Les charges mentales de la rentrée scolaire pour toutes les mamans…

La rentrée scolaire 2025 arrive ! Etes-vous prêtes ?

Ça y est les mamans, nous y sommes : la rentrée scolaire 2025 ! J’ignore comment vous vivez personnellement ces derniers jours de « vacances » mais je sais que, pour la plupart de mes clientes, la rentrée est vécue avec une sérénité nouvelle (puisque nous y avons travaillé ces jours-ci)… Pour celles qui débutent à peine la sophrologie, il y a encore quelques inconnues au programme : comment trouver la force et la motivation de recommencer son activité professionnelle avec une vision nouvelle tout en accordant suffisamment de temps aux changements qui participent à l’évolution et à l’apprentissage de nos petits ?

Un moment in-con-tour-nable !

Je réagis énormément aux émotions liées à la rentrée des classes… Personnellement j’ai un peu de mal à supporter la vision de ces petits êtres (quelques-uns) qui pleurent en quittant leurs parents à la grille de l’école ou dans la cour de récréation. Mais voilà, on compatit et il nous faut avancer ! Car qu’on l’attende avec impatience ou qu’on la craigne, une certitude : elle se produira tout de même !

La rentrée scolaire n’est pas qu’une affaire de cartables, de fournitures et de plannings. Pour beaucoup de mamans, c’est une période où la charge mentale s’intensifie, parfois jusqu’à l’épuisement. Derrière ce terme aujourd’hui connu, se cache un poids invisible : l’obligation de penser à tout, tout le temps, pour tout le monde.

La charge mentale des mamans salariées

Pour les mamans salariées, la rentrée agit comme un amplificateur. Elles doivent redevenir pleinement efficaces au travail tout en étant présentes pour les enfants. Le mental tourne sans cesse : ne pas oublier la réunion de 9h, anticiper le rendez-vous orthodontiste, prévoir qui récupère le petit mercredi.
Cette double pression professionnelle et familiale nourrit un état d’alerte permanent, parfois proche du stress chronique. Le cerveau ne se repose jamais, même le soir au moment de s’endormir.

La charge mentale des mamans freelances

Nous ne sommes pas épargnées. A mon compte depuis 1999, je sais exactement ce qui tourne dans la tête des mamans freelances. Notre statut paraît enviable mais… Chez les mamans freelances, le paradoxe est celui de la liberté contrainte. Elles travaillent à la maison, ce qui donne l’illusion d’une disponibilité totale. Mais en réalité, elles doivent gérer les interruptions constantes, la tentation de faire tourner une machine entre deux visios, ou de préparer le déjeuner en même temps qu’elles envoient une facture ou reçoivent un client fidèle…
La frontière entre vie pro et vie perso devient poreuse, générant un sentiment de dispersion, parfois de culpabilité : ne jamais être “assez” présente ni pour ses enfants, ni pour son activité.

Personnellement je dois éliminer des petites charges mentales sur la rentrée scolaire : je ne regarde plus les actualités (trop stressant), je fais les courses très tôt le samedi matin et j’en prends assez pour ne pas avoir à me redéplacer dans la semaine, je planifie les menus à l’avance. Je note tous mes rendez-vous mais aussi ceux des enfants dans un grand planning qui reste dans la cuisine à la vue de tous. Je ne réponds pas aux messages qui peuvent attendre au mois de septembre et surtout je ne me lance dans aucun projet qui ne soit pas vital financièrement à cette époque. Enfin, même si la rentrée est là, je termine mes « dossiers » en fonction de leur ordre d’arrivée ce qui signifie qu’en septembre et octobre je ne veux pas entendre parler de « devis urgent » ou de projet nécessitant ma présence immédiate. Je préfère perdre de nouveaux prospects peu fiables que de perdre la main sur mon planning !

La charge mentale des mères au foyer

Les mères au foyer, souvent invisibles dans ces discussions, portent pourtant une charge mentale massive. Responsable à plein temps du foyer, elles doivent penser à tout ce qui ne se voit pas : courses, repas, ménage, linge, mais aussi suivi scolaire des enfants.
Cette vigilance constante peut mener à une fatigue psychique profonde, surtout quand elle n’est pas reconnue ou valorisée. L’impression d’être indispensable mais jamais considérée pèse lourd sur l’équilibre émotionnel. Notons aussi que certains papas considèrent que si la maman est à la maison, la maison doit être « nickel »… Ce point de vue est contestable…

Les charges mentales liées aux enfants

Au-delà du rôle social de chaque maman, la rentrée active aussi des tensions émotionnelles liées aux enfants :

  • L’aîné qui part vivre seul : une étape charnière. Derrière la fierté, se cachent inquiétudes et angoisses : saura-t-il gérer ses repas, son budget, ses études ? Le mental maternel continue de “penser pour lui”, même à distance.
  • Le cadet en primaire : chaque soir, les devoirs rappellent la vigilance parentale. Les oublis, les frustrations, les petits échecs scolaires pèsent autant sur l’enfant que sur la maman, qui porte le rôle de soutien, de contrôle et de réassurance.
  • La cantine : un sujet récurrent de stress. Allergies, repas mal adaptés, refus de l’enfant ou manque de place… la maman se retrouve souvent en première ligne pour “trouver une solution”, parfois dans l’urgence.

Le mécanisme psychique de la charge mentale

La charge mentale n’est pas qu’une question d’organisation. C’est un processus psychique d’hypervigilance : le cerveau reste en alerte, anticipe, planifie, vérifie. Cet état permanent empêche le relâchement et peut mener à l’irritabilité, au surmenage, voire au burn-out parental.

Pistes pour alléger la charge

Quelques leviers existent pour réduire cette surcharge :

  • Partager réellement les responsabilités avec le conjoint ou l’entourage, sans se limiter à “déléguer l’exécution” mais en partageant aussi l’anticipation.
  • Déculpabiliser : accepter que tout ne soit pas parfait, que l’oubli fasse partie de la vie.
  • Poser des limites claires (horaires de travail, moments pour soi, temps déconnectés).
  • Valoriser son rôle : reconnaître soi-même la somme de tâches invisibles accomplies, pour sortir du sentiment d’ingratitude.

En conclusion

La rentrée met en lumière le poids invisible que portent de nombreuses mamans : celui de penser pour elles, mais aussi pour les autres. Comprendre la mécanique de cette charge mentale, c’est déjà un premier pas pour la soulager. Car une maman qui respire, qui s’autorise à lâcher du lest, transmet aussi à ses enfants un modèle d’équilibre et de bienveillance.

Débordée en cette rentrée, avec l’envie de vous créer de l’espace ? N’hésitez pas à me contacter et à découvrir mes forfaits de sophrologie, psychopratique et d’hypnose.

Quand l’intrusion commence : reconnaître, comprendre et agir face aux personnes intrusives

Il y a quelques jours, j’ai vécu une scène qui m’a laissée perplexe. J’avais ouvert ma porte – et donc une part de mon intimité – à une personne que je connaissais à peine. Une femme plus âgée que moi, croisée il y a quelques années lors d’une formation. Elle m’avait semblé équilibrée, sympathique, du genre de rencontres agréables qu’on garde dans un coin de sa mémoire.

Elle passait dans mon quartier, aperçoit ma plaque et se dit : « Tiens, si je sonnais, juste pour voir ? » Coup de hasard : j’étais chez moi. Je l’invite à prendre un thé au jardin, quelques biscuits, une conversation légère. Et puis… le ton change.

Très vite, ses yeux se posent sur ma maison : « Elle est grande, tu l’as héritée ? Tes parents font quoi dans la vie ? » Puis, soudain, cette phrase, lâchée comme une gifle :
« Tu devrais vendre tout ça, la propriété ne sert à rien ! »

Un malaise monte. Derrière ses questions, j’entends un jugement, derrière ses sourires, une pointe de jalousie. Et là, une pensée m’a traversée : vous connaissez cette légende ? « Si vous invitez un vampire chez vous, il franchit le seuil et prend place dans votre espace… » Eh bien, c’était exactement cette sensation !

Elle commence à me raconter sa vie, dans les moindres détails. De son enfance à aujourd’hui. Son parcours est intéressant, je dois le reconnaître : des années passées dans l’évènementiel, à travailler pour des agences de voyages, à parcourir le monde. Je l’écoute, curieuse.

Quand vient mon tour, je partage un souvenir d’enfance : mes nombreux étés passés aux États-Unis, grâce à un ami proche de mes parents installé à Charlotte. Je lui raconte les routes traversées, les paysages gravés en mémoire : la Californie, l’Utah, le Nevada, l’Arizona, les deux Caroline, le Mississippi, la Nouvelle-Orléans, le Tennessee… Une mosaïque de voyages, de rencontres, d’émotions.

Mais là, elle soupire. Son visage se crispe, comme si mon récit l’avait dérangée. Elle me coupe : « Ah non, moi ce n’était pas du tout ce genre de voyages… Moi, c’était le luxe, uniquement le luxe. »

Puis, brusquement, elle change de sujet. Elle me demande des détails sur mon mari. Comme je reste volontairement évasive, elle assène, presque avec jubilation :
« De toute façon, tous les mariages terminent par un divorce, non ? »
Je la regarde, stupéfaite. Non, je ne me sens pas concernée.

Et ce n’est pas fini. Elle s’en prend à mon fils aîné, qu’elle n’a jamais rencontré : « Il t’exploite, il te manipule, c’est évident ! » Sa véhémence me glace. Comment peut-elle juger ainsi, à l’aveugle ?

Alors la coupe est pleine. Je lui réponds fermement que je suis mère depuis vingt ans, que j’ai deux enfants, et que je me débrouille très bien sans ses conseils. Elle me fixe, avec un sourire dur :
« Ah oui, bien sûr… toi, avec ton certificat d’Harvard ! »

À cet instant, je me lève. Je lui annonce que je dois aller chercher mon fils à la gare, justement, et je la raccompagne vers la sortie. La porte se referme derrière elle.

Mais moi, je reste avec cette tension dans le corps. Une colère sourde, une énergie empoisonnée qui me poursuit toute la soirée. Comme si, en l’invitant chez moi, j’avais laissé entrer une tempête. Pour me détendre je médite pendant une heure puis je passe de la sauge (purement placebo, rires) là où elle est passée.

Ce type de rencontre illustre parfaitement le mécanisme de l’intrusion psychique : l’autre ne se contente pas de partager, il envahit. Derrière des questions ou des jugements apparemment anodins se cache une volonté d’imposer son cadre de référence, d’ébranler l’équilibre de l’autre pour se sentir supérieur. On parle ici d’une relation asymétrique, où l’espace vital et émotionnel n’est plus respecté. En sophrologie, on dirait que le schéma corporel est perturbé : le corps se crispe, la respiration se bloque, signe que la frontière intime a été franchie. Ces interactions laissent une empreinte négative durable, une “charge émotionnelle” qui continue de tourner en nous bien après le départ de la personne. C’est pour cela que reconnaître l’intrusion, puis réaffirmer sa limite, devient un acte de protection psychique indispensable.

Il existe une frontière subtile mais essentielle entre l’attention bienveillante et l’intrusion. Lorsqu’on se retrouve face à une personne intrusive, cette frontière est franchie dès que l’autre ne respecte plus notre espace psychique, émotionnel ou relationnel. L’intrusion ne se limite pas à poser trop de questions ; elle réside surtout dans une volonté implicite d’influencer, de contrôler ou de s’immiscer là où l’on n’a pas donné notre accord.

Pourquoi n’ose-t-on souvent rien dire ?

La psychologie sociale nous éclaire : nous avons un besoin profond d’appartenance et de reconnaissance. Refuser une intrusion peut être perçu (par soi-même) comme un rejet, une agression ou une perte potentielle de lien. En sophrologie, on dirait que notre schéma corporel est alors parasité par une tension contradictoire : nous sentons le malaise, mais nous restons figés par la peur du conflit, de la culpabilité ou de l’exclusion.

Le masque du sauveur et la légitimité sociale

Beaucoup de personnes intrusives avancent masquées. Elles se présentent comme des sauveurs :

  • La mère sacrificielle, qui justifie son intrusion par tout ce qu’elle a “donné” à ses enfants.
  • La personne âgée, dont le statut social protège de toute remise en question.
  • L’ami(e) qui se sacrifie pour les autres, et qui, par ce rôle, s’autorise à franchir les limites.
  • La mère célibataire courageuse, dont les difficultés deviennent parfois un “passe-droit” relationnel.

Sous couvert de bonté, de fragilité ou de générosité, ces figures justifient leurs excès et inversent la culpabilité : si vous les repoussez, c’est vous qui êtes perçu comme dur, ingrat ou insensible. Mais derrière ce masque se cache une réalité : l’intrusion est une prise de pouvoir déguisée.

Quand la limite ultime est franchie

La frontière la plus dangereuse est atteinte quand l’intrusion vise votre cercle intime : votre couple, vos enfants, vos amitiés profondes.
Là, l’équilibre systémique est menacé. En psychologie familiale, on parle d’une rupture des frontières du système : l’intrus tente d’influencer les liens fondateurs de votre identité et de votre sécurité affective.
En sophrologie, cela correspond à une atteinte directe au paysage intérieur : cet espace intime qui doit rester inviolable pour garantir votre stabilité émotionnelle.

Pourquoi la relation ne peut pas coller

Une relation intrusive est, par essence, asymétrique. Elle se nourrit d’une dynamique où l’un prend et l’autre subit. Tant que l’autre ne reconnaît pas vos limites, il n’y a pas d’espace possible pour une relation saine. Repousser l’inévitable séparation, c’est prolonger un déséquilibre permanent. Comme en sophrologie, où l’on préfère une respiration complète et libératrice plutôt qu’un souffle retenu, il vaut mieux couper net que de s’épuiser dans une lutte progressive.

Que faire : couper vite et bien

  1. Nommer clairement la limite : “Je ne souhaite pas parler de ce sujet” ou “Je préfère garder cela pour moi.”
  2. Utiliser l’ancrage corporel : avant la confrontation, pratiquer une respiration profonde, poser les pieds au sol, ressentir son axe intérieur. Cela donne de la force pour rester aligné.
  3. Ne pas négocier l’inacceptable : face à une intrusion répétée, inutile de multiplier les explications. Plus on justifie, plus on ouvre la porte à l’emprise.
  4. Choisir la coupure sans culpabilité : il ne s’agit pas de rejet cruel, mais d’un acte de protection psychique. En sophrologie, on parlerait d’un geste de recentrage : revenir à soi, préserver son espace vital.

Conclusion : L’intrusion commence là où votre espace intérieur est violé, là où votre respiration se contracte. Ne pas oser dire non, c’est laisser l’autre installer un rapport de pouvoir. Les personnes intrusives, même sous un masque de sauveur ou protégées par leur statut, s’inscrivent dans une dynamique malsaine. Et quand elles cherchent à influencer vos relations les plus proches, la seule issue saine est la coupure claire, rapide et assumée.

Ne plus se laisser faire et recadrer s’apprend. Parfois on n’imagine même pas, comme c’était le cas dans mon exemple, qu’une sympathique mamy puisse être intrusive tant elle semble se soucier sincèrement de vous. Mais avec de l’entraînement à l’intelligence émotionnelle, votre corps vous parlera vite. Et vous indiquera la marche à suivre pour vous sentir mieux (pour moi ça a été de la pousser vers la sortie !)

S’il vous semble difficile de vous faire respecté(e) et de recadrer les toxiques, nous pouvons travailler cela, en quelques séances, à mon cabinet vichyssois, grâce à la sophrologie.

Perdre du poids : mais si tout commençait dans la tête ?

Comment la sophrologie peut renforcer votre volonté dans un rééquilibrage alimentaire…

Lorsqu’on souhaite perdre du poids, on pense souvent aux régimes, aux plans alimentaires, au sport… et trop rarement à ce qui se joue intérieurement. Pourtant, la motivation, la persévérance et la capacité à dire non aux tentations sont des éléments clés d’une démarche réussie. Et ces ressources-là ne viennent pas d’un tableau de calories, mais bien du mental. C’est précisément sur ce terrain que la sophrologie peut intervenir. Lorsqu’il s’agit de se tenir à ses bonnes pratiques, à des horaires et à des routines, la sophrologie peut vous aider à développer de nouvelles habitudes. En intégrant à votre mental les petits gestes essentiels qui interviennent lors du rééquilibrage alimentaire, cette discipline peut vous aider à résister plus naturellement aux tentations (pauses grignotage, reporter le sport ou la dépense calorique à demain etc.)

Pourquoi la volonté n’est-elle pas toujours suffisante ?

Au début, tout semble clair : on a un objectif, une envie de changement, parfois même une échéance. Les premiers jours, on tient bon. Et puis peu à peu, les vieilles habitudes reviennent, les envies prennent le dessus, la fatigue s’installe. Ce n’est pas un manque de sérieux, ni un manque de discipline. C’est simplement humain.

La volonté est une ressource, mais elle s’use si elle n’est pas nourrie. Et elle vacille facilement lorsqu’on agit uniquement dans la contrainte. Il devient alors essentiel de trouver un appui pour l’entretenir et la renforcer durablement.

La sophrologie : un soutien mental et émotionnel

La sophrologie est une méthode douce qui associe des techniques de respiration, de relaxation et de visualisation positive. Elle permet de mieux gérer ses émotions, de se recentrer et de cultiver un état d’esprit plus stable, plus engagé. Voici comment elle peut vous accompagner dans un processus de rééquilibrage alimentaire :

Redonner du sens à la démarche

Il ne s’agit pas seulement de “perdre du poids”, mais de se sentir mieux dans son corps, plus en énergie, plus libre. La sophrologie aide à se reconnecter à ces motivations profondes, à les visualiser, à les ressentir pleinement. Ce sont ces intentions personnelles qui donnent la force d’avancer dans la durée.

Mieux gérer les envies et les émotions

Beaucoup de comportements alimentaires sont liés au stress, à l’ennui, à la fatigue. En apprenant à reconnaître ces états et à les apaiser, on reprend le contrôle. Une simple respiration guidée peut parfois suffire à faire retomber la tension et éviter un grignotage automatique.

Installer de nouvelles habitudes

La sophrologie s’appuie sur la répétition. En intégrant régulièrement certaines pratiques, on crée des réflexes plus sains : prendre une pause avant de manger, écouter ses sensations, revenir à soi plutôt que se précipiter vers une compensation. C’est un entraînement, à la fois corporel et mental.

Travailler l’image de soi

Changer son rapport à la nourriture passe aussi par un autre regard sur soi. La sophrologie permet d’apaiser le jugement intérieur, souvent dur et exigeant, et de poser une relation plus bienveillante avec son corps. On ne cherche plus à se punir, mais à prendre soin de soi.

Un exemple d’exercice simple à tester

Voici une courte pratique que vous pouvez faire avant un repas, ou en cas d’envie soudaine de manger sans réelle faim :

Respiration de recentrage :

  • Installez-vous confortablement, le dos droit.
  • Fermez les yeux.
  • Inspirez profondément par le nez en gonflant le ventre.
  • Retenez quelques secondes l’air, puis soufflez lentement par la bouche.
  • Répétez ce cycle pendant une minute en portant toute votre attention sur votre souffle.

Cet exercice vous aide à revenir au calme et à faire un choix plus conscient : ai-je vraiment faim ? De quoi ai-je besoin maintenant ?

En résumé

La sophrologie ne vous dira pas quoi manger. Elle vous aidera plutôt à mieux comprendre pourquoi vous mangez, et comment vous positionner face à vos envies, vos émotions, vos habitudes. En agissant sur le mental, elle devient un véritable levier pour traverser un rééquilibrage alimentaire avec plus de stabilité, moins de culpabilité, et surtout plus de respect envers vous-même.

Si vous souhaitez être accompagné(e) dans cette démarche, je propose des séances de sophrologie personnalisées, adaptées à vos objectifs et à votre rythme.

COURRIER DES LECTEURS – Développement personnel & Familles toxiques. Rubrique : « Une vie à soi »


« Enfin une comédienne dans la famille » – Quand la jalousie et le mépris prennent le masque de l’indifférence
Par Emilie, 40 ans, comédienne


Bonjour,

Je m’appelle Émilie, j’ai 40 ans. Je suis comédienne. Pas célèbre, pas millionnaire, pas en couverture de Paris Match — mais je vis de mon métier. J’ai joué dans des pièces, des scènes télé, j’ai présenté des projets à la radio. Tous les soirs depuis cinq ans, je monte sur scène dans un théâtre au cœur de Paris. Et pourtant, dans ma propre famille, je suis l’échec.

Pas un mot de reconnaissance, pas un mot d’encouragement. Mon travail, mes efforts, mon parcours atypique mais solide sont systématiquement ignorés, moqués ou méprisés. Et la cerise sur le gâteau ? Récemment, l’un de mes cousins a commencé à sortir avec une fille qui fait du théâtre amateur en marge d’un poste de secrétaire. Rien de mal à ça — mais soudain, la famille s’exclame : « Enfin une comédienne dans la famille ». Et là, tout s’est figé.


La jalousie familiale : un poison sournois

Ce que raconte Émilie, c’est une dynamique malheureusement très répandue : la jalousie passive-agressive au sein des familles. Là où les amis et les inconnus te soutiennent, ou les gens que tu croises à l’étranger, lors de réprésentations, les proches biologiques deviennent parfois les plus virulents des détracteurs. Pourquoi ? Parce que ta réussite, surtout lorsqu’elle sort des normes qu’ils ont érigées en dogmes (CDI, enfants, pavillon, mutuelle), leur renvoie à leur propre renoncement. Et ça, c’est insupportable pour eux ! Tu comprends, avec toi ils ne sont plus au centre. Ils ne sont plus au centre de l’intérêt des « moutons de Panurge ». Ils se ressentent « dans ton ombre ». Qui voudrait, à part des célébrités repenties, une vie dans l’ombre d’une seule ? Car ce qu’ils ressentent envers toi est du pur fantasme… Ils ne voient que le côté « paillettes », ignorant le travail, la comptabilité, les heures de formation, tous ces livres que tu lis pour jouer toujours mieux, les formations etc. Pour eux c’est clair : tu t’amuses depuis 20 ans !

Par ailleurs, tu incarnes l’audace qu’ils n’ont jamais eue. Tu as bravé les cases, tu as dit non à la peur, tu as choisi un métier de passion, un chemin de traverses. Et tu tiens. Tu tiens depuis des années. Pas en spectatrice — sur scène. En première ligne.

Et eux ? Ils ricanent. Parce que leur mépris est un camouflage. Parce qu’au fond, ils savent. Ils savent que tu as eu le courage de faire ce qu’eux n’ont jamais osé faire : suivre une véritable vocation.


Le mépris des parents : quand l’amour devient conditionnel

Tu dis que tes parents ne t’ont jamais défendue. C’est plus qu’une négligence : c’est une trahison affective. L’amour parental ne devrait jamais dépendre de la conformité sociale d’un parcours. Tu n’es pas un CV. Tu n’es pas un bulletin de paie. Tu es leur fille. Et ils ont choisi de s’aligner sur l’opinion du clan, plutôt que de protéger et valoriser leur propre enfant. C’est brutal, mais c’est une forme d’abandon émotionnel.

Et c’est là que ton intuition est juste : il faut cesser de chercher la validation là où elle ne viendra jamais.


La coupure : un acte de survie, pas de haine

Beaucoup culpabilisent de couper les ponts avec leur famille. Pourtant, dans certains cas, c’est non seulement légitime, mais nécessaire. Tu n’as pas à continuer de te blesser à essayer d’être entendue par des gens sourds à ton identité.

Cesser de partager ta vie avec eux, ce n’est pas une vengeance. C’est un mécanisme de préservation psychique. C’est poser une frontière nette : vous ne m’atteindrez plus. Le Canada ? Va-y. Pas pour les punir. Pour toi. Parce que tu mérites d’évoluer dans un environnement où l’on célèbre ce que tu es, pas où l’on l’ignore ou le nie.


Message aux lecteurs : vous n’êtes pas seuls

Si vous lisez ce témoignage et que vous vous y reconnaissez, sachez ceci : la famille n’est pas toujours un havre de paix. Parfois, c’est une fabrique à complexes, une matrice d’humiliations. On peut aimer sans respecter, on peut être lié sans être loyal. Et on a le droit de dire stop. Le droit de s’éloigner et de ne plus rien communiquer de ses projets !

Construisez votre famille choisie. Amis, compagnons, sœurs de cœur, mentors — entourez-vous de ceux qui voient votre lumière. Ceux qui vous félicitent non pas quand vous atteignez leurs standards, mais quand vous vous rapprochez de votre vérité.

Pour tes parents, ils comprendront leur erreur et l’emprise qu’ils subissent plus tard. Lorsqu’eux ressentiront, par ton absence, ce qu’ils t’ont imposé ces 20 dernières années.


Emilie, tu es comédienne. Tu es courageuse. Tu es légitime.
Et si ta famille n’est pas capable de le voir, ce n’est pas toi qui es en faute.

La copine de ton cousin n’y est plus rien : ils l’utilisent comme un simple outil pour se venger de toi et t’atteindre. Ils finiront par se lasser lorsqu’elle prendra, à force de compliments, la grosse tête… Là ils ne supporteront plus qu’elle prenne, une fois que tu seras silencieuse, toute la lumière…


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📌 Rubrique « Une vie à soi » – tous les lundis

5 principes que j’ai retenus de ma toute première formation en Womb Healing

Quand l’été arrive et que la plupart des thérapies de mes clients touchent à leur terme, j’aime me relaxer, partir en weekends et en vacances mais tout en me cultivant. C’est pourquoi, chaque été, je m’inscris à plusieurs formations à distance, souvent en anglais, sur des sujets que je ne connais pas encore. Je suis alignée lorsque mes vacances se déroulent au plus proche de mes visualisations positives et lorsque je ressens, septembre venu, que j’ai acquis de nouvelles connaissances : rire, aimer, apprendre, évoluer et recommencer est mon leitmotiv !

Je viens déjà de terminer la première formation à laquelle je m’étais inscrite : Seasons and Womb Healing (les saisons et la guérison de l’utérus). Guérison est davantage utilisé ici dans le sens de « reconnexion ». Il y avait pléthore de formations anglaises et américaines sur la toile, j’ai donc choisi en fonction des supports d’apprentissage (je préfère la vidéo aux écrans rédigés) et de la formatrice : n’est-il pas essentiel de se sentir en résonance avec ce qu’on perçoit d’elle ? Pour ma part la jolie californienne naturelle et zen, s’exprimant avec le coeur depuis son jardin exotique me paraissait plus talentueuse que les autres. Déjà on ressent qu’elle vit réellement de son activité, ce qui n’est pas le cas de tous les thérapeutes. Ensuite il y a une féminité naturelle qui me plait, une fille qui prend soin d’elle sans en faire des tonnes et qui, apparemment, applique ses principes au quotidien car elle parait en bonne santé physique et mentale.

Lorsque j’ai décidé de me former au Womb Healing, je ne savais pas encore à quel point cette pratique allait transformer mon rapport à moi-même, à mon corps, et à ma lignée de femmes. J’y suis allée d’abord avec la curiosité d’une thérapeute, désireuse d’élargir ses outils. Mais très vite, c’est une rencontre plus profonde qui s’est opérée : celle avec l’intelligence du ventre, la mémoire du féminin, et une forme de sagesse ancestrale que nous portons toutes. Voici les cinq grands principes qui m’ont marquée et que j’ai intégrés dans ma pratique de la sophrologie comme dans ma vie.

Le premier principe, c’est que le corps se souvient. Le bassin, l’utérus, les ovaires sont bien plus que des organes biologiques. Ils portent en eux la mémoire de nos vécus émotionnels, mais aussi de ceux des femmes qui nous ont précédées. En me formant au Womb Healing, j’ai appris à écouter ces mémoires subtiles, à faire confiance aux sensations qui émergent, même si elles n’ont pas toujours d’explication rationnelle. Cela m’a permis d’élargir mon approche sophrologique : le corps ne parle pas seulement dans l’instant, il nous raconte parfois une histoire plus vaste.

Le deuxième principe est la réconciliation avec le féminin. Dans notre société, le féminin a longtemps été perçu comme un poids, un tabou, voire un inconvénient. J’ai moi-même porté cette ambivalence pendant des années. Grâce au Womb Healing, j’ai pu ressentir combien il est nécessaire d’accueillir toutes les facettes de notre féminité : la cyclicité, la vulnérabilité, la puissance créatrice, le lien à la Terre. C’est une réconciliation qui se vit dans le corps, pas seulement dans la tête. Et cela change tout dans la relation qu’on entretient avec soi-même.

Le troisième principe, c’est la lenteur. Dans un monde qui valorise la performance et l’efficacité, cette pratique m’a appris à ralentir. À ne pas vouloir forcer le processus de guérison, à respecter le rythme du corps et de l’âme. En tant que sophrologue, je retrouve ce principe dans le respect du rythme de chaque personne, dans l’idée que le vrai changement vient en douceur, quand on se donne le droit d’être là, simplement, sans pression.

Le quatrième principe est celui du lien. Le Womb Healing n’est pas seulement un travail individuel. Il nous reconnecte à la lignée des femmes, à la terre, aux cycles naturels. C’est une pratique profondément relationnelle, même si elle se vit souvent en silence. Ce principe m’a rappelé que la guérison est rarement un chemin solitaire. Que nous sommes reliées, soutenues, portées par des présences visibles ou invisibles. Cela m’a donné envie d’intégrer plus de cercles, de partages, de sororité dans mes accompagnements.

Enfin, le cinquième principe est celui de la souveraineté. Dans cette approche, on ne “répare” pas l’utérus comme on réparerait une machine. On le reconnaît comme un espace sacré, vivant, autonome. On lui redonne sa juste place. Et cela, c’est profondément libérateur. J’ai compris que ma puissance ne résidait pas dans ce que je faisais, mais dans la manière dont je me reliais à mon propre centre, à ma vérité intérieure. Cette souveraineté, je la cultive aujourd’hui avec humilité, dans ma pratique comme dans ma vie personnelle.

Ces cinq principes ne sont pas des recettes. Ce sont des invitations. À écouter, à ressentir, à honorer. À faire confiance à cette sagesse du ventre qui sait, même quand notre mental doute. Ma formation en Womb Healing m’a ouvert une porte que je n’ai plus envie de refermer. Et chaque jour, je découvre un peu plus comment ces enseignements nourrissent ma posture de thérapeute et mon chemin de femme.

10 leviers concrets pour se sentir aligné et renforcer sa stabilité intérieure

Dans une démarche sophrologique, l’alignement intérieur repose sur des actions concrètes et des prises de conscience régulières. L’alignement n’est pas simplement un concept, un bilan de vie ou une conclusion personnelle, il produit réellement des bénéfices dans la vie de celui qui le ressent. Mais, certes, être aligné à tous les niveaux (corporel, psychique, éthique etc.) est une posture difficile à ressentir. Elle commence souvent par un grand chantier, chez soi, autour de soi et bien entendu mentalement. Voici 10 axes précis à explorer et à cultiver pour vivre en cohérence avec soi-même.

1. Ancrage corporel : se reconnecter à son corps pour habiter pleinement l’instant présent

Pourquoi ? Le corps est le point de départ de toute stabilité intérieure. Être dans son corps, c’est sortir du mental et revenir à une dimension tangible. Certains problèmes émotionnels et psychologiques pèsent sur notre corps et son état de santé.

Comment ?

  • Prendre chaque jour 5 minutes pour respirer consciemment debout ou assis, en sentant les points d’appui (pieds, fessiers, dos).
  • Marcher en pleine conscience, en ressentant le contact des pieds avec le sol.

Effet attendu : calme mental, recentrage, stabilité émotionnelle accrue.


2. Écoute émotionnelle : reconnaître, nommer et comprendre ce que l’on ressent

Pourquoi ? Les émotions ignorées ou refoulées créent des tensions et du désalignement. Les reconnaître permet de répondre à ses besoins profonds.

Comment ?

  • En cas de mal-être, se poser : « Qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce qui a déclenché cette émotion ? Quel besoin n’a pas été respecté ? »
  • Tenir un carnet émotionnel pour repérer les récurrences et les déclencheurs.

Effet attendu : meilleure régulation émotionnelle, clarté intérieure.


3. Recentrage quotidien : créer un espace de retour à soi pour éviter la dispersion

Pourquoi ? Les stimulations extérieures permanentes nous éloignent de nous-mêmes. Se recentrer permet de garder un cap personnel.

Comment ?

  • Le matin ou le soir, pratiquer une pause de silence ou de respiration consciente (2 à 10 minutes).
  • Relâcher les tensions musculaires en conscience, puis se projeter dans une intention simple pour la journée.

Effet attendu : concentration renforcée, fatigue mentale réduite.


4. Clarification des valeurs : identifier ce qui est fondamental pour soi

Pourquoi ? L’alignement ne peut exister sans conscience de ses valeurs. Ce sont des repères pour orienter ses choix.

Comment ?

  • Faire une liste de ses cinq valeurs principales (ex. : liberté, loyauté, autonomie, création, nature).
  • Analyser si ses choix actuels les respectent ou les contredisent.

Effet attendu : prise de décision plus fluide, sentiment de justesse dans sa trajectoire.


5. Respect de ses besoins : prendre en compte ce qui est vital pour son équilibre

Pourquoi ? Ne pas répondre à ses besoins crée de la frustration, de l’ épuisement et le désalignement.

Comment ?

  • S’interroger régulièrement : « De quoi ai-je besoin aujourd’hui ? » (repos, solitude, stimulation, reconnaissance, etc.).
  • Poser des limites claires dans ses relations ou son emploi du temps en fonction de ces besoins.

Effet attendu : fatigue réduite, vitalité retrouvée, apaisement intérieur.


6. Alignement tête-cœur-corps : harmoniser pensée, émotion et sensation

Pourquoi ? Nous sommes souvent tiraillés entre ce que l’on pense, ce que l’on ressent et ce que l’on fait. L’alignement passe par une écoute globale.

Comment ?

  • Avant une décision, s’interroger sur les trois plans :
    « Qu’est-ce que je pense de cette situation ? Qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce que je perçois dans mon corps ? »
  • Prendre en compte ces trois dimensions dans son choix final.

Effet attendu : décisions plus justes, moins de regrets, plus de sérénité.


7. Authenticité relationnelle : exprimer ce que l’on vit sans se trahir

Pourquoi ? Jouer un rôle ou retenir ses vérités crée des tensions internes. S’exprimer avec sincérité libère l’énergie.

Comment ?

  • Dire les choses importantes sans agressivité mais avec clarté, par exemple :
    « J’ai besoin que tu m’écoutes sans m’interrompre, c’est important pour moi. »
  • Refuser une demande si elle va à l’encontre de soi, sans culpabilité.

Effet attendu : relations plus saines, renforcement de l’estime de soi.


8. Cohérence actions-intentions : faire ce que l’on dit et vivre ce que l’on prône

Pourquoi ? Il y a désalignement lorsqu’on parle de bien-être mais qu’on mène une vie déséquilibrée.

Comment ?

  • Examiner les écarts entre ses intentions (ex. : ralentir, prendre soin de soi) et ses comportements quotidiens.
  • Réduire ce fossé par des actions concrètes : alléger son emploi du temps, déléguer, prioriser.

Effet attendu : regain de confiance, congruence entre discours et réalité.


9. Écoute de l’élan intérieur : suivre ses désirs profonds sans les censurer

Pourquoi ? Trop souvent, on met de côté ce qui nous appelle vraiment, par peur ou conformisme. Or, suivre son élan reconnecte à l’alignement.

Comment ?

  • Identifier ce qui suscite de l’enthousiasme, de la curiosité ou de la joie (écrire, peindre, voyager, s’engager…).
  • Consacrer du temps chaque semaine à cet élan, même modestement.

Effet attendu : motivation accrue, vitalité intérieure, sentiment de réalisation.


10. Auto-bienveillance : se traiter avec respect dans toutes les situations

Pourquoi ? Le regard que l’on porte sur soi influence profondément notre équilibre intérieur. La critique intérieure sabote l’alignement.

Comment ?

  • Remplacer les jugements par une posture de soutien : « J’ai fait de mon mieux avec les moyens du moment. »
  • Utiliser des phrases d’auto-apaisement en cas d’échec ou de stress.

Effet attendu : diminution du stress, amélioration de la confiance en soi, meilleure résilience.


Conclusion : vivre aligné, une posture de force calme

Chaque levier présenté ici est une porte d’entrée vers une vie plus cohérente et moins dominée par l’insécurité intérieure. La sophrologie offre des outils concrets pour intégrer ces leviers au quotidien : respiration, visualisation, détente corporelle, projection positive… C’est un chemin d’écoute, d’ajustement et de transformation douce, mais profonde.

Se sentir aligné, c’est vivre en paix avec soi-même, tout en ayant l’élan d’agir dans le monde.

5 signes que quelqu’un n’est pas totalement honnête avec vous – et pourquoi cela vous épuise…

En tant que sophrologue, j’observe souvent que le bien-être d’une personne ne dépend pas uniquement de ce qu’elle vit intérieurement, mais aussi de la qualité de ses relations. Certaines relations sont stimulantes, motivantes, quand d’autres, hélas, sont épuisantes et vous étiolent. L’honnêteté est un pilier fondamental de toute relation vraiment saine. Pourtant, il arrive que certaines personnes autour de nous ne soient pas totalement honnêtes. Pas nécessairement par malveillance, mais souvent par peur, par intérêt, ou simplement par habitude.

Je vous donne un exemple : Josiane, 52 ans, a une amie d’enfance. Elles ne se côtoient que lors de vacances car elles habitent loin l’une de l’autre. L’an dernier, elles sont parties aux Baléares toutes les deux. Mais comme toujours, Marie, l’amie de Josiane, s’est conduite d’une façon étrange. Elle n’a pas cessé de faire des critiques à Josiane concernant ses cheveux (elle devrait les couper) puis elle s’en est prise directement au statut de Josiane, qui a décidé, il y a deux ans, de passer du salariat au travail free-lance, dans sa spécialité. Elle n’a pas cessé de traiter Josiane avec condescendance (« Ma pauvre, assied-toi, tu as l’air si fatiguée) Puis lorsque Josiane a redéfini ses limites (« Je préfère rester toute seule à la piscine aujourd’hui, ça me reposera ») Marie a haussé le ton (« Mais écoute, tu ne veux jamais écouter ce que je te dis »). Josiane lui a répondu qu’elle pensait que Marie n’était jamais satisfaite de rien, et qu’à 52 ans elle n’avait de comptes à rendre à personne. Elle a aussi suggeré que Marie était jalouse de sa situation car elle possédait davantage de liberté qu’elle, grâce à son emploi d’indépendante. Et là elle s’est rendu compte qu’effectivement Marie la jalousait et n’était plus honnête depuis longtemps dans la relation : elle dévalorisait Josiane systématiquement pour « briller par contraste »… Partir en vacances avec une personne ne manquant pas d’honnêteté aurait été plus appréciable.

Reconnaître les signes d’un manque d’honnêteté peut réellement nous éviter bien des souffrances émotionnelles. Voici 5 indices concrets qui peuvent vous alerter.


1. Le flou constant dans les propos

Quand quelqu’un n’est pas honnête, il évite souvent les détails. Il parle de manière vague, change de sujet facilement, ou donne des réponses évasives. Cela crée une sensation confuse en vous, comme si vous ne pouviez jamais vraiment « saisir » ce que cette personne pense ou ressent.

Pourquoi c’est un problème : Le flou émotionnel épuise. Il force votre mental à constamment « deviner », à interpréter. Cela crée du stress chronique et une perte de confiance en votre propre intuition. Le PN agit de la sorte. Son but est de vous dévaloriser et de vous asservir.


2. Les incohérences dans les récits

Un signe courant de malhonnêteté : les versions changent selon les jours, les personnes, ou les contextes. Des détails qui se contredisent, des souvenirs qui ne collent pas… Ce n’est pas de l’oubli, c’est souvent le signe que la vérité est manipulée.

👉 Pourquoi c’est un problème : Vous êtes obligé de jouer au détective, de garder en tête toutes les versions. Vous ne pouvez pas vous détendre émotionnellement dans la relation.


3. Une énergie qui sonne faux

Notre corps ressent les choses avant notre mental. En sophrologie, on apprend à écouter cette intelligence du corps. Si, face à quelqu’un, vous ressentez systématiquement un malaise, une tension inexpliquée ou une fatigue soudaine après les échanges, il se peut que cette personne ne soit pas sincère.

Pourquoi c’est un problème : À long terme, votre système nerveux reste en alerte en présence de cette personne. Cela déséquilibre votre énergie et peut alimenter de l’anxiété ou de la fatigue chronique. Il se peut aussi que vous fassiez de mauvais rêves, la nuit, car votre inconscient est en alerte !


4. L’absence d’auto-responsabilité

Une personne malhonnête aura du mal à reconnaître ses torts. Elle retournera les situations, minimisera les faits ou vous fera sentir que « c’est vous le problème ». Elle évite de se remettre en question. Elle semble ignorer que « chaque personne est différente » et souhaite faire bénéficier les autres de ses lumières. Il est plus facile pour elle d’en vouloir à celui qui ne s’exécute pas en ce sens que de réfléchir à cette option : « Nous sommes tous différents et personne ne cherche à atteindre les mêmes objectifs ! »

Pourquoi c’est un problème : Vous vous retrouvez à douter de vous, à culpabiliser inutilement. Cela vous fragilise émotionnellement et affecte votre estime de soi.


5. Le masque social trop parfait

Il y a des personnes qui semblent « trop » lisses, toujours d’accord avec tout le monde, toujours souriantes. Cela peut paraître agréable au début, mais c’est parfois un masque pour éviter d’exposer leur vraie nature. L’absence d’authenticité est souvent un signe de désalignement intérieur. Certaines personnes ne souhaitent jamais donné leur véritable opinion sur un sujet, dans le but de se « mettre tout le monde dans la poche » et de ne jamais aller à l’affrontement.

Pourquoi c’est un problème : Il est impossible de construire une relation vraie sur des apparences. Cela vous laisse dans une dynamique superficielle, sans ancrage, et donc frustrante.


Pourquoi donner son énergie à une personne malhonnête est une perte de temps (et d’âme)

Vous pouvez être plein·e de bonnes intentions. Offrir votre écoute, votre énergie, votre patience. Mais si l’autre n’est pas honnête avec vous – même partiellement – il n’y a pas de vraie rencontre possible. Vous donnez à une illusion, pas à une réalité.

Et dans ce déséquilibre, c’est toujours vous qui vous étiolez !

En sophrologie, nous cherchons à cultiver des relations qui nourrissent notre paix intérieure, pas qui la dévorent. Il ne s’agit pas de juger l’autre, mais de se choisir. Parce qu’à chaque fois que vous offrez du temps à quelqu’un qui ne vous respecte pas suffisamment pour être vrai… vous vous éloignez un peu plus de vous-même.


Conclusion : choisissez l’honnêteté, même si elle dérange

L’honnêteté peut être inconfortable, mais elle est libératrice. Entourez-vous de personnes vraies, même si elles ne sont pas toujours parfaites. Vous méritez des relations dans lesquelles vous n’avez pas à douter, à compenser ou à vous protéger en permanence.

Et si vous avez besoin d’aide pour clarifier certaines relations dans votre vie, la sophrologie peut être un soutien précieux pour retrouver votre intuition, votre énergie… et votre espace intérieur.

Les étapes typiques de manipulation d’un pervers narcissique : ce que j’ai remarqué

Je ne compte plus le nombre de personnes qui, assises en face de moi ou dans un échange plus informel, m’ont raconté des histoires qui se ressemblaient étrangement. Au fil des années, entre ma propre expérience (j’ai rencontré au moins 2 pervers narcissiques manipulateurs, des relations ultra-toxiques, lorsque j’étais jeune, qui ont mené à une séparation d’emblée,) et les confidences de mes patients, un schéma clair s’est profilé.

Ancienne journaliste-reporter et experte de la com relationnelle, à mon compte depuis 1999, il m’est assez aisé d’analyser ces individus. Ainsi que les rouages d’une relation toxique, où l’on perd peu à peu pied sans trop savoir comment.

Si vous lisez ceci, il est possible que vous ayez déjà croisé ce type de personne – le pervers narcissique manipulateur – ou que vous commenciez à en reconnaître les signes.

Voici, de façon très claire, les grandes étapes de manipulation que j’ai le plus souvent observées.

1. La séduction

C’est presque toujours par là que ça commence. Il ou elle vous couvre de compliments, vous fait sentir unique, brillante, différente. Vous avez l’impression qu’on vous comprend comme jamais auparavant. C’est fluide, intense, presque trop beau. Et justement : c’est souvent trop beau pour être vrai et sincère !

Au début, l’autre vous trouve parfait, parfaite physiquement, intellectuellement, pour ma part c’était : « Ouah, tu parles cinq langues et tu as fait Théologie ! Tu es une personne brillante ». Cinq mois plus tard c’était : « On ne peut pas dire que tu sois brillante, plutôt que tu analyses tout et que tu as un esprit compliqué… Théologie ? Et ça te sert à quoi au quotidien ? » Ou encore : « Tes collègues sont désagréables avec toi parce que tu es trop parfaite » et ensuite : « Tu devrais peut-être te remettre en question, si les autres t’agressent il y a peut-être une raison » etc.

2. L’effet miroir

Vous aimez la littérature russe ? Lui aussi, bien sûr. Vous rêvez de vivre à la campagne ? Il partage exactement la même vision. Vous avez la sensation troublante d’avoir enfin trouvé votre alter ego. Mais en réalité, il vous renvoie seulement ce que vous voulez voir, comme un miroir parfaitement poli. Ainsi, sachant que j’étais rédactrice dans la psychologie et coach, l’autre s’était mis à faire de la PNL, à grand renfort de livres à peine sortis de l’emballage… Méfiance ! Dans une relation ce sont souvent les différences qui justement rendent les contacts et échanges intéressants. Lorsque j’ai rencontré mon mari qui est mon âme-soeur absolue, il était un pur cartésien et moi super spirituelle. Aujourd’hui, il a vraiment un regard sur le monde subtil presque aussi aiguisé que le mien, mais cela a pris 10 ans à se produire. Et ce n’est pas moi qui l’ai convaincu. Nos différences communiquent et parfois l’un suit l’autre dans une passion mais à la base chacun est soi-même ! C’est important !

3. L’emprise

Progressivement, sans qu’on s’en rende compte, il isole. D’abord doucement : « Tes amis sont un peu toxiques, non ? » ou « Ta famille ne te comprend pas autant que moi ». Vous commencez à vous replier sur cette relation, à croire que le lien est si fort qu’il se suffit à lui-même. Et c’est là que l’emprise s’installe. Pour ma part j’entendais : « Ton amie L. est grosse ! elle mange beaucoup, ce n’est pas bon cette fréquentation pour toi, tu risques de devenir comme elle ! » ou encore : « Tu es restée en bons termes avec ton ex anglais ? Mais un ex ce n’est pas fait pour devenir un ami, tu te méprends etc. » Ou encore :  » Pourquoi tiens-tu absolument à garder ce grand appartement dans Paris, tu paierais moins cher un petit studio en banlieue… » La manoeuvre : vous éloigner de vos proches pour mieux vous manipuler !

4. La dévalorisation

Une fois bien accro, les critiques commencent à apparaître. Subtiles au début. Un ton ironique, une remarque qui pique. Puis cela devient plus direct : vos choix, votre façon d’être, même votre apparence deviennent sujets à moquerie ou jugement. Vous doutez de vous, vous cherchez à vous améliorer… pour plaire à quelqu’un qui vous diminue ! Il faut alors revoir absolument ce qu’est le libre-arbitre ! Lisez des livres sur le sujet ainsi que sur la volonté ! Réaffirmer votre libre-arbitre et comprendre votre valeur infinie est le moyen de vous en défaire ! Vous devez militer pour vous-même !

5. La culpabilisation

Quand vous osez protester, le discours se retourne contre vous. « C’est toi qui as mal compris », « Tu es trop sensible », « Je fais tout pour toi, et voilà comment tu me remercies ». Vous finissez par vous excuser d’exister, ou presque. Le doute s’installe : peut-être que c’est vous, le problème ? Pour ma part, au bout de cinq mois moi qui pesais 47 kg pour 1m67 je me trouvais grosse ! Le PN arrive à vous faire modifier le regard que vous portez sur vous-même : avec lui vous adoptez de nouvelles distorsions !

6. Le contrôle

Petit à petit, vos décisions ne vous appartiennent plus vraiment. Il veut savoir où vous êtes, avec qui, pourquoi. Il impose ses vues, parfois sous couvert de bienveillance. Mais si vous résistez, l’ambiance se charge. Il y a toujours une punition émotionnelle derrière. Il ne cesse de vous « conseiller » (sa motivation cachée est de vous mener à votre propre perte) en employant des « tu devrais » et autres « si j’étais toi »… Mais si vous avez assez de volonté et de lucidité pour le confronter alors il vous servira des « Tu vois, je disais ça seulement pour t’aider mais toi tu ne veux écouter personne. Ce n’est pas grave, continue de gâcher ta vie etc. »s

7. Le double discours

Il ment. Ou du moins, il réécrit la réalité. Un jour blanc, un jour noir. Vous commencez à douter de vos propres perceptions. Il vous dit une chose, puis son contraire, et si vous relevez l’incohérence, il vous accuse de paranoïa ou d’obsession. C’est le chaos intérieur. Par exemple : votre avion décolle de Roissy, vous le lui dites depuis quinze jours. Mais lui ne cesse de se tromper en parlant d’Orly. Encore la veille du départ il vous parle d’Orly. Vous finissez par vous tromper et là c’est vous qui êtes folle… Il vous fait une scène mélodramatique comme il en a le don alors que la responsabilité lui incombe. Avec lui il faut absolument ré-attribuer les responsabilités sans cesse.

8. La dépersonnalisation

À force de subir ce brouillard psychologique, vous ne savez plus vraiment qui vous êtes. Vous vous sentez fatiguée, confuse, triste, parfois vide. Vos repères s’effacent, votre confiance aussi. C’est une véritable perte de soi. A ce stade, le plus souvent, vous allez voir un thérapeute et là il veut tout savoir car il voit d’un très mauvais oeil ce tiers qui tente de vous délivrer de ses griffes… Si vous vous obstinez à consulter alors il menace de vous quitter : « Oui eh bien moi tu sais une copine qui est chez son psy tous les jours très peu pour moi… » La réalité : le thérapeute est en lien avec d’autres experts de la santé mentale et/ou des services sociaux et eux ne sont qu’à une relation… du commissariat de police… Là, il commence à craindre pour son petit jeu. Il sait qu’on peut l’accuser de harcèlement moral…

9. Le rejet ou l’abandon

Parfois, il part sans explication. Ou il reste, mais vous ignore. Vous devenez transparente. Le lien se coupe froidement, sans que vous compreniez ce qui a cloché. Et malgré la douleur, une partie de vous croit encore que vous avez fait quelque chose de mal. Je me souviens de comment j’ai coupé définitivement les ponts avec un PN. Déjà j’avais l’habitude de dire à tout le monde : « En amitié comme en amour je suis entière. Avec moi quand c’est fini, c’est fini ! On ne me traîne pas deux fois de suite dans la farine »… Tous mes amis et proches savaient cela. Donc lorsque j’ai commencé à lui dire que cette relation était trop compliquée et me coûtait « trop cher » par rapport aux bénéfices reçus, il a commencé à se détacher de lui-même. Mais par la suite je dus le bloquer de tous mes réseaux : il ne supportait pas de savoir que je passais à la télé pour parler de bien-être ou dans le cadre de mon travail littéraire ou musical. Il a tenté de m’envoyer, via certains amis, des « messages ». Tous disaient : « Tu dois arrêter de te ridiculiser en jouant les écrivaines ou les musiciennes ou les expertes etc. » Il délivrait rapidement son message haineux et plein d’envie. Mais le jour où j’ai rencontré mon mari il a enfin cessé de me harceler pour de bon.

10. Le retour (ou « hoovering »)

Et puis, quand vous commencez enfin à aller un peu mieux, il revient. Un message, un appel, des excuses. Il « a changé », il « a compris ». Il refait surface exactement au moment où vous tentez de vous reconstruire. C’est là que tout peut recommencer… ou s’arrêter définitivement, si vous avez repris le pouvoir !

Une petite astuce : dans ce monde qui est complexe et de plus en plus tribal, chacun voudrait rencontrer l’amour. Or le véritable amour vous épanouit, il ne vous fane pas, il ne vous gâche pas, il révèle vos véritables dons, des aptitudes nouvelles qui étaient enfouies en vous. Par contre, l’amour toxique lui vous fait cogiter, fait de votre esprit un champ de bataille, vous êtes si concentrée sur les problèmes que vous ne dormez plus. Vous laissez généralement tomber vos dons car l’autre vous y encourage.

Je peux comprendre qu’on soit curieux de rencontrer son âme-soeur… Mais aucune quête aussi profonde soit-elle ne vaut la peine de gâcher votre santé de la sorte. Le cadeau de cette vie, c’est le libre-arbitre ! Dès lors que quelqu’un vous amène à vous en priver, vous-même, posez-vous des questions !


Je partage cela avec vous parce que je sais à quel point ces mécanismes peuvent être invisibles au départ, et combien il est difficile de mettre des mots dessus quand on est dedans. Si vous vous reconnaissez dans ces étapes, sachez que vous n’êtes ni folle, ni faible, ni seule.

Parfois, comprendre ce qu’on vit est déjà une première libération.

Prenez soin de vous.
Je vous lis si vous avez besoin.

Une psychopraticienne qui sait de quoi elle parle.

Pourquoi vouloir décourager les autres ne fonctionne (presque) jamais — et comment en faire une force

Dans le cadre de mon activité de thérapeute, je rencontre souvent des personnes qui souffrent d’un frein bien particulier : le découragement venu de l’extérieur. Parfois, ce sont des proches, parfois des collègues, des amis, voire la famille… Tous ces mots lancés à la volée — “tu rêves trop grand”, “tu n’y arriveras pas”, “ce n’est pas pour toi” — finissent par miner l’estime de soi et bloquer l’élan vital. Il faut absolument prendre du recul à la fois sur les problèmes des autres (normalement chacun est centré sur ses propres objectifs et celui qui n’a rien d’autre à faire que de critiquer ceux des autres présente un dysfonctionnement : il est jaloux, il craint la réussite de l’autre, il s’ennuie, sa vie ne lui paraît pas assez riche donc il s’occupe des affaires de son voisin etc.) et sur nos propres capacités. Bien souvent nos propres limites ne sont pas identiques à celle des autres car chacun a une sensibilité différente.

Et pourtant, chez certaines personnes, cet effet est tout l’inverse : le découragement agit comme un déclencheur de puissance intérieure ! Je vous en parle aujourd’hui car à maintes reprises (peut-être une bonne centaine de fois en 50 ans d’existence) cela s’est vérifié chez moi.

Je vais vous expliquer pourquoi — et comment vous pouvez, vous aussi, transformer les critiques en énergie motrice plutôt que de vous laisser submerger.


🎯 Un exemple personnel : la contradiction comme carburant

Il y a des années, je devais avoir 21 ans, une amie — qui, soit dit en passant, avait choisi exactement les mêmes études que moi par manque d’idées— a tenté de me dissuader de m’investir dans une voie artistique. Je dessinais et modelais depuis mon plus jeune âge, j’avais envie d’aller plus loin dans cette créativité innée. Elle m’a dit, avec ce ton mi-sérieux mi-dédaigneux : “Tu n’y arriveras jamais.”

À ce moment-là, j’hésitais, c’est véridique, je manquais d’élan. Mais cette phrase a tout changé !

Le lendemain, je me levais à 5 heures du matin, préparais mon dossier, prenais le train pour passer le concours d’entrée dans une grande école d’art à Paris. Le soir, après mes journées de travail, j’apprenais le dessin, la création de maquettes en 3D, et bien d’autres techniques. J’y suis restée deux ans. Même si je n’y ai pas « trouvé mon style » (ce que je déplore mais en même temps le style vient avec une pratique régulière, une inspiration personnelle et une forme de maturité du geste), cela a marqué une grande étape dans ma vie personnelle et dans mon C.V.

Plus tard, une ancienne amie a critiqué les livres que j’écrivais. J’étais alors maman, à la tête d’un nouveau projet de vie dans une jolie maison rose, dans une ville thermale, ce qui paraissait assez difficile à digérer pour elle. Selon elle, je “menais la Dolce Vita”… Pourtant Dieu sait si être thérapeute est challengeant !

Mais ce n’est pas grave car encore une fois, ses critiques ont été le déclic : j’ai publié trois livres en un an. L’un d’eux a été sélectionné par une maison d’édition sérieuse. Un véritable contrat d’édition, et non à compte d’auteur. Certains de mes livres, très spécifiques, sont édités à compte d’auteur, ce qui demande une forte énergie, mais pour les romans et les nouvelles, bien entendu je souhaitais une exposition bien plus large ! C’est chose faite !

Et je pourrais multiplier les exemples. Chaque fois qu’on a tenté de me faire douter, j’ai avancé deux fois plus vite, deux fois plus fort ! Une aubaine !


🔍 Ce que dit la psychologie : le pouvoir de la réactance

Ce mécanisme porte un nom : la réactance psychologique. Lorsqu’on se sent privé de notre liberté de choisir ou d’agir, notre cerveau réagit. Plutôt que d’obéir, il se rebelle. Il veut retrouver son pouvoir. C’est une réaction naturelle, profondément humaine.

Mais tout le monde n’a pas encore appris à canaliser cette énergie.

Chez certaines personnes, la critique les éteint. Chez d’autres, elle les révèle. La bonne nouvelle ? Cette capacité à transformer les mots blessants en moteur de vie, ça se travaille.


🌱 Comment je vous accompagne vers cette force intérieure

En tant que sophrologue et psychopraticienne, j’aide mes clients à :

  • reprendre confiance en leurs élans profonds,
  • identifier les blocages émotionnels issus de jugements extérieurs,
  • redonner du sens à leurs projets personnels ou professionnels,
  • réveiller cette énergie parfois enfouie mais toujours présente : le feu intérieur.

Je ne suis pas là pour juger ni pour “corriger” ce que vous êtes. Je suis là pour vous aider à révéler votre force, celle qui dort peut-être depuis trop longtemps sous le poids des critiques et des croyances limitantes.


💡 Et si, cette fois, vous disiez : “Je vais le faire, parce qu’on m’a dit que je n’y arriverais pas” ?

Chacun d’entre nous porte une force d’opposition, un élan de vie qui ne demande qu’à s’exprimer. Vous avez été découragé(e) ? Critiqué(e) ? Rabaissé(e) ? Très bien. C’est peut-être le moment parfait pour renaître à vous-même.

Je vous propose de venir explorer cela avec moi, en séance. Ensemble, nous irons chercher ce qui vous freine — et nous apprendrons à en faire un levier.

Parce qu’au fond, vous avez peut-être juste besoin d’un cadre bienveillant pour oser réussir ce que vous avez déjà en vous.

Déconnexion digitale : deux mois loin des réseaux pour mieux se retrouver

Je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui avec un sujet qui symbolise pour moi un vrai tournant. Avez-vous déjà ressenti à quel point les écrans, les réseaux sociaux, les notifications… finissent par envahir notre quotidien ? Ils s’immiscent partout, dans nos temps de repos, dans nos échanges familiaux, même dans nos moments de calme. À force, ils nous éloignent de nous-mêmes. Ils deviennent des charges mentales et en même temps viennent avec le scrolling permanent amoindrir, appauvrir nos vies ! Quel dommage ! Vous le savez j’ai des réseaux qui me permettent de présenter mon travail de thérapeute, d’auteure mais aussi de plasticienne, certes, mais finalement ils me rapportent très peu de visibilité par rapport au vrai contact humain d’une lecture à la maison avec quelques clientes, par exemple ! Revenir à l’humain est important pour moi car à distance on ne ressent pas les gens ni leurs énergies.

Récemment, j’ai fait un choix un peu radical : revenir à un simple appareil photo argentique. Oui, comme dans les années 80, quand chaque cliché avait du sens, quand on photographiait pour garder un souvenir exceptionnel, et non pour alimenter une story. Cette décision m’a fait un bien fou. Moins de pression, moins de distractions, plus de présence.

Dans cette même dynamique, j’ai décidé de faire une véritable cure de désintoxication numérique. Nous sommes le 26 mai 2025, et je m’engage à quitter les réseaux sociaux jusqu’au 2 septembre. Plus de publications, plus de temps perdu à regarder un fil d’actualités ternes. Juste du temps pour moi. Pour retrouver mon équilibre, apaiser mon esprit, prendre soin de mon corps, nourrir ma culture générale… En somme, me reconnecter à mon intériorité. A la place des réseaux j’ai prévu, pour cet été, de faire une formation à distance sur l’émotionnel et le ventre sacré, le lien entre les deux (si, si…).

C’est un défi personnel, mais aussi un besoin vital. Une démarche que je souhaite partager avec vous ici, dans cet espace dédié à l’écoute de soi et au mieux-être.

Mais avant tout, j’aimerais vous parler des bienfaits d’une coupure numérique, car ils sont souvent sous-estimés, voire insoupçonnés.


Se libérer du brouhaha mental

Dès les premiers jours de cette pause digitale, un silence intérieur s’installe. Moins de notifications, c’est moins de sollicitations mentales. On retrouve une forme de clarté, de concentration. L’esprit cesse de courir dans tous les sens. Il se pose. Et avec lui, le corps respire mieux.


Apaiser l’anxiété et la comparaison

On ne le réalise pas toujours, mais les réseaux sociaux nourrissent une pression constante : celle de bien faire, de montrer, de paraître. Se déconnecter, c’est aussi sortir de cette spirale de comparaison et de validation extérieure. C’est revenir à soi, à ce qu’on ressent vraiment. Pour les ados, comme pour les parents, l’impact est souvent libérateur.


Retrouver un vrai sommeil, une vraie présence

Sans l’écran qui nous tient éveillés le soir, le sommeil redevient plus profond. Le cerveau peut se reposer sans être bombardé d’images ou d’informations. Et dans la journée, l’attention se recentre sur l’instant : un repas, une promenade, une conversation… Tout prend plus de valeur.


Recréer du lien et des projets concrets

Ce temps “libéré” peut devenir un trésor, à condition de le réorienter. Pour ma part, j’ai choisi de me consacrer à l’écriture, à la lecture, à la création de contenus plus profonds (hors ligne !), mais aussi à ma pratique corporelle. Vous ou vos enfants pouvez explorer la peinture, la musique, le jardinage, ou tout simplement redécouvrir l’ennui créatif.


Une transformation intérieure

Au bout de quelques semaines, on commence à ressentir un changement : plus de calme, plus de recul, une meilleure estime de soi. Les émotions sont moins réactives, plus posées. On se sent plus ancré, plus authentique.

Et c’est précisément cela que je cherche dans cette démarche : revenir en septembre transformée, plus alignée, plus sereine. Sans chercher la perfection. Juste en étant plus en accord avec ce que je suis profondément.


Si vous aussi vous ressentez le besoin de souffler, de vous retrouver, de vous déconnecter sans culpabilité… peut-être que cette aventure vous inspirera. Vous pouvez commencer par quelques jours, un week-end, une semaine… L’important, ce n’est pas la durée, c’est l’intention.

Et qui sait ? Peut-être que cette pause vous ouvrira un espace inattendu : celui de la reconnexion à l’essentiel.