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Si nous avions de vrais cours de Gestion des émotions dès notre jeune âge, notre société se porterait mieux !

Dans un monde où le stress, la dépression et le suicide atteignent des niveaux alarmants, la question de la Gestion des émotions est plus cruciale que jamais. La société moderne nous confronte à une surcharge d’informations, à une multiplication des écrans et à une accélération du rythme de vie. Face à ces pressions, peu d’entre nous disposent des outils nécessaires pour comprendre, réguler et exprimer nos émotions de manière saine. Si nous avions appris, dès notre plus jeune âge, à gérer nos émotions, il est probable que notre société serait plus résiliente, moins sujette aux troubles mentaux et plus équilibrée.

Le stress : un fléau silencieux mais omniprésent

Le stress est devenu l’un des principaux maux de notre époque. En France, près d’une personne sur deux (49%) se déclare stressée au quotidien, selon une étude de l’Observatoire de la Santé en 2020. Ce stress chronique a des conséquences directes sur la santé mentale et physique. Il est à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires, d’hypertension et d’autres troubles liés à l’anxiété.

Le stress commence souvent dès l’enfance, particulièrement à l’école. La pression des examens, la compétition, l’angoisse de l’échec et le manque de repos contribuent à installer un terrain propice aux troubles émotionnels. Pourtant, dans le cadre scolaire, peu d’initiatives sont prises pour enseigner aux jeunes comment gérer ces émotions négatives. Une éducation émotionnelle dès le plus jeune âge permettrait de donner aux enfants les clés pour comprendre leur propre fonctionnement émotionnel et pour mieux y faire face. Par ailleurs aucun rappel des vrais de la Vie : évoluer, rire et aimer, comme peuvent nous le confirmer toutes les personnes dans les services de soins palliatifs dans lesquels j’ai travaillé 6 ans durant. Pourquoi ce silence sur le véritable sens de la vie ? Peut-être pour formater des salariés qui demain ne rêveront plus…

La dépression : une épidémie mondiale

La dépression est devenue l’un des troubles les plus fréquents dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 280 millions de personnes souffrent de dépression à travers le globe. En France, environ 3 millions de personnes en souffrent chaque année, avec une prévalence particulière chez les jeunes adultes.

Ce trouble est souvent lié à une mauvaise gestion des émotions, à une incapacité à exprimer des sentiments tels que la tristesse, la colère ou la frustration de manière saine. L’absence d’une éducation émotionnelle dès le plus jeune âge laisse les individus démunis face à leurs émotions, les plongeant parfois dans des cycles dépressifs prolongés.

En parallèle, la surcharge informationnelle, la pression sociale et la multiplicité des écrans contribuent à ce mal-être. Les réseaux sociaux, en particulier, accentuent ce phénomène. Des études montrent que l’utilisation excessive des réseaux peut entraîner des sentiments d’isolement, d’anxiété et de dépression, notamment chez les jeunes. Le bombardement constant d’informations et d’images crée une surcharge émotionnelle que peu de personnes savent gérer efficacement.

Le suicide : une tragédie évitable

Le suicide est l’une des conséquences les plus tragiques d’une mauvaise gestion des émotions. En France, on estime que 9 000 personnes se suicident chaque année, soit un suicide toutes les heures. C’est l’une des premières causes de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans. Derrière chaque suicide se cache souvent une dépression non traitée, une souffrance émotionnelle non exprimée ou une incapacité à trouver des solutions à des problèmes personnels.

Si l’éducation émotionnelle était enseignée dès l’enfance, il est probable que de nombreux cas de suicide pourraient être évités. Les enfants, en apprenant à identifier leurs émotions, à en parler et à les réguler, seraient mieux armés pour affronter les défis de la vie adulte. Ils apprendraient à gérer le stress, à demander de l’aide quand ils en ont besoin et à trouver des stratégies pour faire face aux situations difficiles.

La multiplication des écrans : une surcharge cognitive et émotionnelle

Nous vivons à l’ère des écrans. En 2021, une étude de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a révélé que les Français passent en moyenne 4 heures par jour devant un écran, un chiffre qui grimpe à 6 heures pour les 15-24 ans. Ce temps d’écran ne concerne pas seulement le divertissement, mais aussi le travail et la gestion quotidienne de la vie.

Cette surconsommation des écrans a un impact direct sur notre capacité à gérer nos émotions. Tout d’abord, les informations que nous absorbons – souvent de manière passive – sont nombreuses et variées. Nous passons sans transition d’une information sur une catastrophe naturelle à une publicité joyeuse, puis à un débat politique houleux. Ce flux continu d’émotions sollicite intensément notre cerveau, qui peine à faire la distinction entre l’important et l’accessoire.

Ensuite, les écrans ont également un effet sur la qualité de notre sommeil, perturbant ainsi notre régulation émotionnelle. Une étude menée par l’INSERM a montré qu’une utilisation excessive des écrans avant le coucher entraîne des troubles du sommeil chez 40% des adolescents, aggravant les risques d’anxiété et de dépression.

L’importance de l’éducation émotionnelle

L’éducation émotionnelle, qui inclut la gestion des émotions, la régulation des sentiments et la conscience de soi, est encore absente de la plupart des programmes scolaires. Pourtant, de nombreuses études démontrent que l’apprentissage de ces compétences améliore non seulement la santé mentale des élèves, mais aussi leurs résultats scolaires et leurs relations sociales.

Dans les pays nordiques, où des cours d’empathie et de gestion des émotions sont intégrés au programme scolaire, on observe une réduction significative des comportements agressifs et une meilleure qualité de vie chez les enfants. Les enfants apprennent à identifier leurs émotions, à comprendre celles des autres, et à adopter des stratégies pour gérer les situations difficiles.

Comment la gestion des émotions pourrait-elle changer la société ?

Si nous introduisions des cours de gestion des émotions dès l’enfance, les bénéfices pour la société seraient nombreux :

  1. Réduction du stress et de l’anxiété : Les enfants et adolescents, mieux équipés pour gérer leurs émotions, seraient moins enclins à développer des troubles anxieux ou dépressifs à l’âge adulte. Cela permettrait de diminuer les coûts associés à la prise en charge des troubles mentaux, qui coûtent chaque année 109 milliards d’euros à la France.
  2. Amélioration des relations sociales : Une meilleure gestion des émotions favoriserait la communication et l’empathie entre les individus, réduisant ainsi les conflits interpersonnels et professionnels.
  3. Prévention du suicide : En apprenant à reconnaître leurs émotions et à en parler, les jeunes seraient moins susceptibles de sombrer dans des états de détresse émotionnelle non résolus, contribuant ainsi à une baisse du taux de suicide.
  4. Réduction de la consommation excessive d’écrans : Une éducation émotionnelle inciterait à un usage plus raisonné des écrans, en apprenant aux enfants et aux adultes à s’ancrer dans le moment présent et à gérer l’angoisse provoquée par le flux constant d’informations.

Les solutions : intégrer la gestion des émotions à l’éducation

Pour que notre société se porte mieux, il est indispensable d’intégrer la gestion des émotions dans les cursus scolaires. Cela devrait inclure :

  • Des cours réguliers sur la régulation émotionnelle : Enseigner aux élèves comment identifier leurs émotions, les comprendre et les réguler de manière constructive.
  • Des exercices de pleine conscience : Les techniques de méditation et de pleine conscience permettent de mieux gérer le stress et d’apprendre à vivre le moment présent.
  • La création d’espaces d’échange émotionnel : Donner aux jeunes l’opportunité de s’exprimer librement sur leurs émotions dans un cadre sécurisé et bienveillant

Chaque année je forme des adolescents et des adultes à la Gestion des émotions, dans mon cabinet de Vichy mais aussi au sein des établissements scolaires ou de l’université. Pour toute demande, n’hésitez pas à me contacter.

Céline Baron

Tél. 06 56 77 02 11 (cette ligne n’accepte pas les sms)

La Sophrologie : Un réconfort et un soutien efficace pour les personnes âgées déprimées ou nostalgiques

Lorsque nos aînés traversent des moments de dépression ou de nostalgie, leur bien-être émotionnel devient une priorité. La sophrologie offre une approche précieuse pour apaiser ces tourments intérieurs, favoriser leur épanouissement et améliorer leur qualité de vie. Sophrologue et psychopraticienne sur la ville de Vichy, dans l’Allier (Auvergne), je reçois de nombreuses personnes âgées qui souhaitent redonner du sens à leur vie ou accomplir certains rêves parfois laissés derrière… Travailler avec elles constitue un honneur pour moi car leurs savoirs et leurs connaissances sur l’existence et les relations humaines, leurs philosophies de vie, sont riches et souvent passionnantes ! Ensemble, nous insufflons un désir nouveau : surfer sur les bonnes choses, voir le positif, se créer des occasions de bonheur et gérer le mental et le corps.

Comprendre les défis émotionnels des personnes âgées

La dépression et la nostalgie sont des émotions fréquentes chez les seniors. La perte de proches, la solitude, les souvenirs du passé et la perception du temps qui passe peuvent créer un cocktail émotionnel difficile à gérer… Ces émotions peuvent engendrer un sentiment de désespoir et d’isolement. Souvent des problèmes de sommeil, d’alimentation ou de pensées parasites sont présents.

La Sophrologie : Un Soutien Psychocorporel Profond

La sophrologie est une technique thérapeutique psychocorporelle qui s’appuie sur la relaxation, la respiration et la méditation. Elle permet aux personnes âgées de se reconnecter avec leur corps et leurs émotions de manière positive. Grâce à des exercices simples, la sophrologie aide à calmer l’esprit, à apaiser les tensions corporelles et à favoriser un sentiment de paix intérieure.

Comment la Sophrologie Aide-T-Elle ?

  1. Gestion du Stress et de l’Anxiété : Les séances de sophrologie enseignent des techniques de relaxation profonde qui aident à réduire le stress et l’anxiété, offrant un soulagement immédiat et durable.
  2. Renforcement de la Confiance en Soi : La sophrologie aide les personnes âgées à renforcer leur estime de soi en les aidant à se reconnecter avec leurs ressources intérieures et à développer une attitude positive envers la vie.
  3. Acceptation du Passé : La sophrologie encourage l’acceptation du passé tout en favorisant la pleine conscience du moment présent. Elle permet de mieux vivre avec les souvenirs et d’éviter que la nostalgie ne devienne une source de souffrance.
  4. Amélioration de la Qualité de Vie : En contribuant à la détente physique et mentale, la sophrologie améliore la qualité du sommeil, la digestion et la gestion des douleurs chroniques, ce qui a un impact positif sur la qualité de vie globale.

L’Implication des familles : Un soutien inestimable

Les familles des personnes âgées ont un rôle crucial à jouer. En encourageant leurs aînés à participer à des séances de sophrologie régulières, elles contribuent grandement à leur bien-être. La sophrologie n’est pas seulement un moyen de soulager la dépression et la nostalgie, mais aussi un moyen de renforcer les liens familiaux en créant un espace d’écoute et de partage. Je propose, pour les seniors, des forfaits dégressifs afin de bénéficier de séances régulières toute l’année.

Pour conclure

La sophrologie offre une lueur d’espoir pour les personnes âgées déprimées ou nostalgiques. Grâce à des techniques psychocorporelles expertes, elle favorise la paix intérieure, la gestion des émotions et l’amélioration de la qualité de vie. En encourageant la participation de leurs aînés à des séances de sophrologie, les familles contribuent non seulement à leur bien-être, mais aussi à la création de moments précieux de connexion et d’amour. Le simple fait de se déplacer au cabinet est très bénéfique.

Si vous souhaitez faire bénéficier de séances de sophrologie adaptées à vos proches, avec leur consentement et tout leur intérêt porté à la méthode, n’hésitez pas à me contacter.

Céline BARON, sophrologue et psychopraticienne installée au 48 rue de Cronstadt 03200 VICHY. Tél. 06 56 77 02 11

Principes de base pour surmonter une période éprouvante

Au cours de notre existence il est possible de connaître différentes périodes de transition, plus ou moins éprouvantes. Je pense par exemple aux déménagements, aux séparations, aux deuils, à la perte d’un emploi ou tout simplement au fait de devoir avancé « loin » des rêves que nous entretenions pour notre avenir lorsque nous étions plus jeunes. Parfois le simple décalage entre nos désirs profonds et la réalité telle que nous l’expérimentons peut déclencher chez nous une période de dépression ou une période de complexes cogitations. Si la remise en question fait partie de l’impermanence de toute existence, elle peut être compliquée à vivre… Face à ce type de période éprouvante, les gens font souvent une erreur classique, comme je l’ai expliqué dans mon livre « Voyage en Self-Love. Adopter l’Amour de Soi pour s’accomplir au quotidien ». Voyons ce qu’est cette erreur :

Première erreur que font ceux qui veulent se « soigner » eux-mêmes d’une période éprouvante : RECHERCHER LA SOLUTION A L’EXTERIEUR D’EUX-MÊMES …

C’est effectivement un grand classique : on se sent mal alors on va se payer un petit resto, allumer une cigarette, aller faire les boutiques, faire du sport ou travailler à outrance… Partir en vacances, en weekend et attendre que la magie opère… Hélas que se passe-t-il après cela ? Ce qui occupait nos pensées revient renforcé ! Une fois l’euphorie des vacances ou du petit verre de vin passée, une fois le paquet de cigarette fumée ou le dressing mieux rempli, notre problème (car c’est bien du nôtre qu’il s’agit même s’il inclus souvent une autre personne désignée comme responsable de notre malheur) revient !

Pour exemple cette cliente cherchant à fuir un manque d’amour d’elle-même qui décide de déménager sur les îles malgré les recommandations de tous les thérapeutes qu’elle a pu rencontrer (« le problème mérite d’être réglé avant de vous lancer dans une nouvelle vie ») et qui me téléphone 3 mois plus tard effondrée : le sable est trop blanc, la mer beaucoup trop turquoise et le problème, lui, demeure !

Un problème est toujours intérieur. Si vous perdez votre emploi alors bien-sûr il vous faudra en trouver un nouveau. Mais si la douleur du licenciement fait remonter à vous de petits deuils non résolus, c’est là-dessus qu’il faut travailler avant tout en donnant du sens à la perte pour s’en libérer une bonne fois pour toute !

Donc voici pour la première erreur que nous faisons presque tous face à un problème intérieur, existentiel ou moral : nous cherchons à le réparer avec un outil extérieur ! Or il faut réparer avec un outil intérieur (ancrage, méditation, thérapie, introspection).

Lorsque vous êtes confronté à un problème moral qui occupe une place importante dans votre esprit, il est essentiel de trouver des moyens de le gérer de manière saine et constructive surtout de l’intérieur ! Quelques conseils qui pourraient vous aider :

  1. Prenez du recul : Prenez le temps de vous éloigner du problème et de prendre du recul émotionnel. Cela peut vous permettre de voir la situation de manière plus objective et d’évaluer les différentes perspectives.
  2. Identifiez vos valeurs : Réfléchissez à vos valeurs fondamentales et à ce qui est important pour vous sur le plan moral. Cela vous aidera à évaluer le problème en fonction de vos propres principes et à déterminer la meilleure façon d’y faire face.
  3. Recherchez des informations et des perspectives : Faites des recherches et essayez de comprendre toutes les facettes du problème. Essayez d’obtenir différentes perspectives et opinions, ce qui peut vous aider à élargir votre compréhension et à prendre des décisions plus éclairées.
  4. Consultez des personnes de confiance : Parlez de votre problème à un thérapeute mais dans l’optique de comprendre son émotion plutôt que de l’éliminer comme on éliminerait un ennemi ! Il y a une leçon, une valeur de vie à en tirer !
  5. Évaluez les conséquences à long terme : Pensez aux conséquences à long terme de chaque option qui s’offre à vous. Considérez les impacts sur vous-même, sur les autres personnes concernées et sur votre bien-être général. Essayez de prendre une décision qui soit alignée avec vos valeurs et qui minimise les dommages potentiels.
  6. Faites preuve de compassion envers vous-même : La prise de décision morale peut être difficile et complexe. Soyez indulgent envers vous-même et comprenez que vous faites de votre mieux pour résoudre le problème de manière éthique. Acceptez que certaines situations puissent ne pas avoir de solution parfaite, mais recherchez celle qui vous semble la plus juste et éthique. Dites-vous parfois : « J’aurais pu faire mieux, mais j’aurais pu faire pire aussi ! Je ne m’en sors donc pas trop mal ! »
  7. Apprenez de l’expérience : Quelle que soit la décision que vous prenez, utilisez cette expérience comme une occasion d’apprentissage et de croissance personnelle. Réfléchissez aux leçons que vous avez tirées et utilisez-les pour guider vos actions et vos choix futurs ! Pour exemple une femme qui vit une rupture avec un homme casanier qui n’arrive plus à suivre ses activités, sorties, loisirs et ne répond pas à son envie grandissante d’évolution ne devrait se remettre en couple ensuite avec le même type d’homme mais rechercher un compagnon plus actif et prêt à participer à ses activités.

Souvenez-vous que lorsque votre Inconscient relâche un problème et lui permet de revenir vers votre conscient c’est qu’il considère que vous êtes suffisamment fort aujourd’hui pour le résoudre. Dans tous les cas, en situation de détresse, n’hésitez jamais à consulter un professionnel et à vous confier à un tiers !

Vaincre le blues hivernal

Manque de lumière et moral en veilleuse …

Le manque de lumière et de soleil affecte profondément notre moral et notre attitude. Lorsque le soleil n’a pas pointé le bout de ses rayons dans la maison depuis des semaines, une routine pénible peut s’installer… Avoir envie de dormir tout le temps, se sentir déprimé au lever, être d’humeur maussade et repousser ses projets, de jour en jour, en ressentant un manque de motivation conséquent sont les signes que nous vivons un « blues hivernal »…

La sophrologie et d’autres techniques parallèles (coaching, hypnothérapie légère, psychopratique) peuvent venir combler ce manque de vitalité et remonter ce moral au plus bas tout en aidant à passer ce cap. Il est toujours plus facile de se sentir mieux sous « guidance » d’un tiers bienveillant avec quelques indications et en sortant de chez soi que tout seul.

Mais si vous en vous sentez pas encore prêt à pousser la porte d’un thérapeute, voici quelques conseils de base qui vous aideront à dépasser cette situation déprimante.

Du noir la nuit, de la lumière le jour

Le soir venu on a tendance à fermer les volets et les rideaux. Pour la chambre c’est une bonne chose car un bon sommeil débute par une pièce bien sombre. Mais pour les autres pièces, se déplacer dans le noir total à la simple lumière électrique dès 19h00 tombées peut accentuer ce blues. Voir les lumières du dehors, même celles des voitures ou des éclairages publics c’est se sentir « vivant » et connecté au monde et aux autres. D’autre part il est plus facile de se réveiller le matin dans une pièce bien éclairée. Si vous le pouvez, ne fermez que les volets et les rideaux de la chambre à coucher.

Se lever quand le réveil sonne

Comme la plupart des gens qui travaillent vous vous levez probablement lorsqu’il fait encore nuit. Cela vaut d’ailleurs aussi pour les professions free-lance qui travaillent à la maison surtout les journées où elles ont « du pain sur la planche »… La première erreur est de reculer le réveil de 5 mn, de 10 mn etc. pour éviter de poser le pied au sol. Plus on repousse le douloureux moment du réveil (il peut être douloureux physiquement le temps d’activer son corps et son énergie mais aussi moralement puisqu’il est très difficile de se lever avec des idées noires) pire c’est.

Un bain chaud le matin ? Pourquoi pas !

Il faut parfois changer sa routine les mois d’hiver et changer ses habitudes. Certaines de mes clientes se plaignent de ne pas arriver à affronter la « brutalité » matinale d’une douche même chaude. Voici ce que je leur conseille. Au lieu de déjeuner et d’aller à la douche ensuite, commencez par vous réveiller en prenant un bain chaud. Pour vous accorder ce petit plaisir, décalez le réveil de 20 mn avant bien-sûr. Prenez un bain à 38° (pas plus) dans lequel vous ajouterez : du sel d’epsom (une poignée) et… un jus de citron (bio de préférence). Déconseillé aux peaux très sèches ou très fragile, ce mélange va cependant vous détoxifier et vous réveiller à condition d’être actif(ve) dans le bain : se savonner, asperger son visage de cette eau chaude etc. N’hésitez pas à écouter une musique spéciale Réveil :

Petit-déjeuner tonique

Pour l’hiver il est judicieux de placer la table où vous prenez le petit-déjeuner le plus proche possible d’une fenêtre lumineuse. Ce que je vous recommande c’est d’opter pour un petit-déjeuner léger (afin de ne pas vous ralentir encore) mais vitaminé (jus d’orange, kiwi, café…) Pour éliminer le stress du soir j’aime bien l’hiver passer au café décaféiné. C’est juste une habitude à prendre. Au bout de deux semaines de consommation on oublie qu’il ne contient pas de caféine. Plus le sommeil est tranquille le soir moins on est susceptible de broyer du noir et mieux on récupère.

LNT = Learn New Things

Plutôt que de s’enfoncer l’hiver dans une routine ennuyeuse en attendant de façon passive l’arrivée des beaux-jours, pourquoi ne pas, au contraire, suivre un cours intéressant (en ligne par exemple) ou changer un peu ce que nous sommes habituellement : peut-être en soignant davantage notre apparence ou en changeant carrément de look, de coiffure et de style. L’hiver est un bon moment pour adopter un meilleur régime alimentaire et préparer l’arrivée du printemps.

Relativiser

Enfin, en hiver on peut faire l’économie d’un « lourd » travail sur soi et justement s’accorder du bien-être sans atteinte d’objectifs élevés : parfois faire juste l’effort de penser plus positivement ou de se dire qu’on ne peut pas être physiquement partout à la fois aidera à se sentir mieux. Relativisez ; toutes les périodes de la vie ont un début et une fin. Cela fonctionne pour l’enfance, l’adolescence, la jeunesse hélas, mais aussi les saisons et les maladies qu’elles amènent…

Planifier un minimum

Si vous culpabilisez parce que vous avez l’impression de ne rien faire d’intéressant de vos journées hivernales, pourquoi ne pas préparer le printemps dès maintenant ? Il ne s’agit pas de fuir l’instant présent pour fantasmer un futur plus « désirable » mais plutôt d’exploiter concrètement un « temps semblant mort » (en apprenant, en créant etc. tranquillement).

Enfin, la luminothérapie est très efficace. Investir dans une petite lampe de luminothérapie efficace qui vous servira chaque hiver peut s’avérer utile.

Aller voir ce qui se passe ailleurs

YouTube regorge de vidéos de lieux ensoleillés du monde entier à visiter. Certaines sont extrêmement bien faites et je les aime bien car elles gardent une certaine « réalité » pas comme les reportages super montés qui ressemblent à des productions hollywoodiennes. Montrer des images de voyage et de soleil naturelles et plausibles à notre cerveau, c’est ouvrir l’inconscient à de belles et bonnes choses.

Tenter la visualisation paradisiaque

Le parcours corporel suivi d’un voyage sensoriel « au soleil », en sophrologie, peut également « parler » à votre cerveau de façon positive. Et bien-entendu de nombreux exercices d’ancrage et de respiration peuvent aider à passer ce cap difficile…