Astuces de sophrologue pour relâcher la pression due au confinement

Un inconscient déjà marqué

Le confinement que nous vivons à l’heure actuelle n’a rien à voir avec le premier. Pourtant notre esprit, notre inconscient, a été profondément marqué par cette première privation de libertés. La maison, le foyer et les rues vides autour des soi tout comme les magasins fermés symbolisent peut-être désormais pour lui la détresse morale, surtout si la première période de confinement a été mal vécue… Il est normal de constater que certains sentiments et certaines émotions reviennent. L’esprit a déjà été conditionné. Certains ont pu profiter de l’été pour relâcher la pression, partir en vacances, mais d’autres, eux, n’ont pas eu ce loisir. Les voici donc qui entament ce second confinement avec une charge mentale et émotionnelle déjà lourde.

La cabinet est fermé, tous les thérapeutes en techniques douces alternatives devant respecter une fermeture administrative illogique. Les professionnels (hors médecine allopathique) qui pourraient soulager les esprits sont donc privés de le faire. On risque pourtant moins d’être infecté dans un cabinet qui ne reçoit que 3 à 4 personnes par jour et qui bénéficie de mesures d’hygiène drastiques qu’en allant travailler en entreprise ou en faisant la queue au supermarché…

Le manque de justice de ce confinement qui mettra de nombreux professionnels au chômage durable est aussi générateur de stress. Un stress qui vient s’ajouter à un contexte politique et social plus que morose.

Voici mes astuces pour surmonter cette période qui, semble-t-il, devrait durer quelques mois.

Lavez vos mains, pas votre cerveau !

Tout d’abord je vous recommande de ne pas regarder les actualités plus d’une fois par semaine : nos chercheurs nous annoncent tout et son contraire ! Leurs propos en sont donc réduits à des élucubrations basiques, très pessimistes la plupart du temps, qui ne peuvent que vous miner le moral ! D’ailleurs les meilleurs nous promettaient que la seconde vague n’arriverait jamais… Maintenant on nous parle de 3, 4 ou 5 vagues… Lavez-vous les mains mais ne laissez point les medias vous laver le cerveau ! Vous le savez il faut vivre l’Instant présent et faire en sorte d’avoir du plaisir et de la satisfaction chaque jour, même dans un contexte compliqué et morose. Anticiper mentalement toutes les plaies du monde ne changera rien à ce qui nous attend ou pas demain. Donc pas la peine de cogiter toute la journée. Au contraire, calmez votre esprit, focalisez sur les bonnes choses !

Octroyez vous au moins 30 minutes de méditation guidée par jour

Sur le web les séances de méditation guidée pullulent. La première étape consiste donc à trouver celle qui vous conviendra le mieux. Ensuite lâchez prise, coupez le téléphone, éteignez la lumière, laissez vous guider tranquillement. Si le sommeil vient c’est parfois que vous en aviez besoin.

Prenez soin de votre corps

Sans parler de séances de musculation, essayez le stretching. Faites quelques exercices pour tonifier légèrement les bras et les jambes puis étirez vous soigneusement et longtemps. Pensez aussi à bailler. Il n’y a pas besoin de faire des heures de sport pour être bien. 5, 10 ou 15 mn peuvent suffire.

Pour calmer les angoisses optez pour les Fleurs de Bach

Voici ce que je conseille à mes clients, en dehors d’un diagnotique Fleurs de Bach personnalisé :

Utilisez Olive pour pallier à la fatigue mentale et à un état de « désespérance » combiné avec Rock Water pour acquérir une certaine souplesse d’esprit. Ajoutez « Honeysuckle » pour mieux apprécier le présent. Je recommande de mélanger 4 gouttes de chaque dans un demi-verre d’eau, le matin, le midi et le soir. Si vous le faites régulièrement, vous ressentirez une amélioration au bout de 8 jours d’usage. Si vous vous sentez très fatigué moralement par ce confinement, prenez un petit sucre brun et imbibez le d’une vingtaine de gouttes d’olive. Refaites cela ponctuellement lorsque la fatigue mentale prend toute la place.

Infusion de lavande + bain au sel d’epsom et aux huiles essentielles

Pour préparer votre bain relaxant choisissez le sel d’epsom comme diffusant. Ajoutez dans le sel d’epsom 10 gouttes de lavande vraie + 10 gouttes d’orange douce + 10 gouttes de camomille romaine. Veillez à avoir une eau à 37,5 et à ne pas barboter plus de 20 minutes. Vous pouvez, pendant ce temps, boire votre infusion de lavande (1 cuillère à café pour 150 ml d’eau, laissez infuser 10 mn maxi).

Tenez un cahier de gratitude

Choisissez un carnet ou un cahier qui vous plait vraiment et notez y un merci pour le moindre des petits bonheurs qui parcourent votre vie. Un geste de vos voisins, un email qui fait plaisir : remerciez l’univers pour ceci !

Préparez votre prochain voyage

Afin de garder un objectif concret en tête, n’hésitez pas à préparer votre prochain voyage. Faites exactement comme si les frontières allaient réouvrir normalement prochainement et comme si le covid 19 n’était plus là. Regardez des vidéos, des documentaires et reportages sur le pays. Commandez une carte et un guide et commencez à « voyager » mentalement. Faites en sorte que tout soit prêt pour le déconfinement (tarifs des différents hôtels, excursions etc.) Cette démarche vous maintiendra l’esprit positif et ouvert pour un certain laps de temps chaque jour (20 mn à 60 mn). Mieux encore : n’hésitez pas à vous préparer une méditation guidée incluant la destination de vos rêves ! Un bon moyen de se remotiver !

Respirez !

Mes clients réguliers ont appris à respirer. Ceux qui ont commencé leurs séances quelques semaines avant le confinement savent pratiquer la respiration carrée, la technique de la vague 3/6 temps ou 4/8 temps, la respiration Buteyko etc. Pour les autres renseignez-vous sur ces méthodes de respiration efficaces et apprenez à les pratiquer 5 à 10 mn par jour.

Freinez !

Enfin, apprenez à freiner mentalement toute la journée. A chaque contrariété répétez vous : « Je freine ! » voici un excellent moyen de garder un niveau de stress général bas !

Couples fragilisés : après le confinement …

Les récents sondages tendent à prouver que de nombreux couples ont pris, pendant ou après le confinement, la décision de se séparer, « d’arrêter là ». A l’heure actuelle certains couples sortis apparemment indemnes de cette période particulière consultent ou projettent de consulter pour « comprendre » ce qui leur est arrivé et pourquoi ils souhaitent aujourd’hui, éventuellement, se séparer…

Le questionnement est important. Il porte sur des questions essentielles au bon fonctionnement du couple :

  • Est-il normal d’avoir ressenti lors du confinement tant d’agacement envers son conjoint ou tant de « lassitude » ?
  • Si on pense « Je devrais me séparer » est-ce qu’on est fin prêt, inconsciemment, à sauter le pas ?
  • Le sentiment que le confinement a « cassé » quelque chose dans le couple est-il surmontable, réparable ou mènera-t-il forcément à une rupture ultérieure ?
  • Est-il normal de ne pas tenir deux mois avec la personne qu’on a choisie « pour la vie » ?

Il n’y a aucune recette toute faite, aucune réponse parfaite à ces questions intimement liée à la réalité du couple dans laquelle mais voici ce que nous pouvons dire :

Au sujet de l’agacement mutuel qui naissant lors d’un confinement

Il y a un test que je suggère parfois aux jeunes femmes qui envisagent l’avenir avec un homme qu’elles connaissent mal et peu mais dont elles sont très éprises : partir en vacances ensemble, une semaine, à l’étranger, dans un pays assez différent de la France (Tunisie, Maroc, Grèce etc.) et où on parle peu le français (même si dans les deux premiers pays cités on parle aussi le français le dépaysement est cependant conséquent). Ce genre de situation à priori parfaite va rapidement faire émerger les VRAIES personnalités. Se rejoindre à l’aéroport après le travail et avec des valises et déjà un casse-tête qui va vous montrer comment votre conjoint réagit sous la pression d’un avion à ne pas rater… Ensuite il y a la gestion du reste : taxi ou car, arrivée dans un hôtel qui peut essayer de vous vendre d’emblée des excursions etc. Puis enfin la découverte d’un pays ensemble. Et là si Monsieur veut faire du trekking et que Madame ne souhaite que se prélasser près d’une piscine, des pistes sont déjà « données » pour l’avenir. Oui être à deux à l’étranger dans un pays différent où notre langue n’est pas parlée est une sorte de confinement en soi !

La façon dont le conjoint se comporte sera exactement la façon dont il se comportera aussi dans l’avenir ! Même en vacances, soyez attentif à votre prétendant : il émet des signaux qu’il vous faudra analyser pour savoir si vous décidez de continuer avec lui… ou non.

On le sait : lors d’un séjour sur un bateau en équipe restreinte les participants se tapent sur les nerfs. Donc oui le confinement exacerbe l’agacement, c’est une réalité, même au paradis !

Au sujet de la lassitude qui est née pendant le confinement

Elle est anormale si vous êtes vraiment bien assortis ! Normalement lorsqu’on a pris le temps de bien choisir son conjoint pour la vie, lorsque nous sommes conscients que le choix du conjoint est LE choix d’une vie, alors on est en couple avec quelqu’un dont on connait déjà les écueils mineurs et les écueils éternels. Donc la lassitude ne devrait pas prendre place… Si elle prend place c’est qu’il y avait déjà une lassitude avant. Les couples qui tiennent la route auront souvent, pendant le confinement, mené des projets communs dans la maison : décoration etc. certains ont même monté leur entreprise !

Au sujet de la pensée « Je devrais me séparer »

On dit que les pensées sont à la base des réalités. Nous créons des pensées qui vont créer des événements dans notre vie. Lorsque j’imagine mon grand salon tout blanc, avec des tableaux contemporains colorés aux murs, je SAIS pertinemment que ceci est réalisable. Bien-sûr je devrais pour cela acheter de la peinture, enlever la vieille tapisserie etc. Ce qui m’empêche de passer immédiatement à l’acte c’est de ne pas avoir d’un seul coup tous les outils sous la main : je dois donc planifier mon intervention. Il en va de même pour la séparation. Lorsque vous pensez à la séparation, quelque part votre inconscient vous « prépare » à une éventualité. Bien-entendu de telles pensées ne sont pas bons signes pour le couple que vous formez avec votre conjoint. Mais là encore elles démontrent qu’il y avait des dysfonctionnement AVANT. Le confinement n’aura fait que les mettre à jour. Pas forcément pour le pire ! Il vaut mieux parfois se rendre compte de certaines réalités assez tôt plutôt que de s’embourber dans une relation qui ne nous convient pas et qui ne nous conviendra peut-être jamais.

Le sentiment que le confinement a « cassé » quelque chose dans le couple

Ici encore il s’agit d’un rejet de responsabilité. Quelque chose ne fonctionnait pas avant et le confinement « a bon dos » si je puis dire. Afin d’agir positivement et d’évoluer personnellement il suffit (mais c’est complexe car cela entraîne une blessure  narcissique) de se dire : « Il y a eu le confinement qui n’a rien arrangé mais j’ai des responsabilités pleines dans cette cassure ». C’est en admettant ses propres manquements qu’on avance. Pas en blâmant un système, une communauté, la société…

Est-il normal de ne pas tenir 2 mois enfermé avec la personne choisie « pour la vie » ?

Il faut définir si l’agacement provient de la situation (pour exemple je suis une personne ultra-active et le confinement, oui, m’a ennuyée car il a coupé libre cours à mes nombreuses activités habituelles) ou de la proximité du conjoint. La situation aurait-elle été différente si vous viviez dans une grande demeure où vous ne croisiez pas votre conjoint la journée ? Si oui alors l’agacement vient bien du conjoint et il y a de ce côté-ci des défaillances. Les couples qui fonctionnent sont ceux qui ont intégré une « amitié » intense à leur relation ! Oui les meilleurs amis font les meilleurs couples aussi ! Posez-vous la question de l’amitié dans le couple. Où en êtes-vous ?

Le confinement a profondément remué la vie des uns et des autres. Si vous souhaitez en avoir plus ou si vous rencontrez des problèmes de couple, la sophrologie, la psychopratique ou le parcours « Communication de couple » peut vous aider. N’hésitez pas à me contacter.

Confinement et guérison intérieure (1)

Le confinement, sous ses aspects limitants, n’en demeure pas moins un temps formidable pour cogiter sur Soi, sur sa vie, sur son parcours et sur ce qui peut nous manquer d’essentiel : une certaine forme de guérison intérieure…

Un temps de « Retour sur Soi » apparenté à une retraite spirituelle

Beaucoup de gens le nieront, rejetant leurs soucis et toutes ces contraintes nouvelles sur le gouvernement, la société, le capitalisme… Or, il est évident que ce type le confinement constitue un genre de « retraite spirituelle ». Bien entendu il nous reste, contrairement à la vraie retraite spirituelle qui s’effectue souvent dans le silence et à l’écart de la technologie moderne, le confort, les outils de communication, les services de livraison etc. Mais pourtant, si on y regarde à deux fois, oui ce confinement peut constituer pour ceux qui vivent habituellement à cent à l’heure (dont j’ai fait partie) un temps de « Retour sur Soi »…

Abandonner le Passé …

Bien-entendu, certains plutôt que de s’adapter chercheront coûte que coûte à continuer de vivre comme avant : télétravail et horaires habituels, habitudes de beauté et de santé habituelles, routines quotidiennes fuyant le changement… Chacun fait ce qui lui plait. Il y a des actes cependant qui traduisent le mal-être général de l’homme se sentant piégé et luttant pour conserver ses acquis : organiser des « apéros via webcam », organiser des soirées techno avec DJs à la maison via skype etc. faire comme si rien ne nous atteignait sans pour autant pratiquer une saine pensée positive… C’est bon et mauvais à la fois… ça passe le temps, certes, mais ces comportements pointent aussi du doigt toutes les limites du genre humain incapable de s’adapter à une réalité qui le rattrape et qui est déjà là… En comparaison : c’est aussi le souci rencontré par beaucoup de nouveaux parents qui luttent désespérément pour conserver le même mode de vie après l’arrivée de leur bébé… Il y a un avant et un après l’accouchement. La vie change, oui ! Les bons moments sont différents. Il faut accepter de prendre la vague, c’est la règle du jeu. Pour le COVID-19 c’est exactement la même chose : lutter pour conserver les routines d’avant c’est souffrir inutilement. Personne ne sait ce qui nous attend après. Mais ce n’est pas nouveau ! C’est le sens même de la vie que de ne pas savoir réellement où nous allons ! D’où la nécessité de profiter de l’instant présent (pour s’améliorer parfois). Des gens que je ne connais pas me téléphonent. Ils veulent entreprendre une psychothérapie par Skype de toute urgence. C’est complexe. Les motivations sont biaisées. Je parle avec eux un instant et leur recommande de venir me voir à la levée du confinement si leur envie de devenir la meilleure version d’eux-mêmes prime toujours…

L’envie de « fonctionner mieux » après …

La guérison intérieure c’est ce que viennent chercher au cabinet mes clients, que se soit à travers les séances de Sophrologie, de Psychopratique ou de Coaching en suppression des croyances limitantes. Parfois ils viennent aussi préparer des moments-clés de leur vie professionnelle avec moi, clarifier leur pensée pour mieux réussir un entretien ou pour savoir dans quelle voie professionnelle ou affective s’engager. Même si on vient consulter pour un problème « mineur », il y a là l’envie d’aller mieux, de mieux fonctionner, de devenir la « meilleure version de soi-même », de guérir intérieurement en tout ou en partie.

Qu’est-ce que la Guérison intérieure ?

Aujourd’hui, j’aimerais revenir sur cette notion qui fait ou non le succès d’une des thérapies citées ci-dessus : la définition de la « guérison intérieure ». Qu’est-ce que guérir intérieurement ? Pourquoi certaines personnes repartent visiblement « guéries » intérieurement des séances et reviennent avec leurs peines, leurs « échecs » et leurs déceptions plusieurs semaines plus tard « hanter » la salle d’attente ? Qu’est-ce qui fait que certains clients arrivent à mettre fin à la thérapie quand on le leur suggère et à vivre enfin, et que d’autres resteront absolument « dépendants » aux séances de relaxation par exemple, n’arrivant pas à aller vers une autonomie dans cette pratique même lorsqu’on la leur enseigne ? La différence. Tout le monde est différent ! Chaque être est précieux, unique. Au-delà de nos différences il y a notre envie toute personnelle de guérir, de quitter une zone de confort dans laquelle le soutien est facile à obtenir pour aller vers un univers où notre force de caractère, notre autonomie fera davantage de nous celui qui soutient plutôt que celui est soutenu. C’est notre confiance en nous réveillée qui prend le relais du thérapeute. On devient, en quelque sorte, notre propre thérapeute, notre propre « parent », pour les adultes.

Ma définition de l’homme guéri est la suivante. Elle varie probablement de la vôtre. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise, c’est une vision personnelle qui a donc été façonnée au fil du temps, des expériences… Rédiger la votre peut-être un bon exercice si vous êtes en quête de guérison intérieure.

UN HOMME GUÉRI …

Un homme guéri est, selon moi, celui qui se sent nouveau, aimé, prêt à vivre de nouvelles aventures pleines de sens… Il ne s’attache point aux futilités ou alors uniquement dans un but récréatif. Il s’est défait des routines et des images superficielles de la vie qui l’animaient peut-être jusqu’ici.

Il se sait désormais estimé par des gens intègres et cela lui suffit bien. Il n’est pas ébranlé par ceux qui ne lui suivent pas car il a réécrit son passé et sait, désormais, quelle chance il a d’avoir tiré autant de leçons bénéfiques de son parcours. Il commence à se rendre compte qu’il a côtoyé des « gens biens » et que cela a une vraie valeur. Plutôt que d’en vouloir à ceux qui sont partis il y songe d’un coeur bienveillant. Il sait que certains « se perdent » mais aussi que chacun a un chemin à parcourir avant d’atteindre la complétude intérieure.

C’est un être en congruence. Il croit suffisamment en lui pour ne pas diluer son pouvoir en espionnant ce que font les autres ou en se comparant à eux. Il n’assume pas ses différences, il croit puissamment en elles ! Il est conscient qu’il possède, comme tout un chacun, son propre chemin de vie, son propre « appel » et souhaite y répondre. D’un seul coup, répondre à sa mission de vie devient ce qui prime sur le reste, notamment sur l’argent et le matériel.

L’homme guéri ne porte pas d’utopies toutes faites en lui, juste l’envie de mieux faire, jour après jour, avec ce qu’il possède déjà. S’il est empathique envers les plus faibles, il a franchi une étape supplémentaire vers sa propre harmonie intérieure et sa propre guérison.

Retrouvez la suite de cette réflexion dans quelques jours sur ce blog. Belle journée, portez vous bien et #restezchezvous !

Confinement : Quelques astuces pour conserver la santé et le moral

Le confinement, nous l’avons déjà dit, est une période stressante et anxiogène… Pourtant, souvenons-nous que pendant que nous nous débattons avec ses contraintes techniques et matérielles, même si ça peut paraître complexe, il nous faut relativiser… Nos grands-parents ont connu toute autre chose qu’un confinement à la maison avec télé et Internet à volonté pendant la guerre…  Aujourd’hui il est possible de se distraire et d’avoir du contact humain en organisant une session Skype ou en décrochant son téléphone, ce qui réduit considérablement l’anxiété et l’isolement.

Bien-sûr cette situation demeure quand même inédite pour nous. Personne n’a jamais vécu cela auparavant et, on le sait, ce qui « sort du cadre » est angoissant… De plus les médias en font – comme toujours – des tonnes… Pas une seule bonne nouvelle comme d’habitude, vous avez du le remarquer !

Les médias ont une certaine responsabilité dans les pathologies mentales qui suivront le confinement. Parce que l’accès à l’information n’est pas si gratuite que ça (publicités sur le web, partenariats etc.) ils ont tout intérêt à créer la psychose pour susciter des vues (et donc de l’argent…) Quoiqu’il en soit chacun doit, en plus de garder son calme et de préserver son mental, arriver à conserver la santé ! Ce doit être votre priorité.

La nourriture

Si vous avez peu de stocks, pas de panique ! En tant que confiné, vous avez certainement beaucoup moins d’activité physique que d’habitude. Vous avez donc besoin de beaucoup moins de calories. Il n’est pas nécessaire de manger autant que d’habitude. Par contre, en intérieur, il faut avoir de bons réflexes d’hydratation, ne serait-ce que pour éviter des migraines. Il est particulièrement bon de penser aux apports en nutriments. Avez-vous une source de calcium ? Une source de protéines ? Des fibres ? Si non, où la trouver ?

L’air

Ouvrez les fenêtres en grand pendant la matinée afin d’aérer les pièces et de profiter d’un peu d’air plus pur que d’habitude… Si vous avez un balcon ou un jardin, guettez l’heure où il est au soleil et sortez ! Le soir il est bon également de prendre l’air avant d’aller dormir.

L’hygiène et le sport

Si chaque soir vous entreprenez de faire le ménage (désinfecter les poignées de portes, les  portes du frigo et toutes celles qui sont touchées dans la journée, les escaliers et votre entrée par exemple) et si par hasard vous avez la « chance » de posséder des escaliers, ce moment peut vous permettre de dépenser quelques calories tout en créant une « routine » saine pour l’esprit et le corps. Tous les soirs avant d’aller dormir et de faire mon sport (un peu de musculation ciblée), je fais le ménage ! Comme nous vivons sur une maison à 4 étages, je peux vous assurer que j’ai ma dose d’activité physique de cette façon.

La journée : avoir des horaires et des routines

Les routines si elles peuvent être bloquantes et limitantes lorsqu’elles sont ancrées depuis trop longtemps (et si elles ne sont pas positives ni saines) demeurent – en ce temps de confinement – une planche de salut intéressante à explorer. Le fait de maintenir des horaires ou d’en instaurer de nouveaux vous permettra de ne pas rester figé sur les actualités avec l’envie d’en savoir toujours plus. Vaquer à ses activités dans la maison permet d’oublier la situation exceptionnelle que nous vivons ces jours-ci. Donc si l’angoisse et le stress sont trop grands, allez-y ! Structurez votre journée, comme ceci par exemple :

Lever 07h45

Petit-déjeuner 08h00

Temps de préparation 08h30 à 9h00

Activité physique 9h00 à 9h30

Télé-travail de 9h30 à 12h30

Déjeuner à 13h00

Sieste de 13h30 à 14h00

Télé-travail de 14h00 à 17h00

Temps de relaxation de 17h00 à 17h30 etc.

Entrer dans une routine permet de mieux contrôler ses pensées et d’éviter les pensées parasites puisque normalement chaque heure est destinée à une tache particulière.

Le mental : l’importance de la visualisation positive

En ces temps compliqués il est très important de trouver un exutoire pour l’esprit. S’allonger, écouter une méditation, se mettre au yoga (certaines se mettent actuellement au « bikini yoga » !), exercer son esprit à effectuer un parcours corporel, un ancrage, s’entraîner à la cohérence cardiaque, autant d’exercices qui passeront de bons messages à l’inconscient. Rien ne sert de stresser. Plus vous stressez plus vous êtes réceptif aux microbes, aux petites maladies et même aux maux psychosomatiques. Ce genre de maux sont à éviter si on souhaite rester chez soi. Il serait dommage de se rendre aux urgences pour une crise d’angoisse… La Technique Nadeau (voir sur mon site) permet d’effectuer chaque jour ses 20 mn d’activité physique, sans matériel, dans un espace réduit, en restant à la maison. What else ?

L’apprentissage

Dans les périodes mouvementées il est bon d’apprendre ! Offrir à son esprit un nouveau projet, apprendre une langue, apprendre une technique, se concentrer sur de nouveaux savoirs permet de créer de nouvelles connections neuronales.

A ce sujet, j’aimerais partager avec vous cette vidéo très motivante « Faites évoluer votre cerveau » de Joe Dispenza. Son étude démontre que lorsque quelque chose ne fonctionne pas il faut changer la méthode et faire découvrir au cerveau d’autres opportunités.

Le soutien moral

En cette période de nombreux thérapeutes travaillent à domicile, par Skype ou par téléphone, il est donc possible, plus que jamais, d’accéder à leurs services. Si il est compliqué de pratiquer la sophrologie avec ses clients à distance (j’aime entretenir une certaine proximité avec ma clientèle, faire les exercices avec eux, les démontrer etc.), la psychopratique et la psychologie peuvent tout à fait s’effectuer par téléphone.

Rester positif !

Il faut relativiser tout ce qui nous arrive. Nous faisons partie d’un univers mouvant que notre espèce saccage depuis des millénaires… Industrialisation, pollution, voyages à outrance… tout s’accélère. Autrefois le terrien moyen prenait l’avion 1 ou 2 fois par an de façon exceptionnelle. Les crédits, les rabais et l’industrie du tourisme font que cette même personne effectue aujourd’hui une dizaine de voyages par an soit presque un par mois ! Sans compter les hommes d’affaires et l’aspect mondial de leur business… A l’heure actuelle la planète se repose, se répare. Ce temple naturel dont la vocation est d’accueillir toutes sortes d’êtres est en train de « récupérer ». Ce temps n’est donc pas perdu pour tout le monde. L’eau des canaux de Venise n’a plus cette couleur « laiteuse » due à l’agitation permanente des fonds par les bateaux et à la pollution humaine. Les dauphins n’hésitent plus à revenir dans la lagune. Au dessus de l’Italie et de la Chine les images satellites constatent une nette amélioration avec moins d’émissions nocives… C’est donc à une véritable rémission de certains endroits de la planète que nous assistons. Il est positif et sain de considérer que ceci a aussi été généré par nos efforts…

 

Confinement : Un exercice de respiration / rétention pour se détendre et se recentrer

La période est très complexe, j’en conviens. Nous sommes tous des êtres entiers, uniques et différents. Face au confinement nous ne réagissons absolument pas de la même façon. Face à la propagation du coronavirus, propagation relatée heure par heure par les médias, très anxiogène, que penser ? Comment s’organiser ?

Ne pas céder à la panique intérieure…

Beaucoup cèdent à une certaine panique intérieure… Dans les esprits les possibilités les pires sont parfois évoquées, les idées parasites sont  nombreuses, légions même… Il faut dire que les films-catastrophes sur les pandémies nous les connaissons tous… Le mot « pandémie » est très angoissant en lui-même, la charge émotionnelle négative qu’il transmet est fort puissante, et utiliser le terme à tout bout de champs n’aide pas…

Certaines mamans très dynamiques et optimistes prennent les choses en main à la maison avec sourire et dédramatisation auprès de leurs enfants. Mais cette attitude combative et résiliente n’est pas possible chez tout le monde. Les mères anxieuses vivent, elles, un calvaire (calvaire qu’il faut savoir entendre et recevoir) et transmettent leurs angoisses à leurs enfants. La façon dont chacun vit ce virus, sa médiatisation, et le confinement vont profondément marquer le vécu, le « bagage émotionnel » des plus jeunes.

Respecter les consignes et garder son calme

Le principal était de rester confiné et de ne pas céder à l’instinct primaire de la fuite en avant… Beaucoup d’entre nous sont parents. Quel exemple donner à sa progéniture ? Celui du respect des consignes évidemment…

C’est pourquoi s’engouffrer dans un train, par exemple, avec toute sa famille au risque d’être contaminé et de contaminer les autres est loin d’être une solution. C’est même une réelle irresponsabilité. Selon le résultat final, cette attitude créera bien des clivages. La division donc ! Restons chez nous, confinés certes, mais avec l’esprit clair sur nos responsabilités propres et les outils dont nous disposons pour « garder la tête froide » ! Oui il est possible de se détendre au point d’apprécier ce moment de repos forcé qui nous est donné. Il est possible de tirer du positif de l’adversité.

Reposer son esprit, enfin !

Si vous êtes un anxieux ou une anxieuse de nature, un ou une hypersensible, voici quelques conseils pour mieux vivre cette période compliquée tout en REPOSANT VOTRE ESPRIT !

Car vous l’avez remarqué, bien avant le début du confinement, les esprits étaient déjà épuisés, les énergies négatives et usantes étaient, bien souvent, déjà présentes depuis un bon moment. Aujourd’hui l’arrivée du virus dans votre région ou dans votre ville vient peut-être « concrétiser » toutes les idées sombres qui vous passaient par la tête jusque là. C’est donc maintenant qu’il faut agir pour vous détendre le corps et l’esprit.

Objectifs de cette routine :

  • Eliminer les pensées parasites et les basses pensées en se concentrant sur du constructif
  • Comprendre qu’un espace de paix extérieur à soi devient rapidement un espace de paix intérieur
  • Détendre le corps
  • Exercer sa respiration
  • Effectuer un parcours corporel pour prendre conscience de son corps
  • Se concentrer sur l’instant présent plutôt qu’induire les événements à venir
  1. Il est prouvé qu’on se détend mieux dans un espace propre, non encombré, sécurisé, doté de peu d’objets mais d’objets qui font « sens » pour nous

Si vous ne possédez pas de coin de relaxation ou de petit havre de paix à la maison, il est temps de le concevoir. Dans mon précédent article je vous recommandais de « faire un grand tri », un grand nettoyage de printemps en quelque sorte chez vous (attention, en temps de confinement bien-sûr on stocke ce qu’on ne veut plus dans une pièce mais on ne le met pas dehors et on ne l’emmène ni à la déchetterie, ni à la recyclerie, ça tombe sous le sens…)

Il est bon, dans les périodes de grands changements, de transition, de se poser pour éliminer tout ce qui ne sert à rien ou qui ne nous convient plus. Les 20 paires de chaussures de marque accumulées dans le dressing n’aident pas beaucoup actuellement, non ? Ce qui aide ce sont plutôt des « valeurs » fortes et de la communication, que du matériel… Rangez, triez, projetez de donner et créez vous ce petit havre de paix dans lequel il fait bon venir méditer ou tout simplement se vider l’esprit.

Lorsqu’on jette et qu’on trie on fait de la place pour la nouveauté, pour un « vent de fraîcheur ». Avoir moins de choses stockées (je ne parle pas de nourriture !) est bon pour l’esprit. Il m’est, par exemple, très difficile d’être satisfaite de moi, de ma maison si je sais qu’il y a un placard ou une pièce « dépotoir » qui contient tout ce dont je n’ai eu ni le courage de jeter, ni le courage de ranger. C’est en fait une histoire de circulation des vibrations et d’énergie. Tout ce qui est stocké et qui ne sert pas prend de la place et développe en nous des sentiments de culpabilité (ils sont parfois carrément inconscients !) Dormir sous un grenier ultra encombré n’est pas très sain…

Dans votre « havre de paix » ou votre « antre de détente », pensez à mettre à la fois une lumière douce et apaisante (parfois un simple rideau de voile rouge ou orangé devant la fenêtre suffit) ou des bougies. La lumière c’est la vie ! Tout travail sur soi consiste à faire entrer la lumière en soi, à se dissocier de nos craintes et de nos zones d’ombres. Les thérapeutes se présentent parfois comme des « travailleurs de lumière »…

Il est très rassurant pour des personnes angoissées d’avoir autour d’elles quelques objets familiers triés sur le volet qui évoquent de bons moments ou de beaux souvenirs (le coquillage ramené de Grèce, la petite statue de l’île Maurice etc. ou pourquoi pas un jouet de votre enfance). Veillez à avoir des objets à « bonnes ondes » dans votre petit espace personnel. D’autre part un confinement est fatigant moralement (j’ai passé deux fois dans ma vie 6 mois au lit pour mes grossesses sans avoir le droit de me lever ou presque…) et une bonne organisation est vitale. Ranger, trier vous permettra aussi de penser à autre chose

2. Le meilleur des exercices de respiration/rétention pour se détendre

Quand votre petit espace personnel est arrangé, avec quelques coussins, un tapis de sol par exemple ou un divan, pensez à mettre un peu de musique de relaxation (j’aime beaucoup celle-ci qui est très puissante). Puis faites ceci :

  • Allongez-vous et faites le vide dans votre tête. Respirez profondément pendant quelques minutes
  • Lorsque vous êtes prêt, passez tous les membres de votre corps en revue en les imaginant, de la tête aux orteils, dans la douce chaleur. Vous pouvez visualiser un doux halo de lumière dorée qui envahit votre corps au fur et à mesure. Dites mentalement : « Ma tête est réchauffée, ma nuque est réchauffée etc. »
  • Lorsque vous avez terminé, reprenez l’exercice de visualisation en ajoutant la lourdeur. Imaginez toujours la douce lumière dorée s’emparant de votre corps mais venez y ajouter une sensation de pesanteur. Si vous ne le pouvez imaginez juste que vous êtes à la plage et que des enfants, pour jouer, posent des galets sur votre corps. Ressentez le poids des galets et du même coup le contact de votre corps sur le sol. Dites mentalement : « Ma tête est réchauffée et lourde, détendue. Ma nuque est réchauffée et lourde etc. »
  • Lorsque vous êtes bien détendu, commencez l’exercice de rétention d’air : inspirez lentement mais pleinement PAR LE NEZ tout en gonflant votre ventre comme un ballon, simultanément. Vous remplissez votre ventre d’air.
  • Maintenant soufflez cet air PAR LA BOUCHE comme à travers une fine paille. Ce souffle doit être précis, ciblé et long.
  • Recommencez le cycle 3 fois
  • Maintenant faites la même chose mais au lieu d’expirer gardez tout l’air en rétention dans votre ventre. Ne respirez plus et en même temps que vous coupez votre respiration et effectuez cette belle rétention d’air, contractez absolument tous vos muscles comme lorsque vous vous étirez le matin. Ici le but est de garder la tension totale des muscles et la rétention d’air en même temps, puis de relâcher et les muscles et le souffle en même temps.
  • Lorsque vous expirez, faites le lentement en contrôlant  le débit d’air. Cherchez à calmer les battements de votre cœur. Il ne faut pas expulser tout l’air d’un coup comme pour reprendre d’emblée votre respiration.
  • Maintenant forcez vous à bailler deux fois, bruyamment si possible.
  • Recommencez l’exercice entier 3 fois

Il est bon d’effectuer cet exercice 3 fois par jour, dans votre espace de paix.

Restons en contact et retrouvez ici chaque jour des astuces pour mieux gérer votre confinement !