La première séance de Psychopratique

La Psychopratique

Psychopraticien « tout court » n’est pas un « titre » mais désigne simplement celui ou celle qui exerce la « psychopratique », c’est à dire l’accompagnement de personnes en souffrance morale. Cet accompagnement s’effectue à l’aide d’outils préalablement définis (dans mon cas la libération émotionnelle par la parole, la libération émotionnelle par le jeu de rôle et la gestuelle, la thérapie cognitive). Le psychopraticien, s’il doit expliquer à son client de quelle façon va se dérouler l’accompagnement, possède souvent un bagage de formations bien fourni, en plus des techniques qu’il a choisi. Il s’installe souvent à un moment de sa vie où lui-même a suffisamment expérimenté la psychothérapie et où il lui semble avoir acquis une expérience poussée de l’humain. Pour exemple j’ai décidé de m’installer en tant que thérapeute il y a 10 ans après avoir longtemps géré de « l’humain » au travail (management dans la presse, la communication et l’édition) et avoir monté des ateliers de sophrologie et de relaxation en hôpital et pour des structures associatives.

Des méthodes et une expérience de l’humain avant tout

Même si j’accompagne la transition personnelle, professionnelle, sentimentale, familiale etc. par les 3 méthodes précitées, je suis également formée à La Dramatherapy, à l’accompagnement du stress post traumatique et du deuil compliqué, à la Sophrologie (avec la Psychopratique il s’agit de mon cursus « initial » de reconversion), à la psychologie du leadership, à l’alliance thérapeutique, à la psychologie transpersonnelle et à des méthodes de régénération de l’énergie… Ces méthodes « apportent » à ma vision et à mon travail au cabinet, me permettant de comprendre certains aspects de la psychologie humaines et des comportements humains mais aussi de trouver les bons outils de gestion du stress, par exemple, pour mes clients. La psychopratique c’est une rencontre avant tout. Le client et le thérapeute apprennent l’un de l’autre.

Des questions oui mais dans l’empathie et la chaleur

Certains clients redoutent la première séance de psychopratique (anamnèse) mais d’autres participent très activement et ont hâte de « savoir » comment nous allons travailler ensemble à leur problématique. La première séance, comme toutes les autres, est menée dans la confidentialité, dans un cadre sécurisé où l’alliance thérapeutique peut se développer au mieux, dans le calme et dans l’empathie. Il n’y a donc absolument aucune raison de stresser en y pensant.

Quantifier le bien-être 

J’ai tendance à dire que la thérapie commence, en fait, à partir du moment où le client me téléphone. A cet instant il est déjà apaisé et le travail sur soi commence vraiment ! Son bien-être est mesurable. A la question « A combien estimeriez-vous votre bien-être moral avant votre coup de fil ? » puis « A combien l’estimeriez-vous sur une échelle de 0 à 10, après » on constate que le niveau de bien-être a gagné entre 1 à 3 échelons. Pourtant rien ne s’est encore réellement passé.

Pas de sujets tabous et une libération par la parole

La première séance aborde votre problématique. Il n’y a aucun tabou. Tous les sujets peuvent être abordés sans crainte. Je suis tenue au secret professionnel et rien ne sort de mon bureau. En plus de votre problématique, la prise de contact s’effectue par une longue discussion chaleureuse rythmée par des questions classiques (comment évaluez-vous votre bien-être à la maison, en famille, au travail, quelles sont vos habitudes alimentaires, comment aimez-vous vous détendre, quelles sont vos qualités premières et les écueils que vous pouvez rencontrer etc.)

Formuler des objectifs dans une guidance bienveillante

A l’issue de ce premier entretien, je vous fais part de ce que j’ai pu ressentir et distinguer de votre personnalité et je vous offre des pistes pour solutionner votre problématique. Il ne s’agit pas pour moi d’évoquer simplement des « solutions » mais plutôt de vous proposer un programme personnalisé afin d’atteindre vos objectifs. Jamais je ne décide dans quel sens vous orienter. C’est vous seul qui prenez les décisions car oui vous en avez la capacité. Je ne pense pas non plus « à votre place ». Mon intervention n’est qu’une guidance bienveillante.

Ce programme qui vous est proposé peut inclure des exercices de communication, d’expression, des jeux de rôles, de la relaxation etc. en psychopratique il s’agit surtout de vous aider à prendre conscience de vos ressources intérieures, celles auxquelles vous n’avez peut-être pas pensé. Il est possible également de vous accompagner sur l’analyse et la suppression de vos croyances limitantes.

Un passage …

On n’est pas « lié » à vie à son psychopraticien ou à sa psychopraticienne. L’éthique veut que le thérapeute sache mettre fin à la thérapie au bon moment, celui où le client a atteint l’harmonie et l’équilibre moral escomptés, le moment où il est prêt. Je considère que je ne suis qu’une « passeuse » qui accompagne la transition. Ma présence n’est nécessaire qu’un temps: celui de progresser dans un deuil, de « digérer » une rupture, de prendre la bonne décision, de trouver sa « mission de vie » ou de prendre ses marques dans un environnement nouveau… Ainsi je suis amenée à rencontrer de nombreux clients et à gérer de nombreuses problématiques extrêmement variées. Pourtant, aucune de ces expériences ne peut être comparée à une autre. Aucune n’est semblable. Toutes sont absolument différentes même si certaines techniques d’apaisement (du stress, de la douleur morale etc.) s’avèrent efficaces sur certaines personnes.

De nouveaux objectifs tout le long du chemin

Parfois on se quitte « pour de bon ». D’autres fois le client revient quelques mois plus tard avec un objectif nouveau à atteindre. Certains utilisent mon expertise « étape par étape » : obtenir une vie sentimentale harmonieuse puis œuvrer pour une évolution professionnelle, asseoir leur confiance en eux etc. accompagner le changement de métier, de ville, de partenaire, de mission de vie…  Le principal étant que les séances soient « aidantes » et le client apaisé, satisfait, qu’il prenne conscience de ses capacités et de ressources intérieures.

Baisse de la libido : Et si on en parlait ?

Vous expérimentez en ce moment des problèmes dans votre couple ? Vous avez noté une baisse de la libido de votre partenaire ? Ou tout simplement c’est votre propre libido qui vous parait « en veille », endormie ou inexistante ? Bonne nouvelle : la sophrologie permet de résoudre ce problème. Je propose, notamment pour les femmes, 5 séances permettant de relancer la libido et de se réapproprier une image plus « désirable » de leur corps. Un travail sur la « magie féminine », en visualisation, permet de retrouver une harmonie dans le désir et dans le couple. Regardez cette vidéo pour en savoir plus sur mes techniques de travail destinées aux couples.

 

Qu’est ce qu’un psychopraticien ?

Depuis la réglementation du métier de Psychothérapeute est apparu un nouveau terme, celui de Psychopraticien / Psychopraticienne (certaines écoles qui forment au métier écrivent aussi « Praticien en psychothérapies » ou « Praticien de psychothérapies ». Pourtant beaucoup de clients se posent la question de savoir ce qu’est concrètement un Psychopraticien.

Accompagner la souffrance morale

Le psychopraticien n’est absolument pas un psychologue (qui est D.E c’est à dire Diplômé d’Etat) ni un psychothérapeute. C’est tout simplement un professionnel installé (avec un numéro de SIRET) qui a souhaité (ou non) rejoindre une Chambre ou un Syndicat quelconque, et qui exerce la Psychopratique. La psychopratique est l’accompagnement d’une personne en souffrance (morale) ou en état de mal-être moral. La souffrance morale s’accompagne par diverses méthodes.

Aider à aller vers l’harmonie intérieure

Je suis avant tout Sophrologue, c’est vraiment ma formation initiale, celle sur laquelle j’ai beaucoup capitalisé avec des échanges, une supervision, des conférences, des formations certifiantes, des ateliers etc. et je suis également Psychopraticienne puisque c’est une demande qui m’était souvent faite et que la parole prenait beaucoup de place après les séances de sophrologie. Je me suis donc formée auprès d’un organisme de formation dit « international ». Il faut savoir qu’en France ces certificats s’ils attestent d’une formation (un volume horaire est souvent fourni) ne sont absolument pas reconnus. C’est pourquoi le psychopraticien, à moins d’être affilié à certaines organisations, exerce « hors cadre réglementé ». Si cette mention peut repousser certains clients, elles peut aussi en attirer d’autres. C’est donc au final l’efficacité fournie par ce professionnel qui compte pour le client. Et bien-entendu le fait que la relation fonctionne ou pas.

Concrètement le psychopraticien aide les personnes en détresse morale à être et à avancer dans la sérénité et la paix avec leur propre « intériorité ».

Le psychopraticien se forme souvent selon ses attirances initiales où lorsqu’il juge une méthode (ex: la thérapie cognitive) efficace ou lorsqu’il se sent « en affinité » avec elle.

Un vécu qui compte

La formation est un atout supplémentaire mais bien-entendu c’est le bagage de vie, le vécu, du thérapeute qui lui permet de dire, à un moment de sa vie, qu’il a suffisamment travaillé sur lui (même s’il continue constamment ou en tout cas qu’il devrait le faire) pour proposer son aide à des particuliers. Parfois son travail précédent ou son parcours lui ont permis d’acquérir le sens de l’écoute active, une empathie sérieuse, des capacités pour mener un dialogue cadré en utilisant des outils précis. Il a appris à cadrer ses communications verbales. Savoir instaurer un espace thérapeutique sécurisé, se remettre en question, aller consulter un superviseur lorsque cela lui paraît nécessaire sont autant d’opportunités lui permettant de comprendre ses clients tout en apprenant d’eux. C’est un double mouvement et une rencontre avant tout.

Une vision « à filtres »

C’est souvent à un « tournant » de vie qu’on s’installe, après un travail profond sur soi accompagné mais aussi personnel. La propre progression du thérapeute lui permet d’engager son client sur la voie d’un développement de personnalité. Les épreuves de la vie ont permis au psychopraticien d’ajouter des filtres à sa vision. S’il a expérimenté lui-même le deuil compliqué ou le stress post traumatique il lui sera plus aisé de comprendre le client qui passe actuellement par ce chemin. S’il vient, par exemple, du milieu artistique, il sera capable de bien comprendre des artistes qui traversent une crise personnelle ou professionnelle.

Des méthodes définies

Le psychopraticien propose des méthodes clairement définies qui ne peuvent se situer « à mi-chemin » entre deux puisqu’il doit les nommer et expliquer à son client en quoi elles consistent et en quoi elles pourront l’aider. Le choix de ces méthodes s’avère cependant très personnel. En fonction des épreuves par lequel il est lui-même passé, le psychopraticien a pu se sentir en accord avec une méthode, l’étudier, la comprendre jusqu’à la pratiquer amplement à son avantage dans sa propre vie personnelle, à travers les propres écueils qu’il peut lui-même rencontrer (être thérapeute ne signifie pas qu’on a aucun problème mais plutôt que l’on a appris à réagir, face à eux, de façon adéquate et avec recul).

Une nécessaire résonance

C’est donc la relation de confiance que le psychopraticien saura instaurer avec son client qui servira de support à l’évolution de ce denier. La résonance entre eux deux doit être présente ou intervenir assez rapidement. Le client expérimentera ainsi une relation collaborative et corrective aidante. Le client, par ailleurs, dès la première séance dévoile souvent un « échantillon » de ses comportements habituels. C’est au psychopraticien de les entendre.

Choisir son thérapeute c’est aussi faire confiance à son ressenti. D’autre part le thérapeute doit pouvoir considérer son client dans son vécu et son entièreté. Chaque client est unique. Chaque client est un être précieux qui possède en lui un potentiel dont il peut tirer partie. Sa force et ses ressources sont intérieures, ancrées en lui, le psychopraticien va les réveiller, les nommer, leur donner du sens en guidant son client pas à pas vers de nécessaires et sains changements.

Développer le potentiel par des méthodes-outils

Au cabinet, en psychopratique, j’allie un travail sur l’Inconscient et un travail sur les Croyances dysfonctionnelles. Afin d’éveiller et de développer le potentiel unique de chaque client j’ai choisi d’utiliser l’une de ces méthodes :

  • La Thérapie par la parole
  • La Thérapie cognitive, par laquelle le client pourra acquérir la faculté de se décentrer puis de se dissocier de ses pensées automatiques
  • La libération émotionnelle par le jeu de rôle et la gestuelle

Ayant travaillé sur une méthode d’expression gestuelle unique avec des danseurs de tout âge (de 3 ans à 40 ans et plus) pendant plusieurs années, la gestuelle est l’une des méthodes qui s’est imposée à moi. J’ai aussi obtenu en Angleterre un certifiat de « Dramatherapy ». Cependant j’ai, dès le début de ma formation de psychopraticienne, développé une attirance pour la thérapie par la parole ainsi que la thérapie cognitive. C’est pourquoi je propose aujourd’hui ces trois méthodes à mes clients, en accord mutuel.

Je vous invite à me contacter directement pour en savoir plus.

Les bonnes raisons que l’on se trouve pour ne pas travailler sur Soi

Vous aimeriez évoluer, changer de vie, changer de mentalité, mordre la vie à pleines dents comme le font, peut-être, certains de vos amis ? Vous admirez les gens qui ont le courage, malgré les épreuves de se rapprocher de leurs rêves et de leur style de vie idéal ? Vous savez consciemment que la concrétisation de vos rêves ou de vos objectifs majeurs passe par l’introspection, l’évolution et le travail sur Soi ? Pourtant vous n’arrivez jamais à passer à l’action ? En guise d’excuses à vous-même et parfois pour justifier ce manque d’ambition auprès de votre entourage, vous évoquez des soucis liés à : l’argent, votre âge, votre santé, le manque de temps ? Si vous vous reconnaissez dans ces formes de résistance, regardez la vidéo ci-dessous !

https://www.youtube.com/watch?v=GbYx1UnIYiI

Vidéo de présentation : Sophrologie, Psychopratique, Coaching en suppression des croyances limitantes, à Vichy

Belle année 2020 à tous !

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore et qui ne connaissent pas non plus mes services, voici une vidéo évoquant mes différents outils de travail à savoir :

  • La Sophrologie
  • La Psychopratique
  • Le Coaching en Suppression des Croyances limitantes
  • La Technique Nadeau
  • Un soin énergétique inédit

N’hésitez pas à me téléphoner ou à m’écrire pour obtenir de plus amples informations.

Maintenir l’estime de Soi du client dans une thérapie

A travers cette courte vidéo j’aborde mes techniques de travail et les critères que je respecte lors des séances de sophrologie et de psychopratique pour maintenir et développer l’Estime de soi du client. C’est un point important qui permet notamment de développer un côté positif dans les séances et qui permet d’apaiser les tensions et les questionnements. Maintenir l’Estime de soi est, en outre, à la base de tout travail de développement personnel. Ces vidéos sont tournées spontanément sans matériel sophistiquées et sont donc bien-entendu perfectibles. Mon but ici n’est pas de perdre du temps en montage mais juste de vous permettre de mieux me connaître si vous souhaitez engager une thérapie à mon cabinet. Bon visionnage !

 

Crise du couple, choix amoureux, en parler pour mieux les comprendre

La crise du couple constitue à la fois une période et un écueil auxquels se confrontent bon nombre de couples, de tout âge. Elle peut se déclencher au bout de quelques années de vie commune, mais parfois aussi – lorsque tout est allé très vite dans les débuts – assez rapidement de l’ordre de 6 à 12 mois… Certains couples adultes peuvent ainsi expérimenter cette crise après quelques mois ou quelques années de vie commune. Elle se caractérise par un manque de communication, une routine bien installée, une baisse de l’intimité et de la libido et parfois un profond questionnement sur la suite à donner à la relation. Le couple semble « s’endormir sur ses lauriers », stagner et ne plus partager l’étincelle originelle… Voici une vidéo qui vous donnera quelques pistes pour mieux comprendre cette période délicate qui peut cependant être surmontée par la sophrologie ou des séances de psychopratique.

Psychopratique et Sophrologie, ces 6 valeurs incontournables à la réussite de la thérapie

Connaître son métier, ses valeurs, posséder ses propres techniques et savoir les appliquer au cas par cas dans un cadre donné et sécurisé c’est déjà assurer une bonne part de réussite à la thérapie. Au fil de ma pratique et des formations que j’ai pu suivre, j’ai relevé 6 valeurs incontournables à retrouver dans la thérapie pour une efficacité optimale. Je vous en parle dans cette vidéo tournée très simplement dans mon cabinet.

Bonheur, Objectifs, Complétude et Neutralité

Je n’entends pas devenir « maquilleuse professionnelle » ni « monteuse de vidéos »… Je vous fais simplement part ici de quelques réflexions spontanées, sous forme de vidéos simples tournées sur le vif. Mon emploi du temps chargé ne me permet pas de me pencher sur la réalisation de vidéos professionnelles… Mon but est surtout de vous livrer quelques principes et de vois inviter également à me suivre au fil de mes formations et interventions en régions et en Europe.

Aujourd’hui parlons du Bonheur… Oui mais encore ? Parce que « être heureux » n’est pas un objectif quantifié / qualifié en soi, je vous parle de Complétude et de comment s’épanouir à l’instant présent. Vous le verrez cette démarche demande à être renouvelée pour un bien-être pérenne. C’est un travail qui peut s’effectuer en Psychopratique et en Sophrologie mais aussi en Coaching en suppression des croyances limitantes.

Visionnez la vidéo qui suit pour en savoir davantage.

La valeur de nos ressentis face à la thérapie cognitive

Nos ressentis face à la thérapie cognitive

La thérapie cognitive est une méthode que j’affectionne particulièrement car elle est, selon moi, très ancrée dans le quotidien, dans la réalité et répond particulièrement bien aux problématiques professionnelles. Elle peut-être utilisée avec succès dès que le client rencontre des conflits au travail, est confronté à des luttes de pouvoir ou subit de plein fouet les foudres d’un supérieur alors qu’il est considéré par le reste son équipe comme ultra-compétent. Mais elle répond aussi très bien aux angoisses que le client peut rencontrer dans sa vie personnelle : peurs, phobies, réticences injustifiées à l’égard d’un projet etc.

Quelle interprétation pour quelle situation ?

Pour résumer, la thérapie cognitive considère que le sens que nous attribuons aux choses, aux événements quotidiens, à un événement-charnière ou à un conflit va influencer notre comportement mais aussi notre ressenti. Le sens influence le comportement qui influence le ressenti mais cette triade fonctionne également dans un autre ordre : ainsi le ressenti influence aussi le comportement qui influence le sens attribué aux choses et vice-versa. Lorsque nous sommes incapables de voir le bon dans une situation ou que nous exagérons son impact sur nos vies, dans l’esprit, alors nous expérimentons un panel de sensations qui ne correspond pas à la réalité. Nous fournissons une mauvaise interprétation d’une situation. Cela nous rend pessimiste et triste sans raison valable.

Ces distorsions qui gâchent la vie

La thérapie cognitive mesure la nature et l’ampleur de ces « distorsions » de notre pensée. Les distorsions concourent au maintien et à l’amplification de troubles émotionnelles et de troubles psychologiques. Le psychopraticien utilise des outils très simples (un simple tableau à colonnes dans lequel il note les ressentis de son client et les distorsions qu’ils mettent en exergue) afin de rétablir un discours intérieur et un dialogue plus positif visant à se rapprocher davantage de la réalité.

Prenons l’exemple d’une personne qui veut maigrir, qui sait que son surpoids nuit à sa santé mais aussi à sa vie professionnelle dans un métier où le physique est important, et qui, envisageant une perte de poids, dit : « Tout ça est très bien mais ce n’est pas pour moi. Je sais à l’avance que ça échouera comme les autres fois ». En affirmant ceci elle se décourage encore plus. Elle se rend elle-même triste. La négativité l’emporte sur la combativité. Imaginons maintenant que la personne, sans se positionner dans une pensée positive trop accentuée, dise juste : « C’est intéressant. C’est ce qu’il me faudrait. Cette fois c’est la bonne » elle se sentira plus optimiste et plus valorisée, moins stigmatisée.

Le ressenti ne découle pas uniquement de l’acte !

La thérapie cognitive nous démontre que notre ressenti émotionnel n’est pas uniquement la conséquence d’une situation concrète mais d’une multitude de pensées non réfléchies et parasites, qui viennent influencer négativement notre comportement et perturbent notre moral, notre humeur, notre personnalité… Ces pensées brèves et automatiques gagnent à être ré-évaluées et corrigées pour se rapprocher de la réalité. Le psychopraticien accompagne ce travail de changement mental par des séances dans un cadre sécurisant et privé.