Nous vivons des temps tourmentés. L’épidémie de Covid a chamboulé nos repères et nous a forcé à revoir notre mode de fonctionnement, la façon dont nous travaillons mais aussi notre rapport aux autres. Depuis un mois nous entendons beaucoup parler de la guerre en Ukraine et le mot « troisième guerre mondiale » a même émergé aux informations et sur la toile.
Les faits les plus négatifs sont médiatisés
Une telle médiatisation est inconséquente. Des personnes déjà anxieuses sont, à l’heure actuelle, davantage accablées. Depuis le début de la guerre en Ukraine et la reprise du Covid, j’enregistre de nouveaux rendez-vous d’adolescents et d’enfants que ce contexte inquiète. Même si leurs parents ne parlent ni de Covid, ni de guerre à la maison, les enfants en parlent entre eux dans les cours de récréation. Les plus jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la gestion d’un flot d’informations importants, pas toujours vérifié…
Les notions d’espoir et de positivisme entamées…
Chez les adultes les plus sensibles, le contexte a entamé la notion d’espoir et le positivisme. J’ai reçu plusieurs personnes sujettes à une anxiété avec crises de larmes le soir qui se disent incapables de réagir positivement face au contexte actuel et ont du mal à ne pas imaginer une issue encore plus négative à tout cela. Dès qu’on « officialise » et qu’on propage la peur sur les réseaux, la personnalité sensible y voit une façon de légitimer ses craintes.
Maux de ventre, gorge serrée et inconfort permanent
Comment se traduit l’anxiété excessive ? Par un mal-être général qui cède souvent au sommeil de la nuit ou à la sieste bénéfique mais revient. Par des idées négatives et des ruminations incessantes. En général le cerveau n’arrive plus à se mettre « au repos ». L’anxiété forte et bien ancrée provoque une fatigue intense, présente dès le réveil. La personne souffrant d’anxiété peut présenter les mêmes symptômes qu’une personne endeuillée à savoir de se faire la réflexion le matin « Je n’y arriverai jamais » ou encore « Je suis tellement épuisée, tout est vain… » La sensation d’évanouissement permanente peut être présente ainsi que des palpitations, un inconfort abdominal, une gorge serrée etc.
La sophrologie : Vers l’apaisement…
Ce sentiment d’inquiétude peut cependant être apaisé.
La sophrologie est d’une grande aide mais il ne s’agit pas alors de venir simplement suivre une séance de relaxologie mais plutôt d’en apprendre les bases à travers des exercices dédiés à la situation évoquée par le client.
Apprendre à respirer
Apprendre à respirer efficacement c’est relâcher le corps et l’esprit. Différentes respirations existent. En maîtriser 3 ou 4 différentes et les appliquer dans une situation précise paraît pertinent. On peut classer ces respirations en fonction de leur apport, du plus léger au plus puissant.
Apprendre différents styles d’ancrages
L’ancrage c’est ramener l’esprit dans le corps et prendre conscience de son corps et de son psychisme dans un cadre donné et dans un espace donné. S’ancrer c’est éliminer les pensées parasites qui nous fatiguent et agissent sur notre moral.
Au cabinet je propose d’apprendre différents types d’ancrage. C’est un apprentissage par la démonstration et la pratique.
Apprendre à relaxer les tensions du corps
Ici aussi des exercices sont proposés. Ils mettent en jeu le corps et le souffle.
Apprendre à discipliner son esprit
Tout en se relaxant il est possible de donner la voie à suivre à son esprit afin de diminuer l’anxiété. Les visualisations positives mais aussi les méditations guidées peuvent aider à exercer sa créativité dans le bon sens.
Se couper des déclencheurs
Un travail sur les déclencheurs avec tenue d’un cahier des émotions est proposé lorsque l’anxiété est vraiment forte et solide. Connaître ses déclencheurs c’est désamorcer l’anxiété.
Modérer sa consommation d’informations et de réseaux sociaux
Nous ne nous rendons pas compte à quel point les réseaux et le flot d’informations constant que nous subissons ont dégradé notre vie, comparé, par exemple aux années 90. Lorsque nous avions une nouvelle bonne ou mauvaise à apprendre nous l’apprenions le soir sur un téléphone fixe. Nous n’étions pas dérangés n’importe où, n’importe quand par le téléphone. A l’heure actuelle certains patrons exigeants que leurs employés soient joignables par portable même à leur pause déjeuner ! J’ai reçu plusieurs clients se plaignant de cette situation !
Il existe de nombreuses autres voies pour calmer son anxiété dont celle de la création d’une bulle de confort ou d’une bulle protectrice agissant sur notre énergie.
N’hésitez pas à me contacter pour obtenir plus d’informations sur les séances de sophrologie et de psychopratique que je propose.
J’ai découvert la méditation il y a une dizaine d’années.
Au tout début, comme de nombreux pratiquants de techniques méditatives, j’ai suivi des méditations guidées (qui n’ont pas vraiment le même but que la véritable méditation dont le but est plutôt d’apaiser l’esprit que de suivre un script relaxant).
Puis je me suis tournée vers les méditations classiques : la concentration avec support (principalement une image très simple ou la focalisation sur la respiration), la simple « contemplation » où l’on observe une expérience sans la juger et où chaque ressenti ou bruit est accueilli pour ce qu’il est réellement (une émotion, un grincement), puis la simple transcendance qui pour moi était vraiment (et demeure) le but ultime de toute méditation à savoir obtenir un esprit vide et le silence intérieur.
Différentes méditations sont possibles aussi bien en Concentration qu’en Contemplation ou en Transcendance. Mais je dois dire que j’ai mes préférées. Ce ne sont pas forcément les plus simples à réaliser pour moi mais celles qui se rapprochent le plus du chemin évolutif intérieur sur lequel je me situe (ou au moins sur lequel je tiens à rester), de mes objectifs de vie (empathie, écoute active etc.) et de ma personnalité profonde.
Il est pour moi primordial de choisir sa méditation en fonction de ces critères ;
Qu’est-ce qui vous anime intérieurement ?
Quel est le but recherché ?
Qu’est-ce qui correspond le mieux à vos valeurs ?
Concernant la durée de ces méditations je médite 2 fois par jour pour une durée de 20 mn.
La première des méditations que je pratique est la Metta (méditation de l’Amour bienveillant)
Dans ce style de méditation vous engagez votre concentration à cultiver l’amour universel et la gentillesse envers autrui. La compassion y tient une place majeure. mais bien entendu pour pratiquer la méditation Metta il faut déjà avoir l’intention de s’accueillir soi-même positivement et c’est souvent un écueil pour les débutants et en général pour tous ceux qui se dévalorisent beaucoup ou qui renient leur passé, leur vécu et leur bagage personnel. Dans le fond rien n’est plus difficile que de s’aimer et de s’accepter soi-même tel qu’on est et c’est la première étape de la Metta. Un sentiment de dévalorisation de soi est souvent présent au début mais pourra s’estomper si la pratique est sincère et concentrée. Il y a différent grades : on va adresser de l’amour, de l’empathie et de la tendresse à quelqu’un qu’on connait, qu’on apprécie et pour lequel on éprouve de l’admiration et du respect (un mentor par exemple). Puis à quelqu’un de sa famille qu’on aime. A une personne qu’on croise des fois sans la connaître vraiment (le facteur, le boulanger). A une personne qui nous est antipathique. A tout le monde en général (il s’agit de généraliser le sentiment à l’univers entier : l’amour universel).
La méditation Tonglen (je donne et je reçois)
Il s’agit de prendre du négatif et d’offrir du positif en retour. Je propose de ressentir la douleur d’autrui pour l’aider à s’en débarrasser et à surmonter sa situation. L’intention tient la place principale. Cette méditation m’aide à gérer au quotidien des clients en souffrance, parfois en deuil ou dans le désespoir.
La méditation Atma Vichara
Ici il s’agit d' »enquêter sur soi », on se pose la question de qui on est vraiment avec authenticité. Il s’agit de ne pas confondre ce que nous souffle de nous l’ego et ce que nous sommes en essence-même. Lorsque je me pose cette question intime « qui suis-je ? » mon esprit va forcément venir me donner des bribes de réponses (des images, des souvenirs, des jugements parfois). Je dois alors me poser la question : « A qui appartient ceci ? » (ce sentiment). La réponse est « à moi » naturellement. Je suis le point commun entre toutes les situations et images réceptionnées. Je recommence alors à me poser la question « Qui suis-je ? » pour aller plus profondément dans le travail de concentration. C’est le Moi et il est à la fois le sujet et le support de la méditation (ici le Moi ou le Soi vient supplanter l’objet méditatif).
Ces trois méditations sont particulièrement efficaces pour travailler sur soi. A partir de septembre 2021 je proposerai une initiation à la méditation le samedi matin sur Vichy. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.
Certains troubles du comportement constatés chez l’enfant peuvent être atténués par la sophrologie et la relaxation pour les petits. Au cabinet de sophrologie de Vichy, j’applique des techniques variées pour détendre l’enfant stressé et/ou angoissé.
Astuces pour détendre l’enfant
Sans m’étendre ici sur mes techniques que j’ai apprises en cursus de Sophrologue-Relaxologue mais aussi en formation de Psychologie de l’enfant et en travaillant comme stagiaire, il y a fort longtemps, auprès de l’enfant en structure hospitalière (Hôpital Saint-Louis à Paris) je vais vous communiquer quelques astuces pour aider votre enfant à se détendre.
Différentes formes d’anxiété
Il y a différentes formes d’anxiété chez l’enfant : il y a parfois une phobie spécifique (la peur du noir, celle de rester seul dans une pièce, la peur des fantômes, des sorcières etc. liées aux légendes orales ou écrites mais aussi de tout ce que l’on peut voir dans les médias comme la maladie, la guerre, les crimes; la violence…), l’anxiété sociale (la crainte de se confronter à d’autres enfants ou à un maître ou une maîtresse d’école qu’on apprécie pas ou peu par exemple). Il peut aussi y avoir des blocages… La peur de la séparation d’avec les parents peut être très forte, au point de ne pas pouvoir accompagner un camarade en sortie (piscine, goûter) si ses parents ne sont pas là. La crainte des parents de l’autre peut également être présente. Et puis il y a des troubles d’anxiété générale etc.
Le terrain anxieux
Bien souvent l’angoisse bien installée perdurera au-delà de l’enfance puis de l’adolescence. les parents évoquent alors un « terrain anxieux » ou une « hypersensibilité » (l’enfant ou l’ado est souvent au bord des larmes quand il se sent dépassé par une situation).
Ces éléments vont bien entendu impacter la qualité de la vie de famille, de la vie sociale de l’enfant et bien souvent ses résultats scolaires. Focalisé sur une crainte, l’enfant ne peut entièrement endosser son rôle d’élève. Comment se concentrer lorsqu’on est, à l’école, absorbé par un autre problème qui prend des proportions ? Il faudrait apprendre à désamorcer le stress…
Agitation, anxiété, signes de nervosité peuvent être atténuer par une bonne pratique de la relaxation pour enfant. Les séances de sophrologie peuvent également aider les petits. Vers l’âge de 8 ans on peut inculquer des principes de respiration et de visualisation positive. Les retours sur la séance peuvent être dessinés. Pour les plus petits les séances de relaxation sont courtes et on en reste à des exercices simples mais réalisés dans une ambiance ultra-chaleureuse. Le cadre lui-même est important à la détente. Dans mon cabinet j’ai des toiles de toutes les couleurs, certaines réalisées par des clients lors de séances d’art-thérapie (dans le coaching en suppression des croyances limitantes la dernière séance est destinée à ceci), d’autres par moi-même toujours dans le cadre de l’art-thérapie. Le tout est relaxant et coloré.
Avantages de la relaxation pour les enfants
Il y a de nombreux avantages à utiliser la relaxation pour les petits :
Face à une peur on se place dans une posture d’éveil physiologique qui peut créer de la fatigue, des maux de tête, un mal dans le cou, une certaine rigidité du corps. Des tensions. La réponse à la crainte est la même que si on se trouvait réellement face à un danger immédiat. C’est un état que la relaxation permet de modifier en mieux.
En faisant de la relaxation l’enfant arrive à déterminer au fil des séances ce qui le stresse. Il connait ses déclencheurs et peut agir sur eux de façon calme.
La pratique de quelques minutes de relaxation par jour à la maison et en autonomie permet de prendre conscience de son corps et de son esprit, de créer le relâchement bénéfique à un meilleur sommeil.
Exercice numéro 1 : Le jouet en peluche
L’enfant choisi parmi 3 peluches celle qu’il doit endormir en la berçant. L’enfant est allongé, la peluche est placée sur son ventre. Il imagine qu’il la berce en la faisant monter sur l’inspir et descendre sur l’expir. La peluche ne doit pas tomber sinon elle sera réveillée. Pour cet exercice c’est l’enfant qui choisi l’ambiance notamment en choisissant lui-même la couleur de l’éclairage. Permettre le choix à l’enfant c’est lui offrir une expérience de responsabilité.
Exercice 2 : La trompe de l’éléphant
L’enfant est debout, jambes écartées pieds légèrement en ouverture. Ses bras imitent la trompe d’un éléphant. La trompe se lève sur une longue inspiration et descend sur une longue expiration. Puis l’exercice gagnera un rythme : 3/6 ou 4/8.
En général dans notre société nous sommes submergés par les images et les messages. Les séances de relaxation pour enfants visent aussi à sortir le petit de cet univers prolifique pour se concentrer sur des choses belles et simples (la beauté d’une vague, l’eau sur le sable, une fleur s’éveillant, la chaleur d’un petit animal, le sommeil d’une marmotte dans sa maison…) Il y a une dimension d’éveil à la nature dans la relaxation pour enfants. J’utilise d’ailleurs certains objets (gros coquillages, boites à musique, ballons etc.) pour illustrer les exercices.
Si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur la relaxation pour les enfants, n’hésitez pas à me contacter.
Forfait relaxation personnalisée pour les enfants 480 euros les 12 séances valables pendant 2 ans. Payable en 2 fois.
Je ne suis pas psychologue je le précise, plus simplement sophrologue et psychopraticienne mais toute l’année j’apaise des clients qui viennent, le plus souvent, pour des problèmes de sommeil, de stress et d’anxiété…
Les médias et la psychose qu’ils génèrent en ne délivrant que des informations négatives et dramatiques ont une réelle responsabilité dans le mal-être actuel des français !
De vraies angoisses…
Et ces derniers temps, avant le net déclenchement du coronavirus dans notre pays, la plupart voyaient déjà leurs angoisses augmenter… Les médias (qui ne communiquent que les mauvaises nouvelles, certaines plateformes d’informations sur Internet qui font de cas communs de véritables drames etc.) sont en partie responsables de cette hausse de l’anxiété chez les personnes les plus sensibles moralement et chez ceux qui sont isolés. Les smartphones permettant de recevoir de l’info toute la journée sont une véritable source d’angoisse pour de nombreuses personnes.
Des ordres et des contre-ordres générant de la culpabilité …
D’autres contradictions sont porteuses d’angoisse chez les confinés : par exemple la culpabilisation énorme qui a été témoignée par les médias envers ceux qui « ont osé faire des réserves » avant l’épidémie ! Les personnes sensibles et anxieuses ne savent plus sur quel pied danser ! D’un côté ils doivent rester confinés mais d’un autre côté on les a dissuadé de faire des courses avant. Ils ont donc 1) peur d’être malades ou de mourir 2) peur pour leurs proches 3) peur de leurs propres pensées 4) peur de mourir de faim ! Ici encore on a fait passer la normalité (faire des courses en prévision d’un confinement) pour un « outrage »… Les personnalités borderline ne peuvent se retrouver dans ce style de communication privilégiant ordres et contre-ordres…
Face à l’anxiété, quelles solutions naturelles ?
Pour apaiser ce type de craintes (qui deviennent actuellement légitimes…), j’utilise habituellement des techniques de relaxologie basiques et de la sophrologie. J’ai aussi mes propres techniques de relaxation issues du monde de la scène puisque je suis également coach d’artistes.
Ces techniques consistent en des exercices permettant d’éliminer à la fois la tension physique et la tension mentale. Elles s’avèrent efficaces sur tout le monde à 90%. Les 10% restant étant les gens qui… ne font pas leurs exercices préconisés !
La visualisation et la respiration sont mes principaux outils pour apaiser le mental et le corps et éliminer les pensées parasites. Il m’arrive de rencontrer des gens qui ont été très isolés pendant longtemps (longues maladies, alitement…). Je le remarque, tout confinement est créateur de séquelles psychologiques et il n’en ira pas autrement, hélas, pour celui lié au coronavirus…
Le changement génère l’instabilité chez les plus sensibles
Quelque soit notre rapport à l’autre, à l’univers qui nous entoure et à nous-mêmes, il y aura des conséquences. Je ne parle pas simplement des changements que le retour à la normale va produire dans notre quartier, dans notre ville, dans notre pays, dans les mentalités en général… Je ne parle pas non plus de l’économie qui ne sera plus tout à fait celle que nous avons pu connaître… je parle des effets suivants :
Une nouvelle vision de la vie qui mènera à une soif infinie de liberté
Lorsqu’on a été privé de quelque chose pendant longtemps on souhaite en profiter un maximum après… Pour exemple les gens qui ont connu la guerre ont par la suite fait des provisions, des réserves, ont mangé davantage. Les gens qui durant leur enfance ont souffert de pauvreté et du peu de nourriture peuvent ensuite développer un goût irraisonné pour la nourriture ou le grignotage ou compenser ce manque en mangeant. Ainsi parmi ceux qui ont souffert du manque à l’enfance, on voit des obèses à l’âge adulte, avec beaucoup de mal à contrôler ce qu’ils ingurgitent et un régime alimentaire anarchique…
Ceux qui se seront sentis « en cage » auront envie de voyager davantage, certains auront profité du confinement pour faire le point sur leur vie affective, par exemple, et aurons peut-être envie de reprendre leur sacro-sainte liberté…
Un confinement qui aura développé des troubles de l’humeur et de nouvelles phobies chez certains
Lorsqu’on redoute la mort et qu’on protège sa vie au point de se la gâcher totalement il peut y avoir bien-entendu dans le cas du coronavirus une émergence de phobies « nouvelles » ou plutôt décuplées. Par exemple des gens hypocondriaques qui gardaient chaque année un œil sur l’épidemie de grippe saisonnière vont redoubler de prudence. Chaque maladie annoncée sera vue comme une « potentielle pandémie en puissance »… Ceux qui avaient déjà des comportements d’ultra-hygiène les verront peut-être amplifiés… Lorsqu’on est passé très près de la mort par exemple et qu’une véritable frayeur s’est installée à un moment M on parle de trauma… Oui il y aura des traumas surtout chez ceux qui ont été menés en réanimation ou ceux qui s’en sont sortis in-extremis…
Des angoisses extrêmes, des pensées suicidaires chez d’autres …
Angoisses et pensées suicidaires sont hélas possibles. Surtout sur des sujets déjà très anxieux et déprimés en temps normal. « Doit-on continuer de vivre dans un monde en mutation perpétuelle présentant de telles failles ? » est une question que certains se poseront. Heureusement cette pensée ne sera pas forcément suivie de passages à l’acte.
Un bilan de vie forcé
De longues heures libres pour cogiter à son parcours, son vécu, son « bagage » dans un domaine ou dans un autre généreront une véritable remise en question… Le bilan de vie s’imposera forcément. L’envie de « tout recommencer en mieux si on s’en sort » apparaîtra comme une utopie. Hélas tout le monde sortira pas forcément glorieux dans une démarche de « vie nouvelle ». Changer de vie demande beaucoup de courage, pas juste un élan positif, et c’est un gros travail sur soi que de changer de mentalité et de passer par exemple de Paris à la campagne, de changer radicalement d’emploi… Il risque d’y avoir un mélange entre rêves, désirs, fantasmes etc. Régulièrement des « déçus » du grand changement de vie viennent au cabinet pour se déstresser et envisager un « retour en arrière » le plus sereinement possible. Là aussi il y a les beaux reportages véhiculés par les médias sur des success stories de reconversion et… le monde réel avec ses contraintes et ses lois marketing…
Un égoïsme nouveau ?
Certains vont se refermer sur leur petit univers et se créer ainsi un cocon rassurant, ils vont réduire nettement leur zone de confort. L’inverse est également vrai comme nous l’avons déjà dit. Je ne pense pas, hélas, que la grande vague de solidarité (applaudissements chaque soir, propos élogieux sur les soignants, les caissières et tous ceux qui se sacrifient pour que le pays fonctionne en mode veille) soit, hélas, durable. Trop peu de personnes sont conscientes que nous sommes une « unité ». Les conflits d’intérêts des uns et des autres et l’individualisme galopant reprendront le dessus nécessairement au fil du temps. Qu’est-ce qui peut changer une personne à part un réel travail sur Soi et sur le Soi profond ?
Une envie de mordre la vie à pleines dents très vite !
Attention aux extrêmes mais il faut savoir que les alitements longs par exemple ont des répercussions semblables. J’ai été alitée 2 fois six mois dans ma vie (alitement total) pour des grossesses complexes et je suis devenue quelqu’un d’hyperactif par la suite. J’ai eu envie de rattraper le temps perdu et bien que maman je n’ai eu aucun mal à confier un peu mes enfants au papa ou à mes parents pour concrétiser mes rêves. Au final ce comportement s’est avéré plutôt positif et mes enfants ont apprécié d’avoir une mère épanouie. Mais hélas si on ne sait doser savamment ses envies de re-naissance, on peut faire des dégâts dans le couple, dans l’entourage proche etc. et rapidement se révéler tyrannique…
Une irritabilité provisoire qui s’installe
Enfin le véritable risque est de devenir irritable du fait d’être confiné en famille (crier sur les enfants, s’agacer sur son compagnon ou sa compagne, râler sur tout – ce qui peut faire du bien parfois – montrer une forme d’irascibilité…) mais surtout de le rester ensuite ! Certains goûteront peut-être à l’irritabilité et considéreront que « cela n’est pas leur faute » en parlant du confinement.
On pourra de la même façon assister à un report de la responsabilité personnelle sur le gouvernement, le système, les autres, ce qui (même si c’est parfois véridique) n’aide pas à avancer au quotidien bien évidemment !
De l’immobilisme
Enfin, certaines personnes vont goûter à l’immobilisme, au fait de ne rien faire de la journée, surtout ceux qui ont déjà du mal à démontrer un dynamisme dans leur vie professionnelle ou personnelle ordinaire…
Des deuils compliqués …
Beaucoup de gens meurent du coronavirus, voyez l’exemple de l’Italie et de l’Espagne… Hélas à l’heure actuelle nous sommes dans la même situation. Trop peu de soignants, trop peu de places en réanimation… Les soignants déjà très atteints par la maladie (physiquement mais aussi moralement) et au bord de l’épuisement doivent « trier » les cas, faire des choix. On demande aux urgentistes de choisir qui vivra ou pas. Ce type de choix est inhumain. Comment ces gens assumeront-ils par la suite des choix influencés par une problématique toute matérielle ? Beaucoup de membres de familles ayant perdu l’un ou plusieurs de leurs et n’ayant pu, pour raisons sanitaires, se rendre à leur enterrement (parfois réduit au strict minimum, dans l’urgence) ne pourront hélas prendre le temps de faire leur deuil sachant qu’ils se sentent eux aussi menacés, en situation de « survie »… Il y aura énormément de deuils non résolus et de deuils compliqués qui suivront cette pandémie. Comment laisser partir seul un parent, un enfant, une grand-mère qui peut-être a tenu lieu de maman ? Ces deuils impossibles demanderont un lourd travail psychologique. Il faudra « accepter de laisser partir » des gens décédés très rapidement, trop rapidement, lors d’une crise, dans une situation de guerre tout en continuant d’avancer (et en étant peut-être dans une situation financière compliquée car la pandémie va totalement déstabiliser l’économie…). Beaucoup se tourneront vers des thérapeutes spirituels, des « passeurs », pour réaliser une vraie cérémonie, organiser un véritable au-revoir. Hélas ces techniques ne sont pas toujours comprises par l’inconscient comme le début d’un deuil. Ne pas avoir vu le corps, ne pas l’avoir veillé correctement avant l’ensevelissement, voici autant de points qui poseront des problèmes durables aux endeuillés…
Un AVANT et un APRES le coronavirus
Vous l’avez compris il y aura bien un AVANT et un APRES confinement ! C’est pourquoi il est bon d’organiser ses journées, de ne pas trop écouter les médias, les opinions des uns des autres mais de se faire sa propre opinion et de s’y tenir. Il est bon de travailler son corps et son esprit. Un peu de gym douce permet d’avoir un meilleur moral. La méditation permet d’apaiser l’esprit etc.
Si vous savez déjà ce qui vous guette dans l’après, essayez dès maintenant d’y travailler pour éviter le tsunami d’émotions qui se manifestera peut-être par des comportements inadaptés ou démesurés ensuite.
Le corps et l’esprit sont indissociable. En travaillant sur l’un vous travaillez nécessairement sur l’autre !
Développer un positivisme profond et solide
Les « effets » que je vous évoque ici peuvent relever d’une vision très négative qui n’imagine que le pire scénario possible… Or, il faut savoir que la personne qui travaille sur elle-même, qui engage un réel travail sur Soi évite la plupart des écueils qui se présentent à elle sous forme de stress, d’angoisses, de pensées parasites ou de dialogue intérieur négatif !
Si vous êtes une personne qui se situe dans l’acceptation de ce qu’offre ou retire la vie chaque jour et si vous acceptez que le monde ne soit au final qu’un perpétuel changement, vous ne souffrirez probablement de rien du tout après la levée du confinement !
Je vous recommande cette vidéo pour mieux comprendre la notion de positivisme
Bon courage à tous, portez vous bien, et restez chez vous !
La période est très complexe, j’en conviens. Nous sommes tous des êtres entiers, uniques et différents. Face au confinement nous ne réagissons absolument pas de la même façon. Face à la propagation du coronavirus, propagation relatée heure par heure par les médias, très anxiogène, que penser ? Comment s’organiser ?
Ne pas céder à la panique intérieure…
Beaucoup cèdent à une certaine panique intérieure… Dans les esprits les possibilités les pires sont parfois évoquées, les idées parasites sont nombreuses, légions même… Il faut dire que les films-catastrophes sur les pandémies nous les connaissons tous… Le mot « pandémie » est très angoissant en lui-même, la charge émotionnelle négative qu’il transmet est fort puissante, et utiliser le terme à tout bout de champs n’aide pas…
Certaines mamans très dynamiques et optimistes prennent les choses en main à la maison avec sourire et dédramatisation auprès de leurs enfants. Mais cette attitude combative et résiliente n’est pas possible chez tout le monde. Les mères anxieuses vivent, elles, un calvaire (calvaire qu’il faut savoir entendre et recevoir) et transmettent leurs angoisses à leurs enfants. La façon dont chacun vit ce virus, sa médiatisation, et le confinement vont profondément marquer le vécu, le « bagage émotionnel » des plus jeunes.
Respecter les consignes et garder son calme
Le principal était de rester confiné et de ne pas céder à l’instinct primaire de la fuite en avant… Beaucoup d’entre nous sont parents. Quel exemple donner à sa progéniture ? Celui du respect des consignes évidemment…
C’est pourquoi s’engouffrer dans un train, par exemple, avec toute sa famille au risque d’être contaminé et de contaminer les autres est loin d’être une solution. C’est même une réelle irresponsabilité. Selon le résultat final, cette attitude créera bien des clivages. La division donc ! Restons chez nous, confinés certes, mais avec l’esprit clair sur nos responsabilités propres et les outils dont nous disposons pour « garder la tête froide » ! Oui il est possible de se détendre au point d’apprécier ce moment de repos forcé qui nous est donné. Il est possible de tirer du positif de l’adversité.
Reposer son esprit, enfin !
Si vous êtes un anxieux ou une anxieuse de nature, un ou une hypersensible, voici quelques conseils pour mieux vivre cette période compliquée tout en REPOSANT VOTRE ESPRIT !
Car vous l’avez remarqué, bien avant le début du confinement, les esprits étaient déjà épuisés, les énergies négatives et usantes étaient, bien souvent, déjà présentes depuis un bon moment. Aujourd’hui l’arrivée du virus dans votre région ou dans votre ville vient peut-être « concrétiser » toutes les idées sombres qui vous passaient par la tête jusque là. C’est donc maintenant qu’il faut agir pour vous détendre le corps et l’esprit.
Objectifs de cette routine :
Eliminer les pensées parasites et les basses pensées en se concentrant sur du constructif
Comprendre qu’un espace de paix extérieur à soi devient rapidement un espace de paix intérieur
Détendre le corps
Exercer sa respiration
Effectuer un parcours corporel pour prendre conscience de son corps
Se concentrer sur l’instant présent plutôt qu’induire les événements à venir
Il est prouvé qu’on se détend mieux dans un espace propre, non encombré, sécurisé, doté de peu d’objets mais d’objets qui font « sens » pour nous
Si vous ne possédez pas de coin de relaxation ou de petit havre de paix à la maison, il est temps de le concevoir. Dans mon précédent article je vous recommandais de « faire un grand tri », un grand nettoyage de printemps en quelque sorte chez vous (attention, en temps de confinement bien-sûr on stocke ce qu’on ne veut plus dans une pièce mais on ne le met pas dehors et on ne l’emmène ni à la déchetterie, ni à la recyclerie, ça tombe sous le sens…)
Il est bon, dans les périodes de grands changements, de transition, de se poser pour éliminer tout ce qui ne sert à rien ou qui ne nous convient plus. Les 20 paires de chaussures de marque accumulées dans le dressing n’aident pas beaucoup actuellement, non ? Ce qui aide ce sont plutôt des « valeurs » fortes et de la communication, que du matériel… Rangez, triez, projetez de donner et créez vous ce petit havre de paix dans lequel il fait bon venir méditer ou tout simplement se vider l’esprit.
Lorsqu’on jette et qu’on trie on fait de la place pour la nouveauté, pour un « vent de fraîcheur ». Avoir moins de choses stockées (je ne parle pas de nourriture !) est bon pour l’esprit. Il m’est, par exemple, très difficile d’être satisfaite de moi, de ma maison si je sais qu’il y a un placard ou une pièce « dépotoir » qui contient tout ce dont je n’ai eu ni le courage de jeter, ni le courage de ranger. C’est en fait une histoire de circulation des vibrations et d’énergie. Tout ce qui est stocké et qui ne sert pas prend de la place et développe en nous des sentiments de culpabilité (ils sont parfois carrément inconscients !) Dormir sous un grenier ultra encombré n’est pas très sain…
Dans votre « havre de paix » ou votre « antre de détente », pensez à mettre à la fois une lumière douce et apaisante (parfois un simple rideau de voile rouge ou orangé devant la fenêtre suffit) ou des bougies. La lumière c’est la vie ! Tout travail sur soi consiste à faire entrer la lumière en soi, à se dissocier de nos craintes et de nos zones d’ombres. Les thérapeutes se présentent parfois comme des « travailleurs de lumière »…
Il est très rassurant pour des personnes angoissées d’avoir autour d’elles quelques objets familiers triés sur le volet qui évoquent de bons moments ou de beaux souvenirs (le coquillage ramené de Grèce, la petite statue de l’île Maurice etc. ou pourquoi pas un jouet de votre enfance). Veillez à avoir des objets à « bonnes ondes » dans votre petit espace personnel. D’autre part un confinement est fatigant moralement (j’ai passé deux fois dans ma vie 6 mois au lit pour mes grossesses sans avoir le droit de me lever ou presque…) et une bonne organisation est vitale. Ranger, trier vous permettra aussi de penser à autre chose
2. Le meilleur des exercices de respiration/rétention pour se détendre
Quand votre petit espace personnel est arrangé, avec quelques coussins, un tapis de sol par exemple ou un divan, pensez à mettre un peu de musique de relaxation (j’aime beaucoup celle-ci qui est très puissante). Puis faites ceci :
Allongez-vous et faites le vide dans votre tête. Respirez profondément pendant quelques minutes
Lorsque vous êtes prêt, passez tous les membres de votre corps en revue en les imaginant, de la tête aux orteils, dans la douce chaleur. Vous pouvez visualiser un doux halo de lumière dorée qui envahit votre corps au fur et à mesure. Dites mentalement : « Ma tête est réchauffée, ma nuque est réchauffée etc. »
Lorsque vous avez terminé, reprenez l’exercice de visualisation en ajoutant la lourdeur. Imaginez toujours la douce lumière dorée s’emparant de votre corps mais venez y ajouter une sensation de pesanteur. Si vous ne le pouvez imaginez juste que vous êtes à la plage et que des enfants, pour jouer, posent des galets sur votre corps. Ressentez le poids des galets et du même coup le contact de votre corps sur le sol. Dites mentalement : « Ma tête est réchauffée et lourde, détendue. Ma nuque est réchauffée et lourde etc. »
Lorsque vous êtes bien détendu, commencez l’exercice de rétention d’air : inspirez lentement mais pleinement PAR LE NEZ tout en gonflant votre ventre comme un ballon, simultanément. Vous remplissez votre ventre d’air.
Maintenant soufflez cet air PAR LA BOUCHE comme à travers une fine paille. Ce souffle doit être précis, ciblé et long.
Recommencez le cycle 3 fois
Maintenant faites la même chose mais au lieu d’expirer gardez tout l’air en rétention dans votre ventre. Ne respirez plus et en même temps que vous coupez votre respiration et effectuez cette belle rétention d’air, contractez absolument tous vos muscles comme lorsque vous vous étirez le matin. Ici le but est de garder la tension totale des muscles et la rétention d’air en même temps, puis de relâcher et les muscles et le souffle en même temps.
Lorsque vous expirez, faites le lentement en contrôlant le débit d’air. Cherchez à calmer les battements de votre cœur. Il ne faut pas expulser tout l’air d’un coup comme pour reprendre d’emblée votre respiration.
Maintenant forcez vous à bailler deux fois, bruyamment si possible.
Recommencez l’exercice entier 3 fois
Il est bon d’effectuer cet exercice 3 fois par jour, dans votre espace de paix.
Restons en contact et retrouvez ici chaque jour des astuces pour mieux gérer votre confinement !