorer la texture de la peau et réduire les signes de fatigue, envoient à votre cerveau un signal clair : « Je m’occupe de moi ». Non seulement le traitement est bénéfique pour la peau, mais il permet également de créer un moment de détente et de recentrage, même s’il ne dure que cinq minutes. Mais vous pouvez également n’utiliser que vos petites mains pour modeler votre visage.
Psychologiquement, prendre soin de son visage agit comme une réaffirmation de soi. Dans une journée où tout est tourné vers les autres, ce simple geste vous ramène à votre propre corps, à vos propres besoins. Cela aide à se réapproprier son image et à améliorer la perception que l’on a de soi, ce qui contribue à renforcer la confiance en soi.
2. Masser son cuir chevelu avec un spray stimulant ou une infusion de romarin
Le matin ou le soir, un autre geste de soin rapide est de masser son cuir chevelu avec un spray stimulant la pousse des cheveux. Ce moment non seulement favorise la santé capillaire, mais apporte aussi un apaisement nerveux grâce à l’effet relaxant du massage crânien. Masser la tête aide à relâcher les tensions accumulées, améliore la circulation sanguine, et vous offre une micro-pause régénérante.
Ce geste envoie à votre inconscient un autre message fort : Je prends soin de ce qui me nourrit intérieurement. Cela permet de contrer le sentiment d’impuissance que les femmes peuvent ressentir face à la fatigue et à la routine. Se reconnecter à son corps par le toucher est un moyen subtil mais puissant de regagner de l’énergie, tant sur le plan physique que psychologique.
3. Boire une dose de collagène marin
Le matin, avant de commencer la journée, ou le soir avant de se coucher, prendre une dose de collagène marin est un autre acte de soin facile à intégrer dans une routine chargée. Le collagène, reconnu pour ses effets positifs sur la peau, les articulations et les cheveux, apporte des bienfaits visibles à long terme. Mais au-delà des effets physiques, ce geste symbolique de boire quelque chose de bénéfique pour soi est un puissant rappel que vous nourrissez votre bien-être de l’intérieur.
Ce simple rituel quotidien réaffirme une notion fondamentale : vous méritez de vous sentir bien. Il renforce l’idée que même au milieu du chaos, il est possible de poser un acte doux, bénéfique, qui fait du bien tant au corps qu’à l’esprit. Le fait de ritualiser ce moment aide aussi à créer une routine positive qui apporte un sentiment de stabilité et de maîtrise.
L’impact psychologique des rituels de soin
Chacun de ces gestes est bien plus qu’une simple habitude de beauté. Psychologiquement, ils agissent comme des ancres dans la journée, rappelant à chaque femme qu’elle a le pouvoir de se créer un espace pour elle-même, aussi petit soit-il. Ces actes envoient des signaux positifs à l’inconscient, améliorent l’estime de soi, et aident à réduire le sentiment de surcharge.
Se concentrer sur soi, même quelques minutes par jour, permet de sortir de la spirale de l’auto-négligence. Ces petits moments permettent de se reconnecter à son corps, de renouer avec une dynamique positive et, progressivement, de retrouver le goût de prendre soin de soi. Le simple fait de s’arrêter un instant pour s’occuper de sa peau, de ses cheveux ou de sa santé intérieure est une manière de dire « Je compte », et cette affirmation subtile a un effet cumulatif sur le bien-être général.
Conclusion : Reprendre la main, un geste à la fois
Pour les mamans qui se sentent débordées, il est essentiel de se rappeler que le bien-être ne nécessite pas de grands bouleversements, mais peut commencer par trois petits gestes quotidiens. Prendre soin de son visage, masser son cuir chevelu, ou boire une dose de collagène marin sont des actions simples qui apportent de la nouveauté dans la routine et ravivent un sentiment de dynamisme.
Ces moments courts, mais significatifs, rappellent que même dans le tumulte quotidien, il est possible de se reconnecter à soi, de valoriser son corps, et de nourrir un esprit positif. Ils aident à créer une nouvelle dynamique dans la routine, en faisant place à une habitude de bienveillance envers soi-même. En définitive, ces gestes montrent à notre inconscient que l’on mérite autant d’attention que l’on en donne aux autres, et cette prise de conscience est une clé vers un bien-être plus profond et durable.
Dans notre quête perpétuelle du bonheur, nous sommes souvent tentés de croire que l’herbe est plus verte ailleurs… Les réseaux sociaux, les médias et même nos propres pensées alimentent, en nous, l’idée que le bonheur résiderait dans des endroits spéciaux, lointains, des cultures exotiques ou des réalités très différentes de celles expérimentées au quotidien. Pourtant, la psychologie nous enseigne que la clé d’une vie équilibrée réside dans la capacité à être heureux là où nous sommes ! Explorant ce sujet passionnant dérivant de l’éloge de la suffisance !
Les clichés sur « Ailleurs »
Nous avons tous, à un moment donné, fantasmé sur la vie dans une ville vibrante, New York ou Los Angeles, Londres ou Madrid, sur une plage paradisiaque ou dans une communauté artistique. Ces rêves d’ailleurs sont souvent alimentés par des idéaux préconçus, des images idylliques aperçues dans des reportages qui ne reflètent pas nécessairement la réalité… La psychologie nous invite à remettre en question ces clichés, qui vivent et luttent en nous, et à reconnaître que le bonheur n’est pas toujours géographiquement déterminé.
La base d’une vie simple et équilibrée
Une vie simple et équilibrée n’est pas nécessairement synonyme de changement de lieu. Si les circonstances actuelles sont difficiles, il est crucial de prendre des mesures pour s’en émanciper. Si vous vivez dans un quartier où règne l’insécurité ou dans une ville stigmatisée dont vous pensez qu’il ne sortira jamais rien de bon, alors l’heure est certes au changement coûte que coûte, surtout si vous avez des enfants. Parfois mieux vaut une vie tranquille et limitée en pleine campagne qu’une vie hasardeuse dans un quartier dangereux, Cependant, dans des situations moins extrêmes, le bonheur peut être cultivé là où nous sommes. La psychologie positive souligne l’importance de la gratitude, de la pleine conscience et de la connexion sociale dans la création d’une vie épanouissante. En 2010 nous décidions d’acheter une petite maison de village à rénover à 100 km de Paris, en Champagne. Nous y sommes restés jusqu’en 2017 avant de rejoindre Vichy, la ville où nous passions nos vacances. Nous ne regrettons pas ce bol d’air frais (tantôt décrié tantôt envié par nos proches…) qui nous a permis d’offrir une scolarité tranquille à nos enfants (l’école étant sur le même trottoir que notre maison, à 30 mètres à peine !) et de nous atteler à du « manuel ». Pour ma part ce fut un changement bénéfique qui me permit de me consacrer à mes activités et loisirs : composition musicale, danse etc. Par ailleurs nous nous sommes davantage rendus à cette époque dans des pays limitrophes comme la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg, ce que nous ne ferions plus à l’heure actuelle. Aujourd’hui les changements de lieux c’est uniquement pour les vacances !
Le paradoxe du changement de lieu
Paradoxalement, changer de lieu de vie peut déclencher des effets positifs. Quitter son pays d’origine pour s’installer en Espagne ou aux États-Unis peut apporter un sentiment de renouveau, une perspective nouvelle et une aventure stimulante. Ce n’est pas tant le lieu en lui-même, mais le changement, la nouveauté et la possibilité de se redécouvrir qui peuvent contribuer au bonheur.
L’Importance de l’adaptabilité psychologique
La psychologie positive met en lumière le concept d’adaptabilité psychologique, la capacité à s’ajuster aux changements de la vie. Plutôt que de rechercher le bonheur dans des endroits spécifiques, il est essentiel de cultiver une attitude qui peut s’épanouir n’importe où. Apprendre à s’adapter, à trouver la beauté et la joie dans les petits moments de la vie quotidienne est un art précieux. Aujourd’hui, par exemple, nous vivons en Auvergne et chaque weekend nous quittons notre ville au profit de petits villages perchés ou de petites cités de caractère. C’est notre façon de rester où nous sommes tout en voyageant un peu. Bizarrement je ne me mets pas à rêver de vivre ailleurs à l’étranger lorsque les choses sont au top dans ma vie. Je n’ai alors pas le temps pour ça : Je n’en vois pas l’intérêt. Cela nous démontre encore une fois que l’envie de tout chambouler et de tout changer, lorsque les choses sont déjà bonnes, est en partie lié à notre mental et à la vision que nous avons de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
Conclusion : Trouver l’équilibre entre l’Intérieur et l’Extérieur
En fin de compte, apprendre à être heureux là où on est ne signifie pas renoncer à nos rêves et aspirations. Cela signifie plutôt trouver un équilibre entre l’appréciation de notre situation actuelle et la poursuite de nos objectifs. La psychologie nous rappelle que le bonheur réside souvent dans la manière dont nous percevons et réagissons à notre réalité, plutôt que dans la réalité elle-même. Alors que le changement de lieu peut apporter des bienfaits, la clé ultime du bonheur réside en grande partie dans notre capacité à cultiver la paix intérieure, indépendamment de notre emplacement géographique.
L’auteur : Je suis Céline Baron, sophrologue et psychopraticienne, consultante-formatrice en Gestion des émotions et Conscience émotionnelle, en entreprises, écoles et universités. Mes articles sont basés sur les principes même du bien-être, de la psychologie et de l’évolution personnelle. Ils sont toujours imagés par des exemples concrets et rythmés par ma propre expérience de la vie et des relations humaines.
La sophrologie travaille sur le passé, le présent et l’avenir
La sophrologie propose de travailler sur le passé, sur le présent et sur l’avenir. C’est un outil formidable qui permet de se recentrer, de se détendre, de réveiller son potentiel intérieur et bien souvent de revoir son mode de vision des choses.
La visualisation créatrice, en dehors de tout exercice de sophrologie, est très efficace elle aussi si on sait comment la pratiquer, autrement dit comment communiquer avec son cerveau…
Penser positif ; un mode de vie !
La pensée positive, quant à elle, est un mode de vie à part entière qu’il convient d’utiliser à bon escient et d’une manière tout de même réaliste. Elle n’est en rien une méthode miracle d’autant plus que de la pratiquer quelques mois seulement ne suffira pas à se forger un mental de champion… Ce que bon nombre de thérapeutes omettent de vous dire. La pensée positive est un « mode » de pensée continu. Penser positif de temps en temps ne vous apportera pas beaucoup de satisfaction au final. Peut-être même aurez-vous la désagréable sensation de mentir aux autres en agissant comme une personne optimiste alors que vous ne l’êtes pas vraiment. Car la pensée positive occasionnelle agit un peu comme un régime « yoyo ». Il faut changer tout son mode d’alimentation à vie pour mincir et ne pas revenir en arrière. Il en va de même pour cette technique de bien-être…
Réécrire un court passage de sa vie
Il y a un outil que je considère comme très puissant. Il s’agit de la réécriture du scénario de vie. En fait il s’agit très rarement de réécrire toute une vie mais plutôt de détecter les éléments du passé qui font encore mal à l’heure actuelle où qui agissent comme des « bloqueurs » au quotidien.
J’ai commencé à étudier la réécriture du scénario de vie lors de ma formation de Coach en suppression des croyances limitantes. Mais rapidement j’ai constaté que la méthode préconisée renvoyait bien trop le client à son passé. Il y avait une partie du vécu qui était souvent très positive car pleine d’apprentissages. Mais ceci le client en était souvent inconscient. Tout réécrire était un travail énorme voire épuisant dont on ne voyait jamais la fin. Ce travail entraînait aussi une profusion d’opinions et d’avis personnels souvent inutiles et démoralisants et nous perdions beaucoup de temps. Les résultats n’arrivaient pas avant plusieurs semaines et n’étaient pas à la hauteur de l’énergie engagée par le client et le thérapeute, une véritable équipe mais qui a ses limites.
Ce blocage qu’il faut lever
Désormais nous trouvons avec le client, lors de la première anamnèse, le blocage principal qui parfois n’est pas lié à la raison pour laquelle le client consulte. Ensuite nous étudions les possibilités qui auraient pu advenir en mettant de côté l’issue réelle de l’écueil qui parfois date de dizaines d’années. Il ne s’agit pas de refaire l’histoire « avec des si » mais d’évaluer ce qui aurait pu se produire dans une version meilleure, dans une version pire et dans une version neutre.
Un scénario plus positif basé sur une perception différente de l’évènement voit le jour. Il est validé par le client et le thérapeute conjointement. Puis des consignes très précises sont données au client afin qu’il visualise une autre version de l’évènement.
Pourquoi cela agit-t-il positivement ?
Nous sommes des êtres physiques mais pas que. Nous sommes aussi esprit et énergie. Ainsi il nous est possible de booster cette énergie en vivant de belles expériences et en nous reposant physiquement et mentalement ou de lui nuire en ruminant de sombres pensées, en n’effectuant pas assez de sport, en restant inactif etc.
L’évènement demeure mais sa perception change
Lorsqu’on a le courage d’explorer à fond un écueil passé, d’en parler, de le revivre différemment la démarche paraît négative mais elle est en fait constructive. Lorsqu’une expérience est vécue avec nos 5 sens alors le cerveau l’assimile comme une bonne, une mauvaise ou une neutre expérience. Recréer un évènement en restant sur les sens et en répétant encore et encore la visualisation va « changer le message ». Bien-entendu l’évènement qui vous a tant déplu ou blessé demeurera ce qu’il est. Par contre la perception qu’en aura votre cerveau changera. Un déblocage qui entre dans l’ordre des choses pourra alors avoir lieu.
C’est bien l’émotion qu’on répare
Il est bien possible de « réparer » l’émotion liée à une histoire nuisible afin de rejoindre le point d’évolution où on en serait si les choses s’étaient, à l’époque, passées différemment ! Il ne s’agit pas de se mentir mais bien de changer dans le cerveau l’émotion et donc la perception de cet évènement passé.
Cet exercice doit être mené dans certaines conditions invariables et jusqu’à ce que le client ne ressente plus d’animosité par rapport au dit évènement (mettons de côté les deuils et les évènements traumatisants qui ne peuvent en aucun cas entrer dans cette méthode). C’est généralement le stade auquel le client ressentira des changements dans sa vie.
A travers cette courte vidéo j’aborde mes techniques de travail et les critères que je respecte lors des séances de sophrologie et de psychopratique pour maintenir et développer l’Estime de soi du client. C’est un point important qui permet notamment de développer un côté positif dans les séances et qui permet d’apaiser les tensions et les questionnements. Maintenir l’Estime de soi est, en outre, à la base de tout travail de développement personnel. Ces vidéos sont tournées spontanément sans matériel sophistiquées et sont donc bien-entendu perfectibles. Mon but ici n’est pas de perdre du temps en montage mais juste de vous permettre de mieux me connaître si vous souhaitez engager une thérapie à mon cabinet. Bon visionnage !
Le chemin vers la thérapie comme profession s’impose rarement au futur thérapeute dans sa prime jeunesse
Le chemin vers la thérapie comme profession s’impose rarement au futur thérapeute dans sa prime jeunesse. Devenir « thérapeute » et aider les autres à s’accomplir ou tout simplement à « mieux vivre » leur quotidien coule rarement de source…
J’ai connu des étudiants en psychologie qui ont, après leurs études, décidé de faire toute autre chose (commercial, designer et même éleveur de chevaux !) mais aussi beaucoup de personnes issues d’études commerciales ou de l’ingénierie qui, la pression de leur métier aidant, se sont reconverties dans le Bien-être puis dans la Thérapie à la quarantaine voire à la cinquantaine. Ce sont en général des individus fortement influencés par les techniques du Développement personnel et son univers (participation à de nombreux séminaires de motivation, apprentissage de techniques de régénération douces, reconnexion à la Nature, expérimentation du « Voyage intérieur » etc.) souvent par les techniques du coaching managérial.
Le bagage de vie est déterminant
J’ai envie de dire que – même si les études sont primordiales – c’est le vécu, ce que je nomme le « bagage » de vie qui façonne le thérapeute en devenir (celui qui prend le temps de faire un travail sur lui-même puis d’explorer différentes techniques jusqu’au coup de cœur crucial pour une ou deux méthodes en résonance avec sa personnalité).
Pour ma part, le choix de devenir thérapeute s’est imposé par étapes, mon cursus initial étant la Communication et le Management. J’ai, tour à tour, été gérante d’une agence conseil en communication, rédactrice en chef d’une publication nationale et éditrice. Mais après la naissance de mon premier enfant et un accouchement traumatisant (forte toxémie gravidique suivie de complications et d’une hémorragie qui a failli m’être fatale), ma vision de la vie et de ma « mission de vie » ont été chamboulées.
Je me suis rapprochée de l’univers de la santé et de la psychologie en devenant assistante de psychologues dans une association puis animatrice à l’hôpital Vaugirard, en service de fin de vie. Dirigée par une art-thérapeute j’ai pu y mettre en place mes premières séances de détente et de relaxation mais aussi de bien-être par les arts plastiques.
Après quelques années, un déménagement à la campagne m’a imposé de trouver un nouvel emploi. Je me suis formée, près de Montpellier, à la fabuleuse Technique Nadeau auprès de sa pionnière en France, Monique Filleau. L’envie de transmettre cette méthode douce de régénération a été à la base de ma création d’entreprise. J’ai enseigné (et je continue de le faire) la Technique Nadeau dans le 51, le 77 et le 03 à des particuliers mais aussi à des groupes associatifs.
Aller à la rencontre de problématiques en accord avec vos cursus et votre vécu
La naissance de mon second enfant a été un déclic. J’ai successivement suivi un cursus de Sophrologue-Relaxologue avant de m’engager dans une série de formation sur le Syndrome de Stress Post Traumatique (que j’avais moi-même subi pendant 7 ans environ suite à mon accouchement à haut risque), sur le Deuil et le Deuil compliqué. J’ai passé les 3 niveaux de certification, en juillet 2016, juillet 2017 et août 2018. J’ai été par la suite formée à la Dramatherapy (formation longue dont j’ai présenté le final assessment en anglais) et à la Thérapie cognitive.
Après un an et demi d’exercice dans la Marne, j’ai ouvert mon cabinet de Sophrologie à Vichy en juin 2018 avec une clientèle bien plus variée avec des problématiques collant davantage à mes formations (deuils, angoisses, fatigue, traumatismes…) J’ai parallèlement terminé ma formation continue de Psychopraticien avant d’être certifiée, en mars 2019. Titulaire d’un MBA « Outils de succès » et d’un certificat de « Psychologie du leadership », je suis allée aussi assez naturellement vers le Coaching Carrière.
Malgré une mère formée à la psychanalyse et un père fan de développement personnel, des parents psychanalysés dans les années 70 par un célèbre couple de thérapeutes exerçant à Paris, c’est absolument mon vécu et les rencontres que j’ai pu faire lors de mes voyages (Grèce, USA, Scandinavie) qui ont forgé mon goût pour la relation d’aide.
7 raisons pour lesquelles on se dirige vers la pratique d’une thérapie
1/ Parce qu’on réalise que beaucoup d’individus n’ont personne pour les conseiller ou vers qui se tourner lors de périodes de grande détresse ou d’angoisses majeures.
2/ Parce qu’il est intéressant de pouvoir aider quelqu’un à s’accomplir et qu’on apprend aussi de ses clients. La relation permet aux deux parties de grandir au fil du temps.
3/ Parce qu’on peut aider quelqu’un à réaliser ses projets et à répondre à son véritable appel.
4/ Parce que la sophrologie et la psychopratique sont des outils pour aider l’autre à se découvrir et à s’aimer tel qu’il est, à être en paix intérieure avec lui-même dans ses choix de vie et ses évolutions.
5/ En aidant une personne c’est toute une famille et un cercle de proches que l’on aide parfois par prolongation. Il est intéressant d’avoir un métier qui soit également « impactant » pour les autres et qui transmette des valeurs sociales riches, tout en favorisant des échanges « frais » et un dialogue sans cesse renouvelé.
6/ Lorsqu’on est soi-même passé par une situation compliquée et qu’on a su « dealer » avec cette dernière, c’est motivant de pouvoir éclairer son client et lui permettre de « sauter » les étapes pénibles et non nécessaires à son épanouissement. Faire profiter l’autre de son vécu, sans le lui imposer, en lui laissant le choix de prendre ou de laisser certains conseils contribue à une pratique valorisante.
7/ Avant tout parce qu’on se sent, grâce ou à cause de son parcours personnel, particulièrement empathique.
Que dire d’autre si ce n’est qu’on ne naît pas « thérapeute » mais qu’on le devient !