Dans la vie personnelle, familiale ou professionnelle, il est parfois indispensable de « mettre certaines choses au clair ».
Même si les intérêts que vous défendez ne sont pas les mêmes dans le couple, à la famille ou au travail, les communications que vous mettez en place avec « l’autre » (ou un tiers qu’il soit bienveillant ou pas du tout) s’effectueront de la même manière : en suivant VOTRE mode de communication.
Plus on sait comment on communique, moins on appréhende les entretiens
Si vous avez eu l’occasion de travailler sur vous et d’analyser vos réactions et vos comportements face à un auditeur peu bienveillant ou agressif ou même face à quelqu’un de très empathique (ce qui ne veut pas dire que cette personne, par pure bienveillance, ne limitera pas vos actions et vos objectifs) alors c’est plutôt positif. Plus on connaît sa façon personnelle de communiquer moins on craint les écueils.
Si vous n’avez jamais étudié votre propre mode de communication alors vous ne disposez pas du recul nécessaire pour contrôler la façon dont vos émotions se répercutent sur vos paroles. Pour le comprendre vous pouvez lire mes autres articles sur le sujet comme celui-ci par exemple.
Si vous avez bien identifié votre mode de communication, alors vous connaissez vos forces et vos faiblesses verbales. Vous avez sans doute étudié également votre posture physique et la façon dont vous communiquez (ou non) la congruence. Plus on est en congruence plus on communique une assise solide et la confiance en soi…
Une problématique de base et des objectifs sous-jacents
Nous l’avons dit, pour être efficace une conversation doit cibler la bonne problématique de base. Cette problématique est subdivisée en « sous-problématiques ». Lorsqu’il s’agit du couple ou de la famille, il convient plutôt d’analyser (dans le cas de gros soucis : envisager une rupture, un divorce, un break…) les rêves sous-jacents abandonnés ou mi de côté… Souvent ce sont eux qui sous-tendent la problématique générale avec parfois une mauvaise définition de la relation également…
Un temps cadré
La conversation doit être limitée dans le temps car au bout d’un moment les participants ayant utilisé dès le début leur énergie positive s’épuisent et s’agacent… Nous l’avons vu précédemment il existe des étapes qui, une fois franchies, ne permettent plus à la communication d’être efficiente… Mais si tout semble se passer sans trop d’encombres alors comment savoir si LA conversation, L’Entretien majeur qu’on attendait depuis des semaines ou des mois, ou encore la confrontation, celle qui nous stressait tant, a porté ses fruits ?
Une pause et une affirmation positive !
Voici deux techniques que je pratique dans ma vie professionnelle et mes activités de sophrologue, de coach et de psychopraticienne mais aussi dans l’univers de l’entreprise lorsque je rencontre des responsables, des collaborateurs ou d’autres consultants avec qui je dois travailler. Ces deux techniques toutes simples me permettent d’estimer à la fin de l’entretien (et même avant) si mon message a vraiment atteint mon ou mes interlocuteurs :
- Je propose un temps de « repos » pendant lequel je vais faire un thé ou chercher des cafés avant de conclure l’entretien. Comme la technique est peu courante et un peu déroutante je ne m’attends pas à ce qu’on me la propose. Je prends l’initiative. Je suis très claire : je me lève et je dis (avec gentillesse mais fermeté : « Accordons-nous un rapide instant de détente avant de conclure (ou de résumer) » et je me lève. Lorsque je reviens mon interlocuteur est souvent plus détendu. Je précise que cette manoeuvre n’est pas une petite tactique étrange pour mettre l’autre mal à l’aise mais qu’en tant que thérapeute je suis certaine que ce temps est nécessaire à chacun de nous pour récupérer un peu d’énergie et calmer le débat (ce qui arrive parfois). Pour moi ce temps s’apparente aussi au fairplay. Si l’autre s’en va il ne joue pas le jeu (et il est impoli au passage…) En principe les deux personnes en ont déjà beaucoup sur l’esprit à ce stade et les choses n’avancent plus vraiment. Cet instant permet aux interlocuteurs de repenser à leurs objectifs initiaux et peut-être de se rendre compte qu’ils se sont un peu « perdus » dans des détails ou des généralités et que le véritable problème n’a été qu’abordé… Si la conversation et les émotions négatives sont trop intenses on peut proposer de reprendre le lendemain matin par exemple. Ce qui importe est de résumer ce qui a été dit de façon claire et concise. Ainsi il est possible de savoir si « le message est passé » ou s’il n’a été entendu qu’en superficie…
- Expliquer à son interlocuteur qu’on « a bien avancé ». Si l’autre vous répond « moyennement » ou encore « ah bon, vous trouvez ? » voici l’occasion de résumer l’entretien et d’éclaircir les points sur lesquels, selon vous, il n’y aura pas à revenir. Le fait d’affirmer « on a bien avancé » poussera l’interlocuteur à mettre d’emblée de côté le secondaire. Par exemple il dire : « Oui, enfin moyennement, pour moi le dossier n’est pas bouclé puisque nous ne sommes pas d’accord sur le budget ni sur le lieu ». Vous pourrez donc considérer que le reste « est bien réglé » et proposer de se revoir pour parler uniquement du budget et du lieu. Le but pour vous est, par exemple, de savoir si vous pouvez considérer que le reste est okay ! Si 80% de la problématique est réglée il est bon de le formuler : « Donc c’est réglé à 80%, on se revoit pour les 20 restants »… Cette technique permet de se retrouver « au milieu », autrement dit d’appliquer une forme de compromis. On estime qu’une partie des choses est réglée. C’est un pas en avant. Cela prouve que même sous un rejet apparent (qui parfois n’est que narcissiquement parlant « protocolaire »), les sujets, eux, ont bien été abordés.
Les techniques de Communication vous intéressent ? Vous souhaitez en savoir davantage ? Réservez votre séance en Préparation d’entretiens ou en Consulting Leadership !