Mes méditations favorites

J’ai découvert la méditation il y a une dizaine d’années.

Au tout début, comme de nombreux pratiquants de techniques méditatives, j’ai suivi des méditations guidées (qui n’ont pas vraiment le même but que la véritable méditation dont le but est plutôt d’apaiser l’esprit que de suivre un script relaxant).

Puis je me suis tournée vers les méditations classiques : la concentration avec support (principalement une image très simple ou la focalisation sur la respiration), la simple « contemplation » où l’on observe une expérience sans la juger et où chaque ressenti ou bruit est accueilli pour ce qu’il est réellement (une émotion, un grincement), puis la simple transcendance qui pour moi était vraiment (et demeure) le but ultime de toute méditation à savoir obtenir un esprit vide et le silence intérieur.

Différentes méditations sont possibles aussi bien en Concentration qu’en Contemplation ou en Transcendance. Mais je dois dire que j’ai mes préférées. Ce ne sont pas forcément les plus simples à réaliser pour moi mais celles qui se rapprochent le plus du chemin évolutif intérieur sur lequel je me situe (ou au moins sur lequel je tiens à rester), de mes objectifs de vie (empathie, écoute active etc.) et de ma personnalité profonde.

Il est pour moi primordial de choisir sa méditation en fonction de ces critères ;

  • Qu’est-ce qui vous anime intérieurement ?
  • Quel est le but recherché ?
  • Qu’est-ce qui correspond le mieux à vos valeurs ?

Concernant la durée de ces méditations je médite 2 fois par jour pour une durée de 20 mn.

La première des méditations que je pratique est la Metta (méditation de l’Amour bienveillant)

Dans ce style de méditation vous engagez votre concentration à cultiver l’amour universel et la gentillesse envers autrui. La compassion y tient une place majeure. mais bien entendu pour pratiquer la méditation Metta il faut déjà avoir l’intention de s’accueillir soi-même positivement et c’est souvent un écueil pour les débutants et en général pour tous ceux qui se dévalorisent beaucoup ou qui renient leur passé, leur vécu et leur bagage personnel. Dans le fond rien n’est plus difficile que de s’aimer et de s’accepter soi-même tel qu’on est et c’est la première étape de la Metta. Un sentiment de dévalorisation de soi est souvent présent au début mais pourra s’estomper si la pratique est sincère et concentrée. Il y a différent grades : on va adresser de l’amour, de l’empathie et de la tendresse à quelqu’un qu’on connait, qu’on apprécie et pour lequel on éprouve de l’admiration et du respect (un mentor par exemple). Puis à quelqu’un de sa famille qu’on aime. A une personne qu’on croise des fois sans la connaître vraiment (le facteur, le boulanger). A une personne qui nous est antipathique. A tout le monde en général (il s’agit de généraliser le sentiment à l’univers entier : l’amour universel).

La méditation Tonglen (je donne et je reçois)

Il s’agit de prendre du négatif et d’offrir du positif en retour. Je propose de ressentir la douleur d’autrui pour l’aider à s’en débarrasser et à surmonter sa situation. L’intention tient la place principale. Cette méditation m’aide à gérer au quotidien des clients en souffrance, parfois en deuil ou dans le désespoir.

La méditation Atma Vichara

Ici il s’agit d' »enquêter sur soi », on se pose la question de qui on est vraiment avec authenticité. Il s’agit de ne pas confondre ce que nous souffle de nous l’ego et ce que nous sommes en essence-même. Lorsque je me pose cette question intime « qui suis-je ? » mon esprit va forcément venir me donner des bribes de réponses (des images, des souvenirs, des jugements parfois). Je dois alors me poser la question : « A qui appartient ceci ? » (ce sentiment). La réponse est « à moi » naturellement. Je suis le point commun entre toutes les situations et images réceptionnées. Je recommence alors à me poser la question « Qui suis-je ? » pour aller plus profondément dans le travail de concentration. C’est le Moi et il est à la fois le sujet et le support de la méditation (ici le Moi ou le Soi vient supplanter l’objet méditatif).

Ces trois méditations sont particulièrement efficaces pour travailler sur soi. A partir de septembre 2021 je proposerai une initiation à la méditation le samedi matin sur Vichy. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.

Les effets de la Visualisation positive

Connaissez-vous des gens qui mènent tous leurs projets à bien et qui ne s’encombrent pas de regrets si toutefois certains de leurs objectifs avortent ? Avez-vous un ou une amie à qui « tout réussit » (selon vous et selon il ou elle) et qui n’hésite jamais à se lancer dans une nouvelle activité ? Qui abat le travail de façon organisée en étant toujours sûr(e) de lui/elle ?

Des capacités à relancer

Ces personnes n’ont rien d’exceptionnel dans le fond, si ce n’est 2 capacités primordiales et formidables :

  • Savoir trouver leurs dons tout au long de leur vie (les dons et les capacités en appellent de nouvelles) et les adapter aux situations vécues
  • Positiver et visualiser les événements à venir avec confiance

Bien-entendu, si vous suivez les séances de sophrologie, de coaching en suppression des croyances limitantes ou de psychopratique avec moi, vous savez déjà que visualiser ne sert à rien si vous ne le faites pas TOUS LES JOURS !

La constance est primordiale en développement personnel comme dans toutes les disciplines

La constance est primordiale… Trop souvent les gens se lancent dans une thérapie pour « déculpabiliser » de ne rien faire pour « aller mieux ». On pense que de payer un thérapeute suffira bien… L’envie réelle de changer n’est pas là et la constance non plus. Personnellement je ne travaille jamais avec des gens dont la motivation est au placard… C’est une perte de temps et pour eux et pour moi. Même lorsque je reçois des clients en relaxologie il y a de petits exercices à refaire chez soi pour prolonger le bien-être… Ne pas les faire est déjà un signe de résistance au changement. C’est très courant et ça se surmonte quand on comprend que la technique fait du bien et fonctionne. On a toujours envie d’amplifier ce qui fait du bien, non ?

Une vision à modifier

Le négativisme et le pessimisme se soignent mais il s’agit pour cela de remplacer durablement et solidement son point de vue sur 1) Vous-même 2) Les autres 3) Les situations 4) Le monde qui vous entoure 5) Votre vision de l’avenir !

Les 7 principaux freins à une visualisation efficace

C’est un travail qui peut paraître simple et basique et pourtant… dès qu’on commence à visualiser on se heurte à de nombreux écueils :

  • Le premier est de ne pas vraiment croire en la méthode …
  • Le second est de ne pas apporter de réel crédit à ce que vous visualisez. Si vous considérez vos visualisations comme des rêveries éveillées c’est certain que votre inconscient ne sera nullement imprégné de vos idées aussi positives soient-elles…
  • Le troisième est de visualiser trop vite et trop grand, en dehors de vos réels besoins (si vous avez besoin de trouver un nouveau client et que vous vous imaginez déjà riche sur une plage des Caraïbes avec des amis fortunés, l’inconscient sera dans le rejet. C’est beaucoup trop gros à « avaler » pour lui…
  • Le quatrième écueil est de ne pas être assez clair dans vos visualisations. Une visualisation efficace est le fruit d’un besoin réel et d’une clarté d’esprit maximale…
  • Le cinquième écueil est lié aux pensées parasites qui déboulent dans votre visualisation et vous déconcentrent. Il faut apprendre à les maîtriser, la méditation est excellente pour ça !
  • Le sixième écueil est de ne pas VOUS apporter de crédit : vous le faites pour essayer, pour tester la méthode et voir si ça marche… Vous demeurez au stade de « testeur » et ne passez jamais au stade de réel « receveur de bienfaits »
  • Enfin le septième et dernier écueil est la régularité de la pratique. A partir de moment où on travaille sur des énergies, il faut ouvrir son inconscient et pour cela il faut travailler TOUS LES JOURS. Si vous arrêtez dès les premiers jours car vous ne voyez aucun changement dans votre mentalité, vous ne passerez jamais le cap de l’ancrage dans l’inconscient.

Une de mes expériences : Depuis quelques mois j’arrive à distinguer l’aura des gens. Je peux ainsi voir la couleur de leur aura mais aussi l’intensité de sa vibration. Je distingue les premières strates seulement. Je n’en suis pas encore à voir les 7. Cela m’a demandé de suivre un cours spécial avec une professionnelle confirmée et surtout un travail de concentration énorme. Je me suis astreinte à me concentrer 5 puis 10 puis 15 minutes par jour. A partir du moment où je suis arrivée à distinguer l’aura très vite, presque au premier coup d’oeil (si les gens se situent sur un fond clair et pas trop bariolé), j’ai fait des progrès énormes. Pour ne pas perdre cette capacité et ne pas gâcher ces progrès je continue de pratiquer. Pour la visualisation positive c’est la même chose, il faut dépasser le stade des écueils pour passer à celui de la pratique quotidienne. 

Les bénéfices énormes de la visualisation positive

Voici les effets d’un VRAI TRAVAIL de visualisation positive quotidien :

  • Ouverture de l’Inconscient et meilleure vision des opportunités personnelles et professionnelles se présentant à vous…
  • Meilleure confiance en soi : le fait d’imaginer une issue positive à un événement permet de savoir qu’on peut le faire. De nombreux athlètes s’entraînent dans l’esprit avant de gagner sur le terrain
  • Forger sa volonté : s’astreindre à une discipline à la fois pratique et spirituelle chaque jour permet de se dépasser
  • Mieux dormir ! Il est possible de s’endormir si on visualise le soir, peu importe surtout si le sommeil est plus paisible ensuite
  • Accepter des défis de plus en plus important
  • Se sentir en congruence avec sa vraie nature (la visualisation révèle nos rêves majeurs, nos rêves enfouis ou abandonnés pour les remettre au programme)
  • Croire davantage en l’être humain (car on comprend que quelqu’un peut changer en travaillant vraiment sur soi)

La règle de base selon Neville Godard

La règle de base pour débuter, simple mais pas des moindres :

« Assume the feeling of the wish fulfilled » Neville Godard

« Assumez le sentiment du souhait déjà accompli » Neville Godard

Ce n’est pas la beauté du job ou du partenaire imaginé qui compte mais plutôt la sensation de complétude ressentie lorsqu’on sait qu’on a obtenu et que maintenant on peut expérimenter la Joie ! Le sentiment ressenti est bien plus important que les objets imaginés (même si ceux-ci plantent le décor) !

Assumer enfin !

Le mot « assumer » est important. Celui qui n’assume pas sa visualisation ne peut en ressentir les bienfaits…

A bientôt pour un nouvel article et le retour des vidéos … En attendant soyez prudents, restez chez vous, protégez les vôtres et portez vous bien !

A quoi s’attendre psychologiquement parlant après le coronavirus ?

Je ne suis pas psychologue je le précise, plus simplement sophrologue et psychopraticienne mais toute l’année j’apaise des clients qui viennent, le plus souvent, pour des problèmes de sommeil, de stress et d’anxiété…

Les médias et la psychose qu’ils génèrent en ne délivrant que des informations négatives et dramatiques ont une réelle responsabilité dans le mal-être actuel des français !

De vraies angoisses…

Et ces derniers temps, avant le net déclenchement du coronavirus dans notre pays, la plupart voyaient déjà leurs angoisses augmenter… Les médias (qui ne communiquent que les mauvaises nouvelles, certaines plateformes d’informations sur Internet qui font de cas communs de véritables drames etc.) sont en partie responsables de cette hausse de l’anxiété chez les personnes les plus sensibles moralement et chez ceux qui sont isolés. Les smartphones permettant de recevoir de l’info toute la journée sont une véritable source d’angoisse pour de nombreuses personnes.

Des ordres et des contre-ordres générant de la culpabilité …

D’autres contradictions sont porteuses d’angoisse chez les confinés : par exemple la culpabilisation énorme qui a été témoignée par les médias envers ceux qui « ont osé faire des réserves » avant l’épidémie ! Les personnes sensibles et anxieuses ne savent plus sur quel pied danser ! D’un côté ils doivent rester confinés mais d’un autre côté on les a dissuadé de faire des courses avant. Ils ont donc 1) peur d’être malades ou de mourir 2) peur pour leurs proches 3) peur de leurs propres pensées 4) peur de mourir de faim ! Ici encore on a fait passer la normalité (faire des courses en prévision d’un confinement) pour un « outrage »… Les personnalités borderline ne peuvent se retrouver dans ce style de communication privilégiant ordres et contre-ordres…

Face à l’anxiété, quelles solutions naturelles ?

Pour apaiser ce type de craintes (qui deviennent actuellement légitimes…), j’utilise habituellement des techniques de relaxologie basiques et de la sophrologie. J’ai aussi mes propres techniques de relaxation issues du monde de la scène puisque je suis également coach d’artistes.

Ces techniques consistent en des exercices permettant d’éliminer à la fois la tension physique et la tension mentale. Elles s’avèrent efficaces sur tout le monde à 90%. Les 10% restant étant les gens qui… ne font pas leurs exercices préconisés !

La visualisation et la respiration sont mes principaux outils pour apaiser le mental et le corps et éliminer les pensées parasites. Il m’arrive de rencontrer des gens qui ont été très isolés pendant longtemps (longues maladies, alitement…). Je le remarque, tout confinement est créateur de séquelles psychologiques et il n’en ira pas autrement, hélas, pour celui lié au coronavirus…

Le changement génère l’instabilité chez les plus sensibles

Quelque soit notre rapport à l’autre, à l’univers qui nous entoure et à nous-mêmes, il y aura des conséquences. Je ne parle pas simplement des changements que le retour à la normale va produire dans notre quartier, dans notre ville, dans notre pays, dans les mentalités en général… Je ne parle pas non plus de l’économie qui ne sera plus tout à fait celle que nous avons pu connaître… je parle des effets suivants :

Une nouvelle vision de la vie qui mènera à une soif infinie de liberté

Lorsqu’on a été privé de quelque chose pendant longtemps on souhaite en profiter un maximum après… Pour exemple les gens qui ont connu la guerre ont par la suite fait des provisions, des réserves, ont mangé davantage. Les gens qui durant leur enfance ont souffert de pauvreté et du peu de nourriture peuvent ensuite développer un goût irraisonné pour la nourriture ou le grignotage ou compenser ce manque en mangeant. Ainsi parmi ceux qui ont souffert du manque à l’enfance, on voit des obèses à l’âge adulte, avec beaucoup de mal à contrôler ce qu’ils ingurgitent et un régime alimentaire anarchique…

Ceux qui se seront sentis « en cage » auront envie de voyager davantage, certains auront profité du confinement pour faire le point sur leur vie affective, par exemple, et aurons peut-être envie de reprendre leur sacro-sainte liberté…

Un confinement qui aura développé des troubles de l’humeur et de nouvelles phobies chez certains

Lorsqu’on redoute la mort et qu’on protège sa vie au point de se la gâcher totalement il peut y avoir bien-entendu dans le cas du coronavirus une émergence de phobies « nouvelles » ou plutôt décuplées. Par exemple des gens hypocondriaques qui gardaient chaque année un œil sur l’épidemie de grippe saisonnière vont redoubler de prudence. Chaque maladie annoncée sera vue comme une « potentielle pandémie en puissance »… Ceux qui avaient déjà des comportements d’ultra-hygiène les verront peut-être amplifiés… Lorsqu’on est passé très près de la mort par exemple et qu’une véritable frayeur s’est installée à un moment M on parle de trauma… Oui il y aura des traumas surtout chez ceux qui ont été menés en réanimation ou ceux qui s’en sont sortis in-extremis…

Des angoisses extrêmes, des pensées suicidaires chez d’autres …

Angoisses et pensées suicidaires sont hélas possibles. Surtout sur des sujets déjà très anxieux et déprimés en temps normal. « Doit-on continuer de vivre dans un monde en mutation perpétuelle présentant de telles failles ? » est une question que certains se poseront. Heureusement cette pensée ne sera pas forcément suivie de passages à l’acte.

Un bilan de vie forcé

De longues heures libres pour cogiter à son parcours, son vécu, son « bagage » dans un domaine ou dans un autre généreront une véritable remise en question… Le bilan de vie s’imposera forcément. L’envie de « tout recommencer en mieux si on s’en sort » apparaîtra comme une utopie. Hélas tout le monde sortira pas forcément glorieux dans une démarche de « vie nouvelle ». Changer de vie demande beaucoup de courage, pas juste un élan positif, et c’est un gros travail sur soi que de changer de mentalité et de passer par exemple de Paris à la campagne, de changer radicalement d’emploi… Il risque d’y avoir un mélange entre rêves, désirs, fantasmes etc. Régulièrement des « déçus » du grand changement de vie viennent au cabinet pour se déstresser et envisager un « retour en arrière » le plus sereinement possible. Là aussi il y a les beaux reportages véhiculés par les médias sur des success stories de reconversion et… le monde réel avec ses contraintes et ses lois marketing…

Un égoïsme nouveau ?

Certains vont se refermer sur leur petit univers et se créer ainsi un cocon rassurant, ils vont réduire nettement leur zone de confort. L’inverse est également vrai comme nous l’avons déjà dit. Je ne pense pas, hélas, que la grande vague de solidarité (applaudissements chaque soir, propos élogieux sur les soignants, les caissières et tous ceux qui se sacrifient pour que le pays fonctionne en mode veille) soit, hélas, durable. Trop peu de personnes sont conscientes que nous sommes une « unité ». Les conflits d’intérêts des uns et des autres et l’individualisme galopant reprendront le dessus nécessairement au fil du temps. Qu’est-ce qui peut changer une personne à part un réel travail sur Soi et sur le Soi profond ?

Une envie de mordre la vie à pleines dents très vite !

Attention aux extrêmes mais il faut savoir que les alitements longs par exemple ont des répercussions semblables. J’ai été alitée 2 fois six mois dans ma vie (alitement total) pour des grossesses complexes et je suis devenue quelqu’un d’hyperactif par la suite. J’ai eu envie de rattraper le temps perdu et bien que maman je n’ai eu aucun mal à confier un peu mes enfants au papa ou à mes parents pour concrétiser mes rêves. Au final ce comportement s’est avéré plutôt positif et mes enfants ont apprécié d’avoir une mère épanouie. Mais hélas si on ne sait doser savamment ses envies de re-naissance, on peut faire des dégâts dans le couple, dans l’entourage proche etc. et rapidement se révéler tyrannique…

Une irritabilité provisoire qui s’installe

Enfin le véritable risque est de devenir irritable du fait d’être confiné en famille (crier sur les enfants, s’agacer sur son compagnon ou sa compagne, râler sur tout – ce qui peut faire du bien parfois – montrer une forme d’irascibilité…) mais surtout de le rester ensuite ! Certains goûteront peut-être à l’irritabilité et considéreront que « cela n’est pas leur faute » en parlant du confinement.

On pourra de la même façon assister à un report de la responsabilité personnelle sur le gouvernement, le système, les autres, ce qui (même si c’est parfois véridique) n’aide pas à avancer au quotidien bien évidemment !

De l’immobilisme

Enfin, certaines personnes vont goûter à l’immobilisme, au fait de ne rien faire de la journée, surtout ceux qui ont déjà du mal à démontrer un dynamisme dans leur vie professionnelle ou personnelle ordinaire…

Des deuils compliqués …

Beaucoup de gens meurent du coronavirus, voyez l’exemple de l’Italie et de l’Espagne… Hélas à l’heure actuelle nous sommes dans la même situation. Trop peu de soignants, trop peu de places en réanimation… Les soignants déjà très atteints par la maladie (physiquement mais aussi moralement) et au bord de l’épuisement doivent « trier » les cas, faire des choix. On demande aux urgentistes de choisir qui vivra ou pas. Ce type de choix est inhumain. Comment ces gens assumeront-ils par la suite des choix influencés par une problématique toute matérielle ? Beaucoup de membres de familles ayant perdu l’un ou plusieurs de leurs et n’ayant pu, pour raisons sanitaires, se rendre à leur enterrement (parfois réduit au strict minimum, dans l’urgence) ne pourront hélas prendre le temps de faire leur deuil sachant qu’ils se sentent eux aussi menacés, en situation de « survie »… Il y aura énormément de deuils non résolus et de deuils compliqués qui suivront cette pandémie. Comment laisser partir seul un parent, un enfant, une grand-mère qui peut-être a tenu lieu de maman ? Ces deuils impossibles demanderont un lourd travail psychologique. Il faudra « accepter de laisser partir » des gens décédés très rapidement, trop rapidement, lors d’une crise, dans une situation de guerre tout en continuant d’avancer (et en étant peut-être dans une situation financière compliquée car la pandémie va totalement déstabiliser l’économie…). Beaucoup se tourneront vers des thérapeutes spirituels, des « passeurs », pour réaliser une vraie cérémonie, organiser un véritable au-revoir. Hélas ces techniques ne sont pas toujours comprises par l’inconscient comme le début d’un deuil. Ne pas avoir vu le corps, ne pas l’avoir veillé correctement avant l’ensevelissement, voici autant de points qui poseront des problèmes durables aux endeuillés…

Un AVANT et un APRES le coronavirus

Vous l’avez compris il y aura bien un AVANT et un APRES confinement ! C’est pourquoi il est bon d’organiser ses journées, de ne pas trop écouter les médias, les opinions des uns des autres mais de se faire sa propre opinion et de s’y tenir. Il est bon de travailler son corps et son esprit. Un peu de gym douce permet d’avoir un meilleur moral. La méditation permet d’apaiser l’esprit etc.

Si vous savez déjà ce qui vous guette dans l’après, essayez dès maintenant d’y travailler pour éviter le tsunami d’émotions qui se manifestera peut-être par des comportements inadaptés ou démesurés ensuite.

Le corps et l’esprit sont indissociable. En travaillant sur l’un vous travaillez nécessairement sur l’autre !

Développer un positivisme profond et solide

Les « effets » que je vous évoque ici peuvent relever d’une vision très négative qui n’imagine que le pire scénario possible… Or, il faut savoir que la personne qui travaille sur elle-même, qui engage un réel travail sur Soi évite la plupart des écueils qui se présentent à elle sous forme de stress, d’angoisses, de pensées parasites ou de dialogue intérieur négatif !

Si vous êtes une personne qui se situe dans l’acceptation de ce qu’offre ou retire la vie chaque jour et si vous acceptez que le monde ne soit au final qu’un perpétuel changement, vous ne souffrirez probablement de rien du tout après la levée du confinement !

Je vous recommande cette vidéo pour mieux comprendre la notion de positivisme

Bon courage à tous, portez vous bien, et restez chez vous !

Confinement : Quelques astuces pour conserver la santé et le moral

Le confinement, nous l’avons déjà dit, est une période stressante et anxiogène… Pourtant, souvenons-nous que pendant que nous nous débattons avec ses contraintes techniques et matérielles, même si ça peut paraître complexe, il nous faut relativiser… Nos grands-parents ont connu toute autre chose qu’un confinement à la maison avec télé et Internet à volonté pendant la guerre…  Aujourd’hui il est possible de se distraire et d’avoir du contact humain en organisant une session Skype ou en décrochant son téléphone, ce qui réduit considérablement l’anxiété et l’isolement.

Bien-sûr cette situation demeure quand même inédite pour nous. Personne n’a jamais vécu cela auparavant et, on le sait, ce qui « sort du cadre » est angoissant… De plus les médias en font – comme toujours – des tonnes… Pas une seule bonne nouvelle comme d’habitude, vous avez du le remarquer !

Les médias ont une certaine responsabilité dans les pathologies mentales qui suivront le confinement. Parce que l’accès à l’information n’est pas si gratuite que ça (publicités sur le web, partenariats etc.) ils ont tout intérêt à créer la psychose pour susciter des vues (et donc de l’argent…) Quoiqu’il en soit chacun doit, en plus de garder son calme et de préserver son mental, arriver à conserver la santé ! Ce doit être votre priorité.

La nourriture

Si vous avez peu de stocks, pas de panique ! En tant que confiné, vous avez certainement beaucoup moins d’activité physique que d’habitude. Vous avez donc besoin de beaucoup moins de calories. Il n’est pas nécessaire de manger autant que d’habitude. Par contre, en intérieur, il faut avoir de bons réflexes d’hydratation, ne serait-ce que pour éviter des migraines. Il est particulièrement bon de penser aux apports en nutriments. Avez-vous une source de calcium ? Une source de protéines ? Des fibres ? Si non, où la trouver ?

L’air

Ouvrez les fenêtres en grand pendant la matinée afin d’aérer les pièces et de profiter d’un peu d’air plus pur que d’habitude… Si vous avez un balcon ou un jardin, guettez l’heure où il est au soleil et sortez ! Le soir il est bon également de prendre l’air avant d’aller dormir.

L’hygiène et le sport

Si chaque soir vous entreprenez de faire le ménage (désinfecter les poignées de portes, les  portes du frigo et toutes celles qui sont touchées dans la journée, les escaliers et votre entrée par exemple) et si par hasard vous avez la « chance » de posséder des escaliers, ce moment peut vous permettre de dépenser quelques calories tout en créant une « routine » saine pour l’esprit et le corps. Tous les soirs avant d’aller dormir et de faire mon sport (un peu de musculation ciblée), je fais le ménage ! Comme nous vivons sur une maison à 4 étages, je peux vous assurer que j’ai ma dose d’activité physique de cette façon.

La journée : avoir des horaires et des routines

Les routines si elles peuvent être bloquantes et limitantes lorsqu’elles sont ancrées depuis trop longtemps (et si elles ne sont pas positives ni saines) demeurent – en ce temps de confinement – une planche de salut intéressante à explorer. Le fait de maintenir des horaires ou d’en instaurer de nouveaux vous permettra de ne pas rester figé sur les actualités avec l’envie d’en savoir toujours plus. Vaquer à ses activités dans la maison permet d’oublier la situation exceptionnelle que nous vivons ces jours-ci. Donc si l’angoisse et le stress sont trop grands, allez-y ! Structurez votre journée, comme ceci par exemple :

Lever 07h45

Petit-déjeuner 08h00

Temps de préparation 08h30 à 9h00

Activité physique 9h00 à 9h30

Télé-travail de 9h30 à 12h30

Déjeuner à 13h00

Sieste de 13h30 à 14h00

Télé-travail de 14h00 à 17h00

Temps de relaxation de 17h00 à 17h30 etc.

Entrer dans une routine permet de mieux contrôler ses pensées et d’éviter les pensées parasites puisque normalement chaque heure est destinée à une tache particulière.

Le mental : l’importance de la visualisation positive

En ces temps compliqués il est très important de trouver un exutoire pour l’esprit. S’allonger, écouter une méditation, se mettre au yoga (certaines se mettent actuellement au « bikini yoga » !), exercer son esprit à effectuer un parcours corporel, un ancrage, s’entraîner à la cohérence cardiaque, autant d’exercices qui passeront de bons messages à l’inconscient. Rien ne sert de stresser. Plus vous stressez plus vous êtes réceptif aux microbes, aux petites maladies et même aux maux psychosomatiques. Ce genre de maux sont à éviter si on souhaite rester chez soi. Il serait dommage de se rendre aux urgences pour une crise d’angoisse… La Technique Nadeau (voir sur mon site) permet d’effectuer chaque jour ses 20 mn d’activité physique, sans matériel, dans un espace réduit, en restant à la maison. What else ?

L’apprentissage

Dans les périodes mouvementées il est bon d’apprendre ! Offrir à son esprit un nouveau projet, apprendre une langue, apprendre une technique, se concentrer sur de nouveaux savoirs permet de créer de nouvelles connections neuronales.

A ce sujet, j’aimerais partager avec vous cette vidéo très motivante « Faites évoluer votre cerveau » de Joe Dispenza. Son étude démontre que lorsque quelque chose ne fonctionne pas il faut changer la méthode et faire découvrir au cerveau d’autres opportunités.

Le soutien moral

En cette période de nombreux thérapeutes travaillent à domicile, par Skype ou par téléphone, il est donc possible, plus que jamais, d’accéder à leurs services. Si il est compliqué de pratiquer la sophrologie avec ses clients à distance (j’aime entretenir une certaine proximité avec ma clientèle, faire les exercices avec eux, les démontrer etc.), la psychopratique et la psychologie peuvent tout à fait s’effectuer par téléphone.

Rester positif !

Il faut relativiser tout ce qui nous arrive. Nous faisons partie d’un univers mouvant que notre espèce saccage depuis des millénaires… Industrialisation, pollution, voyages à outrance… tout s’accélère. Autrefois le terrien moyen prenait l’avion 1 ou 2 fois par an de façon exceptionnelle. Les crédits, les rabais et l’industrie du tourisme font que cette même personne effectue aujourd’hui une dizaine de voyages par an soit presque un par mois ! Sans compter les hommes d’affaires et l’aspect mondial de leur business… A l’heure actuelle la planète se repose, se répare. Ce temple naturel dont la vocation est d’accueillir toutes sortes d’êtres est en train de « récupérer ». Ce temps n’est donc pas perdu pour tout le monde. L’eau des canaux de Venise n’a plus cette couleur « laiteuse » due à l’agitation permanente des fonds par les bateaux et à la pollution humaine. Les dauphins n’hésitent plus à revenir dans la lagune. Au dessus de l’Italie et de la Chine les images satellites constatent une nette amélioration avec moins d’émissions nocives… C’est donc à une véritable rémission de certains endroits de la planète que nous assistons. Il est positif et sain de considérer que ceci a aussi été généré par nos efforts…