Renforcer la Confiance en Soi : Un voyage intérieur vers l’épanouissement

Renforcer la Confiance en Soi : Un voyage intérieur vers l’Épanouissement

La confiance en soi, ce trésor intangible qui donne des ailes à nos actions et colore nos interactions sociales, est une qualité cruciale pour mener une vie épanouissante. Cependant, sa construction et son maintien ne sont pas des processus simples, et ils peuvent être influencés par divers facteurs tant externes qu’internes.

Comment se crée et se perd la confiance en soi :

La confiance en soi naît souvent de succès et d’expériences positives. Chaque accomplissement, petit ou grand, contribue à renforcer cette confiance. À l’inverse, les échecs, les critiques incessantes, ou les expériences traumatisantes peuvent ébranler la confiance en soi. Ainsi la façon dont nous avons été éduqué ébauche déjà notre future confiance en nous. Des parents qui critiquent beaucoup et n’accordent pas leur confiance à leur enfant sont plus susceptible d’ébranler sa confiance en lui. Des parents sachant encourager, féliciter à bon escient favorisent le terrain pour une confiance en soi future stable. Lorsque des parents ne cessent de valoriser un enfant pour peu de choses ou de flatter sans cesse son ego, ils risquent d’en faire un être avec une estime de soi très développée mais une confiance en soi friable, ce qui n’est pas positif. Pour exemple : Martin dessine et aime ça. Il a 12 ans. Il est très créatif. Mais il termine rarement ce qu’il commence. A l’école il n’accepte pas les critiques constructives de son professeur. Sa famille lui dit sans cesse qu’il est le meilleur en dessin. Donc il ne travaille pas davantage sa technique, pensant que tout le monde l’attend. Après le bac, il intègre une école artistique où il découvre, effaré, que les autres élèves produisent des dessins si précis qu’ils ressemblent à des photographies. Martin a débarqué dans cette école avec une vision biaisée de son expertise en dessin et mettre les bouchées doubles pour rattraper le niveau des autres lui parait impossible. Il perd confiance en lui et en veut à ses parents de l’avoir idolâtré pour son coup de crayon, ce qui était exagéré. Aujourd’hui il songe à abandonner ses études pour une discipline plus concrète comme la gestion ou le marketing. Sa confiance en lui en est profondément atteinte. Autre exemple : Marion a 16 ans. C’est une jolie blonde qui s’entend bien avec tout le monde. Elle n’a jamais changé d’établissement scolaire et ses amis de lycée sont ses amis d’enfance. Partout où elle va elle semble évoluer en terrain connu et favorable. Ses parents ont confiance en elle et la valorise lorsque cela s’avère nécessaire. Avec elle ils se réjouissent de ses avancées. Ses lacunes scolaires en maths par exemple, sont comblées par des cours particuliers. S’engageant dans une voie très difficile où certains de ses amis ont échoué l’année précédente, Marion, elle, est certaine de réussir, se donne les moyens et y parvient. Il va sans dire que sa confiance en elle est stable et non friable. Cela l’aide à relever bien des challenges.

Influence des relations toxiques :

Fréquenter des personnes négatives ou toxiques peut avoir un impact dévastateur sur la confiance en soi. Les jugements constants et les commentaires destructeurs peuvent semer le doute et miner l’estime de soi. Il est crucial d’identifier ces relations et de s’en éloigner pour préserver sa confiance en soi. Par exemple : dans ma famille j’ai remarqué que plusieurs personnes, depuis mon enfance, me parlaient avec beaucoup de condescendance, me considérant comme « différente » car je suis hyperactive (dans le bon sens). Je pense que mes différentes activités, que je pousse presque jusqu’au professionnalisme

Astuces extérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Développer des compétences : Acquérir de nouvelles compétences renforce le sentiment de compétence et, par conséquent, la confiance en soi.
  2. Soigner son apparence : Prendre soin de son apparence physique peut influencer positivement la perception de soi. Une apparence soignée renforce la confiance.
  3. Entourer de personnes positives : Les relations positives peuvent être un puissant catalyseur pour la confiance en soi. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous encouragent.

Démarches intérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Pratiquer l’auto-compassion : Apprendre à être gentil avec soi-même, même en cas d’échec, favorise la confiance en soi.
  2. Développer la résilience : La capacité à rebondir face aux difficultés renforce la confiance en sa capacité à surmonter les obstacles.
  3. Visualisation positive : Se visualiser réussissant dans différentes situations renforce la croyance en sa propre compétence.

La confiance en soi selon Aaron T. Beck :

Dans la thérapie cognitive, Aaron T. Beck s’est intéressé aux schémas de pensée négatifs qui influent sur la confiance en soi. Il a souligné l’importance de reconnaître et de modifier ces schémas pour transformer les croyances négatives en pensées positives, contribuant ainsi à la construction de la confiance en soi.

Programme pour une femme en quête de confiance :

Imaginons une femme confrontée à un manque de confiance dans divers aspects de sa vie. Un programme intensif pourrait inclure :

  1. Évaluation initiale : Identifier les domaines spécifiques où la confiance en soi est faible.
  2. Déconstruction des croyances négatives : Travailler avec un thérapeute sophrologue pour identifier et remettre en question les pensées négatives.
  3. Développement de compétences : Encourager la femme à acquérir de nouvelles compétences pour renforcer sa confiance.
  4. Renforcement des relations positives : Encourager des relations saines qui soutiennent et renforcent la confiance en soi.
  5. Pratiques régulières de la sophrologie : Intégrer des exercices de sophrologie pour favoriser la relaxation, la conscience de soi et la gestion du stress.

Il est essentiel de souligner que le renforcement de la confiance en soi est un processus continu. Un accompagnement régulier par un thérapeute sophrologue peut aider à maintenir les progrès et à faire face aux défis qui surgissent.

En conclusion, la confiance en soi est un joyau intérieur qui peut être poli et renforcé par des actions conscientes. Que ce soit par le développement de compétences, la cultivation de relations positives ou la transformation des schémas de pensée négatifs, le chemin vers une confiance en soi robuste demande du temps et de l’engagement. La thérapie cognitive, notamment selon l’approche d’Aaron T. Beck, offre un cadre puissant pour comprendre et modifier les schémas de pensée qui sous-tendent la confiance en soi.

La confiance en soi, ce trésor intangible qui donne des ailes à nos actions et colore nos interactions sociales, est une qualité cruciale pour mener une vie épanouissante. Cependant, sa construction et son maintien ne sont pas des processus simples, et ils peuvent être influencés par divers facteurs tant externes qu’internes.

Comment se crée et se perd la confiance en soi :

La confiance en soi naît souvent de succès et d’expériences positives. Chaque accomplissement, petit ou grand, contribue à renforcer cette confiance. À l’inverse, les échecs, les critiques incessantes, ou les expériences traumatisantes peuvent ébranler la confiance en soi.

Influence des relations toxiques :

Fréquenter des personnes négatives ou toxiques peut avoir un impact dévastateur sur la confiance en soi. Les jugements constants et les commentaires destructeurs peuvent semer le doute et miner l’estime de soi. Il est crucial d’identifier ces relations et de s’en éloigner pour préserver sa confiance en soi.

Astuces extérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Développer des compétences : Acquérir de nouvelles compétences renforce le sentiment de compétence et, par conséquent, la confiance en soi.
  2. Soigner son apparence : Prendre soin de son apparence physique peut influencer positivement la perception de soi. Une apparence soignée renforce la confiance.
  3. S’entourer de personnes positives : Les relations positives peuvent être un puissant catalyseur pour la confiance en soi. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous encouragent.

Démarches intérieures pour renforcer la confiance en soi :

  1. Pratiquer l’auto-compassion : Apprendre à être gentil avec soi-même, même en cas d’échec, favorise la confiance en soi.
  2. Développer la résilience : La capacité à rebondir face aux difficultés renforce la confiance en sa capacité à surmonter les obstacles.
  3. Visualisation positive : Se visualiser réussissant dans différentes situations renforce la croyance en sa propre compétence.

La confiance en soi selon Aaron T. Beck :

Dans la thérapie cognitive, Aaron T. Beck s’est intéressé aux schémas de pensée négatifs qui influent sur la confiance en soi. Il a souligné l’importance de reconnaître et de modifier ces schémas pour transformer les croyances négatives en pensées positives, contribuant ainsi à la construction de la confiance en soi.

Programme pour une femme en quête de confiance :

Imaginons une femme confrontée à un manque de confiance dans divers aspects de sa vie. Un programme intensif pourrait inclure :

  1. Évaluation initiale : Identifier les domaines spécifiques où la confiance en soi est faible.
  2. Déconstruction des croyances négatives : Travailler avec un thérapeute sophrologue pour identifier et remettre en question les pensées négatives.
  3. Développement de compétences : Encourager la femme à acquérir de nouvelles compétences pour renforcer sa confiance.
  4. Renforcement des relations positives : Encourager des relations saines qui soutiennent et renforcent la confiance en soi.
  5. Pratiques régulières de la sophrologie : Intégrer des exercices de sophrologie pour favoriser la relaxation, la conscience de soi et la gestion du stress.

Il est essentiel de souligner que le renforcement de la confiance en soi est un processus continu. Un accompagnement régulier par un thérapeute sophrologue peut aider à maintenir les progrès et à faire face aux défis qui surgissent.

En conclusion, la confiance en soi est un joyau intérieur qui peut être poli et renforcé par des actions conscientes. Que ce soit par le développement de compétences, la cultivation de relations positives ou la transformation des schémas de pensée négatifs, le chemin vers une confiance en soi robuste demande du temps et de l’engagement. La thérapie cognitive, notamment selon l’approche d’Aaron T. Beck, offre un cadre puissant pour comprendre et modifier les schémas de pensée qui sous-tendent la confiance en soi.

Au sujet de l’auteur : Je suis Céline Baron, sophrologue, coach certifiée et auteur des livres « Voyage en Self-Love, adopter l’amour de soi pour s’accomplir au quotidien » et « Là où là-haut tu m’aimes. Sur les rêves de visitation ». A mon compte depuis 1999 dans la Communication relationnelle également, j’interviens auprès d’entreprises et d’établissements scolaires pour y enseigner la Gestion des émotions et l’intelligence émotionnelle. A la fin de mes études de sophrologie j’ai choisi de me spécialiser en Stress, Sommeil et Confiance en Soi. J’accompagne également les deuils de la vie, petits ou grands. Vous souhaitez augmenter votre confiance en vous et comprendre vos croyances erronées ? N’hésitez pas à me contacter !

Relationnel : Le sentiment d’être le « faire-valoir » de l’autre

Être considéré comme le faire-valoir de quelqu’un peut avoir de nombreux méfaits sur les plans relationnel et personnel. Lorsque nous sommes perçus uniquement comme un « objet » pour rehausser l’image ou la réussite d’une autre personne, notre identité et notre estime de soi peuvent être profondément affectées !

Premièrement, être le faire-valoir de quelqu’un peut générer un sentiment d’invisibilité et de dévalorisation de nos propres besoins et désirs. Nos opinions, nos aspirations et nos contributions sont souvent minimisées ou ignorées, ce qui entraîne une perte d’autonomie et de confiance en soi. Nous devenons dépendants des autres pour notre validation et notre bonheur, ce qui peut créer un déséquilibre malsain dans la relation.

Deuxièmement, être constamment perçu comme un faire-valoir peut entraîner une perte d’identité personnelle. Nous sommes réduits à un rôle secondaire dans la vie de quelqu’un d’autre, ce qui peut entraîner une confusion quant à notre véritable valeur et à nos aspirations individuelles. Cette situation peut provoquer un sentiment de vide et de frustration, car nous sommes incapables de réaliser pleinement notre potentiel et nos propres objectifs.

En outre, être le faire-valoir peut également conduire à une dégradation de nos relations sociales. Les autres peuvent nous voir comme une personne superficielle et sans profondeur, ce qui limite notre capacité à établir des connexions authentiques avec autrui. Lorsque notre présence est perçue comme un simple moyen de briller pour quelqu’un d’autre, les relations deviennent superficielles et dénuées de véritable engagement émotionnel.

Par ailleurs, le fait d’être considéré comme un faire-valoir peut entraîner une dépendance affective nocive. Nous pouvons ressentir une peur intense d’être abandonnés ou rejetés, car notre valeur semble être intrinsèquement liée à la personne dont nous sommes le faire-valoir. Cette dépendance peut nous amener à tolérer des comportements abusifs ou destructeurs, compromettant ainsi notre bien-être émotionnel.

Enfin, être constamment un faire-valoir peut engendrer un sentiment d’épuisement et de frustration. Nous pouvons être sollicités en permanence pour répondre aux besoins et aux attentes de l’autre personne, sans recevoir en retour le soutien et la reconnaissance que nous méritons. Cela peut éroder notre énergie et notre motivation, nous laissant avec un sentiment d’épuisement émotionnel et physique !

En conclusion, être considéré comme le faire-valoir de quelqu’un peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être émotionnel à lo,g terme, notre identité personnelle et nos relations sociales. Il est important de reconnaître notre propre valeur et de rechercher des relations équilibrées, où nous sommes respectés et appréciés pour qui nous sommes réellement. La sophrologie nous apprend à briser cette dépendance dévalorisante au profit du développement d’une véritable harmonie intérieure et d’un amour de soi véridique.

Voici une vidéo tournée spontanément qui évoque ce sujet délicat.

Confiance en Soi et Amour de Soi : 3 situations « parlantes »

Que ce soit en entreprises, en structures de formation ou au cabinet, à peu près tous les clients que j’ai face à moi évoquent un problème d’anxiété lié à une Confiance en Soi et un Amour de Soi défaillant, friable ou trop peu solide.

Il existe de nombreuses techniques et méthodes pour agir sur la Confiance en Soi et l’Amour de Soi (mon livre « Voyage en Self-Love » en fait partie avec la différence qu’il met l’accent sur la concrétisation et l’expérience vécue et ne s’arrête pas à la théorie). Cependant comme je l’ai expliqué dans cet ouvrage, c’est vraiment l’expérience que nous nous accordons de vivre, le changement expérimenté, même de façon automatique, qui viennent augmenter notre Confiance en Soi.

Prenons 3 situations différentes (fictives et données pour l’exemple)

Magali, 33 ans, se prépare minutieusement avant de rencontrer sa belle-famille. Elle prépare mentalement tout ce qu’elle dira et répondra quand on lui adressera la parole car elle est régulièrement attaquée. En séance elle précise que « tout ce qu’elle dit ou fait ne leur suffit jamais ». A l’écouter, on se rend compte qu’elle est dans une forme de justification permanente de chacun de ses actes, ne se sentant pas à la hauteur de cette belle-famille vantarde… La jeune-femme souffre en réalité d’un manque de confiance en elle sur lequel joue ladite belle-famille… Les autres regonflent leur propre ego sur « le dos » de Magali et par la même occasion en profitent pour lui « refiler » les corvées ingrates, lui demander des services etc. En séances, nous travaillons sur le Libre-Arbitre et le Droit à la différence. Effectivement, Magali est une intellectuelle et ne présente absolument pas les mêmes centres d’intérêt que sa belle-famille, portée sur la « télé-réalité », les « people » et les « marques » pompeuses… Magali, à force d’affirmer et de réaffirmer son libre-arbitre et ses qualités, mais aussi de se permettre des actes qui lui font plaisir (voyages, méditation, beauté, loisirs…) finit par faire de bonnes expériences, elles les enchaine ! Lorsqu’elle revoit sa belle-famille, des étoiles plein les yeux et des projets désirables plein la tête, elle se rend compte qu’elle ne « vogue » pas dans le même monde ! A quoi bon lutter ? Elle décide de ne plus accorder d’importance à leurs dires. Désormais elle ne cherche plus du tout à « surcompenser« . Les autres tentent de l’attaquer mais sont très vite remis à leur place par son détachement total. Avec une confiance en elle solide, Magali a gagné son respect et ne s’en laisse plus conter !

Paul, 25 ans, a un ami de fac, Nathan, même âge. Ce dernier ne cesse de lui raconter ses exploits mais considère toujours les siens comme « faciles ». Il répète à Paul des « Facile pour toi, tu as été aidé… » et autres « Tu es né avec une cuillère en argent dans la bouche »… Paul estime que l’aide qu’il a obtenu il la méritait et que cela n’ôte rien à ses accomplissements. Lassé d’être considéré comme un « nepo baby » il se sent isolé, mal à l’aise face à ses amis. Nous travaillons ensemble sur la notion d’Abondance et sur la Confiance en Soi. Nous partons du principe qu’être aidé est une chance et que par conséquent il y aura toujours des « envieux ». La réussite, le bonheur sont bien de la responsabilité de chacun ! En ouvrant sa conscience, Paul dévoile sa distorsion d’infériorité. En signant chacun de ses actes sans rougir et sans s’auto-culpabiliser, il reprend son pouvoir sur ses propres pensées mais aussi sur les gens qui l’entourent. Il décide de ne plus fréquenter Nathan mais de se tourner vers des gens qui l’apprécient tel qu’il est. Il gagne, lui aussi son respect ! Il se met à nourrir le loup blanc en lui plutôt que le loup noir, autrement dit il pose son attention, sa concentration sur ceux qui l’apprécient et sur ce qui fonctionne et laisse mourir le reste. Bientôt Paul se rend compte que son cercle d’amis a changé, il est bien plus positif qu’auparavant.

Mélanie a 40 ans. Elle a un poste de Responsable. Pourtant au travail ses employés ne la respectent pas ! Lorsqu’elle donne un ordre, rien ne se passe ! Certains vont jusqu’à lui faire remarquer qu’ils sont plus diplômés qu’elle, ce qui l’atteint ! Du coup, elle n’ose plus rien exiger et se met dans une situation périlleuse. En réalité ses employés ont compris où se situait son « talon d’Achille »… Elle est une « femme de terrain » qui a commencé à travailler tôt à une époque où on avait moins besoin de diplômes pour exercer dans son domaine qu’à l’heure actuelle. Il serait vain de faire travailler Mélanie sur son expertise qui n’est plus à prouver ! Nous travaillons ensemble sur son Féminin Divin. Il s’agit pour moi de lui faire comprendre qu’elle est une femme de grande valeur dans la vie personnelle comme professionnelle. Nous travaillons avec des outils dédiés aux femmes chefs d’entreprise. Dès qu’elle commence à appliquer ces principes à sa simple vie personnelle, le reste semble couler de source. Elle propose à ses salariés une intervention sur « l’expertise terrain », menée par un tiers. Dans cette dernière l’expérience terrain est revalorisée. C’est pour elle l’occasion de parler de son parcours… Mélanie a regagné sa confiance en elle et ne rencontre plus de problème avec ses salariés.

La Confiance en Soi est un élément qui se gagne au fil du temps, du travail sur soi et des expériences que nous faisons. Les bonnes expériences la nourrissent, les mauvaises sont un marche-pied pour apprendre et se renforcer. En séance de sophrologie, nous travaillons à comprendre la confiance en soi de chacun et à situer l’attitude par laquelle vous dites aux autres que la vôtre est friable ! Analyser et apaiser font partie du changement !

Reprendre votre pouvoir dès maintenant, en famille, entre amis, au travail ou affectivement parlant…

C’est un sujet très actuel, qui ne peut cesser de l’être, mais que nous n’abordons que trop peu… Beaucoup considèrent que les humains n’ont pas de grands pouvoirs, comme pourraient en posséder des super héros, des entités fantastiques et d’autres mentors sortis de l’imaginaire collectif… Pourtant, lorsqu’on se sent systématiquement dénigré ou « méjugé » par les autres, il y a toujours, à la base, un réel problème de pouvoir. Notre pouvoir, celui dans lequel nous mettions tant d’espoirs lorsque nous étions enfants ou jeunes, a été dilué ! Il s’est trouvé dilué au sein d’expériences négatives, au cœur de nos espoirs abandonnés… Les autres ne sont nullement coupables de cet acte ! Si nous avons laissé notre Pouvoir sur la vie et sur les autres se diluer, c’est que nous avons, à un moment, pensé trop petit ou de façon obsolète, erronée… Nous avons « permis » qu’il en soit ainsi. Nous avons été trop permissifs !

Une jeune fille fait de belles études. Dans le monde de l’université et des étudiants elle est heureuse et épanouie. Elle sort avec un diplôme, certes, mais cela ne lui permet pas de décrocher l’emploi tant attendu. Autour d’elle, les autres ont déjà abandonné leurs grands rêves depuis longtemps. On se met en couple, on trouve un emploi alimentaire, on loue un appartement, on fait des enfants… Le temps passe vite. La jeune-fille d’hier se sent dépassée par le temps qui passe et en fait de même pour ne pas se sentir « de reste »… Elle applique les recettes des autres à sa propre vie. Elle dilue son pouvoir !

Un jeune-homme veut partir faire de la musique aux USA. Mais ses amis le mettent en garde : « New York est une ville hors de prix », « On ne peut y survivre ». Il abandonne son rêve. Il croit comprendre de tout cela qu’il vaut mieux avoir un petit chez soi qu’un grand chez les autres… Ce qui n’est que l’opinion des autres a agi sur son destin ! Il a dilué son pouvoir !

Une femme de 35 ans ne fait rien sans demander la bénédiction de ses parents. Elle dilue son pouvoir :

Une jeune-femme de 25 ans écoute sans cesse les conseils qu’ont ses petits-amis sur son physique. Elle se coupe les cheveux pour plaire à l’un, les laisse repousser pour plaire à l’autre. L’un de ses derniers prétendants en date trouve son tatouage « vulgaire », elle court donc se le faire enlever. Elle dilue son pouvoir encore et encore !

Une femme est sans cesse rabrouée par sa belle-mère qui la critique ouvertement et se permet de lui donner son opinion sur tout, même sur des questions qu’elle ne peut raisonnablement pas connaître… Un jour, la femme accueille sa belle-mère pour ce qu’elle est : une enquiquineuse notoire qui n’est jamais satisfaite de rien. A chaque fois que cette dernière prend la parole, elle s’excuse et s’absente désormais, elle va à la cuisine boire un grand verre d’eau, par exemple. Elle ne répond plus aux attaques et prend de la hauteur : la belle-mère est d’une autre époque et toutes deux n’ont aucun point commun. A quoi bon les joutes verbales ? Elle cesse d’alimenter l’opinion de la femme qui, du coup, cesse ses réflexions gratuites. Elle REPREND son pouvoir !

L’Amour de Soi nous permet de reprendre le pouvoir, notre pouvoir, sur tout ce qui peut nous atteindre. Nous ne sommes pas faits pour être parfaits mais simplement NOUS-MÊMES ! Dès lors qu’on commence à pratiquer le Self-Love dans sa vie nous aussi commençons à reprendre notre pouvoir !

Placer son esprit au bon endroit, au bon moment est la meilleure façon de reprendre le pouvoir que nous avons laissé s’envoler au fil du temps…

Lors du coaching Self-Love, au cabinet de Vichy, vous apprendrez à situer les fuites de pouvoir et à les empêcher. Vous apprendrez à reprendre VOTRE pouvoir et à exercer votre libre-arbitre sans regrets ni contraintes. La vie est un formidable voyage pour celui qui a compris que les pensées qui l’animaient étaient bel et bien le gouvernail !

Coaching : La résistance au changement

Vous êtes coaché et vous pensiez, dès le début, que d’être orienté et cadré, écouté, pris en compte, allait rapidement régler tous vos problèmes… Or, vous vous rendez compte, au bout de quelques séances, qu’un travail personnel est nécessaire, une forme d’engagement, pas seulement envers le coach, mais aussi envers vous-même… Vous cogitez après les séances et vous vous sentez dans une position inconfortable, signe que vous êtes face au changement mais que vous n’avez pas encore intégré les différentes possibilités s’offrant à vous. Passer à l’aspect concret des choses vous « bloque ». Cette vidéo vous explique ce qu’est la résistance au changement et quelles sont ses conséquences.

« Voyage en Self-Love » : Contenu du livre

Dans cette vidéo, je vous décris le contenu de mon livre à paraître au mois de décembre 2022, « Voyage en Self-Love : Conseils et vécus de guérison intérieure ». Le livre sera vendu exclusivement par mes soins, à mon cabinet et à distance, et, pour les vichyssois, à l’imprimerie Numeli.

J’ai souhaité rédiger ce livre à la fois comme un guide avec des exercices d’application et comme un outil technique permettant de mesurer la force de son Amour de Soi et de prendre conscience de toutes les conséquences générées par un Amour de Soi faible.

S’aimer n’est pas « la voie royale » mais bien la façon la plus simple et la plus naturelle de vivre sa vie : faire avec ce que nous sommes plutôt que de chercher à modifier notre être par des outils extérieurs est générateur d’Harmonie intérieure et de Congruence. Qui n’en voudrait pas à l’heure actuelle ?

Pour en savoir plus, visionnez la vidéo ci-dessous :

Cette vidéo traite de : #amour de soi #estimedesoi #confianceensoi #reassurance #confiance #voyages #temoignages #vecus #guerisoninterieure #livre #parution #developpementpersonnel

N’hésitez pas à pré-commander votre livre en adressant votre règlement de 23 EUR (frais de port inclus) au cabinet ; Cabinet de Sophrologie 48 rue de Cronstadt 03200 Vichy

Coaching : Qu’est-ce que le phénomène de résistance ?

Vous avez entrepris un coaching mais il vous semble de ne pas avancer ? Vous attendez le coup de baguette magique ou au moins le thérapeute en « résonance » oui mais voilà lors des séances vous vous sentez titillé sans trop savoir d’où cela provient. Il est fort probable que vous vous heurtiez et que le thérapeute se heurte avec vous à un phénomène de résistance. Vous êtes thérapeute et non client, ou vous travaillez avec l’humain en entreprise et menez des coachings ? Cet article vous intéressera également !

Dans la vie de tous les jours, qu’est-ce que la résistance ?

Ce terme évoque une notion de conflit dans lequel on fait valoir son droit légitime à rester sur ses positions. Ce phénomène est donc conscient. Pour exemple : des militants pour l’écologie refusent qu’on abatte une forêt et s’enchainent aux arbres pour résister. Ou encore une épouse a décidé de ne plus adresser la parole à son mari tant qu’il ne lui aura pas fait des excuses au sujet d’une vieille querelle stérile. Elle ne cédera pas ! Elle entre avec lui dans une résistance avérée et affichée…

Dans le coaching, qu’est-ce que la résistance ?

Dans le coaching, il y a une anamnèse et des objectifs. Une fois ces objectifs bien définis par le client et modérés par le coach, le travail peut commencer. La résistance du client ici va à l’encontre de la façon d’opérer pour atteindre les objectifs définis. Le client va refuser ou rejeter tout ou partie du contenu du coaching, qu’il s’agisse d’exercices, de tests ou de simples suggestions. Cette résistance traduit une réticence à croître et à changer. Elle paraît donc très contradictoire : le client vient, passe une entente bien définie avec le coach, à travers cette entente il s’engage moralement à faire de son mieux pour avancer vers ses objectifs mais d’un seul coup il remet en doute le processus ! La résistance est légitime car le coaching vise à modifier une part de la personnalité du client ou au moins l’un de ses comportements. Le processus peut paraître rapide et intensif au client qui commence à lâcher tout ce dont il était certain auparavant ! Le thérapeute, s’il a choisi une formation courte ou qu’il ne s’attendait pas à cela peut être décontenancé !

Pourquoi la résistance met en péril les objectifs fixés ?

La résistance n’est pas forcément inconsciente. Elle peut être un choix conscient. Le client peut décider de résister au processus de coaching car il ressent que le changement va être difficile, long ou quelque peu effrayant. Changer c’est lâcher des certitudes et sortir de sa zone de confort. Cela peut être la demande du client d’évoluer mais son inconscient peut ne pas vouloir participer à cette politique nouvelle de « grands travaux » si je puis dire ainsi ! Sans compter que parfois le client peut venir sur les conseils d’un tiers et ne pas avoir réellement envie de changer ses comportements « pour lui ». Si le thérapeute n’arrive pas à la limiter ou à en tirer partie alors les objectifs peuvent être mis en péril notamment à cause d’une mauvaise technique de communication.

Quelles sont les parades utilisées par le client pour résister ?

Je sais que j’ai en face un client résistant lorsqu’il parle énormément et ne me laisse pas avancer dans le processus par exemple. Ces conversations sont souvent stériles mais on peut y ressentir beaucoup de croyances limitantes dont celle qu' »en parlant beaucoup et en se justifiant beaucoup on évite ce qui est désagréable ». Il y a souvent une remise en question de l’utilité des exercices (ex: le client ne fait pas l’exercice parce qu’il le juge « trop simple » ou « trop long » ou « sans intérêt ». Parfois il peut décréter que le point que va solutionner l’exercice a déjà été réglé auparavant, c’est en tout cas le sentiment qu’il a de la chose). Il peut entrer dans la séduction ou chercher à prouver sa valeur plutôt que de se plier au processus du coaching. Il peut décaler beaucoup ses rendez-vous ou les manquer. Il peut aussi ne pas payer ses rendez-vous ou trouver un moyen d’effectuer ses règlements en retard. Il peut parfois s’intéresser davantage à la vie personnelle du coach qu’au process de coaching. En général il semble qu’il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas démontrer une avancée notable.

La résistance est-elle normale ?

Oui heureusement elle est normale et c’est un outil pour le thérapeute. Bien qu’elle semble désagréable, elle a son utilité ! Le thérapeute a été formé pour déceler les formes variées de résistance et les diminuer ou les éliminer si possible. Il faut identifier cela rapidement dès le début du coaching.

Certaines façons de combattre la résistance sont tout à fait… paradoxales mais efficaces !

D’autres consistent à revoir les objectifs et à garder ceux sur lesquels le client aimerait travailler.

La résistance n’est donc pas une fatalité, il faut la prévoir et l’anticiper pour mener à bien son coaching !

La résistance est un point qui n’est pas toujours abordé dans la formation de certaines thérapies brèves ou basées sur le corps et les énergies ! Pour exemple il y a des formations sur la circulation des énergies et l’ancrage dans le présent qui ne l’évoquent même pas alors qu’elles sont basées sur l’acceptation et la pratique des exercices par le client ! C’est pourquoi, à mon compte depuis 1999 dans la Communication relationnelle, la sophrologie et le coaching, aujourd’hui, je propose des sessions à des thérapeutes corporels qui ont fait des formations courtes. Dans ces sessions nous touchons au développement de l’empathie mais aussi au désamorçage de la résistance. Ainsi même les thérapeutes formés à des méthodes demandant un apprentissage court comprennent qu’on ne peut pas forcer un client à changer et qu’il faut absolument traiter les clients résistants avec un grand respect même s’ils sont en désaccord ou ne comprennent pas cette résistance ! Comment répondre avec des techniques appropriées à des sentiments comme la colère, la frustration, la peur etc. ? En réalité avec les bonnes méthodes il est tout à fait possible de limiter la résistance sans aggraver de tels sentiments chez le client ! Il faut avant tout comprendre ce qu’est une attitude défensive… Si la résistance n’est pas une surprise, il devient aisé de travailler calmement même en sa présence.

Vous êtes thérapeute ou travailler avec l’humain et le changement et vous souhaitez mieux comprendre ce phénomène de résistance et arriver à le gérer dans vos séances ou sessions ? N’hésitez pas à me contacter pour en parler !

Le concept de Sérendipité ou la « découverte inattendue »

Connaissez-vous la sérendipité ? Cet anglicisme venu du mot un peu étrange « serendipity » est utilisé pour désigner une découverte inattendue et à finalement s’en servir à ses propres fins. La fameuse recette des « Bêtises de Cambrai », ces bonbons durs et brillants en forme de berlingot, est une parfaite illustration du principe de Sérendipité. Son créateur fait une erreur dans sa routine culinaire habituelle et donne ainsi naissance à un nouveau bonbon original que tout le monde s’arrache. En tant que thérapeute utilisant la psychologie positive, le concept de Sérendipité ne pouvait que me séduire…

En sortant le concept de son contexte de « découverte subite et inattendue », nous pouvons qualifier de « sérendipité » tout évènement non planifié qui nous pousse à développer une capacité, un don, ou à aller vers une nouvelle étape-surprise de notre vie.

A mes 20 ans je m’inscris à un voyage en Tunisie. L’employée de l’agence que je n’ai eu que par téléphone fait alors une erreur et note mon nom sur la liste des participants au voyage en Grèce. il est trop tard pour changer la destination lorsque je reçois mon livret d’embarquement avec toutes les informations sur mon voyage en terre hellène. Je suis sentimentalement à une période compliquée de ma vie. Je me sens très démotivée de tout et peu m’importe d’aller en Tunisie ou en Grèce… Pourtant lorsque je pose les pieds sur le tarmac à Athènes (pas de passerelle ce jour-là), je suis comme foudroyée ! Je n’ai encore rien vu de ce pays et pourtant je ressens en moi très profondément le sentiment d’être « rentrée à la maison » après un long voyage alors que c’est tout l’inverse bien-sûr ! La Grèce deviendra par la suite ma passion ! J’apprendrai le grec ancien et le grec moderne avant de m’inscrire en théologie à la fac ! J’écrirai plusieurs romans dont l’action se déroule dans ce merveilleux pays, je visiterai les îles de toutes les régions, année après année. Aujourd’hui j’ai encore l’habitude de dire que mon coeur est grec ! Un bel exemple de sérendipité puisque la Grèce a énormément apporté à ma vie et à ma culture.

Ma vie est pavée de coïncidences, des signes et d’illustrations de cette fameuse Sérendipité. Du coup je suis devenue très attentive aux petites choses et aux petites erreurs de la vie courante qui parfois n’en sont pas. Cette attention portée « aussi » sur les choses qui ne devraient pas être, sur les choses qui ne coulent pas de source ou les actes inattendus, m’a permis, ces derniers mois d’accomplir beaucoup de choses d’une façon « différente » et non planifiée.

Comment faire en sorte de constater la Sérendipité dans sa vie ?

  • Il est conseillé, comme pour la pensée positive, de n’avoir aucun préjugé.
  • Il faut porter son attention sur tout et pas seulement sur nos besoins ou sur ce qui satisfait nos besoins
  • Une frustration majeure peut apporter de la sérendipité, si, si… Il faut en être convaincu
  • Croire en la sérendipité c’est croire qu’il existe une issue positive même dans les choses non prévues, non planifiées et qu’au final les bonnes choses, les projets mais aussi les surprises concourent au bon déroulement de notre vie. La sérendipité contribue à notre évolution personnelle et mentale.

Il existe un film d’amour, assez drôle, nommé Serendipity. Deux personnes, le soir de Noël, cherchent le cadeau idéal pour leur conjoint qui leur parait « être le bon ». Pourtant la sérendipité va réunir ces deux-là. Tout un programme !

Croire en la sérendipité c’est bien-sûr croire en une loi d’attraction différente, au lieu de m’apporter ce que je visualise et désire, elle m’apporterait quelque chose de très différent mais également bon pour moi.

En conclusion je dirai que croire en la sérendipité revient à accepter de recevoir non pas ce que nous désirons mais bien ce dont nous avons besoin ! A méditer…

Un voyage peut-il être thérapeutique ?

Depuis mon plus jeune âge j’aime voyager à l’étranger. J’ai énormément voyagé entre mes 8 ans et mes 36 ans. Mon premier métier dans la communication et dans la presse m’a permis de réaliser des reportages et de beaux voyages au loin. Avec la naissance de mes enfants, j’ai beaucoup moins voyagé, d’autant plus que ma famille n’est pas aussi portée que moi sur le voyage en général.

Burn-out, pertes et ruptures face au voyage

Au long de l’année je reçois des clients en sophrologie et en coaching qui expérimentent des situations négatives ou hostiles. Qu’il s’agisse d’une rupture, d’un deuil ou d’un burn-out, la question qui se pose est très souvent celle de leur aptitude à « accepter » l’évènement.

La vie de maman par exemple, si l’on est très investie et que l’on souhaite tout faire au mieux, peut vite tourner au burn-out maternel. Un deuil non réglé peut venir étouffer certains projets et tout simplement la motivation à se lever le matin… Un licenciement peut lourdement peser sur l’estime de soi…

Face à ces situations usantes, je ressens souvent chez mes clients le besoin de prendre un « grand bol d’oxygène ». Pourtant leur recommander un grand voyage peut s’avérer être une ineptie totale. Ce qui est bon pour le thérapeute ne l’est pas forcément pour le client ! Et surtout souvenons-nous que nous ne sommes pas là pour aiguiller mais pour ouvrir des horizons. Le thérapeute peut insuffler une envie mais c’est le client qui prend sa décision.

Capacité de résilience et voyage

La réponse à la question : « Un voyage peut-il être thérapeutique » est beaucoup plus liée à la capacité de résilience du client et à son histoire personnelle qu’à la généralité qui voudrait d’emblée qu’un voyage « fasse forcément du bien »… Dans le livre « Ce lien qui ne meurt jamais », l’auteure Lytta Basset évoque certains des voyages qu’elle a entrepris après le décès de son fils. Des lagons bleus qui, à ce moment-là, n’expriment pas, en elle, le paradis… Si un voyage peut, après de petits évènements perturbateurs, venir « changer les idées », il est évident qu’il ne saurait réparer ni même adoucir des pertes aussi énormes que celles d’êtres chers…

Bilan de vie et voyage

Cet été j’ai souhaité repartir en voyage dans le Grand Ouest des USA comme je le faisais à l’adolescence et dans ma jeunesse. Je n’avais pas mis les pieds dans cette région depuis 20 ans ! Ayant eu une année chargée à mon cabinet et ayant validé deux formations récemment (Détection de l’Autisme et Relaxation Snoezelen), retourner aux Etats-Unis pour faire mon « bilan de vie » s’est naturellement imposé à moi !

Beaucoup de thérapeutes ne »croient pas » à la nécessité d’un bilan de vie régulier. C’est notamment ce qui était ressorti de ma supervision lors de mes études de sophrologie. Pour moi,un bilan de vie est difficile à mener sur place et dans son contexte routinier. Quoi de mieux que d’effectuer cet acte presque « sacré » quand le besoin s’en fait sentir (pour moi c’est tous les 3 ans environ) dans des lieux sauvages et spirituels ?

Voici donc le choix que j’ai fait cette année : retourner seule aux USA, sur les lieux de ma jeunesse, pour discuter avec d’autres personnes, écouter et entendre leurs histoires de vie, me poser les bonnes questions sur la suite… tout en me sentant privilégiée d’être dans des lieux aussi somptueux que Monument Valley ou le Grand Canyon.

Un voyage pour des réponses plus profondes qu’à l’accoutumée

Dès le début de mon voyage il m’a semblé trouver des réponses à certaines questions notamment sur le deuil qui est l’une de mes spécialité (j’ai fait les 3 niveaux de formation en deuil traumatique et deuil compliqué).

Le fait d’être entourée de nouvelles personnes venues de tous les horizons, de discuter avec les locaux, le simple fait de parler américain et de me remettre à penser en américain, ont contribué à me positionner dans une posture mentale renouvelée. J’ai ainsi pu prendre du recul sur l’importance ou non de certains évènements liés à la carrière, au matériel, à la famille éloignée. Discuter avec des indiens natifs m’a aussi permis d’apprécier davantage ma propre vie qui – si elle parait moins exaltante que la leur – est tout de même beaucoup plus stable et « confort »…

Le voyage est-il thérapeutique ? Oui et non …

La réponse à la question « Un voyage peut-il être thérapeutique » est donc double. sans ouverture mentale et en restant ancré dans vos habitudes, la réponse est plutôt négative. Mais dès lors que vous partez avec une mission plus élevée comme « Apprendre de l’étranger », « Apprendre du local », « Prendre du recul dans un lieu naturel ou sacré » ou encore « Choyer les autres pendant une semaine », alors oui le voyage peut apporter quelque chose de l’ordre du renouvellement mental ou de la guérison intérieure.

Pendant mon voyage j’ai pris le temps d’offrir des pourboires, d’offrir des objets aux gens rencontrés sur la route, de faire des achats (même peu utiles) lorsque j’ai ressenti que mon acte pouvait financièrement aider un local (exemple: les indiens navajos sont souvent dans une forme de précarité financière que nous n’imaginons pas). Ces situations m’ont amenée à récolter beaucoup de positif humainement parlant. J’ai écouté les histoires motivantes des autres et j’ai pu partager les miennes. Cet échange d’espoir au quotidien a contribué à faire de mon voyage quelque chose, une étape positive.

Un voyage peut devenir thérapeutique si …

-La destination, le lieu d’arrimage revêt un sens réel pour vous, surtout symboliquement. Pour ma part me retrouver en plein milieu de Monument Valley ou au bord du Grand Canyon m’a rappelé à quel point, nous humains, étions « fragile » et « balayables » en un instant et à quel point il nous faut donc profiter de l’instant présent et rester ancré tout en élevant un minimum sa conscience…

-Ce que vous êtes prêt à faire pour voyager dans le lieu que vous avez choisi est également important. Il doit y avoir un effort pour financer le voyage ou pour surmonter certaines peurs pour vous y rendre. Le voyage s’apparente alors à une quête pendant laquelle on mesure l’ampleur de sa chance. Pour ma part j’ai appris le décès d’une amie au troisième jour du voyage. Il m’a fallu très vite surmonter ceci, consciente d’être à un moment de ma vie où je devais me situer dans ma propre quête intérieure, ce qui n’est pas de l’indifférence, ni un manque d’empathie mais juste la nécessité de continuer sa « mission de vie » telle qu’on l’a prévue depuis de nombreux mois. Mon mari, ancien marin, connaît bien cette posture : quoiqu’il arrive à la maison, il faut continuer de naviguer et regarder droit devant sous peine d’échouer un navire tout entier…

-Votre attitude face aux nouveaux lieux et aux nouveaux visages compte encore davantage. Allez-vous demeurer dans un regard routinier où il peut vous arriver de juger l’autre sur ses attitudes ou son apparence ou, pour cette fois, allez-vous choisir de modifier votre regard ? De le placer davantage dans la compréhension et l’empathie ?

-Pour qu’un voyage soit thérapeutique il faut aussi se dépasser soi-même un peu chaque jour. Pour ma part, j’ai dit adieu pour un temps à mes 7 heures de sommeil pour me contenter de 4 à 5 heures seulement pendant 10 jours. J’ai aussi fait de gros efforts dans les restaurants sachant que la nourriture US est souvent très calorique. J’ai donc zappé les énormes buffets à volonté au profit d’une tranche de pastèque ou de melon et d’un peu de salade. Garder ma santé (rattraper mon sommeil la journée 20 mn, manger équilibré) en voyage était l’une de mes priorités.

Ces petits actes qu’on est prêt à modifier pour un voyage thérapeutique

Il n’y a pas que l’envie de base qui compte dans le choix d’un voyage qui pourrait au final s’avérer thérapeutique. Il y a aussi la somme de ces petits actes quotidiens que vous êtes prêt à accomplir ou à modifier pour faire de ce moment un moment à valeur « spirituelle » ajoutée pour vous et pour ceux que vous rencontrerez sur le chemin… Enfin, le but d’un voyage qui s’avère thérapeutique au final, est plutôt de vous offrir une autre vision de la vie (par exemple je me suis souvenue d’un seul coup à quel point les américains vivaient une vie beaucoup plus « relax » que la nôtre, et se situaient moins dans le jugement du statut ou du physique que nous, européens). A bon entendeur…

Famille : Détecter les membres toxiques

Au secours, ma famille est toxique !

Dans toutes les familles il y a des rivalités, des jalousies, des rumeurs ou de petites histoires… Comment déterminer si les réflexions d’un membre de votre famille sont « normales » et sans conséquence ou si elles entrainent un travail de sape sur votre estime de soi et votre confiance ? Les membres de votre famille vous ôtent-ils une partie de votre libre-arbitre, ce moteur d’avancée personnelle, et vous empêchent-ils de vous réaliser ? Se réjouissent-ils de vos malheurs ou se délectent-ils de vos problèmes plutôt que de lire un bon roman le soir ?

Je peux affirmer, par expériences, que dans toutes les familles il y a au moins un membre qui s’avère toxique pour les autres. Bien-entendu certaines familles n’en parleront jamais; trop soucieuses de diffuser une bonne image d’elles-mêmes; avides d’obtenir une harmonie même « factice »… Et un autre facteur entre en compte : la naïveté de certains membres ou leur aveuglement. Il est très habituel de voir des frères écrasés par le pouvoir de leur soeur ou des hommes écrasés par la figure paternelle.

Si vous pensez que votre famille est à l’abri de la toxicité d’un de ses membres, révisez votre copie ! Peut-être n’avez vous tout simplement pas encore ouvert les yeux pleinement ! « Dans un mariage, non, il n’y a pas que des heureux » affirmait l’un de mes amis pasteur au risque de choquer l’assemblée d’invités !

Dans cette vidéo je passe en revue les éléments pouvant révéler la toxicité d’un membre de la famille. Détecter c’est ne plus subir !

Dans mon coaching en suppression des croyances limitantes, nous étudions ensemble la dynamique familiale