Les indiens ont beaucoup à nous apprendre !

Cette semaine j’ai pu suivre une formation d’une journée très intéressante sur les techniques de guérison ancestrales des indiens d’Amérique. Persécutés et décimés sur leurs propres terres, les indigènes sont aujourd’hui peu nombreux.

Des maux modernes chez les indiens d’Amérique

Beaucoup sont victimes de la modernisation et d’un mode de vie qui ne peut leur convenir. Pour exemple les décès dus au diabète et aux suicides explosent chez les communautés vivant encore en Arizona, leurs réserves réduites à néant, leur univers restreint au minimum… Les jeunes indiens natifs n’ont aucune envie de rester dans leur communauté et rencontrent de préoccupants problèmes de santé dès qu’ils quittent leur famille. Heureusement d’après la loi depuis 1978 les indiens ont de nouveau le droit d’exercer leur médecine naturelle (on croit rêver…)

On a fait de cette médecine originelle une médecine parallèle

Cette médecine ne constitue pas une médecine alternative aux USA ! Elle est la médecine originelle. Si on regarde en arrière on se rend compte que c’est bien la médecine allopathique qui constitua dès l’arrivée des colonisateurs la médecine parallèle puisqu’elle n’existait point sur ces terre à l’arrivée des européens !

Bref, la communauté qui a été exterminée en grande partie et qui regroupe les restes de quelques 500 tribus  n’est plus que l’ombre d’elle-même dans un monde également en détresse… Heureusement des « homme-médecine » existent toujours dans ces groupes ethniques prônant ( et transmettant) leur médecine ancestrale. Là aussi il y a débat : l’homme-médecine ne demande pas d’argent. Le simple fait d’aider l’autre lui permet de s’accomplir dans sa mission de vie. Par contre le service doit en théorie être rendu au quadruple. Des homme-médecine « charlatans » ont été tout bonnement été bannis de certaines communautés. Là aussi certains profitent de l’image « zen » de la philosophie indienne pour se remplir les poches…

L’harmonie du corps et de l’esprit

Il y a énormément d’éléments à retenir de la médecine traditionnelle des indiens d’Amérique du Nord. Il n’est pas possible d’aborder tout le savoir de guérison holistique des indiens dans un seul article mais nous pouvons expliquer qu’elle met tout en oeuvre (méthodes, techniques, rituels, présence familiale autour du malade etc.) afin de rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. Cela consiste à :

  • Pratiquer une médecine prônant le « bon chemin » des choses dans le cosmos. La connexion à la Nature est favorisée. L’homme indien sait qu’il fait partie d’un tout et que s’il met en péril un élément de ce grand Ensemble, il met en péril la totalité.
  • Pratiquer des actes qui considèrent que chaque être, animal, lieu ou chose possède sa propre énergie et que l’on peut compter dessus pour la guérison future.
  • Comprendre que tout est interconnecté et que chaque action affecte différents êtres et éléments.
  • Relier par la Roue de Médecine différents aspects de l’homme : le Spirituel (représenté par le Nord), l’Emotionnel (le Sud), le Physique (l’Ouest), le Mental (l’Est). A chaque direction est associé une couleur, un animal et un traitement (la sauge, le tabac etc.)
  • Faire intervenir dans la guérison différents éléments comme les symboles, les peintures, les artifices… (songez au lien avec notre « art-thérapie » actuelle…)
  • Libérer les sens et les émotions par : le libre cri, les pleurs, les rires, les danses, les tremblements, l’observation des étoiles…
  • Pratiquer des actions aidantes à travers : la divination, l’utilisation d’éléments comme l’eau, la fumée, la terre etc., le chant sacré, la prière, le fumigation, le passage par une hutte de sudation etc.

La Nature comme support de guérison

La guérison proposée par les amérindiens est efficace car elle prend en compte toutes les dimensions de l’être (mental, émotionnel, corps…) et en même temps elle s’appuie sur des légendes (raconter une légende pour permettre au malade de comprendre le pourquoi de ses maux) et sur la Nature, grandiose, afin de reconnecter la personne fragilisée au grand Tout de l’Univers.

Tout cela est à la fois passionnant et infiniment logique lorsqu’on y pense.

 

Confinement et guérison intérieure (1)

Le confinement, sous ses aspects limitants, n’en demeure pas moins un temps formidable pour cogiter sur Soi, sur sa vie, sur son parcours et sur ce qui peut nous manquer d’essentiel : une certaine forme de guérison intérieure…

Un temps de « Retour sur Soi » apparenté à une retraite spirituelle

Beaucoup de gens le nieront, rejetant leurs soucis et toutes ces contraintes nouvelles sur le gouvernement, la société, le capitalisme… Or, il est évident que ce type le confinement constitue un genre de « retraite spirituelle ». Bien entendu il nous reste, contrairement à la vraie retraite spirituelle qui s’effectue souvent dans le silence et à l’écart de la technologie moderne, le confort, les outils de communication, les services de livraison etc. Mais pourtant, si on y regarde à deux fois, oui ce confinement peut constituer pour ceux qui vivent habituellement à cent à l’heure (dont j’ai fait partie) un temps de « Retour sur Soi »…

Abandonner le Passé …

Bien-entendu, certains plutôt que de s’adapter chercheront coûte que coûte à continuer de vivre comme avant : télétravail et horaires habituels, habitudes de beauté et de santé habituelles, routines quotidiennes fuyant le changement… Chacun fait ce qui lui plait. Il y a des actes cependant qui traduisent le mal-être général de l’homme se sentant piégé et luttant pour conserver ses acquis : organiser des « apéros via webcam », organiser des soirées techno avec DJs à la maison via skype etc. faire comme si rien ne nous atteignait sans pour autant pratiquer une saine pensée positive… C’est bon et mauvais à la fois… ça passe le temps, certes, mais ces comportements pointent aussi du doigt toutes les limites du genre humain incapable de s’adapter à une réalité qui le rattrape et qui est déjà là… En comparaison : c’est aussi le souci rencontré par beaucoup de nouveaux parents qui luttent désespérément pour conserver le même mode de vie après l’arrivée de leur bébé… Il y a un avant et un après l’accouchement. La vie change, oui ! Les bons moments sont différents. Il faut accepter de prendre la vague, c’est la règle du jeu. Pour le COVID-19 c’est exactement la même chose : lutter pour conserver les routines d’avant c’est souffrir inutilement. Personne ne sait ce qui nous attend après. Mais ce n’est pas nouveau ! C’est le sens même de la vie que de ne pas savoir réellement où nous allons ! D’où la nécessité de profiter de l’instant présent (pour s’améliorer parfois). Des gens que je ne connais pas me téléphonent. Ils veulent entreprendre une psychothérapie par Skype de toute urgence. C’est complexe. Les motivations sont biaisées. Je parle avec eux un instant et leur recommande de venir me voir à la levée du confinement si leur envie de devenir la meilleure version d’eux-mêmes prime toujours…

L’envie de « fonctionner mieux » après …

La guérison intérieure c’est ce que viennent chercher au cabinet mes clients, que se soit à travers les séances de Sophrologie, de Psychopratique ou de Coaching en suppression des croyances limitantes. Parfois ils viennent aussi préparer des moments-clés de leur vie professionnelle avec moi, clarifier leur pensée pour mieux réussir un entretien ou pour savoir dans quelle voie professionnelle ou affective s’engager. Même si on vient consulter pour un problème « mineur », il y a là l’envie d’aller mieux, de mieux fonctionner, de devenir la « meilleure version de soi-même », de guérir intérieurement en tout ou en partie.

Qu’est-ce que la Guérison intérieure ?

Aujourd’hui, j’aimerais revenir sur cette notion qui fait ou non le succès d’une des thérapies citées ci-dessus : la définition de la « guérison intérieure ». Qu’est-ce que guérir intérieurement ? Pourquoi certaines personnes repartent visiblement « guéries » intérieurement des séances et reviennent avec leurs peines, leurs « échecs » et leurs déceptions plusieurs semaines plus tard « hanter » la salle d’attente ? Qu’est-ce qui fait que certains clients arrivent à mettre fin à la thérapie quand on le leur suggère et à vivre enfin, et que d’autres resteront absolument « dépendants » aux séances de relaxation par exemple, n’arrivant pas à aller vers une autonomie dans cette pratique même lorsqu’on la leur enseigne ? La différence. Tout le monde est différent ! Chaque être est précieux, unique. Au-delà de nos différences il y a notre envie toute personnelle de guérir, de quitter une zone de confort dans laquelle le soutien est facile à obtenir pour aller vers un univers où notre force de caractère, notre autonomie fera davantage de nous celui qui soutient plutôt que celui est soutenu. C’est notre confiance en nous réveillée qui prend le relais du thérapeute. On devient, en quelque sorte, notre propre thérapeute, notre propre « parent », pour les adultes.

Ma définition de l’homme guéri est la suivante. Elle varie probablement de la vôtre. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise, c’est une vision personnelle qui a donc été façonnée au fil du temps, des expériences… Rédiger la votre peut-être un bon exercice si vous êtes en quête de guérison intérieure.

UN HOMME GUÉRI …

Un homme guéri est, selon moi, celui qui se sent nouveau, aimé, prêt à vivre de nouvelles aventures pleines de sens… Il ne s’attache point aux futilités ou alors uniquement dans un but récréatif. Il s’est défait des routines et des images superficielles de la vie qui l’animaient peut-être jusqu’ici.

Il se sait désormais estimé par des gens intègres et cela lui suffit bien. Il n’est pas ébranlé par ceux qui ne lui suivent pas car il a réécrit son passé et sait, désormais, quelle chance il a d’avoir tiré autant de leçons bénéfiques de son parcours. Il commence à se rendre compte qu’il a côtoyé des « gens biens » et que cela a une vraie valeur. Plutôt que d’en vouloir à ceux qui sont partis il y songe d’un coeur bienveillant. Il sait que certains « se perdent » mais aussi que chacun a un chemin à parcourir avant d’atteindre la complétude intérieure.

C’est un être en congruence. Il croit suffisamment en lui pour ne pas diluer son pouvoir en espionnant ce que font les autres ou en se comparant à eux. Il n’assume pas ses différences, il croit puissamment en elles ! Il est conscient qu’il possède, comme tout un chacun, son propre chemin de vie, son propre « appel » et souhaite y répondre. D’un seul coup, répondre à sa mission de vie devient ce qui prime sur le reste, notamment sur l’argent et le matériel.

L’homme guéri ne porte pas d’utopies toutes faites en lui, juste l’envie de mieux faire, jour après jour, avec ce qu’il possède déjà. S’il est empathique envers les plus faibles, il a franchi une étape supplémentaire vers sa propre harmonie intérieure et sa propre guérison.

Retrouvez la suite de cette réflexion dans quelques jours sur ce blog. Belle journée, portez vous bien et #restezchezvous !