Confinement et Guérison intérieure (2)

Comme vu dans l’article précédent (Confinement et Guérison intérieure 1), le temps du confinement est propice à la cogitation personnelle, au bilan de vie mais aussi à engager un pas vers la Guérison intérieure. Nous avons défini ce qu’est un « homme guéri » même si cette conception est personnelle à chacun, en fonction de sa vision et de son vécu…

La notion de nouveauté

La guérison intérieure doit entraîner un état d’esprit nouveau par rapport à son vécu, à soi-même, aux autres, au monde qui nous entoure et à l’avenir. Mais la notion de nouveauté ne peut s’appliquer si de grands changements n’ont pas déjà eu lieu. Beaucoup de femmes, par exemple, souhaitent, à un tournant de leur vie, changer de style, changer de « look ». Il n’est pas rare qu’on leur conseille de déjà changer leur routine de santé, d’alimentation, de faire du sport, de perdre quelques kilos et de travailler leur confiance en elles avant de sauter le pas. Nous pouvons dire qu’il en va de même pour le mental. Il serait absolument contre-productif d’appliquer des conseils « bateaux » de changement sur un terrain infertile, inchangé. Sans entrer dans les détails et les tréfonds de notre passé comme l’exigerait une psychanalyse en bonne et due forme, revoir son passé de manière plus positive est une étape intéressante. Une fois le passé accepté, connu et revisité, il est plus simple et plus justifié de repartir sur des nouvelles bases, d’autoriser une véritable nouveauté à entrer dans nos vies.

Croire en la Guérison intérieure

Hélas pour changer et guérir intérieurement il faut CROIRE que la guérison peut se produire chez nous. Savez-vous pourquoi toutes les psychothérapies de la plus classique à la plus innovante, ne porteront pas toujours leurs fruits ? Parce qu’à la base il y a une résistance, résistance qui fait dire au client qu’il lui est possible d’entreprendre une thérapie mais certainement pas de « guérir ». Se plier au changement et à la nouveauté, c’est comme plier un bâton, plus le bâton est souple, plus la mesure est facile. Le relâchement de la bonne volonté à « céder », à plier, à accepter la réalité telle qu’elle est peut se traduire par un grand rejet (le bâton, à l’instar d’un arc, se déplie brutalement, ce rebond est peu contrôlable par celui qui n’en a pas la force). Croire qu’il est possible de changer, de guérir tout simplement parce que « d’autres bien moins souples y sont arrivés » est un bon début mais ne fait pas tout. Chacun est unique… La résonance avec le thérapeute est primordiale.

La peur de l’échec

A la base du manque de confiance de certains clients en la thérapie (sophrologie, psychopratique, coaching) il y a une crainte : la peur de l’échec. Quand on démarre un nouveau projet en se donnant une possibilité d’échouer il y a déjà un dysfonctionnement à la base. Dire « Je peux éventuellement réussir » plutôt que « Je suis la réussite » est révélateur d’une résistance…

Les souvenirs frustrants : ces bombes prêtes à exploser

Dans le coaching, plutôt que de parler de son passé, le client est amené à lister ses souvenirs frustrants, limitants, douloureux. En sophrologie si le client les a abordé naturellement (ou s’ils sont la raison d’une consultation) il est facile de les désamorcer. En coaching comme en psychopratique, le client désamorce ces « petites bombes » du passé seul, bénéficiant d’une guidance légère et d’un cadre sécurisant. Une fois désamorcés ces souvenirs douloureux, ces bombes prêtes à exploser lors d’éventuelles réminiscences ou lors de la reproduction d’événements similaires, sont toujours présentes. Elles existent en tant que pensées et événements passés mais ne sont plus dangereuses. Un terrain bien déminé est propice au changement. Le confinement est l’occasion de songer à soi, à son parcours plus positivement, de déminer. Il est simple durant ce confinement d’être un héros en ne faisant rien d’autre que de rester chez soi et d’essayer de s’améliorer. Pour ceux qui ne savent « accepter » ce confinement, celui-ci générera de nouvelles « bombes ». Dans 1 an, 3 ans, 10 ans on les entendra peut-être évoquer le confinement comme cause de certains de leurs problèmes…

Guérir c’est accepter d’avoir été blessé

Pas de nouveauté sans acceptation de son statut de « blessé par la vie ». Entrer en guérison, c’est toujours accepter d’avoir été blessé. Il y a celui qui sera un éternel blessé (ex: un homme qui rejettera toutes les femmes après une rupture douloureuse) et celui qui admettra qu’il a de la chance d’avoir été guéri. La différence est immense, entre les deux états il y a un monde ! J’ai omis de parler de ceux que la vie a blessé encore et encore mais qui n’ont jamais souhaité s’arrêter sur leurs blessures de guerre et on continué, jour après jour, d’embrasser une vie dynamique, intéressante, positive, qui a du sens… Une forme de résilience. Un challenge dans l’adversité.

La mémoire comme un placard…

La mémoire est un vaste dressing, placard ou grenier qu’il convient de ranger. Posséder un intérieur splendide et bien rangé mais savoir qu’il y a « là-haut » une pièce comparable à un véritable débarras dérange l’esprit. Faire le ménage chez soi et dans l’inconscient est primordial à celui qui veut guérir. Ce confinement se mue chez beaucoup en immense chantier de tri, en un véritable nettoyage de printemps. Libéré de la pression, du regard des autres, il devient plus facile de déterminer ce qui compte et ce qui n’a aucun intérêt pour nous. Chez les asiatiques, posséder peu, c’est posséder mieux. C’est aussi développer un lien spécial à ce « peu » d’affaires personnelles, leur donner une valeur qui se sent et se ressent. Tout est énergie… Les bons objets sont ceux qui nous rappellent des moments heureux, des moments de gloire parfois. Les autres ne sont donc pas utiles. Trier le « début de son histoire » et la ré-ordonner est une bonne chose.

Si vous souhaitez engager votre guérison intérieure, revoir le sens de votre vie, donner un sens à votre vie et rebooster votre personnalité et votre confiance en vous, consultez la page « Coaching : Un Sens à ma Vie ».

 

Scénario de vie : Pourquoi travailler sur une réécriture ?

Réécriture et Coaching

La réécriture du scénario de vie représente l’une des étapes majeures du Coaching en suppression des croyances limitantes et intervient également au début du coaching « Un sens à ma vie ». Tant qu’on est pas dans une optique de changement, il peut être difficile de comprendre l’objectif de cette réécriture. Voici comment je l’explique à mes clients : dès l’enfance, nous subissons de nombreuses influences de proches et de tiers (nos parents, nos grands parents, les membres de notre famille, la société, les médias, les amis puis les patrons, les supérieurs etc.) Ces influences nous confèrent une vision particulière de nous-mêmes, des autres, du monde qui nous entoure, de l’avenir mais également du passé.

Pessimiste, optimiste …

Avant d’entreprendre un coaching il n’est pas rare, en racontant notre vie, que nous ne retenions que les événements majeurs de notre parcours, des événements qui « font sens pour tout le monde ». Par exemple, si nous n’avons pas vu un ami depuis 20 ans, nous aborderons nos études, nos relations amoureuses, le métier que nous avons choisi, nous parlerons de nos enfants si nous en avons. Si nous sommes négatifs nous transmettrons une image pessimiste de notre parcours. Si nous sommes positifs la réalité s’en trouvera peut-être embellie.

Démonter son système de croyances

Lors d’un coaching on apprend à connaître et à démonter son propre système de croyances. Pour cela nous commençons par définir nos sources d’influences, ces gens plus vieux que nous qui nous ont transmis des idées, des concepts, des visions : les leurs. Mais nous travaillons aussi sur nos propres valeurs, celles qui se sont imposées à nous au travers d’expériences et que nous avons fait nôtres.

Se défaire d’influences

A ce stade il nous faudra nous défaire des croyances qui nous ont été insufflées par des événements passés qui ne font plus sens pour nous ainsi que des croyances des autres qui nous ont causé, au moins une fois, du tort. Il devient de plus en plus clair, sur le chemin du coaching, qu’on n’aborde plus, en paroles, notre passé de la même manière lorsqu’il a été dépoussiéré des influences subies.

La jeune femme au deuil retardé

Pour exemple : Une jeune femme raconte sa vie avant le coaching sans intégrer à son parcours son principal « amoureux » comme elle le nomme. Il est décédé jeune, à moins de 30 ans, au début de leur relation mais ils se connaissaient depuis l’enfance. Ayant, pour des raisons qui lui appartiennent, caché cette relation à ses proches et à sa famille, elle s’est mise une pression toute seule pour ne jamais parler de ses sentiments ni avant ni après les obsèques. Mais au bout de 3 séances de coaching elle se rend compte que cette personne disparu 10 ans avant comptait pour elle bien plus qu’elle n’a voulu l’admettre jusqu’ici… Je sais depuis le début que ce deuil a été « retardé » par le caractère brutal de la perte mais aussi par le fait que la relation entretenue n’était qu’à moitié « assumée » (il y avait donc une forme d’inachevé et d’affaire en cours avec le disparu) Lors de la réécriture de son scénario de vie, la jeune femme parle ouvertement de ce petit-ami. Elle le « réhabilite » et n’hésite plus à expliquer quel lien fort les unissait et pourquoi elle s’est alors dirigée vers le domaine du bien-être. Elle l’a fait pour « faire comme lui ». Mais cette influence a été plutôt positive puisqu’en s’engageant dans le même métier que lui elle a pu trouver sa propre voie.

Son premier emploi dans la vente change de sens également. Plutôt que d’écrire comme au début du coaching « J’ai travaillé dans la vente parce que je n’avais rien trouvé d’autre » elle écrit : « J’ai travaillé dans un magasin bio car le sujet correspondait à mes aspirations d’une nouvelle vie plus saine, plus naturelle et que je souhaitais rejoindre le domaine du bien-être ».

Lorsqu’on écoute son scénario de vie réécrit on remarque que toutes ces épreuves, ces événements, ces emplois, ces relations « ont un sens réel » qui milite en faveur de sa personnalité très ouverte mais aussi très empathique, spontanée et naturelle. A force de raconter sa vie sous un angle plus précis, émotionnellement plus intéressant, cette cliente voit sa vie changer du tout au tout. Elle dit avoir gagné 40% de confiance en elle. Le fait d’avoir réhabilité cet « amour perdu » trop tôt, lui donne une valeur nouvelle. Elle se considère désormais chanceuse d’avoir été aimée par un « homme vraiment bien que tous regrettent… » Elle parle de leur relation même si « ça froisse des gens qui ne comprennent pas ». Pour elle, le sujet n’est pas là. Elle développe aussi l’ envie de revivre une relation avec un homme aussi intéressant et mature que celui-ci avait pu l’être. Elle accepte donc enfin de partir en vacances à l’étranger avec une amie et commence à réaliser son rêve : écrire son premier roman et le faire éditer. Elle dit que cette fois, avec ce qu’elle sait maintenant sur elle-même, elle se sent plus « capable » de réussir une relation amoureuse. Elle dit aussi avoir une « référence » pour choisir son futur compagnon et ne plus vouloir revoir « ses critères à la baisse ».

Pas de mensonges mais un tri certain !

La réécriture peut avoir un côté « fantaisiste » ou « mensonger » pour certains, dans les débuts. En réalité on ne va pas inventer des faits mais plutôt en annuler certains et en valoriser d’autres en fonction d’une nouvelle vision des choses. La vision du passé impactant celle de l’avenir, inutile de dire que l’exercice (bien mené et cadré) est à la fois passionnant et révélateur de désirs profonds, de grands rêves latents. Bien souvent, face au tri énorme qui s’impose à lui, le client ne conserve que l’essentiel émotionnel. Il peut choisir de zapper totalement un événement majeur comme l’obtention d’un diplôme ou une relation amoureuse qu’il regrette ou qui ne lui a rien apporté. C’est lui qui choisit. Il devient à la fois l’auteur, le scénariste et le metteur en scène de sa vie. Il communique ensuite sur son scénario de vie naturellement, sans contraintes. Son parcours de vie raconté porte en lui la trace de ses propres choix. Les mots sont importants également. Le coach aide à définir les mots importants, ceux qui vont impacter l’inconscient ! Le client apprend aussi à définir clairement ses idées. Il y a une forte partie de communication dans la réécriture du scénario de vie !

 

Coaching : Les influences de l’enfance

Ces influences venues d’ailleurs …

Bon nombre de gens pensent agir au jour le jour, sur le moyen ou le long terme en fonction de « leur personnalité, de « leurs envies », de « leurs rêves » ou de « leurs objectifs ». Pourtant vient un temps où une sorte de désillusion s’empare de ces personnes qui jusqu’ici étaient si certains de la validité de leur rôle dans la société et de leur « mission »…

Cette prise de conscience et ce questionnement intérieur (« Aurais-je finalement raté ma vie » ; « Aurais-je dévié de mes désirs profonds ? » ; « Aurais-je changé sans m’en rendre compte au point de m’être perdu, de ne plus me reconnaître ? » etc.) arrive souvent à des tournants : 30 ans, 40 ans, 50 ans, parfois bien avant chez de jeunes gens possédant une grande maturité, souvent des anciens « enfants précoces »…

S’arrêter lorsqu’on est perdu plutôt que de errer …

Il y a quelques années je rencontrais, dans l’un des cours que j’animais, une jeune fille de 21 ans qui avait choisi de « prendre une année sabbatique » (pas de travail, plus d’études) afin de comprendre ce qu’elle avait envie de devenir. Elle ne se sentait plus à l’aise dans ses valeurs familiales, dans son petit emploi d’étudiante et encore moins à la fac. J’ai salué cette preuve de maturité énorme qui consiste, lorsqu’on se sent perdu(e), à s’arrêter plutôt qu’à errer sans fin sans savoir vers quel chemin se tourner.

Cette jeune fille qui se retrouvait à l’un de mes cours de relaxologie, avait essayé maintes activités : la danse butoh, le théâtre, des actions militantes pour l’environnement. Elle en était rendue au point où elle réalisait de plein fouet l’impact de toutes les influences qu’elle avait subie depuis sa naissance jusqu’à ses 21 ans. Elle ne souhaitait plus que ses actions soient tributaires des désirs, envies, motivations des autres mais elle peinait à trouver SON appel…

Le Grand mensonge …

Pourquoi ? Parce que dans notre société une forte croyance commune est répandue. Il s’agit d’un « grand mensonge » : cette idée même que la société et l’éducation reçue dans l’enfance, les conseils reçus à l’adolescence et encore dans la jeunesse n’influenceraient pas ce que nous sommes profondément. Il n’y a rien de plus faux !

La plupart des gens que je coache expliquent, à un moment donné du processus, avoir pensé que l’effet de ces influences était minimal. Ainsi beaucoup ne voulaient, avant l’issue favorable du coaching, croire qu’ils étaient (ou admettre qu’ils étaient) le fruit de croyances formées par d’autres personnes. Il est difficile de comprendre que certains rêves et souvenirs ne nous appartiennent pas…

La personnalité vraie

Penser que nous possédons, à la vingtaine, notre propre, notre vraie personnalité et qu’on ne peut rien y changer est une grossière erreur. Si nous prenons, comme la jeune fille citée précédemment, le temps de nous pencher sur ce que nous pensons réellement de nos actions passées, si nous abandonnons ce qui nous vient des autres (notamment les rêves que nous pensons nôtres mais qui ne le sont pas), alors nous nous sentons libérés de poids. Nous sommes plus aptes à nous diriger vers des actions congruentes, vers des choix de vie qui sont alignés avec notre personnalité vraie.

Ces strates de croyances non authentiques

Nous sommes composés de strates de croyances non authentiques et de rôles qui nous viennent des autres. Le travail du Coach  » Un sens à ma vie » est d’amener son clients à nettoyer ces strates inauthentiques, d’éliminer les rôles qu’il ne souhaite pas ou plus endosser. Éliminer ces strates de rôles est inconfortable. Inconfortable car au final ces routines et ces croyances sur nous-mêmes sont rassurantes. Si je pense que je n’ai jamais été doué(e) en maths, alors je m’autorise à confier la comptabilité à un autre. Accepter, après avoir repris quelques cours, que je suis doué(e) en mathématiques c’est reprendre le rôle de comptable occasionnel, c’est savoir que la responsabilité repose désormais sur moi. Ce n’est qu’un exemple bien-sûr…

Avoir une image forte et détaillée de ce qu’on souhaite devenir est la clé. C’est en créant une réalité différente que nous apprenons, tout au long du coaching, à cheminer vers ce que nous sommes profondément et à nous affranchir des influences de l’enfance.

Hommes et Femmes : des différences dans la Communication verbale

D’où vient l’incompréhension mutuelle ?

La plupart des problèmes d’incompréhension – que ce soit en famille, dans le couple ou même au travail – proviennent d’écarts dans les méthodes de communication  ou de l’utilisation de techniques de communication trop peu efficaces… Pour exemple, mais ce n’est pas toujours vrai et c’est très variable, il y a un « style » de communication attribuée à la femme et un autre qui siérait davantage à l’homme…

Une communication mixte : un mix de communication …

Il n’y a aucune généralité car un homme peut présenter un mode d’expression et de communication très féminin et une femme peut en avoir un très masculin. Certaines personnes adoptent un mix des deux. Ainsi une femme peut avoir un mode de communication féminin à 80% et masculin à 20% … ou l’inverse ! La personnalité profonde de chacun, son vécu et ses expériences se reflètent également dans la façon dont il communique…

L’importance de connaître son mode de communication personnel

Nous ne nous penchons que très rarement sur notre mode de communication et pourtant il est à la base de certains des écueils que nous pouvons rencontrer comme de nos réussites ! On ne change pas une recette qui gagne mais par contre il convient, si le résultat ne nous satisfait pas, de changer nos techniques. C’est pourquoi l’analyse de notre mode de communication (qui peut s’effectuer dans les séances de Préparation d’entretiens, de Psychopratique ou de Consulting en Leadership) est primordiale ! Comprendre comment nous communiquons avec les autres (et parfois avec nous-mêmes : je parle du discours intérieur positif ou négatif) est à la base même de la Connaissance de Soi. Pour réussir dans la vie, dans le couple, en famille ou au travail il est bon d’avoir ce recul sur nos agissements et nos méthodes habituelles, même si ils nous paraissent innés et peu contrôlables…

Ces différences entre la communication des hommes et celle des femmes…

Biologiquement nous pouvons dire que la femme est plus portée vers la parole et son usage que l’homme. Leurs conversations incluent une dimension plus émotionnelle et moins « pratique » que celle des hommes. Les femmes sont celles qui pendant les guerres veillent sur les enfants, canalisent l’anxiété extrême. J’ai été marquée, il y a fort longtemps, par une interview de Yoko Ono, la femme de John Lennon, qui expliquait comment la chanson « Imagine » était née… C’est elle qui avait créé un jeu verbal avec son petit frère pour le détendre et l’apaiser lors des bombardements incessants que connaissait alors le Japon. Ce jeu commençait par : « Imagine… ceci ou cela… »  Le but de ce jeu verbal consistait à visualiser un monde meilleur pour son petit frère afin de le relaxer alors que le pays vivait l’horreur totale… Elle s’était servie de toute sa créativité pour faire ceci. Son mode de communication était 100% féminin.

Des hommes moins friands de conversation…

Les hommes utilisent la communication lorsque c’est nécessaire. Ils en sont moins « friands » (mais attention, aucune généralité!) par contre il l’utilisent souvent pour asseoir des objectifs à plus long terme que ceux de la femme. Ils sont « focus » sur le bénéfice à long terme. Les femmes sont davantage dans l’émotion immédiate et pour elles la communiquer dans ses détails et tréfonds est primordial.

Des femmes dans le ressenti

Les hommes ont souvent des objectifs clairs à formuler, des listes. Les femmes sont davantage dans le ressenti et comptent sur leur intelligence émotionnelle plus que sur un document écrit et balisé pour s’exprimer. En général l’homme exprime ses sentiments généraux, la femme se lance dans des détails plus intimes de son ressenti. Le détail importe autant que le Tout. Les hommes utilisent particulièrement la communication pour résoudre des problèmes. Ils recherchent ainsi des solutions à de grands dilemmes. Les femmes communiquent davantage pour dissiper des ressentis et des émotions négatifs.

Deux façons de raconter différentes

Hommes et femmes varient dans leur façon de raconter une histoire. Les hommes extraient d’un événement des détails parlant et importants pour articuler les grands mouvements de l’histoire dont ils veulent témoigner. Les femmes explorent et organisent leurs pensées pendant qu’elles parlent. L’ordre chronologique est moins important pour elles.

Quand une femme se sent mal elle aura besoin d’en parler à son compagnon. Son compagnon, dans la même détresse, gardera une grande partie de ses émotions pour lui. Il évoquera plus facilement le concret, le pratique. La plupart des hommes mettent fin à la conversation lorsqu’ils ont exprimé ce qui leur paraissait le plus important (les priorités). Les femmes ne mettent fin à la conversation que lorsqu’elles sentent que leurs soucis ont été validés et entendus mais aussi parfois seulement lorsqu’une solution a été trouvée et déployée. C’est pour cette raison qu’elles « reviennent » parfois plusieurs fois sur un événement ce qui peut être frustrant pour l’homme dans le couple. Il est courant de rencontrer des femmes « dépendantes affectives »ou hypersensibles qui ne supportent pas de rester dans le doute par rapport à un mot ou une phrase exprimée par leur conjoint. Le besoin de clarté est pour elles primordial même si elles ne sont parfois pas prêtes en « entendre » le sens réel d’une critique, par exemple. Mais cela se vérifie aussi chez certains hommes.

Quand la discussion n’est plus profitable…

Quoiqu’il en soit, passé un certain stade (stade de saturation, stade où l’énergie positive de la conversation décline vers l’agacement et le négatif) la communication, qu’elle soit de type féminin ou masculin, n’est plus efficace… Lorsque les protagonistes s’épuisent ou restent sur leurs positions, lorsque trop peu d’écoute active ou d’empathie sont déployées, alors il faut revoir son mode de communication… Retomber dans les mêmes schémas de communication alors qu’ils ne fonctionnent pas est un leurre…

La conversation entre dans une phase d’inefficacité quand :

  • Le ton est tellement haussé par l’un des protagonistes que l’autre se bloque et n’écoute plus. Il pense à tout sauf au sujet abordé. Il tente de se sortir de ce qu’il considère comme » un piège ». Ne pouvant en sortir physiquement (s’il est dans un bureau avec un supérieur par exemple) alors il en sortira mentalement. Je me souviens d’un de mes professeurs de Communication qui m’avait expliqué ceci, alors que j’étais étudiante en seconde année : « Lorsqu’on me crie dessus ou que le ton monte, je regarde ce qu’il y a sur le bureau comme un stylo bille par exemple et je rentre mentalement dedans. Je m’imagine dans le stylo ainsi je me fiche de tout le reste ». De la part d’un homme d’une telle envergure cela m’avais fort étonnée ! J’ai compris par la suite, et avec l’âge, que la technique n’était pas mauvaise… On peut comparer une conversation agressive à une publicité trop choquante : elle n’est pas assimilée par le spectateur qui la zappe carrément. Quand les effets promis sont trop incroyables ou trop peu crédibles, quand le choc de l’image est trop important, alors on zappe. L’esprit part ailleurs… Un véritable rejet s’opère.
  • L’attente de réparation est déçue. Dans une conversation qui devrait résoudre un problème lorsque l’un des deux protagonistes sent que l’attente de réparation est mise de côté, il zappe. C’est pourquoi il est si mauvais, lors de conversations de remettre sur la table de vieux problèmes (résolus ou pas). La réparation du problème actuel tarde puis est définitivement enfouie sous de vieilles histoires, d’autres attentes déçues… Ici encore le rejet opère…
  • Un des protagonistes se situe dans le Plein pouvoir et émet des jugements personnels sur l’autre. C’est un piège dans lequel on voit parfois des managers seniors tomber…
  • Un des protagonistes est procédurier et évoque immédiatement une sanction pénale (ou autre) pour réorienter la conversation en sa faveur et atteindre ses objectifs personnels coûte que coûte. Inutile de dire qu’ici il n’y a plus aucune notion de « gagnant-gagnant »…
  • Les excuses prennent la place de la Réparation. L’un des deux ne veut pas entrer dans la polémique. Il se met alors à prendre toutes les fautes sur lui et à s’excuser… dans l’espoir que « tout ça » se termine enfin… Hélas les excuses ne peuvent réparer des problèmes organisationnels par exemple ou des problèmes de planning ou de manques de respect qui se renouvellent encore et encore…

Le sujet de la Communication dans le couple, dans la famille, avec vos enfants ou au travail vous intéresse ? N’hésitez pas à programmer une séance pour mieux connaître votre façon de communiquer et voir où et comment il est possible de la modifier.

Quand « Rien ne va » cache un réel manque de Sens …

Beaucoup de clients viennent au cabinet avec une demande à la fois précise et impérieuse et pourtant assez « générale » : donner du sens à leur vie. Le sujet peut se travailler en psychopratique par la libération émotionnelle par la parole ou la thérapie cognitive mais aussi en sophrologie où le cheminement est différent cependant. En sophrologie, je travaille souvent à revaloriser les dons et les qualités de mes clients. La plupart du temps ils sont pleins de ressources mais semblent l’ignorer. L’usure du temps, les projets qui avortent, les rêves de jeunesse non accomplis sont à la base de cette « ignorance » de leurs véritables pouvoirs et d’une frustration latente. Relancer la confiance en soi, la confiance en son propre jugement, la confiance en l’autre et en l’univers qui les entoure, autant d’étapes nécessaires à reprendre le dessus sur une situation pesante et non désirée… Parfois insuffler la motivation ne suffit pas, ne suffit plus et le « bilan de vie » s’avère nécessaire. Fort en vogue il y a 10 ans le « bilan de vie » est un concept qui tend à s’essoufler et à montrer ses limites dans un monde en pleine mouvance, un monde qui « va vite » de nature et qui laisse les moins ambitieux ou les moins dynamiques « sur le carreau »…

C’est pourquoi la première séance est décisive et permet de définir les outils à employer pour insuffler une « renaissance »… Selon les cas, si le problème est purement professionnel le client se sentira attiré par le Coaching en suppression des croyances limitantes ou vers le Consulting en Leadership, plus long, plus exigeant quand à l’engagement mais qui permettra d’obtenir une vision nouvelle de soi et de ses talents. Un « booster » de carrière non négligeable qui passe aussi par la mise en place de « success tools » personnels.

A la première séance, en sophrologie ou en psychopratique, certains clients prononcent la fameuse (et redoutable) phrase : « Rien ne va ! » ce qui est très différent de « Rien ne va plus » (qui signifie qu’on a perdu la connexion avec sa puissance intérieure et sa volonté pour un temps mais que la situation n’est, cependant, que transitoire).

En travaillant sur la classique anamnèse, j’apprends à mieux connaître mon client et à cerner ses besoins véritables qui ne sont pas toujours ceux qu’il évoque spontanément. Parfois une personne très directe, très « commerciale » dans ses objectifs peut rapidement s’avérer sensible ou ultra-sensible et déconnectée de son Soi profond. La déconnexion des rêves de jeunesse (ou d’adulte tout simplement) est un indicateur de frustration à la base d’un certain négativisme : souvent la personne manque de sens à donner à sa vie. A l’instar d’une femme d’une quarantaine d’années qui avait renoncé à ses rêves de voyages une fois maman ou de cet homme salarié depuis 20 ans qui aurait tant voulu « faire de l’humanitaire » et s’accomplir « au moins pendant ses vacances » mais qui était cloué à Paris pour des raisons toujours plus valables de mois en mois, d’années en années : l’appartement à rénover, la voisine à aider, les vacances en famille à l’île de Ré, l’avion trop dangereux et trop cher… jusqu’à ce que les séances de sophrologie le fassent voyager au point qu’il commence à réaliser ses rêves de « traveler » sur de courtes distances et de courtes périodes, au début…

On vient consulter pour arrêter de fumer avant de réaliser que le couple dans lequel on s’empêtre, par exemple, depuis des années, ne nous apporte plus grand chose ou qu’on a pas «  »digéré » d’être « mis à la retraite »… Pour ce second cas le Consulting en Leadership peut permettre de songer à une activité indépendante car non la « retraite » n’est pas une étape obligatoire pour ceux qui ne la désirent pas.

Il y a encore une vie après les projets, après les enfants partis à l’université, après la retraite, après une rupture, un divorce, après des études qui n’ont pas apporté la satisfaction escomptée ou qui ne nous ont pas fourni ce à quoi on pouvait prétendre… Une vie qui mérite d’être vécue mais « avec du sens » ou davantage de sens en tout cas.

Comment savoir que vous êtes en manque de SENS ?

Si vous pensez que certains de ces points sont vrais pour vous, vous pourriez être en manque de Sens…

  • Vous ne croyez pas posséder la force de changer votre destin. Il vous semble que vous ne contrôlez pas ce qui vous arrive
  • Vous avez tendance à rechercher l’inspiration chez les autres plutôt que chez vous-même
  • Vous vous trouvez facilement de bonnes raisons de renoncer à vos rêves
  • Vous vous dites que pour réaliser tel ou tel acte, pour compléter tel ou tel objectif il vous aurait fallu naître dans une autre famille, avoir un cursus différent, avoir plus d’argent, plus de temps, plus d’expertise dans un domaine particulier, un carnet d’adresses mieux fourni…
  • Il ne vous vient pas spontanément à l’esprit qu’il est possible de « griller » certaines étapes des process d’évolution en profitant de l’expérience des autres
  • En pensant « thérapie » vous songez : « c’est perdu d’avance, ça ne fonctionnera pas pour moi »…
  • Il vous semble que les autres (vos voisins, vos amis, vos cousins, cousines, frères et soeurs…) ont bien mieux réussi que vous et qu’ils sont plus intéressants que vous
  • Il vous arrive très régulièrement d’admirer les autres tout en sachant que ce qu’ils effectuent ne serait « pas pour vous » au final
  • Vous tombez facilement dans la routine
  • Vous revoyez souvent vos objectifs et désirs à la baisse
  • Vous restez dans votre zone de confort
  • Il vous semble que votre vie manque de piment et pourtant tout ce qui sort de l’ordinaire vous déroute !
  • L’originalité vous rebute ou il vous semble qu’elle vous est interdite depuis toujours
  • Vous êtes rassuré par les conventions et les modes de vie conventionnels
  • Vous pouvez lister vos grands regrets assez facilement sans trop « cogiter » etc…

Insuffler une dynamique nouvelle

Parfois en complétant l’anamnèse le thérapeute peut se rendre compte que beaucoup de petits éléments sont à revoir dans l’organisation générale du client. Par exemple une personne qui est free-lance ou qui se lance à son compte mais qui est incapable de planifier sa journée ou sa semaine gagnerait à le faire pour se dégager du « temps pour soi ». Souvent une véritable dynamique est absente. On fait les choses qu’on doit faire mais organiser son plaisir ou ses temps de loisirs parait trop compliqué… Pourtant réintégrer des activités à une vie trop routinière (aller à la piscine une fois par semaine par exemple et s’y tenir ou arriver à s’organiser un weekend de détente ailleurs) est bénéfique.

Souvent les gens dont la vie manque selon eux de Sens, ont tendance à fuir les relations sociales en dehors de leur travail. Pourtant c’est l’interaction et le lien social qui permettent aussi de se fixer des objectifs, de s’inspirer parfois…

Estimer le « gap » entre sa vie actuelle et celle souhaitée

Sans tomber dans le fantasme d’une vie de rêve sous les cocotiers, il est possible de se fixer des objectifs pour obtenir non pas une vie « meilleure » mais une vie en meilleure adéquation avec ses souhaits profonds. Remplir une « feuille de souhaits » – souhaits qui peuvent être modérés avec le thérapeute en fonction des outils à disposition – est déjà une façon de prendre conscience que le « jeu en vaut la chandelle ». Le travail consistera ensuite à réduire l’écart entre ce que l’on a et ce que l’on souhaite obtenir. Pour exemple : mon ancien métier (management dans la presse et l’édition) me permettait de beaucoup voyager à moindres frais. De plus j’ai énormément voyagé lorsque j’étais adolescente puisque j’ai profité des tarifs bon marché d’un C.E avantageux pour visiter de nombreux pays. Avant d’avoir mes enfants je voyageais encore beaucoup en Europe, ce qui constituait mon plus grand plaisir. A l’heure actuelle entre mes enfants, mon travail au cabinet et en entreprises, les contraintes familiales, il m’est très difficile de voyager autant. Je suis même restée sur place pendant 3 ans, ce qui était pour moi un record absolu. A l’heure actuelle je sais qu’il ne m’est pas possible de partir 3 mois en trekking aux Etats-Unis mais j’ai recommencé les courts voyages en Europe (3/4 jours sont encore conciliables avec mon activité professionnelle). J’ai donc réduit l’écart entre ce que je souhaitais et ma réalité. Ces courts voyages me permettent aussi de garder un certain niveau de relations sociales. La rencontre est importante car elle est inspirante et justement…

C’est l’Inspiration qui mène le monde !

Pas besoin cependant d’aller au bout du monde pour trouver l’Inspiration. Parfois une chaîne Youtube intéressante sur le développement personnel, les voyages, les avancées de la Science ou des TedXs bien tournés permettent de retrouver l’Inspiration nécessaire à notre épanouissement.

Lorsque « rien ne va », le thérapeute va offrir une vision nouvelle des choses et peut-être vous permettre de redonner du sens à votre vie ainsi qu’une bonne dose d’Inspiration. Les séances de sophrologie sont un excellent moyen de renouer non seulement avec soi, avec ses besoins mais aussi avec son inconscient et son intuition. Développer son intuition peut faire l’objet de séances très relaxantes et utiles à la fois.

Appel, mission de vie ou passion ?

Les trois sont nécessaires à redonner du Sens. Mais parfois il suffit de se rendre compte qu’on est déjà dans sa mission de vie. Une mission de vie n’est pas forcément de partir faire de l’humanitaire, de monter une entreprise écolo ou de recueillir des chiens errants… Etre maman et avoir conscience de ce statut privilégié que tout le monde n’a pas la chance d’avoir, écrire de la poésie et la partager, dessiner même « pour soi » ou avoir envie, dans sa vie, de répandre l’empathie sont autant de missions de vie qui offrent du sens au cheminement global de l’être.

Si ces notions vous parlent et que vous êtes curieux de voir combien votre vie pourrait changer en travaillant sur vous, n’hésitez pas à me contacter.

 

 

L’importance d’avancer dans la confiance

Griller les étapes…

Beaucoup de personnes sont pressées (d’atteindre leurs objectifs, de finaliser leurs projets, d’évoluer, de se construire une vie idéale, de rencontrer l’âme-soeur etc.) et avancent donc dans la vie avec une bonne dose de stress, de pression et d’angoisse. Cette façon d’avancer vers son destin, si elle présente certains avantages (aller très vite en tout, « griller » des étapes) n’est pas la meilleure qu’il soit.

Perte du rythme personnel

En effet, en allant très vite, on avance bien souvent dans une forme d’incertitude angoissante et dans une posture incertaine. Bien-entendu à notre époque tout semble s’accélérer et il devient complexe de « garder son propre rythme »… Les réseaux sociaux, le web, ont des avantages mais viennent cristalliser ce manque de temps (voir cette vidéo). Plus on se perd sur la toile, plus le temps file et moins on est connecté à la réalité.

Reconnexion à la mission de vie

Si « grimper les échelons à toute vitesse » est tendance, c’est aussi un fort moyen de se déraciner de ce que nous sommes réellement : des êtres spirituels dans des corps humains pour qui trouver leur appel, leur « mission de vie » et prendre le temps d’en profiter, dans l’épanouissement personnel, est impératif. Chose que beaucoup zappent, désireux d’aller plus vite vers un but paraissant à première vue gratifiant : plus d’argent, plus de temps, plus de voyages etc.

Ces gens « perdus »…

Au cabinet, je reçois souvent des personnes en souffrance morale car déconnectées depuis leur premier emploi de ce qu’elles sont réellement. Ces personnes se disent « perdues », elles ne savent plus réellement ni ce qui les anime, ni ce qu’elles sont profondément. Elles avancent donc dans la crainte de l’avenir, la gorge serrée, la peur au ventre, pressées de toutes parts d’aller plus vite, d’en faire plus etc. Ces personnes-là n’ont que peu de conscience du fait que d’avancer vite c’est aussi vieillir vite, ne pas profiter de l’instant présent.

Quels sont vos vrais rêves ?

En sophrologie comme en psychopratique, j’apprends à mes clients à atteindre leurs objectifs plus lentement mais plus profondément afin d’en tirer une réelle satisfaction. Je leur apprends aussi à renouer avec leur vraie personnalité profonde et à se remémorer leurs rêves, les vrais (ex: « devenir comptable comme mon père » n’est pas un rêve à proprement dit… par contre dire qu’on a toujours rêvé de visiter Lake Louise au Canada mais qu’on ne s’est jamais accordé le droit de concrétiser cette envie bien ancrée depuis la jeunesse est un point à considérer, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres bien-sûr).

La Confiance en général

Partout où l’homme est malheureux de ne pas vraiment « vivre » ses rêves les plus profonds et anciens, on remarque une véritable déconnexion de la Confiance en général. Je ne parle pas uniquement de « confiance en soi » (qui se travaille assez facilement en Coaching en suppression des croyances limitantes) mais bien de la Confiance en ce monde qui nous entoure et dont nous faisons partie.

La Confiance, cet émulateur de succès

Cultiver le sens de la Confiance est un émulateur de succès, de réussite. Reconnaître que nous ne sommes ni ce que nous possédons, ni ce que nous faisons permet d’avancer de plus en plus sereinement vers nos objectifs qu’ils soient personnels ou professionnels.

La sophrologie est un outil formidable et efficace pour apprendre à « penser en confiance « et à aller sereinement vers ce qui nous attend, non pas « au tournant » mais sur le chemin de la vie, de notre vie.

La thérapie comportementale : qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?

La thérapie comportementale est née en réaction à la psychanalyse. Elle se veut ancrée sur le terrain et le concret dans son mode de fonctionnement. Les thérapies comportementales recouvrent différentes méthodes visant à modifier de façon directe les facteurs à l’origine des troubles comportementaux. Elles s’attachent à modifier ou à changer les points qui agissent négativement sur le mental du client.

Dans une approche comportementale, le thérapeute est plus directif puisqu’il propose à son client un panel d’exercices visant à apporter une correction à certains comportements dysfonctionnels comme c’est le cas dans le Coaching en Suppression des croyances limitantes.

La psychanalyse, pour simple exemple, utilisera la parole pour cibler l’origine inconsciente d’un problème évoqué par le client. Au contraire la thérapie comportementale n’utilisera la parole que comme source complémentaire de connaissance et de savoir sur l’expérience négative (ou traumatisante) qui a engendré des maux comportementaux chez le client.

La thérapie comportementale considère que puisque le problème rencontré par le client se situe dans le quotidien, c’est aussi là que le changement devra opérer.

Le postulat d’origine de la thérapie cognitive est le suivant : on considère que « Tout comportement a une fonction ». Oui un comportement dysfonctionnel a sa légitimité. Il y a une raison au fait qu’il prenne place dans le quotidien du client.

Le thérapeute va « donner du sens » à un comportement problématique en vue de le remplacer ou de l’éliminer. Le plus souvent lorsque le client est éclairé sur le pourquoi d’un comportement problématique, il reprend le contrôle sur la réponse à lui apporter.

Si l’évitement de facteurs déclenchant un comportement problématique peut soulager momentanément le client, l’angoisse peut aussi en être renforcée. Par contre, l’explication claire de la genèse d’un comportement problématique permet vraiment de diminuer la culpabilité et d’avancer plus sereinement dans l’avenir.

Le comportement est toujours le fruit d’un apprentissage (association de stimuli) c’est pourquoi le thérapeute, dans la thérapie comportementale, travaillera à la mise en place d’associations nouvelles chez son client.

La thérapie comportementale repose, après évaluation, sur la mise en place d’objectifs raisonnables, spécifiques, atteignables et nécessairement mesurables. Le thérapeute confie à son client un travail, une tâche à réaliser en pensant fermement qu’elle peut être une réussite qui apportera une correction (ex : quelqu’un qui panique lorsqu’il doit prendre la parole sur scène sera encouragé à le faire au début avec un auditoire restreint, dans un lieu sécurisant et avec un public plutôt bienveillant. Si l’expérience est réussie elle viendra corriger légèrement la peur liée à la montée sur podium et à la prise de parole. Les objectifs s’amplifieront graduellement jusqu’à ce que le client réalise par lui-même qu’il n’est pas si mauvais à ce jeu au final).

Certaines contraintes existent cependant : il faut tout d’abord que le client soit prêt à réaliser concrètement les challenges proposés par son thérapeute. En parler sans jamais les mettre en pratique ne fait que renforcer l’idée que pour le client qu’il n’est « pas capable ». Aussi le thérapeute doit-il ressentir les résistances de son client. Rappelons que beaucoup de gens vivent avec leurs problématiques dysfonctionnelles sans réellement souhaiter les éliminer. Le thérapeute engage son client sur la voie du changement mais il ne possède pas de « baguette magique ». Le travail sur soi demande un engagement du client. Sans cela la thérapie ne resterait qu’au stade de l’observation comportementale directe. Les stratégies et exercices fondés sur l’exposition au facteur problématique, par exemple, ne peuvent s’effectuer qu’avec le plein engagement et la pleine compréhension du client.