Pourquoi certains éprouvent un blues pendant les fêtes et comment la sophrologie peut vous aider si vous êtes sur Vichy

Les fêtes de fin d’année, synonymes de réunions familiales, de lumières scintillantes et de moments de partage, peuvent également résonner comme une période de solitude ou de stress pour beaucoup. Mais pourquoi certaines personnes ressentent-elles un « blues » pendant cette période supposément joyeuse, et comment la sophrologie, notamment à Vichy, peut-elle offrir des solutions ?

Tous les ans, je me réserve quelques jours sans travailler, pour préparer les Fêtes de fin d’année. Mais voici ce qu’il se passe la plupart du temps : j’ai des demandes de rendez-vous plus nombreuses et en dernière minute. Beaucoup de gens, effectivement, ressentent un mal-être à l’approche des fêtes et souhaitent me consulter pour de la sophrologie. Certains demandent de l’hypnose pour « éliminer » ce blues des fêtes mais avant d’agir il faut, bien entendu, le comprendre.

Dans un monde galopant, de plus en plus virtualisé, les générations qui ont connu une vraie communication à l’autre, des réunions en famille etc. se sentent parfois dépassé par les nouvelles mentalités et notamment le « chacun pour soi ». Oui me direz-vous, « mais moi je ne suis pas comme ça ! » ou encore « ah non cela ne me concerne pas ! » Pourtant une majorité de personnes sont concernées par le stress ambiant et les contraintes de la vie en 2024 : moins de revenus, de plus en plus de taxes, des prix qui explosent… Conclusion : vous ne travaillez plus pour vivre, vous vivez pour travailler et payer les factures…

Il y a dans ce contexte, un désespoir constant qui vient s’exacerber au moment des Fêtes, surtout quand il devient compliqué de faire plaisir à ses proches. Puis il y a la nostalgies, celle des années où les choses « fonctionnaient mieux »…

Les raisons d’un blues des fêtes

  1. Solitude et isolement
    Les fêtes mettent souvent en lumière l’absence de proches ou de relations significatives. Pour ceux qui vivent seuls, cette période accentue ce sentiment d’isolement.
  2. Pression sociale
    L’idéalisation des fêtes dans les médias et sur les réseaux sociaux impose une pression de « parfaite joie ». Cela peut créer un sentiment d’échec chez ceux dont la réalité ne correspond pas à cette image idéalisée.
  3. Stress financier
    Les dépenses associées aux cadeaux, aux repas et aux décorations peuvent générer une anxiété, en particulier pour les personnes avec des budgets limités.
  4. Fatigue accumulée
    L’année qui s’achève est souvent synonyme de bilans personnels et professionnels. Cela peut amener un sentiment de déception ou de lassitude.

Comment la sophrologie peut-elle aider ?

La sophrologie est une approche douce qui combine techniques de relaxation, respiration et visualisation positive. Voici comment elle peut être utile :

  1. Gestion des émotions
    Les exercices de sophrologie permettent de prendre conscience de ses émotions et de les accueillir sans jugement. Cette pratique aide à créer un état de sérénité.
  2. Renforcement de l’estime de soi
    Par la visualisation positive, la sophrologie invite à valoriser ses forces et ses réussites personnelles, même si elles semblent petites. Cela combat le sentiment d’insuffisance souvent ressenti pendant les fêtes.
  3. Réduction du stress
    Les techniques de respiration, pratiquées régulièrement, calment le système nerveux et aident à gérer les moments de tension liés aux réunions familiales ou aux préparatifs.
  4. Connexion à l’instant présent
    La sophrologie encourage une attention bienveillante à l’instant présent. Cette pratique évite de se laisser submerger par les regrets du passé ou les attentes futures.

Sophrologie à Vichy : un havre de paix

Vichy, connue pour son cadre apaisant et ses eaux thermales, offre un environnement idéal pour se recentrer et pratiquer la sophrologie. Profiter de cette approche dans une ville propice au bien-être peut amplifier les bienfaits de cette méthode.

Conseils pratiques pour passer un meilleur moment

  • Adoptez une routine de respiration : Chaque matin, prenez quelques minutes pour respirer en conscience et vous recentrer.
  • Créez un rituel positif : Écrivez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e) chaque soir.
  • Planifiez des pauses : Accordez-vous des moments pour vous, loin des obligations.

Si le blues des fêtes est une réalité pour beaucoup, il est possible de le transformer en une opportunité de recentrage grâce à la sophrologie. Et à Vichy, entre pratiques apaisantes et cadre régénérant, cette transformation devient encore plus accessible.

Surmonter la déprime du lundi matin : astuces et conseils pour les mères salariées, freelances et au foyer

Le lundi matin est souvent une source d’angoisse pour beaucoup de personnes. Après le répit du week-end, retourner à la réalité des responsabilités professionnelles et familiales peut entraîner un sentiment de déprime. Ce sentiment, bien que courant, peut être particulièrement intense pour les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou mères au foyer. Cet article vous propose des astuces pour surmonter cette fameuse « déprime du lundi » et explore pourquoi cette période est souvent plus difficile à gérer pendant la quarantaine.

Pourquoi le lundi matin est-il si difficile ?

Le lundi matin représente le retour à la vie active après la pause du week-end. Pour les mères, cette transition peut être encore plus marquée. La charge mentale liée à l’organisation familiale, aux obligations professionnelles et aux tâches domestiques est souvent plus lourde en début de semaine.

La fatigue accumulée pendant le week-end, parfois due à un manque de véritable repos ou à des activités intenses, rend le retour aux routines encore plus difficile. De plus, l’écart entre le rythme de sommeil du week-end (où l’on se lève plus tard et se couche plus tard) et celui de la semaine crée un décalage qui rend le réveil plus brutal.

La quarantaine : une période de remise en question

La quarantaine est une phase de transition importante pour de nombreuses femmes. Cette période est souvent marquée par une remise en question de soi et de son parcours de vie. Les femmes dans la quarantaine jonglent souvent avec des responsabilités multiples : carrière, éducation des enfants, et parfois même soins à apporter à des parents vieillissants. De plus, des changements hormonaux, associés à la préménopause, peuvent entraîner des fluctuations d’humeur, une fatigue accrue, et des troubles du sommeil. Ces bouleversements physiques et psychologiques rendent cette période encore plus propice à la fatigue et au découragement, particulièrement le lundi matin.

Ce qui nous manque pour se sentir bien le matin

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi nous nous sentons mal le lundi matin :

  1. Manque de sommeil réparateur : La transition brutale entre le rythme du week-end et celui de la semaine est perturbante pour notre corps. Cela affecte particulièrement les mères qui, en plus de gérer leur propre fatigue, doivent souvent s’occuper des enfants dès le matin.
  2. Absence de routine matinale structurante : Commencer sa journée dans le chaos, sans avoir pris du temps pour soi, peut provoquer un sentiment de stress dès le réveil. Pour les mères qui doivent jongler entre les besoins des autres (enfants, employeurs, clients), le sentiment de ne pas avoir de contrôle sur leur propre journée peut être frustrant.
  3. Comparaison sociale : Les réseaux sociaux et la culture de la comparaison alimentent un sentiment d’inadéquation. On peut être tenté de comparer sa propre situation à celle des autres, surtout le lundi matin, quand on a encore tout le poids de la semaine à affronter.
  4. Pression financière ou professionnelle : Les mères salariées peuvent ressentir le poids des échéances professionnelles, tandis que les freelances ressentent souvent l’incertitude liée à l’instabilité financière. Quant aux mères au foyer, la reconnaissance sociale du travail accompli peut faire défaut, entraînant un sentiment de dévalorisation.

Astuces pour surmonter la déprime du lundi matin

1. Créer une routine matinale ressourçante

Pour bien démarrer la semaine, l’idéal est de s’accorder un temps pour soi le matin, même s’il est court. Que ce soit pour méditer, faire de l’exercice léger, lire quelques pages d’un livre, ou simplement profiter d’un café en silence, ce moment vous permet de vous recentrer avant de plonger dans les responsabilités. Cela est valable que vous soyez salariée, freelance ou mère au foyer. Une routine bien établie procure une structure apaisante pour débuter la journée avec plus de sérénité.

2. Se préparer mentalement la veille

Le dimanche soir peut être utilisé pour planifier la semaine à venir. Organiser les tâches importantes, préparer les repas ou anticiper les événements familiaux permet de réduire la charge mentale du lundi matin. Vous pouvez également dresser une liste des choses à faire le lundi afin de ne pas vous laisser submerger dès le début de la semaine. Cela allège le sentiment d’urgence et crée un cadre plus détendu pour la journée.

3. Limiter l’usage du téléphone et des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux favorisent la comparaison, surtout le lundi matin quand vous voyez les réussites et les projets d’autrui mis en avant. Essayez de réduire le temps passé sur votre téléphone le matin et d’éviter les réseaux sociaux dès le réveil. Commencez votre journée avec des activités qui vous font du bien plutôt que de vous exposer à des sources de stress supplémentaires.

4. Prendre du temps pour le mouvement

L’exercice physique, même modéré, libère des endorphines, qui sont des hormones du bien-être. Il n’est pas nécessaire de faire une séance intense, quelques étirements ou une promenade matinale suffisent pour réveiller le corps et l’esprit. Cela aide à dissiper la fatigue du week-end et à recharger votre énergie pour la semaine.

5. Se concentrer sur ses propres réussites

Il est facile de se perdre dans la comparaison, mais chaque personne a son propre chemin. Prenez un moment pour réfléchir à ce que vous avez accompli, que ce soit dans votre travail, avec vos enfants ou même dans vos relations. Pour les mères au foyer, cela pourrait être de célébrer les moments où vous avez aidé vos enfants à grandir. Pour les freelances, ce pourrait être la satisfaction d’avoir accompli un projet difficile. Et pour les salariées, ce peut être la réussite de maintenir un équilibre entre travail et famille.

6. S’offrir des micro-pauses dans la journée

Tout au long de la journée, que vous soyez au bureau, à la maison ou en déplacement pour votre travail, il est essentiel de s’accorder des moments de pause. Pour les mères salariées, cela peut être l’occasion de se détendre un instant en buvant un café ou en marchant à l’extérieur. Pour les freelances, il peut être utile de s’accorder des pauses régulières pour éviter la surcharge mentale. Les mères au foyer peuvent aussi profiter de ces moments de calme, même s’ils sont courts, pour souffler et recharger les batteries.

7. Accepter l’imperfection et la réalité

Le lundi matin, on peut facilement se sentir accablé par la perspective de la semaine à venir, surtout si les choses ne se passent pas comme prévu. Acceptez qu’il est normal d’avoir des jours moins productifs ou des moments de découragement. Il est important de relâcher la pression et de ne pas se juger trop sévèrement.


Exemple d’Amandine, 45 ans, freelance dans la rédaction depuis 15 ans

Prenons l’exemple d’Amandine, une rédactrice freelance de 45 ans, qui éprouve régulièrement le blues du lundi matin :

« Le lundi matin, j’ai du mal à me réveiller, j’ai le blues. Je reste au lit et je scrolle sur mon téléphone. Je me compare à d’autres personnes que je connais et je ressens un certain malaise. Par exemple, mon premier employeur était un véritable arnaqueur, et aujourd’hui, il est millionnaire, montré en exemple par des écoles de commerce. Pendant ce temps, j’ai l’impression de stagner, malgré tous mes efforts. C’est très décourageant. Et puis il y a les notifications commerciales incessantes sur mon téléphone, qui me font me sentir encore plus stressée, comme si on essayait de me soutirer le peu d’argent que je gagne. »

Amandine se retrouve dans une spirale de comparaison négative, exacerbée par l’utilisation des réseaux sociaux dès le réveil. Voir des personnes malhonnêtes réussir alors qu’elle travaille dur en restant intègre, la décourage et lui donne l’impression que ses efforts ne sont pas récompensés. Les notifications commerciales sur son téléphone renforcent son stress, alimentant le sentiment qu’elle n’a pas de contrôle sur sa vie ou sa carrière.

Solution pour Amandine

Amandine pourrait commencer par limiter l’usage de son téléphone le matin, pour éviter de se plonger dans la comparaison dès le début de la journée. Instaurer une routine matinale positive, avec de la lecture, des étirements, ou une activité calme, pourrait l’aider à commencer la semaine sur une note plus sereine. Se recentrer sur ses propres accomplissements et se fixer des objectifs réalistes et mesurables l’aiderait à retrouver confiance en elle, en évitant de se comparer aux autres. En filtrant également les notifications commerciales, elle pourrait réduire le stress inutile.


Conclusion

La déprime du lundi matin touche toutes les mères, qu’elles soient salariées, freelances ou au foyer, mais elle n’est pas une fatalité. En adoptant une routine structurée, en limitant les comparaisons négatives, et en prenant du temps pour soi, il est possible de commencer la semaine avec plus de calme et de positivité. Que ce soit en quarantaine ou à tout autre âge, il est essentiel de se recentrer sur ses propres besoins et de créer un équilibre qui favorise le bien-être mental et physique.

Principes de base pour surmonter une période éprouvante

Au cours de notre existence il est possible de connaître différentes périodes de transition, plus ou moins éprouvantes. Je pense par exemple aux déménagements, aux séparations, aux deuils, à la perte d’un emploi ou tout simplement au fait de devoir avancé « loin » des rêves que nous entretenions pour notre avenir lorsque nous étions plus jeunes. Parfois le simple décalage entre nos désirs profonds et la réalité telle que nous l’expérimentons peut déclencher chez nous une période de dépression ou une période de complexes cogitations. Si la remise en question fait partie de l’impermanence de toute existence, elle peut être compliquée à vivre… Face à ce type de période éprouvante, les gens font souvent une erreur classique, comme je l’ai expliqué dans mon livre « Voyage en Self-Love. Adopter l’Amour de Soi pour s’accomplir au quotidien ». Voyons ce qu’est cette erreur :

Première erreur que font ceux qui veulent se « soigner » eux-mêmes d’une période éprouvante : RECHERCHER LA SOLUTION A L’EXTERIEUR D’EUX-MÊMES …

C’est effectivement un grand classique : on se sent mal alors on va se payer un petit resto, allumer une cigarette, aller faire les boutiques, faire du sport ou travailler à outrance… Partir en vacances, en weekend et attendre que la magie opère… Hélas que se passe-t-il après cela ? Ce qui occupait nos pensées revient renforcé ! Une fois l’euphorie des vacances ou du petit verre de vin passée, une fois le paquet de cigarette fumée ou le dressing mieux rempli, notre problème (car c’est bien du nôtre qu’il s’agit même s’il inclus souvent une autre personne désignée comme responsable de notre malheur) revient !

Pour exemple cette cliente cherchant à fuir un manque d’amour d’elle-même qui décide de déménager sur les îles malgré les recommandations de tous les thérapeutes qu’elle a pu rencontrer (« le problème mérite d’être réglé avant de vous lancer dans une nouvelle vie ») et qui me téléphone 3 mois plus tard effondrée : le sable est trop blanc, la mer beaucoup trop turquoise et le problème, lui, demeure !

Un problème est toujours intérieur. Si vous perdez votre emploi alors bien-sûr il vous faudra en trouver un nouveau. Mais si la douleur du licenciement fait remonter à vous de petits deuils non résolus, c’est là-dessus qu’il faut travailler avant tout en donnant du sens à la perte pour s’en libérer une bonne fois pour toute !

Donc voici pour la première erreur que nous faisons presque tous face à un problème intérieur, existentiel ou moral : nous cherchons à le réparer avec un outil extérieur ! Or il faut réparer avec un outil intérieur (ancrage, méditation, thérapie, introspection).

Lorsque vous êtes confronté à un problème moral qui occupe une place importante dans votre esprit, il est essentiel de trouver des moyens de le gérer de manière saine et constructive surtout de l’intérieur ! Quelques conseils qui pourraient vous aider :

  1. Prenez du recul : Prenez le temps de vous éloigner du problème et de prendre du recul émotionnel. Cela peut vous permettre de voir la situation de manière plus objective et d’évaluer les différentes perspectives.
  2. Identifiez vos valeurs : Réfléchissez à vos valeurs fondamentales et à ce qui est important pour vous sur le plan moral. Cela vous aidera à évaluer le problème en fonction de vos propres principes et à déterminer la meilleure façon d’y faire face.
  3. Recherchez des informations et des perspectives : Faites des recherches et essayez de comprendre toutes les facettes du problème. Essayez d’obtenir différentes perspectives et opinions, ce qui peut vous aider à élargir votre compréhension et à prendre des décisions plus éclairées.
  4. Consultez des personnes de confiance : Parlez de votre problème à un thérapeute mais dans l’optique de comprendre son émotion plutôt que de l’éliminer comme on éliminerait un ennemi ! Il y a une leçon, une valeur de vie à en tirer !
  5. Évaluez les conséquences à long terme : Pensez aux conséquences à long terme de chaque option qui s’offre à vous. Considérez les impacts sur vous-même, sur les autres personnes concernées et sur votre bien-être général. Essayez de prendre une décision qui soit alignée avec vos valeurs et qui minimise les dommages potentiels.
  6. Faites preuve de compassion envers vous-même : La prise de décision morale peut être difficile et complexe. Soyez indulgent envers vous-même et comprenez que vous faites de votre mieux pour résoudre le problème de manière éthique. Acceptez que certaines situations puissent ne pas avoir de solution parfaite, mais recherchez celle qui vous semble la plus juste et éthique. Dites-vous parfois : « J’aurais pu faire mieux, mais j’aurais pu faire pire aussi ! Je ne m’en sors donc pas trop mal ! »
  7. Apprenez de l’expérience : Quelle que soit la décision que vous prenez, utilisez cette expérience comme une occasion d’apprentissage et de croissance personnelle. Réfléchissez aux leçons que vous avez tirées et utilisez-les pour guider vos actions et vos choix futurs ! Pour exemple une femme qui vit une rupture avec un homme casanier qui n’arrive plus à suivre ses activités, sorties, loisirs et ne répond pas à son envie grandissante d’évolution ne devrait se remettre en couple ensuite avec le même type d’homme mais rechercher un compagnon plus actif et prêt à participer à ses activités.

Souvenez-vous que lorsque votre Inconscient relâche un problème et lui permet de revenir vers votre conscient c’est qu’il considère que vous êtes suffisamment fort aujourd’hui pour le résoudre. Dans tous les cas, en situation de détresse, n’hésitez jamais à consulter un professionnel et à vous confier à un tiers !

Ces périodes de la vie ou « rien ne va plus » : Que faire ?

Covid, conflits internationaux, actualité maussade, le contexte général peut pousser tout un chacun à revoir sa vie, son cadre de vie, son confort mental à la baisse…

Ces derniers mois vous êtes nombreux, et c’est légitime, à vous plaindre d’une dégradation de votre moral et de votre motivation à entreprendre, à aller de l’avant vers de nouveaux rêves ou projets.

Lorsque tout s’enchaîne négativement il peut paraître complexe de sortir enfin la tête de l’eau comme on dit… Dans cette vidéo je vous donne quelques pistes pour reprendre votre mental en main dans les périodes « sans »…

Vous trouvez votre vie fade et routinière : Que faire ?

« Je trouve ma vie inintéressante », « Je ne crois plus en la bonté de la vie », « J’ai l’impression d’avoir fait le tour des choses », autant de réflexions que vous vous faites lors de la première séance de sophrologie ou de psychopratique. Ces mots qui appellent la routine et la déception sont aussi des maux que ces deux pratiques vous permettent d’atténuer, de transformer en une vision plus positive de la vie, de votre vie en général. Dans cette vidéo, je vous donne quelques pistes pour reprendre votre vision de la vie en main.

Vaincre le blues hivernal

Manque de lumière et moral en veilleuse …

Le manque de lumière et de soleil affecte profondément notre moral et notre attitude. Lorsque le soleil n’a pas pointé le bout de ses rayons dans la maison depuis des semaines, une routine pénible peut s’installer… Avoir envie de dormir tout le temps, se sentir déprimé au lever, être d’humeur maussade et repousser ses projets, de jour en jour, en ressentant un manque de motivation conséquent sont les signes que nous vivons un « blues hivernal »…

La sophrologie et d’autres techniques parallèles (coaching, hypnothérapie légère, psychopratique) peuvent venir combler ce manque de vitalité et remonter ce moral au plus bas tout en aidant à passer ce cap. Il est toujours plus facile de se sentir mieux sous « guidance » d’un tiers bienveillant avec quelques indications et en sortant de chez soi que tout seul.

Mais si vous en vous sentez pas encore prêt à pousser la porte d’un thérapeute, voici quelques conseils de base qui vous aideront à dépasser cette situation déprimante.

Du noir la nuit, de la lumière le jour

Le soir venu on a tendance à fermer les volets et les rideaux. Pour la chambre c’est une bonne chose car un bon sommeil débute par une pièce bien sombre. Mais pour les autres pièces, se déplacer dans le noir total à la simple lumière électrique dès 19h00 tombées peut accentuer ce blues. Voir les lumières du dehors, même celles des voitures ou des éclairages publics c’est se sentir « vivant » et connecté au monde et aux autres. D’autre part il est plus facile de se réveiller le matin dans une pièce bien éclairée. Si vous le pouvez, ne fermez que les volets et les rideaux de la chambre à coucher.

Se lever quand le réveil sonne

Comme la plupart des gens qui travaillent vous vous levez probablement lorsqu’il fait encore nuit. Cela vaut d’ailleurs aussi pour les professions free-lance qui travaillent à la maison surtout les journées où elles ont « du pain sur la planche »… La première erreur est de reculer le réveil de 5 mn, de 10 mn etc. pour éviter de poser le pied au sol. Plus on repousse le douloureux moment du réveil (il peut être douloureux physiquement le temps d’activer son corps et son énergie mais aussi moralement puisqu’il est très difficile de se lever avec des idées noires) pire c’est.

Un bain chaud le matin ? Pourquoi pas !

Il faut parfois changer sa routine les mois d’hiver et changer ses habitudes. Certaines de mes clientes se plaignent de ne pas arriver à affronter la « brutalité » matinale d’une douche même chaude. Voici ce que je leur conseille. Au lieu de déjeuner et d’aller à la douche ensuite, commencez par vous réveiller en prenant un bain chaud. Pour vous accorder ce petit plaisir, décalez le réveil de 20 mn avant bien-sûr. Prenez un bain à 38° (pas plus) dans lequel vous ajouterez : du sel d’epsom (une poignée) et… un jus de citron (bio de préférence). Déconseillé aux peaux très sèches ou très fragile, ce mélange va cependant vous détoxifier et vous réveiller à condition d’être actif(ve) dans le bain : se savonner, asperger son visage de cette eau chaude etc. N’hésitez pas à écouter une musique spéciale Réveil :

Petit-déjeuner tonique

Pour l’hiver il est judicieux de placer la table où vous prenez le petit-déjeuner le plus proche possible d’une fenêtre lumineuse. Ce que je vous recommande c’est d’opter pour un petit-déjeuner léger (afin de ne pas vous ralentir encore) mais vitaminé (jus d’orange, kiwi, café…) Pour éliminer le stress du soir j’aime bien l’hiver passer au café décaféiné. C’est juste une habitude à prendre. Au bout de deux semaines de consommation on oublie qu’il ne contient pas de caféine. Plus le sommeil est tranquille le soir moins on est susceptible de broyer du noir et mieux on récupère.

LNT = Learn New Things

Plutôt que de s’enfoncer l’hiver dans une routine ennuyeuse en attendant de façon passive l’arrivée des beaux-jours, pourquoi ne pas, au contraire, suivre un cours intéressant (en ligne par exemple) ou changer un peu ce que nous sommes habituellement : peut-être en soignant davantage notre apparence ou en changeant carrément de look, de coiffure et de style. L’hiver est un bon moment pour adopter un meilleur régime alimentaire et préparer l’arrivée du printemps.

Relativiser

Enfin, en hiver on peut faire l’économie d’un « lourd » travail sur soi et justement s’accorder du bien-être sans atteinte d’objectifs élevés : parfois faire juste l’effort de penser plus positivement ou de se dire qu’on ne peut pas être physiquement partout à la fois aidera à se sentir mieux. Relativisez ; toutes les périodes de la vie ont un début et une fin. Cela fonctionne pour l’enfance, l’adolescence, la jeunesse hélas, mais aussi les saisons et les maladies qu’elles amènent…

Planifier un minimum

Si vous culpabilisez parce que vous avez l’impression de ne rien faire d’intéressant de vos journées hivernales, pourquoi ne pas préparer le printemps dès maintenant ? Il ne s’agit pas de fuir l’instant présent pour fantasmer un futur plus « désirable » mais plutôt d’exploiter concrètement un « temps semblant mort » (en apprenant, en créant etc. tranquillement).

Enfin, la luminothérapie est très efficace. Investir dans une petite lampe de luminothérapie efficace qui vous servira chaque hiver peut s’avérer utile.

Aller voir ce qui se passe ailleurs

YouTube regorge de vidéos de lieux ensoleillés du monde entier à visiter. Certaines sont extrêmement bien faites et je les aime bien car elles gardent une certaine « réalité » pas comme les reportages super montés qui ressemblent à des productions hollywoodiennes. Montrer des images de voyage et de soleil naturelles et plausibles à notre cerveau, c’est ouvrir l’inconscient à de belles et bonnes choses.

Tenter la visualisation paradisiaque

Le parcours corporel suivi d’un voyage sensoriel « au soleil », en sophrologie, peut également « parler » à votre cerveau de façon positive. Et bien-entendu de nombreux exercices d’ancrage et de respiration peuvent aider à passer ce cap difficile…