Relationnel : Se séparer de certaines personnes. Écueil ou avancée ?

On a beau invoquer l’empathie, l’amour et la compatissance envers autrui, il y a des étapes de la vie pendant lesquelles il nous faut nous séparer de certaines fréquentations. Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu’on vous explique dans cet article.

Relations fluides et relations rugueuses

Nous avons tous des amis de longue date, certains avec qui la relation a toujours été authentique et fluide, et d’autres avec qui la relation a été plus rugueuse, parfois tendue ou a moins « coulé de source »… Cette seconde catégorie n’est pas sans intérêt. Elle nous a peut-être « challengé » à un moment donné ou même inspiré. Chacun est libre d’estimer ce qu’une relation lui a apporté et de continuer à l’apprécier ou à la subir selon le cas.

Certaines relations, même conflictuelles, peuvent nous apporter leur leçon ou une aptitude nouvelle comme le développement d’une écoute pointilleuse ou encore le développement d’un sens relationnel mieux étudié, plus fin.

Continuer ou se défaire de certaines relations ?

Pourquoi devrais-je, dans ma vie, dans mon parcours, me séparer de certaines personnes ? Pour une seule raison : nous sommes tous faits pour évoluer. Dès lors qu’une personne entrave sérieusement notre capacité d’évolution, il devient légitime d’envisager une séparation.

Je ne suis pas partisante des demi-séparations puisque la relation nocive n’est jamais coupée dans ce cas. Elle continuera de distiller dans votre énergie son flot de négativité. A l’instar de Jean-Louis Aubert dans une certaine célèbre chanson il est parfois préfèrable de « couper » plutôt que de « déchirer » lorsqu’une relation m’apporte des mauvaises ondes…

Les fréquentations nocives

Si nous partons du principe que nous sommes tous perfectibles et que nous devons tous apprendre et évoluer tout au long de notre vie terrestre, il devient évident que les personnalités suivantes iront à l’encontre de ces principes :

  • Les personnes qui vous dénigrent et vous utilisent en profitant de votre gentillesse ou de votre naïveté. Parfois quelqu’un peut également vous leurrer en utilisant votre manque de connaissance dans un domaine précis.
  • Les personnes qui mentent et qui s’arrangent toujours pour vous faire croire que vous avez « mal compris » leurs propos. Ce sont des gens qui mettent en doute votre capacité de compréhension et d’analyse et qui vont donc influer sur votre confiance en vous.
  • Les personnes qui disent du mal des autres en permanence. Vous n’êtes probablement pas épargné…
  • Les personnes qui vous empêchent de vous accomplir ou qui refusent de vous voir vous accomplir. Souvent ces personnes ont un sens déraisonnable de la compétition.
  • Les personnes qui ne donnent jamais mais qui « copient » et « imitent » les autres. Une copie de vous-même ne vous apportera rien de nouveau…
  • Les personnes qui exigent du lien affectif en raison d’un lien du sang (ex: cousins, cousines éloignés) surtout pour vous demander des services mais qui disparaissent ensuite pendant des mois.
  • Les personnes qui ont avec vous un véritable conflit d’intérêt…
  • Les personnes qui, tout simplement, ne souhaitent pas nous voir évoluer vers une vie plus riche et meilleure, peut-être plus profonde que la leur…

Quand vos amis ne respectent ni votre temps ni votre évolution

Exemple : J’ai longtemps eu deux amis R (homme) et L (femme). Nous nous connaissions depuis nos 21 ans. Nous aimions nous fréquenter tous les trois. R et L habitant assez loin de Paris, en banlieue, ils me demandaient souvent de les rejoindre. Débordée par mon emploi dans la communication à l’époque, je n’avais que très peu de temps pour moi. Enfin c’est ce que je croyais. Un beau jour je demandais à R et L de venir chez moi car j’étais fatiguée et j’avais un gros dossier à rendre pour le lendemain. Aucun des deux n’accepta de faire le chemin que je faisais moi-même en sens inverse pour les voir depuis des années. Fâchée, je décidais de revoir mes priorités. Lors de mon temps libre je préférais de loin me rendre dans ma ville de naissance pour visiter mes parents et ma meilleure amie. Cette dernière n’était pas véhiculée. Mère célibataire elle n’avait que peu de moyens pour prendre le train. Il était donc acceptable qu’elle ne puisse venir me voir chez moi régulièrement contrairement à R et L qui avaient à la fois du temps et des moyens financiers. Bientôt je m’aperçus que depuis que j’avais cessé de courir à l’autre bout de la région parisienne pour y rencontrer des pseudos amis peu engagés dans notre relation je bénéficiais d’un surplus de temps ! Je décidais donc de m’inscrire dans une salle de sport, de m’astreindre à un nouveau régime alimentaire (auparavant j’estimais ne pas avoir le temps de peser les aliments et de cuisiner sainement) mais je pus également reprendre des études à distance. Par passion je décidais d’étudier les spiritualités à la fac. J’y rencontrais de nombreuses personnes vibrant haut et préparais le terrain à ma future carrière de thérapeute. Je pris aussi le temps de découvrir de nombreuses méthodes de relaxation. Par la suite R et L revinrent dans ma vie. Ils comprirent rapidement que je n’avais plus du tout les mêmes priorités. Les deux me dirent : « Tu as changé ! » d’une façon à la fois « envieuse » qui laissait sous-entendre « tu en fais trop, on aimerait en faire autant » et culpabilisante (« Tu n’as pas perdu ton temps toi ! »). Je leur répondis simplement que « changer était ce que nous étions tous censé faire » au long de notre vie. La routine peut avoir du bon mais garder des habitudes non efficaces et nocives revient à stagner tout simplement. Je prenais soin par la suite de ne plus perdre ni mon temps, ni mon énergie avec des personnes non engagées dans la relation d’amitié.

Que protéger lorsque la relation n’est pas 100% claire ?

Ce simple exemple nous amène à parler directement de ce que nous DEVONS tous protéger face à autrui, face à un contexte, à une situation pesante ou épuisante parfois :

  • Notre santé
  • Notre temps
  • Notre énergie personnelle car en temps de fatigue elle peut être compliquée à renouveler…
  • Notre relation de couple et notre stabilité familiale. Nous devons réfléchir à deux fois aux personnes que nous laissons entrer au sein de notre foyer (l’endroit où notre feu briller à l’intérieur…)
  • Nos enfants. Il y a des saboteurs de relation professionnels… Si nos enfants ne sont pas dupes, ne le soyons pas non plus…
  • Nos informations personnelles. Certaines personnes, par exemple, possèdent un compte facebook mais ne participent jamais au réseau. Leur compte est « privé » mais pourtant elles savent tout de vous. Ce sont des personnes curieuses qui ne laissent rien filtrer de leur propre intimité
  • Nos valeurs. Il y a certaines personnes qui peuvent par exemple appartenir à un groupe sectaire ou à une communauté très fermée. C’est parfois même le cas avec une simple… salle de sport ! C’est toujours délicat de rester authentique et de nourrir sa propre essence en fréquentant des gens dont le comportement nous parait malsain ou ambigü. Dès lors qu’il vous semble compromettre votre intégrité morale la fréquentation est à revoir. Je suis toujours prise de « mal-être » lorsque des gens me parlent de leur « travail au black » par exemple. C’est quelque chose que je ne comprends absolument pas peut-être parce que j’ai un fort sens du devoir et de l’honnêteté même si comme beaucoup je demeure dans l’incompréhension face à certaines lois ou règles, je les respecte.
  • Notre confiance en soi etc…

Autre exemple : une de mes clientes n’a jamais vraiment apprécié ses années à la fac. Elle se sent cependant pieds et poings liés avec des anciens amis de cette époque qui l’ont tous ajoutée à leurs réseaux sociaux. Chaque matin elle voit donc dans son fil d’actualités des infos concernant des personnes qu’elle ne porte pas dans son coeur. Il y a là une action à enclencher bien-sûr… Oui mais… la culpabilité est grande de se détacher de gens qui n’ont que le défaut de… ne pas nous plaire !

Ce qu’on ne nous dit pas à l’école et que nous apprenons donc à nos dépends un jour ou l’autre c’est que la vie est aussi faite de deuils et de nécessaires séparations. Chaque séparation entraine une quête nouvelle et fraîche qu’il convient de ne pas bâcler. Les accepter c’est accepter le jeu de la vie et celui de l’évolution personnelle. Entre l’école primaire et la faculté nous avons perdu des amis en chemin. Ces pertes étaient souvent involontaires… Apprenons à ne plus subir les séparations mais à les initier lorsqu’elles sont bien nécessaires afin de préserver notre intégrité tout court et notre intégrité mentale. En sophrologie comme en coaching ou en psychopratique il est possible d’opter pour des choix qui nous placerons dans une plus grande congruence (être aligné avec soi-même et adapté à nos propres valeurs).

L’importance d’analyser ses émotions

Quels messages pour quelles émotions ?

Je reprends cette semaine la série d’articles sur les émotions et leur analyse. Les visites sur la partie Blog sont en constante augmentation, je vous remercie donc pour votre fidélité.

Les émotions qui nous bloquent

Si nous sommes suffisamment en contact avec les autres et n’hésitons pas à faire des expériences dans des domaines variés (emploi, amitié, couple, apprentissages etc.) les émotions se succèdent au fil de la journée. Toutes ne sont pas « dignes » d’être analysées.

Pourtant les émotions qui nous « bloquent » ou nous mettent dans un état de mal-être sont toujours celles qui gagneraient à être analysées.

Ne pas laisser une émotion « vague » sans explications

Trop souvent les clients disent « ressentir » de la confusion ou un vague mal-être suite à un événement sans pouvoir définir exactement de quoi il s’agit. Ils offrent donc à ce mal vague une réponse vague et tout aussi imprécise. Il suffirait de se poser quelques minutes, de respirer, de pratiquer un exercice « coupe-pensées » pour revenir à l’émotion ressentie et pouvoir analyser le message qu’elle comporte. Apprendre de notre émotion, voici bien le but de la démarche ! Nous pouvons choisir de nous laisser démonter ou dépasser par certaines situations mais nous pouvons aussi choisir d’en tirer un profit sur le long terme. Posséder un cahier des émotions vives pourra, par exemple, nous permettre de cibler une récurrence et certains déclencheurs émotionnels.

Les émotions principales et leur message général

La Joie

Que nous soyons entourés lors d’un moment de joie ou au contraire tout seul, l’émotion Joie vient toujours nous récompenser pour quelque chose. Exemple : un étudiant en joie lorsqu’il apprend qu’il a réussi son examen. La liesse suite à un match remporté etc. Ou encore la joie momentanée de sortir d’une période compliquée et de pouvoir continuer sa route ensuite, même si elle peut s’avérer complexe. La joie peut être éphémère mais elle marque toujours une étape dans notre avancement personnel.

La tristesse

La question à se poser est de qui ou de quoi ai-je été coupé ? Quel est le lien qu’on m’a ôté ?

La peur

Face à une peur je peux me poser la question de savoir en quoi je me sens limité pour affronter un événement qui se profile à l’horizon ? Je dois savoir si mon intuition parle à ma place (ex: un homme qui ne m’inspire pas confiance, qui a une mauvaise énergie) ou si je sais pertinemment que je ne suis pas prêt (ex: je n’ai pas assez révisé un examen donc j’ai peur). Mais je peux aussi creuser davantage et voir si la peur que je ressens n’est pas celle de perdre mon temps tout simplement. Ex: On me propose une formation de 3 ans qui ne me permettra pas par la suite de travailler à temps plein, ni même à mi-temps. J’ai « peur » que le jeu n’en vaille pas la chandelle.

La colère

Posez vous la question suivante : en quoi ai-je été empêchée ? Si je suis en colère parce qu’un membre de ma famille ne m’a pas averti d’une sortie ou d’un événement intéressant auquel j’aurais pu me rendre alors j’ai été empêché dans ma capacité à prendre une décision ou à m’enrichir personnellement.

Capacité à démontrer l’émotion ou pas

Ces principales émotions vont parfois donner lieu à des expressions faciales et corporelles. Par contre des personnes présentant un TSA ou présentant un désintérêt général pour de nombreuses situations de la vie peuvent avoir l’émotion mais ne pas présenter d’expressions faciales, corporelles. Souvenons-nous que nous ne sommes pas égaux face à la démonstration émotionnelle. Ex: une personne peut se taire à l’annonce d’un décès, ne pas « démontrer » de chagrin et souffrir en silence.

Deux autres émotions plus personnelles

A ces émotions principales s’ajoutent deux émotions plus personnelles : le dégoût et la surprise. Nous n’avons pas du tout la même capacité les uns les autres à se laisser surprendre ou à afficher du dégoût pour un élément précis. Le dégoût nous renvoie à une image négative, la surprise à la mouvance permanente de la vie qui revient à nous dire : « Nous ne nous attendions pas à cela ! ».

Emotions connexes

D’autres sentiments assimilables à des émotions peuvent nous assaillir tout au long de la journée en fonction du niveau de : notre confiance en soi, notre estime de soi, notre capacité à prendre sur nous les problèmes de l’autre, notre sens du devoir etc. Ces émotions connexes qui dépendent de facteurs très personnels et de normes intimes sont la gêne, la honte, la culpabilité, la fierté, la confiance, l’envie, l’anticipation, l’intérêt ou le mépris.

Ces émotions connexes sont intéressantes à étudier en séance de sophrologie ou de psychopratique. Par exemple si j’apprends à gérer le regard des autres alors des émotions comme la gêne ou la honte peuvent disparaître de ma vie !

En comprenant que j’ai une loyauté trop poussée envers autrui je peux modérer chez moi l’émotion Culpabilité. Je peux apprendre à développer un mépris pour certaines choses que je n’estime plus du tout comme importantes dans ma vie (ex: les histoires négatives des autres, le pessimisme etc.)

Vous voulez en savoir davantage sur le travail des émotions ? N’hésitez pas à consulter mon offre de services : sophrologie, psychopratique, coaching…

Dénouer une situation de stress extrême

Vous vivez un stress professionnel et vous vous sentez à la limite du burn-out ? Vous êtes insupporté par certaines situations ou personnes ? Il vous semble traverser une véritable « loi des séries » ? Dans cette vidéo je vous livre quelques pistes pour faire face à un stress extrême ou à une situation très stressante et usante.

Dans toute situation de stress extrême n’oubliez pas de vous tourner en premier lieu vers votre médecin traitant. Il pourra valider avec vous le fait de débuter des séances de sophrologie ou vous indiquer un spécialiste.

Je suis Céline Baron, je travaille dans la communication relationnelle depuis 1999. Je suis également sophrologue certifiée et psychopraticienne certifiée. J’ai suivi de nombreuses formations sur le stress et la gestion des émotions. En sophrologie mes spécialités sont la Communication, le Sommeil, la Confiance en soi et la Gestion du Deuil. J’exerce sur Vichy dans l’Allier.

Pour toute question, merci d’utiliser le formulaire de ce site.

Ces éléments qui augmentent le taux vibratoire

Nous sommes un corps certes, mais nous sommes aussi une belle énergie… Est-elle propre, est-elle claire ? Est-elle basse, normale ou plutôt élevée ? Les énergéticiens, les sophrologues et tous les professionnels travaillant sur les énergies tombent d’accord sur le fait que pour attirer à soi des expériences joyeuses et constructives et des rencontres positives, il faut vibrer à un certain niveau. En réalité nous communiquons avec et attirons à nous ce qui vibre à notre niveau. Il est donc important de vibrer « élevé ». Voyons dans cette vidéo certains éléments et comportements qui peuvent nous aider à vibrer plus haut et donc à être en résonance avec des énergies plus hautes.

Ces éléments qui abaissent notre taux vibratoire (vidéo)

Nous vibrons tous à un certain niveau. Plus nous nous nourrissons d’amour, de compassion, d’empathie, d’encouragements et de non jugement, mieux nous menons sainement notre vie, plus notre taux vibratoire est élevé. Il nous procure des situations de même niveau vibratoire. Si on vibre haut, ces expériences sont vraiment bénéfiques et intéressantes. Mais si nous plombons notre taux vibratoire et vibrons bas, nous attirons à nous des problèmes, des soucis, des situations décevantes. C’est pourquoi il est essentiel de pouvoir corriger nos comportements les moins sains et les plus négatifs, peut-être par de la sophrologie ou de la psychopratique, du coaching. Faire le point sur notre niveau vibratoire est une étape nécessaire à l’évolution personnelle.

Dans cette vidéo je vous explique ce qui vient plomber et abaisser votre taux vibratoire.

Je suis sophrologue et psychopraticienne certifiée installée sur Vichy. J’interviens également sur Cusset et Bellerive sur Allier.

Par ailleurs je propose à tous ceux qui souhaitent devenir la meilleure version d’eux-mêmes un Coaching en Suppression des Croyances limitantes et des cours de Technique Nadeau (méthode de régénération douce venue du Canada).

Gérer l’émotion Tristesse

La tristesse est une émotion majeure qui nous affecte tous à certains moments de notre vie. La Gestion des émotions peut vous aider à mieux comprendre pourquoi le sentiment de tristesse apparait chez vous mais aussi à décrypter le message précieux qu’il comporte. La tristesse, en effet, ne doit pas être refoulée ou enfouie mais bien vécue et acceptée pour s’apaiser. Lorsque nous dépassons cette tristesse, c’est une nouvelle page à écrire qui s’offre à nous. Une fois résolue, la tristesse peut même avoir augmenté nos forces vives et notre capacité de résistance.

Dans la courte vidéo qui suit, je vous donne, à vif et spontanément, quelques pistes à explorer et quelques possibilités de résolution de votre émotion Tristesse.

Cette vidéo fait partie d’une série sur la Gestion des émotions. A l’heure actuelle je propose un forfait de 12 séances pour vous permettre de mieux gérer vos émotions, d’apprendre à décrypter le message profond dont elles sont porteuses. A l’heure actuelle je dispense cette formation Gestion des émotions sur Vichy et dans l’Allier mais aussi sur Paris dans le cadre de Consulting en entreprises, en établissements scolaires, mais aussi auprès de particuliers. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir davantage.

Deuil : la phase déconcertante du marchandage : comment la gérer ?

J’ai vécu de nombreux deuils d’importance assez cruciale dans ma vie personnelle c’est pourquoi, en plus de la Confiance en Soi et du Sommeil, j’ai souhaité me spécialiser dans le travail de deuil. J’ai suivi deux formations sur le deuil compliqué en, France et une formation avec Oplex Careers sur le Deuil et la Perte mais aussi le deuil traumatique afin de compléter mon cursus de sophrologue et de pouvoir réaliser des scripts sur-mesure destinés à cette période délicate de la vie de mes clients.

La phase la plus déconcertante du deuil, je l’ai constaté personnellement mais aussi professionnellement par le retour précieux de mes clients sur leur vécu, c’est cette phase de marchandage. Elle peut prendre des aspects divers et variés mais fait toujours appel à notre ressource Créativité et à cette capacité que nous avons à imaginer d’autres scénarii, d’autres issues à un problème, bref un « autre possible », un possible plus acceptable alors que nous souffrons d’une immense peine et que nous intégrons une perte à notre vie.

Chez les personnes très spirituelles ou tout simplement ayant une facilité ou une tendance à rêver et à refaire le film, la phase de marchandage peut être terriblement perturbante et inavouable. Retrouver son défunt mentalement, le revoir vivant, négocier son retour à la vie avec une force supérieure, imaginer d’autres issues à cette fin tragique qui hélas ne peut être évitée constitue à la fois un apaisement mais aussi un trouble profond puisqu’on s’achemine peu à peu vers la phase de dépression et de tristesse intense. Heureusement le deuil avance quand même. Aujourd’hui parlons de cette phase de marchandage.

Comme toujours une petite vidéo spontanée sans préparation, ce n’est pas mon but de devenir cinéaste… Juste quelques notions clés sur cette période complexe à vivre.

Choisir ses relations plutôt que de les subir

Certains de mes clients se sentent « mal entourés » et peu soutenus par leurs proches lors des étapes charnières de la vie. C’est un moindre mal car d’autres rapportent à quel point certaines relations les font souffrir, notamment celles basées sur la comparaison incessante, une certaine forme de toxicité au final. Dans cette courte vidéo je vous propose de faire le point sur quelques profils types afin de bien choisir vos relations.

Quand notre passé se répercute sur nos schémas de pensée actuels

Pouvez-vous avoir de la compassion pour le jeune que vous étiez ?

Nous sommes tous plus ou moins attachés ou retenus par nos différentes expériences de vie. Cependant, certains d’entre nous sont plus sensibles que d’autres à leur parcours personnel, affectif ou professionnel passé. Ils se sentent conditionnés par lui et sont incapables de se détacher de ses répercussions. Je remarque au cabinet que les personnes jusqu’à 35 ans environ s’avèrent, en général, être assez satisfaites lorsqu’elles regardent en arrière. Cela ne tient pas, en réalité, à la qualité effective de leur parcours de vie. C’est plutôt le regard qui est bienveillant et empathique. Puis vers 40 ans les choses changent parfois, se compliquent. Certaines personnalités « laissent aller » le passé facilement. « Oui j’ai fait la fête entre 25 et 30 ans, c’était la belle vie ! » disent-elles. Quand d’autres sont plus sévères envers elles-mêmes ! « J’aurais mieux fait d’étudier plutôt que de faire la fête ! Voilà le résultat, je suis ici assis chez vous à demander de l’aide ! » Le choix de regarder la jeune personne qu’on a été avec bienveillance et empathie, avec compassion, s’apprend et se travaille si elle n’est pas innée…

Crise de la quarantaine, crise du milieu de vie, crise de la moitié de vie, beaucoup de noms pour une réalité…

Quarante ans c’est souvent l’étape du bilan de vie qui résonne davantage en nous. On est dans la « mid-life crisis » comme disent les anglosaxons, la fameuse « crise de milieu de vie ». Nous, français, employons plus volontiers le terme « Crise de la quarantaine ». La quarantaine; l’une des périodes les plus lucides de la vie, la pleine maturité, qui nous fait parfois revoir notre passé « à la baisse ». La dolce vita, les longues vacances à l’étranger, les aventures éphémères que certains ont pu expérimenter semblent « perdre » leur rôle originel : la quête de sens ou de plaisir. Ces éléments sont revus, à la quarantaine, dans une version beaucoup moins positive : « du temps perdu » selon certains, « de belles erreurs » selon d’autres. Parfois on considère nos périodes de bonheur et de plaisir passées comme de simples manifestations de notre immaturité d’alors. C’est dommage. Les expériences font ce que nous sommes mais ne nous limitent pas à un seul rôle.

Comment je travaille en sophrologie pour pallier au « coup de blues » et à cette vague de regrets qui émerge à la quarantaine ?

Faire le point sans jugement

Personnellement j’ai eu un parcours riche mais je ne suis venue à la thérapie et à la sophrologie qu’en 2010. Auparavant, et depuis 1999, j’étais déjà à mon compte mais dans la communication relationnelle, ce qui est différent. En communication relationnelle on traite l’image, le langage, la posture. Il y a un objectif non pas de bien-être mais de « pouvoir » bien assis? J’ai également travaillé dans le monde de la presse et de l’édition, toujours dans la communication fine. C’est la découverte de la Technique Nadeau qui m’a menée, ensuite, à l’école de sophrologie, à la certification en psychopratique et à celle de Coach de vie. Je considère avoir resserré l’étau au fil des ans : Communication générale, communication personnelle, sophrologie et psychopratique. Pour moi chacune des étapes m’a été nécessaire. Mes longs séjours en Grèce m’ont permis d’expérimenter un autre rythme de vie et une autre spiritualité. Mon travail dans la communication relationnelle de mieux comprendre les responsabilités et les angoisses de chefs d’entreprise qui génèrent des millions…

Mais certaines personnes ne peuvent faire le lien entre leurs différentes expériences qu’elles soient personnelles, relationnelles ou professionnelles. C’est souvent une vraie angoisse pour elles de ne pas pouvoir saisir « le fil rouge » de leur vie.

Ce creuset d’expériences rejetées

Lors d’une anamnèse de base, je vais accorder un peu plus d’importance alors au parcours étudiant, professionnel et aux concrétisations en général. Beaucoup de clients affirment « n’avoir rien fait de bien » de leur vie. Mais en creusant on se rend compte qu’il y a justement un creuset méconnu ou plutôt « non reconnu ». Un homme par exemple dit qu’il n’a rien fait entre 2008 et 2010 mais en discutant avec lui je m’aperçois qu’il s’est occupé sans relâche de sa meilleure amie victime d’un très grave accident de moto. Ceci est l’exemple même de ce qu’on ne note pas dans un CV : l’aide apportée à un être cher ou pour résumer l’expression de l’empathie. L’anamnèse me permet de tirer des éléments positifs de chaque parcours

Valoriser les évènements heureux et les petites réussites

Il n’y a pas de valorisation sans verbalisation ni intégration. Prendre un instant pour « rapatrier » certains évènements dans le camp des « réussites » est un travail verbal mais aussi un travail sensoriel. J’aide mon client à se souvenir de l’ambiance de ces paliers positifs, de ces avancées significatives. Revivre la vibration, l’émotion, c’est assimiler du « bon ».

Se fixer de petits objectifs ou atteindre ceux qu’on a laissé de côté

Concrètement lorsque notre passé vient empiéter sur notre présent et l’assombrir, il faut jeter un cil aux grands rêves sous-jacents que nous avons peut-être abandonnés. Certains peuvent être repris ou modifiés. Si on se sentait des ailes pour gravir l’Everest à 20 ans, on peut peut-être, plus humblement, se préparer à l’ascension du Mont Blanc avec un guide à 40…

Revenir sur ce qui nous a procuré du bonheur pur et reproduire avec les moyens actuels

Qu’est-ce qui vous a plu dans votre vie ? Parfois une journée, une seule, reste gravée dans la mémoire. Recommencer n’a pas vraiment de sens. C’est souvent la rareté du souvenir qui en fait la beauté et qui donne du sens à la vie. Par contre certaines situations peuvent vous faire « revivre ». Vous n’aviez pas vu d’amis depuis des années et en séance vous vous remémorez le plaisir d’être porté par un groupe, de vous sentir soutenu et écouté ou tout simplement de rire ensemble ? Peut-être qu’une solution adéquate consisterait à aller de nouveau vers un groupe d’amis.

Vivre l’Instant présent

Vivre l’Instant présent c’est donner moins de prise sur nous au passé, surtout s’il est devenu un écueil. Mais vivre l’Instant présent s’apprend… Il s’agit de ressentir le plaisir en vivant sur nos sens : la vue, l’ouïe, le goût, le toucher… C’est ce que les exercices préparatoires de la séance de sophrologie vous invitent à faire. Grâce à cette étape vous pourrez ressentir un ancrage corporel fort mais aussi travailler en rythme avec le souffle et l’imagination. N’oubliez pas que c’est en vous concentrant sur que vous chasserez peu à peu les pensées parasites et ces regrets qui pointent le bout de leur nez à la quarantaine. La concentration permet de ramener de l’harmonie intérieure.

N’hésitez pas à me contacter pour découvrir les bienfaits de la sophrologie sur Vichy