La Voie de la Quiétude Mentale : Comment Gérer Pensées et Émotions pour Améliorer le Sommeil

Le sommeil joue un rôle essentiel dans notre bien-être physique et mental. Cependant, de nos jours, le rythme effréné de la vie moderne et les multiples sources de stress peuvent entraver la qualité de notre sommeil. Vous êtes nombreux à venir au cabinet pour cette raison. Les problèmes de sommeil constituent 15% des consultations. Bien souvent, nos pensées tourbillonnantes et nos émotions tumultueuses sont les principaux coupables. Dans cet article, nous allons explorer ensemble comment la gestion consciente des pensées et des émotions peut grandement améliorer la qualité de notre sommeil. Nous discuterons d’astuces et d’exercices de thérapie cognitive pour vous aider à trouver la quiétude mentale nécessaire à un sommeil réparateur.

1. Comprendre l’Impact des Pensées et des Émotions sur le Sommeil

Le lien entre l’esprit et le corps est indéniable, et cela se reflète dans la qualité de notre sommeil. Les pensées ruminantes et les émotions négatives peuvent déclencher des réponses physiologiques de stress, perturbant ainsi le sommeil. Les soucis incessants, les regrets et les inquiétudes peuvent mener à l’insomnie, tandis que les émotions non résolues peuvent créer une tension intérieure qui nuit à la détente nécessaire pour s’endormir. Il y a un point qui est souvent peu abordé car il semble ne pas relever des soucis de sommeil et pourtant… Il s’agit du « trop-plein » de rêves. Certains clients expérimentent des nuits très remplies avec des rêves qui semblent réels ou au contraire qui sont légers mais très invasifs et nombreux. La sensation est alors celle de se réveiller déjà épuisé car nous avons l’impression d’avoir accompli mille taches dans notre nuit. L’excès de rêves peut être très frustrant car même en dormant on semble en activité. Les rêves les plus vivides et les plus mémorables surviennent généralement pendant la phase de sommeil paradoxal (REM), qui est caractérisée par une activité cérébrale intense. Si quelqu’un passe une période disproportionnée en sommeil REM (peut-être en raison d’un trouble du sommeil), il pourrait éprouver davantage de rêves. Une cliente explique : « Mes nuits sont éprouvantes. Certes je dors mais avec le sentiment d’avoir eu mille vies en une seule nuit. De plus je me souviens de tout ce qu’il se passe dans mes rêves : les situations, les histoires, les gens, les lieux… et cela me pose questions le lendemain. Donc c’est ma matinée qui est imprégnée de ces situations étranges ! Quelle galère ! »

2. Pratiquer la Pleine Conscience

La pleine conscience est une pratique puissante pour gérer les pensées et les émotions. Elle consiste à porter une attention consciente à l’instant présent, sans jugement. Avant de vous coucher, trouvez un endroit calme et pratiquez quelques minutes de méditation de pleine conscience. Observez vos pensées sans vous y accrocher, et ramenez doucement votre attention à votre respiration. Cela peut vous aider à apaiser l’agitation mentale et à créer un état de relaxation propice au sommeil.

3. Journal de Gratitudes et de Réflexions

Tenir un journal de gratitudes et de réflexions peut être un moyen efficace de décharger vos pensées et vos émotions avant de vous coucher. Écrivez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant dans la journée et notez également vos préoccupations ou vos inquiétudes. Cela peut vous aider à libérer vos pensées, à mettre en perspective vos soucis et à favoriser un sentiment de clôture mentale avant d’aller au lit. Si vous éclairez votre inconscient sur les émotions de la journée, vous faites une partie du travail.

4. La Technique de la Boîte à Soucis

Imaginez une boîte devant vous. Visualisez-vous en train de mettre mentalement vos pensées et émotions perturbantes dans cette boîte. Ensuite, imaginez-vous en train de fermer doucement la boîte et de la pousser loin de vous. Cette technique symbolique peut vous aider à détacher vos pensées et émotions de vous-même, facilitant ainsi votre capacité à vous détendre et à vous endormir.

5. Exercices de Relaxation Progressifs

Avant de vous coucher, pratiquez des exercices de relaxation progressifs. Allongez-vous confortablement et détendez chaque partie de votre corps, en commençant par les pieds et en remontant jusqu’à la tête. Cela peut non seulement relâcher la tension physique, mais aussi apaiser votre esprit et vous préparer mentalement au sommeil.

6. L’Apaisement par la Sophrologie

La sophrologie, une pratique psychocorporelle qui combine des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation, peut également être un outil précieux pour gérer les pensées et les émotions en vue d’améliorer le sommeil. Cette approche holistique permet de créer un équilibre entre le corps et l’esprit, favorisant ainsi un état de détente propice au sommeil.

  • Exercice de Relaxation Corporelle : Avant de vous coucher, trouvez un endroit calme et confortable. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. À chaque inspiration, imaginez une sensation de calme et de relaxation qui se propage dans tout votre corps. À chaque expiration, libérez les tensions et les soucis. En vous concentrant sur les sensations positives, vous créez un état de relaxation profonde qui peut favoriser un sommeil paisible.
  • Visualisation Positive : Avant de vous endormir, pratiquez une visualisation guidée. Imaginez-vous dans un lieu paisible, comme une plage déserte ou une forêt tranquille. Utilisez tous vos sens pour créer une expérience immersive. Respirez profondément et imaginez que chaque respiration apporte la paix et la sérénité. Cette technique de visualisation peut détacher votre esprit des préoccupations de la journée, créant ainsi un espace propice au sommeil réparateur.
  • Exercices de Respiration : Les exercices de respiration sont au cœur de la sophrologie. Pratiquez la respiration abdominale en inspirant profondément par le nez, en laissant votre abdomen se gonfler, puis expirez lentement par la bouche. Cette technique de respiration régulée peut calmer le système nerveux, réduire l’anxiété et préparer votre esprit au sommeil.

Conclusion

La sophrologie, entre autre, offre une approche complémentaire et holistique pour gérer les pensées et les émotions en vue d’améliorer le sommeil. En utilisant des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation, vous pouvez créer un état de calme intérieur qui favorise un sommeil de meilleure qualité. En intégrant les principes de la sophrologie à votre routine nocturne, vous pourrez développer une plus grande maîtrise de votre esprit et de vos émotions, tout en ouvrant la voie à des nuits bien meilleures et une meilleure compréhension de vos fonctionnements internes.

Pour toute demande d’information sur la sophrologie et le sommeil, n’hésitez pas à me contacter.

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Éradiquer les Pensées Parasites et Cultiver le Bien-Être Psychologique : Une Approche Holistique

Introduction

Dans le tumulte incessant de nos vies modernes, il est facile de succomber aux pensées parasites envahissantes et aux rêves ultra-denses qui laissent souvent une traînée d’épuisement et de confusion mentale une fois le matin venu. Pour briser ce cycle et retrouver une certaine clarté d’esprit, il est essentiel de repenser notre routine quotidienne et d’adopter des habitudes qui favorisent la santé mentale et le bien-être psychologique. Dans cet article, nous explorerons des stratégies pour surmonter les pensées parasites et les rêves envahissants, en intégrant des changements concrets dans notre vie quotidienne.

1) Abandonner les Réseaux Sociaux la Semaine

Les réseaux sociaux peuvent rapidement devenir un terreau fertile pour les pensées parasites, nous laissant submergés par des informations superflues et des comparaisons malsaines. En s’abstenant de consulter les réseaux sociaux en semaine, on offre à notre esprit l’occasion de se recentrer et de cultiver des pensées plus constructives.

2) Déconnexion Digitale à 17h30

L’utilisation excessive des écrans en soirée peut perturber le sommeil et intensifier les pensées parasites. En débranchant téléphone et ordinateur à 17h30, en les passant en « mode avion », on crée un espace pour la détente, la réflexion personnelle et l’interaction en personne, contribuant ainsi à un sommeil plus reposant et à une meilleure santé mentale.

3) Routine de Sommeil Régulière

Établir des heures fixes pour se coucher et se lever favorise la régulation de notre horloge biologique, ce qui peut atténuer les pensées envahissantes et les rêves intenses. Une routine de sommeil stable améliore la qualité du repos et réduit l’anxiété.

4) Nourrir son Esprit Positivement

Les contenus sombres et tristes peuvent alimenter les pensées parasites. Privilégier des films, émissions et musiques positifs et inspirants contribue à équilibrer nos émotions et à apaiser notre esprit.

5) Choix de Relations

Éviter les interactions avec des personnes toxiques ou peu aimables est crucial pour préserver notre bien-être psychologique. En limitant les contacts avec de telles personnes, on protège notre énergie émotionnelle et on favorise des relations positives. En général il vaut mieux s’entourer de gens positifs et qui croient en nos projets. Nul besoin d’être admiré, être juste entendu à notre juste valeur suffit !

6) Remplacer le Scrolling par des Activités Enrichissantes

Le temps passé à faire défiler les écrans peut être mieux utilisé en consacrant du temps à la lecture, à l’apprentissage ou à la poursuite de passions longtemps négligées. Ces activités nourrissent notre esprit et atténuent les pensées parasites.

7) Pratique du Yin Yoga

Le Yin Yoga, avec ses postures lentes et relaxantes, favorise la détente mentale et physique. Une séance de 15 minutes par soir peut aider à libérer les tensions accumulées, offrant ainsi un espace mental pour la clarté.

8) Méditation Personnelle

La méditation sans voix guidante permet d’explorer ses pensées et émotions sans jugement. Cette pratique cultive la pleine conscience et la résilience mentale, aidant à gérer les pensées envahissantes.

9) Soins du Corps et Équilibre

L’exercice physique régulier et une alimentation équilibrée influencent directement notre bien-être mental. Prendre soin de notre corps renforce notre état émotionnel et réduit les pensées parasites.

10) Savoir Dire Non

Apprendre à établir des limites et à dire non est un acte d’auto-préservation. Recadrer ceux qui abusent de notre gentillesse renforce notre estime de soi et réduit les sources de stress.

Conclusion

En intégrant ces stratégies psychologiquement éclairées dans notre routine quotidienne, nous pouvons réduire les pensées parasites, apaiser notre esprit et libérer de l’espace pour des pensées plus positives et constructives. Se défaire de ces habitudes néfastes exige un engagement, mais les récompenses en termes de bien-être mental et d’équilibre émotionnel en valent largement la peine.

A quoi s’attendre psychologiquement parlant après le coronavirus ?

Je ne suis pas psychologue je le précise, plus simplement sophrologue et psychopraticienne mais toute l’année j’apaise des clients qui viennent, le plus souvent, pour des problèmes de sommeil, de stress et d’anxiété…

Les médias et la psychose qu’ils génèrent en ne délivrant que des informations négatives et dramatiques ont une réelle responsabilité dans le mal-être actuel des français !

De vraies angoisses…

Et ces derniers temps, avant le net déclenchement du coronavirus dans notre pays, la plupart voyaient déjà leurs angoisses augmenter… Les médias (qui ne communiquent que les mauvaises nouvelles, certaines plateformes d’informations sur Internet qui font de cas communs de véritables drames etc.) sont en partie responsables de cette hausse de l’anxiété chez les personnes les plus sensibles moralement et chez ceux qui sont isolés. Les smartphones permettant de recevoir de l’info toute la journée sont une véritable source d’angoisse pour de nombreuses personnes.

Des ordres et des contre-ordres générant de la culpabilité …

D’autres contradictions sont porteuses d’angoisse chez les confinés : par exemple la culpabilisation énorme qui a été témoignée par les médias envers ceux qui « ont osé faire des réserves » avant l’épidémie ! Les personnes sensibles et anxieuses ne savent plus sur quel pied danser ! D’un côté ils doivent rester confinés mais d’un autre côté on les a dissuadé de faire des courses avant. Ils ont donc 1) peur d’être malades ou de mourir 2) peur pour leurs proches 3) peur de leurs propres pensées 4) peur de mourir de faim ! Ici encore on a fait passer la normalité (faire des courses en prévision d’un confinement) pour un « outrage »… Les personnalités borderline ne peuvent se retrouver dans ce style de communication privilégiant ordres et contre-ordres…

Face à l’anxiété, quelles solutions naturelles ?

Pour apaiser ce type de craintes (qui deviennent actuellement légitimes…), j’utilise habituellement des techniques de relaxologie basiques et de la sophrologie. J’ai aussi mes propres techniques de relaxation issues du monde de la scène puisque je suis également coach d’artistes.

Ces techniques consistent en des exercices permettant d’éliminer à la fois la tension physique et la tension mentale. Elles s’avèrent efficaces sur tout le monde à 90%. Les 10% restant étant les gens qui… ne font pas leurs exercices préconisés !

La visualisation et la respiration sont mes principaux outils pour apaiser le mental et le corps et éliminer les pensées parasites. Il m’arrive de rencontrer des gens qui ont été très isolés pendant longtemps (longues maladies, alitement…). Je le remarque, tout confinement est créateur de séquelles psychologiques et il n’en ira pas autrement, hélas, pour celui lié au coronavirus…

Le changement génère l’instabilité chez les plus sensibles

Quelque soit notre rapport à l’autre, à l’univers qui nous entoure et à nous-mêmes, il y aura des conséquences. Je ne parle pas simplement des changements que le retour à la normale va produire dans notre quartier, dans notre ville, dans notre pays, dans les mentalités en général… Je ne parle pas non plus de l’économie qui ne sera plus tout à fait celle que nous avons pu connaître… je parle des effets suivants :

Une nouvelle vision de la vie qui mènera à une soif infinie de liberté

Lorsqu’on a été privé de quelque chose pendant longtemps on souhaite en profiter un maximum après… Pour exemple les gens qui ont connu la guerre ont par la suite fait des provisions, des réserves, ont mangé davantage. Les gens qui durant leur enfance ont souffert de pauvreté et du peu de nourriture peuvent ensuite développer un goût irraisonné pour la nourriture ou le grignotage ou compenser ce manque en mangeant. Ainsi parmi ceux qui ont souffert du manque à l’enfance, on voit des obèses à l’âge adulte, avec beaucoup de mal à contrôler ce qu’ils ingurgitent et un régime alimentaire anarchique…

Ceux qui se seront sentis « en cage » auront envie de voyager davantage, certains auront profité du confinement pour faire le point sur leur vie affective, par exemple, et aurons peut-être envie de reprendre leur sacro-sainte liberté…

Un confinement qui aura développé des troubles de l’humeur et de nouvelles phobies chez certains

Lorsqu’on redoute la mort et qu’on protège sa vie au point de se la gâcher totalement il peut y avoir bien-entendu dans le cas du coronavirus une émergence de phobies « nouvelles » ou plutôt décuplées. Par exemple des gens hypocondriaques qui gardaient chaque année un œil sur l’épidemie de grippe saisonnière vont redoubler de prudence. Chaque maladie annoncée sera vue comme une « potentielle pandémie en puissance »… Ceux qui avaient déjà des comportements d’ultra-hygiène les verront peut-être amplifiés… Lorsqu’on est passé très près de la mort par exemple et qu’une véritable frayeur s’est installée à un moment M on parle de trauma… Oui il y aura des traumas surtout chez ceux qui ont été menés en réanimation ou ceux qui s’en sont sortis in-extremis…

Des angoisses extrêmes, des pensées suicidaires chez d’autres …

Angoisses et pensées suicidaires sont hélas possibles. Surtout sur des sujets déjà très anxieux et déprimés en temps normal. « Doit-on continuer de vivre dans un monde en mutation perpétuelle présentant de telles failles ? » est une question que certains se poseront. Heureusement cette pensée ne sera pas forcément suivie de passages à l’acte.

Un bilan de vie forcé

De longues heures libres pour cogiter à son parcours, son vécu, son « bagage » dans un domaine ou dans un autre généreront une véritable remise en question… Le bilan de vie s’imposera forcément. L’envie de « tout recommencer en mieux si on s’en sort » apparaîtra comme une utopie. Hélas tout le monde sortira pas forcément glorieux dans une démarche de « vie nouvelle ». Changer de vie demande beaucoup de courage, pas juste un élan positif, et c’est un gros travail sur soi que de changer de mentalité et de passer par exemple de Paris à la campagne, de changer radicalement d’emploi… Il risque d’y avoir un mélange entre rêves, désirs, fantasmes etc. Régulièrement des « déçus » du grand changement de vie viennent au cabinet pour se déstresser et envisager un « retour en arrière » le plus sereinement possible. Là aussi il y a les beaux reportages véhiculés par les médias sur des success stories de reconversion et… le monde réel avec ses contraintes et ses lois marketing…

Un égoïsme nouveau ?

Certains vont se refermer sur leur petit univers et se créer ainsi un cocon rassurant, ils vont réduire nettement leur zone de confort. L’inverse est également vrai comme nous l’avons déjà dit. Je ne pense pas, hélas, que la grande vague de solidarité (applaudissements chaque soir, propos élogieux sur les soignants, les caissières et tous ceux qui se sacrifient pour que le pays fonctionne en mode veille) soit, hélas, durable. Trop peu de personnes sont conscientes que nous sommes une « unité ». Les conflits d’intérêts des uns et des autres et l’individualisme galopant reprendront le dessus nécessairement au fil du temps. Qu’est-ce qui peut changer une personne à part un réel travail sur Soi et sur le Soi profond ?

Une envie de mordre la vie à pleines dents très vite !

Attention aux extrêmes mais il faut savoir que les alitements longs par exemple ont des répercussions semblables. J’ai été alitée 2 fois six mois dans ma vie (alitement total) pour des grossesses complexes et je suis devenue quelqu’un d’hyperactif par la suite. J’ai eu envie de rattraper le temps perdu et bien que maman je n’ai eu aucun mal à confier un peu mes enfants au papa ou à mes parents pour concrétiser mes rêves. Au final ce comportement s’est avéré plutôt positif et mes enfants ont apprécié d’avoir une mère épanouie. Mais hélas si on ne sait doser savamment ses envies de re-naissance, on peut faire des dégâts dans le couple, dans l’entourage proche etc. et rapidement se révéler tyrannique…

Une irritabilité provisoire qui s’installe

Enfin le véritable risque est de devenir irritable du fait d’être confiné en famille (crier sur les enfants, s’agacer sur son compagnon ou sa compagne, râler sur tout – ce qui peut faire du bien parfois – montrer une forme d’irascibilité…) mais surtout de le rester ensuite ! Certains goûteront peut-être à l’irritabilité et considéreront que « cela n’est pas leur faute » en parlant du confinement.

On pourra de la même façon assister à un report de la responsabilité personnelle sur le gouvernement, le système, les autres, ce qui (même si c’est parfois véridique) n’aide pas à avancer au quotidien bien évidemment !

De l’immobilisme

Enfin, certaines personnes vont goûter à l’immobilisme, au fait de ne rien faire de la journée, surtout ceux qui ont déjà du mal à démontrer un dynamisme dans leur vie professionnelle ou personnelle ordinaire…

Des deuils compliqués …

Beaucoup de gens meurent du coronavirus, voyez l’exemple de l’Italie et de l’Espagne… Hélas à l’heure actuelle nous sommes dans la même situation. Trop peu de soignants, trop peu de places en réanimation… Les soignants déjà très atteints par la maladie (physiquement mais aussi moralement) et au bord de l’épuisement doivent « trier » les cas, faire des choix. On demande aux urgentistes de choisir qui vivra ou pas. Ce type de choix est inhumain. Comment ces gens assumeront-ils par la suite des choix influencés par une problématique toute matérielle ? Beaucoup de membres de familles ayant perdu l’un ou plusieurs de leurs et n’ayant pu, pour raisons sanitaires, se rendre à leur enterrement (parfois réduit au strict minimum, dans l’urgence) ne pourront hélas prendre le temps de faire leur deuil sachant qu’ils se sentent eux aussi menacés, en situation de « survie »… Il y aura énormément de deuils non résolus et de deuils compliqués qui suivront cette pandémie. Comment laisser partir seul un parent, un enfant, une grand-mère qui peut-être a tenu lieu de maman ? Ces deuils impossibles demanderont un lourd travail psychologique. Il faudra « accepter de laisser partir » des gens décédés très rapidement, trop rapidement, lors d’une crise, dans une situation de guerre tout en continuant d’avancer (et en étant peut-être dans une situation financière compliquée car la pandémie va totalement déstabiliser l’économie…). Beaucoup se tourneront vers des thérapeutes spirituels, des « passeurs », pour réaliser une vraie cérémonie, organiser un véritable au-revoir. Hélas ces techniques ne sont pas toujours comprises par l’inconscient comme le début d’un deuil. Ne pas avoir vu le corps, ne pas l’avoir veillé correctement avant l’ensevelissement, voici autant de points qui poseront des problèmes durables aux endeuillés…

Un AVANT et un APRES le coronavirus

Vous l’avez compris il y aura bien un AVANT et un APRES confinement ! C’est pourquoi il est bon d’organiser ses journées, de ne pas trop écouter les médias, les opinions des uns des autres mais de se faire sa propre opinion et de s’y tenir. Il est bon de travailler son corps et son esprit. Un peu de gym douce permet d’avoir un meilleur moral. La méditation permet d’apaiser l’esprit etc.

Si vous savez déjà ce qui vous guette dans l’après, essayez dès maintenant d’y travailler pour éviter le tsunami d’émotions qui se manifestera peut-être par des comportements inadaptés ou démesurés ensuite.

Le corps et l’esprit sont indissociable. En travaillant sur l’un vous travaillez nécessairement sur l’autre !

Développer un positivisme profond et solide

Les « effets » que je vous évoque ici peuvent relever d’une vision très négative qui n’imagine que le pire scénario possible… Or, il faut savoir que la personne qui travaille sur elle-même, qui engage un réel travail sur Soi évite la plupart des écueils qui se présentent à elle sous forme de stress, d’angoisses, de pensées parasites ou de dialogue intérieur négatif !

Si vous êtes une personne qui se situe dans l’acceptation de ce qu’offre ou retire la vie chaque jour et si vous acceptez que le monde ne soit au final qu’un perpétuel changement, vous ne souffrirez probablement de rien du tout après la levée du confinement !

Je vous recommande cette vidéo pour mieux comprendre la notion de positivisme

Bon courage à tous, portez vous bien, et restez chez vous !