La véritable persévérance : pourquoi ignorer les critiqueurs est votre meilleure arme pour réussir

Dans un monde où tout le monde a une opinion, où chaque choix que vous faites est soumis à une avalanche de commentaires ou d’exégèses laborieuses mal menées – souvent non sollicités – il est tentant de vouloir plaire à tout le monde… Surtout lorsqu’on est jeune ou que l’on pense que l’adaptation a tous est un outil de succès (ce qui est tout le contraire !)

Effectivement, cette quête illusoire est le piège dans lequel tombent bien des personnes ambitieuses, notamment les freelances, entrepreneurs ou ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves. Si vous prêtez une oreille trop attentive aux critiques, vous risquez de compromettre vos projets, douter de vos capacités et, au final, abandonner ce qui aurait pu être une vie professionnelle florissante…

A mon compte depuis 1999, sans interruption, j’aimerais vous livrer ici quelques secrets de durabilité.

Votre Lumière en dérange certains…

Le premier point est le suivant : En France (ce n’est pas le cas aux USA, par exemple, où je me rends souvent et où j’ai pu le constater) le chef d’entreprise ou le freelance est vu comme un « dilettante »… Il est celui qui a décidé de ne plus enrichir une société mais plutôt de s’enrichir lui-même et cela est très mal vu… Lorsque vous avez des employés c’est différent car vous répondez à une « norme sociale » mais dès lors que vous êtes seul maître à bord les autres craignent que vous leur « enleviez une part de bonheur ». Pour 80% des gens, hélas le bonheur des uns ferait toujours le malheur des autres. Je peux le constater dans mon entourage immédiat, dès que je dis que je suis à mon compte depuis 25 ans et que je mène la vie que je souhaite (exemple : oui il peut m’arriver de mener une session de coaching en ligne depuis Lanzarote ou les USA) alors des jalousies apparaissent… Or je sais bien que cette jalousie n’est pas mon problème, c’est le problème de ceux qui la ressentent ! Point barre.

Lorsque j’ai commencé dans la Communication relationnelle en 1999, une dizaine de mes « collègues » se sont mis à leur compte également au bout de quelques mois de salariat. Pourtant tous ont, à l’heure actuelle, sauf une personne, mis la clé sous la porte. Sur les douze que nous étions à nous mettre à notre compte après nos études il ne reste que lui et moi. Pourquoi ? Les 10 autres ont, en réalité, tenté de plaire à tout le monde. Ils ont travaillé conjointement ce qui aurait du payer. Pour le dernier restant (nommons le V.) et moi les choses ont été très différentes. Nous avons préféré gagner la confiance de nos clients plutôt que de nous battre contre le manque de confiance accordé par nos proches. En sommes V. et moi avons décidé de tracer notre chemin avec en tête ceci : « N’accorde aucune importance aux critiqueurs notoires car tu as peu de temps et beaucoup à accomplir ». V. et moi en rions parfois : le pacte que nous nous étions fixé, celui d’ignorer les critiques à 200% a totalement porté ses fruits puisque 25 ans plus tard nous sommes toujours là. Lui comme moi avons également réorienté subtilement et au fil du temps nos activités respectives. En plus de la Com. je fais également de la sophrologie et du coaching pour les particuliers et plus seulement de la formation en entreprise et de l’accompagnement de chefs d’entreprise. Nous estimons être très épanouis dans nos activités et surtout présenter une forme d’épanouissement que nous n’avons pas remarqué ailleurs chez les freelances, du moins pas en France !

Il y a un second point intéressant : Pour ma part, j’ai toujours accepté l’adversité qu’on peut rencontrer dans la pratique (il y a toujours des râleurs et des mécontents, ce n’est pas un scoop), non pas comme un écueil mais comme un enseignement. Ainsi j’en suis arrivée à apprécier l’adversité. Chaque enquiquineur sur le chemin me rend plus forte. Voici pourquoi jamais je n’ai renoncé à une mission ou à un accompagnement même si la personne était vraiment ingérable ! Cela fait partie de ma vocation que de résister aux gens qui vibrent plus bas que moi.

La persévérance : une force inébranlable face aux vents contraires

La véritable persévérance, ce n’est pas simplement continuer malgré les difficultés. C’est continuer malgré les critiques, les doutes externes et les jugements parfois acerbes des « critiqueurs notoires ». Ces derniers, souvent confortablement installés dans une routine sans risques, se permettent de commenter vos choix et vos ambitions avec une assurance désarmante. Leur but ? Pas forcément vous aider, mais plutôt projeter leurs propres peurs ou leur jalousie.

Les Américains ont une expression qui résume bien l’état d’esprit à adopter : “not give them a f–k”. Traduction non officielle : ne laissez pas les opinions des autres s’infiltrer dans votre esprit au point d’altérer votre vision.

Ceux qui écoutent tout le monde… et ceux qui n’écoutent que leur intuition

Il existe deux catégories de personnes dans le monde professionnel : ceux qui passent leur temps à ajuster leur trajectoire en fonction des opinions extérieures, et ceux qui tracent leur chemin, imperturbables face aux commentaires. Voici ce qui distingue ces deux groupes :

  1. Ceux qui écoutent tout le monde :
    • Changent constamment de plan. Un jour ils sont dans la photographie, le lendemain dans la rédaction, et la semaine suivante, ils retournent à leur ancien métier ou pire, à une vie de salariat par peur de l’échec.
    • Perdant confiance, ils finissent par vivre dans l’insécurité permanente, cherchant une validation qu’ils n’obtiendront jamais.
    • Ces personnes s’épuisent à vouloir plaire à tout le monde, mais finissent par ne plaire à personne – pas même à elles-mêmes.
  2. Ceux qui restent focus :
    • Sont parfois critiqués, voire moqués, mais ils avancent. Ils laissent les critiques glisser sur eux comme la pluie sur un imperméable.
    • Ne dévient pas de leurs objectifs. Ils savent que le succès prend du temps, et que la constance est la clé.
    • Construisent une vie alignée avec leurs aspirations et finissent par récolter les fruits de leur persévérance.

La vérité, c’est que les personnes qui réussissent sont souvent un miroir inconfortable pour ceux qui stagnent.

Pourquoi les critiqueurs ne méritent pas votre attention

L’erreur serait de croire que vos détracteurs veulent votre bien. La vérité, c’est que les personnes qui réussissent sont souvent un miroir inconfortable pour ceux qui stagnent. Plutôt que d’analyser leurs propres choix, ces derniers préfèrent critiquer. Mais n’oubliez pas : les critiques constructives viennent souvent de ceux qui ont eux-mêmes réussi, tandis que les commentaires toxiques émanent généralement de ceux qui n’ont jamais osé tenter quoi que ce soit.

En cédant aux opinions des autres, vous leur donnez un pouvoir qu’ils ne méritent pas : celui de dicter votre trajectoire.

Mon expérience : 25 ans de persévérance, et je ne lâche rien

En tant que consultante depuis 25 ans, j’ai vu des vagues de critiques passer. On m’a dit que je devrais changer de méthode, de domaine, ou carrément arrêter. Pourtant, je suis toujours là. Pourquoi ? Parce que j’ai décidé il y a longtemps de ne pas laisser les bruits extérieurs influencer ma vision de la vie, du bonheur, de ma vocation !

Ces mêmes personnes qui doutaient de moi il y a 25 ans me regardent aujourd’hui avec admiration, ou même avec envie. Certains essaient de me copier. Hélas je ne suis pas « copiable-collable » ! Mais ce n’est pas leur avis qui compte : ce qui compte, c’est ce que j’ai bâti, année après année, avec persévérance et conviction. Et si je suis là aujourd’hui, c’est précisément parce que j’ai choisi de ne pas céder face aux critiqueurs notoires.

Conclusion : restez votre meilleur allié

La vie est trop courte pour être menée selon les opinions des autres. En vous laissant guider par vos propres convictions, vous découvrirez que vous êtes bien plus résilient que vous ne le pensez. Alors, ignorez les commentaires qui ne servent qu’à vous détourner de votre route. Soyez comme un roc face à la tempête, et rappelez-vous : les grands succès sont souvent atteints par ceux qui osent ne pas plaire à tout le monde.

Alors, quelle sera votre décision aujourd’hui ? Écouter ceux qui parlent, ou avancer avec ceux qui agissent ?

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