Le concept de Sérendipité ou la « découverte inattendue »

Connaissez-vous la sérendipité ? Cet anglicisme venu du mot un peu étrange « serendipity » est utilisé pour désigner une découverte inattendue et à finalement s’en servir à ses propres fins. La fameuse recette des « Bêtises de Cambrai », ces bonbons durs et brillants en forme de berlingot, est une parfaite illustration du principe de Sérendipité. Son créateur fait une erreur dans sa routine culinaire habituelle et donne ainsi naissance à un nouveau bonbon original que tout le monde s’arrache. En tant que thérapeute utilisant la psychologie positive, le concept de Sérendipité ne pouvait que me séduire…

En sortant le concept de son contexte de « découverte subite et inattendue », nous pouvons qualifier de « sérendipité » tout évènement non planifié qui nous pousse à développer une capacité, un don, ou à aller vers une nouvelle étape-surprise de notre vie.

A mes 20 ans je m’inscris à un voyage en Tunisie. L’employée de l’agence que je n’ai eu que par téléphone fait alors une erreur et note mon nom sur la liste des participants au voyage en Grèce. il est trop tard pour changer la destination lorsque je reçois mon livret d’embarquement avec toutes les informations sur mon voyage en terre hellène. Je suis sentimentalement à une période compliquée de ma vie. Je me sens très démotivée de tout et peu m’importe d’aller en Tunisie ou en Grèce… Pourtant lorsque je pose les pieds sur le tarmac à Athènes (pas de passerelle ce jour-là), je suis comme foudroyée ! Je n’ai encore rien vu de ce pays et pourtant je ressens en moi très profondément le sentiment d’être « rentrée à la maison » après un long voyage alors que c’est tout l’inverse bien-sûr ! La Grèce deviendra par la suite ma passion ! J’apprendrai le grec ancien et le grec moderne avant de m’inscrire en théologie à la fac ! J’écrirai plusieurs romans dont l’action se déroule dans ce merveilleux pays, je visiterai les îles de toutes les régions, année après année. Aujourd’hui j’ai encore l’habitude de dire que mon coeur est grec ! Un bel exemple de sérendipité puisque la Grèce a énormément apporté à ma vie et à ma culture.

Ma vie est pavée de coïncidences, des signes et d’illustrations de cette fameuse Sérendipité. Du coup je suis devenue très attentive aux petites choses et aux petites erreurs de la vie courante qui parfois n’en sont pas. Cette attention portée « aussi » sur les choses qui ne devraient pas être, sur les choses qui ne coulent pas de source ou les actes inattendus, m’a permis, ces derniers mois d’accomplir beaucoup de choses d’une façon « différente » et non planifiée.

Comment faire en sorte de constater la Sérendipité dans sa vie ?

  • Il est conseillé, comme pour la pensée positive, de n’avoir aucun préjugé.
  • Il faut porter son attention sur tout et pas seulement sur nos besoins ou sur ce qui satisfait nos besoins
  • Une frustration majeure peut apporter de la sérendipité, si, si… Il faut en être convaincu
  • Croire en la sérendipité c’est croire qu’il existe une issue positive même dans les choses non prévues, non planifiées et qu’au final les bonnes choses, les projets mais aussi les surprises concourent au bon déroulement de notre vie. La sérendipité contribue à notre évolution personnelle et mentale.

Il existe un film d’amour, assez drôle, nommé Serendipity. Deux personnes, le soir de Noël, cherchent le cadeau idéal pour leur conjoint qui leur parait « être le bon ». Pourtant la sérendipité va réunir ces deux-là. Tout un programme !

Croire en la sérendipité c’est bien-sûr croire en une loi d’attraction différente, au lieu de m’apporter ce que je visualise et désire, elle m’apporterait quelque chose de très différent mais également bon pour moi.

En conclusion je dirai que croire en la sérendipité revient à accepter de recevoir non pas ce que nous désirons mais bien ce dont nous avons besoin ! A méditer…

Un voyage peut-il être thérapeutique ?

Depuis mon plus jeune âge j’aime voyager à l’étranger. J’ai énormément voyagé entre mes 8 ans et mes 36 ans. Mon premier métier dans la communication et dans la presse m’a permis de réaliser des reportages et de beaux voyages au loin. Avec la naissance de mes enfants, j’ai beaucoup moins voyagé, d’autant plus que ma famille n’est pas aussi portée que moi sur le voyage en général.

Burn-out, pertes et ruptures face au voyage

Au long de l’année je reçois des clients en sophrologie et en coaching qui expérimentent des situations négatives ou hostiles. Qu’il s’agisse d’une rupture, d’un deuil ou d’un burn-out, la question qui se pose est très souvent celle de leur aptitude à « accepter » l’évènement.

La vie de maman par exemple, si l’on est très investie et que l’on souhaite tout faire au mieux, peut vite tourner au burn-out maternel. Un deuil non réglé peut venir étouffer certains projets et tout simplement la motivation à se lever le matin… Un licenciement peut lourdement peser sur l’estime de soi…

Face à ces situations usantes, je ressens souvent chez mes clients le besoin de prendre un « grand bol d’oxygène ». Pourtant leur recommander un grand voyage peut s’avérer être une ineptie totale. Ce qui est bon pour le thérapeute ne l’est pas forcément pour le client ! Et surtout souvenons-nous que nous ne sommes pas là pour aiguiller mais pour ouvrir des horizons. Le thérapeute peut insuffler une envie mais c’est le client qui prend sa décision.

Capacité de résilience et voyage

La réponse à la question : « Un voyage peut-il être thérapeutique » est beaucoup plus liée à la capacité de résilience du client et à son histoire personnelle qu’à la généralité qui voudrait d’emblée qu’un voyage « fasse forcément du bien »… Dans le livre « Ce lien qui ne meurt jamais », l’auteure Lytta Basset évoque certains des voyages qu’elle a entrepris après le décès de son fils. Des lagons bleus qui, à ce moment-là, n’expriment pas, en elle, le paradis… Si un voyage peut, après de petits évènements perturbateurs, venir « changer les idées », il est évident qu’il ne saurait réparer ni même adoucir des pertes aussi énormes que celles d’êtres chers…

Bilan de vie et voyage

Cet été j’ai souhaité repartir en voyage dans le Grand Ouest des USA comme je le faisais à l’adolescence et dans ma jeunesse. Je n’avais pas mis les pieds dans cette région depuis 20 ans ! Ayant eu une année chargée à mon cabinet et ayant validé deux formations récemment (Détection de l’Autisme et Relaxation Snoezelen), retourner aux Etats-Unis pour faire mon « bilan de vie » s’est naturellement imposé à moi !

Beaucoup de thérapeutes ne »croient pas » à la nécessité d’un bilan de vie régulier. C’est notamment ce qui était ressorti de ma supervision lors de mes études de sophrologie. Pour moi,un bilan de vie est difficile à mener sur place et dans son contexte routinier. Quoi de mieux que d’effectuer cet acte presque « sacré » quand le besoin s’en fait sentir (pour moi c’est tous les 3 ans environ) dans des lieux sauvages et spirituels ?

Voici donc le choix que j’ai fait cette année : retourner seule aux USA, sur les lieux de ma jeunesse, pour discuter avec d’autres personnes, écouter et entendre leurs histoires de vie, me poser les bonnes questions sur la suite… tout en me sentant privilégiée d’être dans des lieux aussi somptueux que Monument Valley ou le Grand Canyon.

Un voyage pour des réponses plus profondes qu’à l’accoutumée

Dès le début de mon voyage il m’a semblé trouver des réponses à certaines questions notamment sur le deuil qui est l’une de mes spécialité (j’ai fait les 3 niveaux de formation en deuil traumatique et deuil compliqué).

Le fait d’être entourée de nouvelles personnes venues de tous les horizons, de discuter avec les locaux, le simple fait de parler américain et de me remettre à penser en américain, ont contribué à me positionner dans une posture mentale renouvelée. J’ai ainsi pu prendre du recul sur l’importance ou non de certains évènements liés à la carrière, au matériel, à la famille éloignée. Discuter avec des indiens natifs m’a aussi permis d’apprécier davantage ma propre vie qui – si elle parait moins exaltante que la leur – est tout de même beaucoup plus stable et « confort »…

Le voyage est-il thérapeutique ? Oui et non …

La réponse à la question « Un voyage peut-il être thérapeutique » est donc double. sans ouverture mentale et en restant ancré dans vos habitudes, la réponse est plutôt négative. Mais dès lors que vous partez avec une mission plus élevée comme « Apprendre de l’étranger », « Apprendre du local », « Prendre du recul dans un lieu naturel ou sacré » ou encore « Choyer les autres pendant une semaine », alors oui le voyage peut apporter quelque chose de l’ordre du renouvellement mental ou de la guérison intérieure.

Pendant mon voyage j’ai pris le temps d’offrir des pourboires, d’offrir des objets aux gens rencontrés sur la route, de faire des achats (même peu utiles) lorsque j’ai ressenti que mon acte pouvait financièrement aider un local (exemple: les indiens navajos sont souvent dans une forme de précarité financière que nous n’imaginons pas). Ces situations m’ont amenée à récolter beaucoup de positif humainement parlant. J’ai écouté les histoires motivantes des autres et j’ai pu partager les miennes. Cet échange d’espoir au quotidien a contribué à faire de mon voyage quelque chose, une étape positive.

Un voyage peut devenir thérapeutique si …

-La destination, le lieu d’arrimage revêt un sens réel pour vous, surtout symboliquement. Pour ma part me retrouver en plein milieu de Monument Valley ou au bord du Grand Canyon m’a rappelé à quel point, nous humains, étions « fragile » et « balayables » en un instant et à quel point il nous faut donc profiter de l’instant présent et rester ancré tout en élevant un minimum sa conscience…

-Ce que vous êtes prêt à faire pour voyager dans le lieu que vous avez choisi est également important. Il doit y avoir un effort pour financer le voyage ou pour surmonter certaines peurs pour vous y rendre. Le voyage s’apparente alors à une quête pendant laquelle on mesure l’ampleur de sa chance. Pour ma part j’ai appris le décès d’une amie au troisième jour du voyage. Il m’a fallu très vite surmonter ceci, consciente d’être à un moment de ma vie où je devais me situer dans ma propre quête intérieure, ce qui n’est pas de l’indifférence, ni un manque d’empathie mais juste la nécessité de continuer sa « mission de vie » telle qu’on l’a prévue depuis de nombreux mois. Mon mari, ancien marin, connaît bien cette posture : quoiqu’il arrive à la maison, il faut continuer de naviguer et regarder droit devant sous peine d’échouer un navire tout entier…

-Votre attitude face aux nouveaux lieux et aux nouveaux visages compte encore davantage. Allez-vous demeurer dans un regard routinier où il peut vous arriver de juger l’autre sur ses attitudes ou son apparence ou, pour cette fois, allez-vous choisir de modifier votre regard ? De le placer davantage dans la compréhension et l’empathie ?

-Pour qu’un voyage soit thérapeutique il faut aussi se dépasser soi-même un peu chaque jour. Pour ma part, j’ai dit adieu pour un temps à mes 7 heures de sommeil pour me contenter de 4 à 5 heures seulement pendant 10 jours. J’ai aussi fait de gros efforts dans les restaurants sachant que la nourriture US est souvent très calorique. J’ai donc zappé les énormes buffets à volonté au profit d’une tranche de pastèque ou de melon et d’un peu de salade. Garder ma santé (rattraper mon sommeil la journée 20 mn, manger équilibré) en voyage était l’une de mes priorités.

Ces petits actes qu’on est prêt à modifier pour un voyage thérapeutique

Il n’y a pas que l’envie de base qui compte dans le choix d’un voyage qui pourrait au final s’avérer thérapeutique. Il y a aussi la somme de ces petits actes quotidiens que vous êtes prêt à accomplir ou à modifier pour faire de ce moment un moment à valeur « spirituelle » ajoutée pour vous et pour ceux que vous rencontrerez sur le chemin… Enfin, le but d’un voyage qui s’avère thérapeutique au final, est plutôt de vous offrir une autre vision de la vie (par exemple je me suis souvenue d’un seul coup à quel point les américains vivaient une vie beaucoup plus « relax » que la nôtre, et se situaient moins dans le jugement du statut ou du physique que nous, européens). A bon entendeur…

Pourquoi ne réalisez-vous jamais vos projets ?

C’est un grand classique des séances de Coaching en suppression des croyances limitantes … « Je n’arrive pas à réaliser mes projets » ou encore « J’ai oublié mes jolis rêves » etc. C’est ce qui s’entend au cabinet de la part de personnes qui se pensent et se croient motivées mais qui, en réalité, sans s’en rendre compte, « diluent » leur volonté en divers endroits…

Dans cette vidéo je vous explique le comportement des gens qui ne réalisent jamais leurs projets. Cela est valable aussi bien pour le projet de devenir indépendant financièrement, celui de se mettre à son compte, de monter sa société, d’écrire un livre, d’enregistrer un album, de déménager à la mer ou au vert…

La volonté est une chose… mais elle ne fait pas tout ! Découvrez quelles sont les postures mentales qui vous freinent dans la réalisation de vos rêves et projets.

Vous trouvez votre vie fade et routinière : Que faire ?

« Je trouve ma vie inintéressante », « Je ne crois plus en la bonté de la vie », « J’ai l’impression d’avoir fait le tour des choses », autant de réflexions que vous vous faites lors de la première séance de sophrologie ou de psychopratique. Ces mots qui appellent la routine et la déception sont aussi des maux que ces deux pratiques vous permettent d’atténuer, de transformer en une vision plus positive de la vie, de votre vie en général. Dans cette vidéo, je vous donne quelques pistes pour reprendre votre vision de la vie en main.

Converser Solutions: une technique riche et créative

Dans mon métier de sophrologue, de psychopraticienne mais aussi de consultante en communication relationnelle (au cabinet et en entreprises), j’utilise énormément la Conversation axée Solutions. C’est une technique riche et créative qui permet à chacun de dégager des solutions en répondant à un schéma conversationnel et non en effectuant du brainstorming débridé.

Je vous explique les bases de ce type de conversation constructive dans la vidéo ci-dessous :

Sophrologie et séparation

C’est une situation assez courante : les gens viennent au cabinet de sophrologie suite à une rupture amoureuse ou ce qu’ils perçoivent comme un « échec » sentimental. C’est une bonne chose car une séparation, une rupture ou un divorce peut être « assimilé » positivement par l’esprit si on le souhaite vraiment.

Un travail en sophrologie concernant une séparation ou une rupture permet, entre autre, d’avancer plus léger et de mettre fin aux cogitations et ruminations mentales concernant cet évènement de la vie.

Un sain bilan

Lors de l’anamnèse j’apprends à comprendre mon client, à trouver des points de résonance, et à schématiser la structure de l’être qui a été atteinte par cet écueil lié à la séparation. Un bon travail sur soi évite de rester bloqué des mois, des années ou des décennies (pour les plus sensibles). Si une rupture amoureuse n’est jamais une partie de plaisir à vivre et à surmonter, elle a cependant beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes, sur nos idéaux et nos comportements. Le but des séances est de comprendre qu’une page a été tournée et qu’il n’est pas utile d’y revenir sans cesse mais aussi qu’une page blanche, toute neuve, est là, prête à être écrite et remplie.

Ce que l’autre m’apprend en « rompant » avec moi

Lorsqu’on est jeune le marché des célibataires est vaste et paraît illimité. C’est l’une des raisons pour lesquelles des hommes et des femmes vont choisir de ne pas s’investir dans une relation qui leur paraît bancale ou qui leur apporte trop peu. Il est tout à fait humain et légitime de faire le bilan au bout de quelques années ou quelques mois d’une relation qui ne nous apporte pas une satisfaction suffisante. C’est une liberté qui nous appartient mais qui appartient aussi à l’autre. En général replacer le libre-arbitre au centre de la relation est une chose positive. En utilisant son droit de rupture, l’autre nous dit que nous ne convenons pas à ses attentes actuelles, même si nous y avons plus ou moins bien correspondu pendant un temps. Il nous dit aussi, parfois, que le temps peut venir à bout des plus belles relations si l’engagement, le dynamisme, le romantisme viennent à s’essouffler. Oui mais… à quel point est-on réellement prêt à « recoller » ce qui a été brisé ? Si certaines personnalités développent le lien affectif sur le temps et la durée, d’autres recherchent la nouveauté permanente et préfèrent donc tourner une nouvelle page que de corriger l’ancienne (ce qui peut être épuisant si la situation est bloquée depuis longtemps). L’autre, lors d’une rupture, met en évidence mes manquements, mes travers (que j’ai tout à fait le droit de ne pas considérer. Ex: si certains considèrent que l’hyperactivité de leur compagne est un problème nuisant au couple, je peux, moi-même, considérer qu’avec moi « on ne s’ennuie jamais » et que ce trait de ma personnalité est positif !) L’autre nous dit aussi que nous devrions changer. Ici encore, aucune obligation car je peux moi-même considérer qu’un changement est compliqué et qu’avec ce partenaire-ci le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Ce que j’apprends sur moi lors d’une rupture

Une rupture est un tsunami émotionnel. Ce chamboulement en dit long sur nos besoins. Si je suis « en manque » total de l’autre ou d’un partenaire, c’est peut-être le moment de reconsidérer ma dépendance affective et de savoir, pour une prochaine histoire, que je ne dois pas m’engager autant. Dans cette histoire je me suis peut-être laissé(e) leurrer, peut-être ai-je corrompu un équilibre en donnant trop ou pas assez.

Il se peut que je comprenne aussi que ce que j’aimais hier chez l’autre a changé. Tout a besoin d’équilibre. Si j’aime rester chez moi de temps à autre, je peux tout de même peiner avec un compagnon trop casanier ou qui n’aime pas partir en vacances par exemple.

Il se peut aussi qu’à partir d’un certain âge je comprenne que je ne recherche plus les mêmes choses dans une relation. La passion est épuisante moralement par exemple. C’est peut-être le moment de rester seul(e) et de me concentrer sur ma carrière, ma famille, un projet de voyage etc.

Et si je prenais cette rupture comme une leçon dans laquelle j’ai des choses à apprendre ? Ceci est une possibilité.

Ne pas aller dans la culpabilité

Avec la rupture, le film du passé peut ressurgir. Le passé étant derrière, la culpabilité n’aide pas à aller mieux. Comprendre que la culpabilité ne sert à rien sinon à se faire encore plus de mal est salutaire. La sophrologie permet de se reconnecter à son harmonie intérieure, à s’accepter tel qu’on est et à considérer cette rupture comme l’un des évènements de la vie.

Se recentrer sur ses besoins fondamentaux

Lors de ruptures amoureuses, je vois parfois des clients qui ne mangent plus, qui fument à outrance, qui pleurent beaucoup ou qui lâchent sur d’autres domaines (travail, famille…) Réapprendre à se détendre, à respirer, à normaliser la situation permet d’aller de l’avant. En matière de rupture, les exemples que nous en avons eus comptent. Avez-vous vu votre tante dans un état déplorable après une rupture amoureuse par exemple ? Ou est-ce que vous constatez que la rupture a permis à votre soeur de développer la meilleure version d’elle-même ? Ces évènements (qui nous arrivent à nous aussi aujourd’hui) influencent notre façon même d’envisager la rupture amoureuse ! Les exemples positifs ne manquent pas et même si chacun est unique, relativiser est une bonne chose. La reconnexion au souffle, au corps, à l’instant présent et l’ancrage sont des facilitateurs de changement et d’apaisement.

Vous vivez un divorce ou une rupture difficile et vous avez besoin d’être accompagné ? N’hésitez pas à consulter les différentes pages de ce site et à prendre rendez-vous pour une première séance.

Communication axée Solutions pour les petits

En dessous de 12 ans, il n’est pas toujours évident de cerner l’origine d’un problème rencontré par un enfant. Que ce soit la peur du noir, la peur d’aller à l’école ou de se séparer de ses parents, ou tout autre problème, l’enfant exprime rarement de but en blanc ce qui le tracasse vraiment. C’est souvent plus profond que ce qu’il énonce.

Une forme de communication axée Solutions est cependant possible.

Il s’agit d’une conversation riche axée davantage sur les solutions que sur le problème en lui-même car souvent l’enfant n’évoquera pas avec vous directement ce qui le perturbe (ex: il peut refuser d’aller à l’école sans exprimer une tenson ressentie : un camarade qui lui fait des réflexions ou un cours qui lui déplait, qui lui fait peur).

Au cabinet, afin de bien communiquer avec les enfants, j’utilise un système de cartes réalisées sur-mesure, au fil de la première discussion. Je pars du principe que bien souvent le point noir est évoqué dans la genèse même du problème, de l’écueil rencontré par le petit.

Il s’agit pour moi de discuter normalement et de cerner tout ce qui a pu intervenir dans ce problème. Il peut s’agir du lieu, de personnes, d’ambiance, d’un fait daté etc.

Les cartes sont ludiques, on fait un petit dessin à côté de l’élément pour que l’enfant qui ne sait pas encore lire ou qui ne lit pas bien puisse repérer le fait, l’acte, le lieu, la personne.

Puis nous effectuons un classement (l’élément qui dérange le plus, celui qui dérange le moins, celui qui réconforte le plus, celui qui réconforte le moins). Quand le schéma est dressé, il est alors possible de débuter une Conversation simple, axée sur les Solutions. Le schéma peut aussi utiliser la comparaison des éléments ou leur parallèle.

Il convient face à un souci courant qui a été repéré (ne s’applique aux problèmes importants) de :

  • Normaliser
  • Dédramatiser
  • Qualifier
  • Définir des moments d’exception
  • D’imaginer l’usage d’une baguette magique (« si je pouvais régler la situation avec une baguette magique, comment ce serait demain matin ? »)

Pour les enfants, comme pour les adultes, la Conversation axée Solutions qui se veut riche, fournie et empathique, nécessite un bon entrainement. Vous pouvez l’apprendre avec moi au cabinet de Vichy.

Anxiété due au contexte actuel : Comment la contrer ?

Nous vivons des temps tourmentés. L’épidémie de Covid a chamboulé nos repères et nous a forcé à revoir notre mode de fonctionnement, la façon dont nous travaillons mais aussi notre rapport aux autres. Depuis un mois nous entendons beaucoup parler de la guerre en Ukraine et le mot « troisième guerre mondiale » a même émergé aux informations et sur la toile.

Les faits les plus négatifs sont médiatisés

Une telle médiatisation est inconséquente. Des personnes déjà anxieuses sont, à l’heure actuelle, davantage accablées. Depuis le début de la guerre en Ukraine et la reprise du Covid, j’enregistre de nouveaux rendez-vous d’adolescents et d’enfants que ce contexte inquiète. Même si leurs parents ne parlent ni de Covid, ni de guerre à la maison, les enfants en parlent entre eux dans les cours de récréation. Les plus jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la gestion d’un flot d’informations importants, pas toujours vérifié…

Les notions d’espoir et de positivisme entamées…

Chez les adultes les plus sensibles, le contexte a entamé la notion d’espoir et le positivisme. J’ai reçu plusieurs personnes sujettes à une anxiété avec crises de larmes le soir qui se disent incapables de réagir positivement face au contexte actuel et ont du mal à ne pas imaginer une issue encore plus négative à tout cela. Dès qu’on « officialise » et qu’on propage la peur sur les réseaux, la personnalité sensible y voit une façon de légitimer ses craintes.

Maux de ventre, gorge serrée et inconfort permanent

Comment se traduit l’anxiété excessive ? Par un mal-être général qui cède souvent au sommeil de la nuit ou à la sieste bénéfique mais revient. Par des idées négatives et des ruminations incessantes. En général le cerveau n’arrive plus à se mettre « au repos ». L’anxiété forte et bien ancrée provoque une fatigue intense, présente dès le réveil. La personne souffrant d’anxiété peut présenter les mêmes symptômes qu’une personne endeuillée à savoir de se faire la réflexion le matin « Je n’y arriverai jamais » ou encore « Je suis tellement épuisée, tout est vain… » La sensation d’évanouissement permanente peut être présente ainsi que des palpitations, un inconfort abdominal, une gorge serrée etc.

La sophrologie : Vers l’apaisement…

Ce sentiment d’inquiétude peut cependant être apaisé.

La sophrologie est d’une grande aide mais il ne s’agit pas alors de venir simplement suivre une séance de relaxologie mais plutôt d’en apprendre les bases à travers des exercices dédiés à la situation évoquée par le client.

Apprendre à respirer

Apprendre à respirer efficacement c’est relâcher le corps et l’esprit. Différentes respirations existent. En maîtriser 3 ou 4 différentes et les appliquer dans une situation précise paraît pertinent. On peut classer ces respirations en fonction de leur apport, du plus léger au plus puissant.

Apprendre différents styles d’ancrages

L’ancrage c’est ramener l’esprit dans le corps et prendre conscience de son corps et de son psychisme dans un cadre donné et dans un espace donné. S’ancrer c’est éliminer les pensées parasites qui nous fatiguent et agissent sur notre moral.

Au cabinet je propose d’apprendre différents types d’ancrage. C’est un apprentissage par la démonstration et la pratique.

Apprendre à relaxer les tensions du corps

Ici aussi des exercices sont proposés. Ils mettent en jeu le corps et le souffle.

Apprendre à discipliner son esprit

Tout en se relaxant il est possible de donner la voie à suivre à son esprit afin de diminuer l’anxiété. Les visualisations positives mais aussi les méditations guidées peuvent aider à exercer sa créativité dans le bon sens.

Se couper des déclencheurs

Un travail sur les déclencheurs avec tenue d’un cahier des émotions est proposé lorsque l’anxiété est vraiment forte et solide. Connaître ses déclencheurs c’est désamorcer l’anxiété.

Modérer sa consommation d’informations et de réseaux sociaux

Nous ne nous rendons pas compte à quel point les réseaux et le flot d’informations constant que nous subissons ont dégradé notre vie, comparé, par exemple aux années 90. Lorsque nous avions une nouvelle bonne ou mauvaise à apprendre nous l’apprenions le soir sur un téléphone fixe. Nous n’étions pas dérangés n’importe où, n’importe quand par le téléphone. A l’heure actuelle certains patrons exigeants que leurs employés soient joignables par portable même à leur pause déjeuner ! J’ai reçu plusieurs clients se plaignant de cette situation !

Il existe de nombreuses autres voies pour calmer son anxiété dont celle de la création d’une bulle de confort ou d’une bulle protectrice agissant sur notre énergie.

N’hésitez pas à me contacter pour obtenir plus d’informations sur les séances de sophrologie et de psychopratique que je propose.

Comment aborder le sujet de la guerre avec vos enfants ? (vidéo)

Après l’épidémie de Covid et les confinements qu’elle a entraîné, le stress et l’anxiété étaient déjà à leur comble… Voici que le conflit Ukraine-Russie s’invite au programme d’une l’actualité internationale déjà bien chargée… Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, de nombreux parents me téléphonent pour avoir des conseils ou prendre rendez-vous. Avec les mots « guerre », « guerre mondiale » ou encore « guerre nucléaire » et des titres comme « La guerre à 2 heures d’avion de Paris », les journalistes ont une fois de plus atteint leur objectif : nous en remettre une couche et faire naître de nouvelles anxiétés. Je n’ai rien contre les journalistes (je l’ai moi-même été pendant 10 ans et même dans la thérapie et la communication relationnelle c’est bien dans le milieu de la presse et de l’édition que j’ai fait mes armes) mais je déplore qu’on amplifie à outrance des situations en imaginant toujours le pire et en n’évoquant jamais une issue plus positive…

Dans cette vidéo je vous propose quelques pistes pour aider votre enfant à mieux gérer son anxiété due à l’actualité internationale . Je vous explique comment aborder le sujet de la guerre avec les plus jeunes.

N’hésitez pas à commenter si le coeur vous en dit.

Relationnel : Se séparer de certaines personnes. Écueil ou avancée ?

On a beau invoquer l’empathie, l’amour et la compatissance envers autrui, il y a des étapes de la vie pendant lesquelles il nous faut nous séparer de certaines fréquentations. Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu’on vous explique dans cet article.

Relations fluides et relations rugueuses

Nous avons tous des amis de longue date, certains avec qui la relation a toujours été authentique et fluide, et d’autres avec qui la relation a été plus rugueuse, parfois tendue ou a moins « coulé de source »… Cette seconde catégorie n’est pas sans intérêt. Elle nous a peut-être « challengé » à un moment donné ou même inspiré. Chacun est libre d’estimer ce qu’une relation lui a apporté et de continuer à l’apprécier ou à la subir selon le cas.

Certaines relations, même conflictuelles, peuvent nous apporter leur leçon ou une aptitude nouvelle comme le développement d’une écoute pointilleuse ou encore le développement d’un sens relationnel mieux étudié, plus fin.

Continuer ou se défaire de certaines relations ?

Pourquoi devrais-je, dans ma vie, dans mon parcours, me séparer de certaines personnes ? Pour une seule raison : nous sommes tous faits pour évoluer. Dès lors qu’une personne entrave sérieusement notre capacité d’évolution, il devient légitime d’envisager une séparation.

Je ne suis pas partisante des demi-séparations puisque la relation nocive n’est jamais coupée dans ce cas. Elle continuera de distiller dans votre énergie son flot de négativité. A l’instar de Jean-Louis Aubert dans une certaine célèbre chanson il est parfois préfèrable de « couper » plutôt que de « déchirer » lorsqu’une relation m’apporte des mauvaises ondes…

Les fréquentations nocives

Si nous partons du principe que nous sommes tous perfectibles et que nous devons tous apprendre et évoluer tout au long de notre vie terrestre, il devient évident que les personnalités suivantes iront à l’encontre de ces principes :

  • Les personnes qui vous dénigrent et vous utilisent en profitant de votre gentillesse ou de votre naïveté. Parfois quelqu’un peut également vous leurrer en utilisant votre manque de connaissance dans un domaine précis.
  • Les personnes qui mentent et qui s’arrangent toujours pour vous faire croire que vous avez « mal compris » leurs propos. Ce sont des gens qui mettent en doute votre capacité de compréhension et d’analyse et qui vont donc influer sur votre confiance en vous.
  • Les personnes qui disent du mal des autres en permanence. Vous n’êtes probablement pas épargné…
  • Les personnes qui vous empêchent de vous accomplir ou qui refusent de vous voir vous accomplir. Souvent ces personnes ont un sens déraisonnable de la compétition.
  • Les personnes qui ne donnent jamais mais qui « copient » et « imitent » les autres. Une copie de vous-même ne vous apportera rien de nouveau…
  • Les personnes qui exigent du lien affectif en raison d’un lien du sang (ex: cousins, cousines éloignés) surtout pour vous demander des services mais qui disparaissent ensuite pendant des mois.
  • Les personnes qui ont avec vous un véritable conflit d’intérêt…
  • Les personnes qui, tout simplement, ne souhaitent pas nous voir évoluer vers une vie plus riche et meilleure, peut-être plus profonde que la leur…

Quand vos amis ne respectent ni votre temps ni votre évolution

Exemple : J’ai longtemps eu deux amis R (homme) et L (femme). Nous nous connaissions depuis nos 21 ans. Nous aimions nous fréquenter tous les trois. R et L habitant assez loin de Paris, en banlieue, ils me demandaient souvent de les rejoindre. Débordée par mon emploi dans la communication à l’époque, je n’avais que très peu de temps pour moi. Enfin c’est ce que je croyais. Un beau jour je demandais à R et L de venir chez moi car j’étais fatiguée et j’avais un gros dossier à rendre pour le lendemain. Aucun des deux n’accepta de faire le chemin que je faisais moi-même en sens inverse pour les voir depuis des années. Fâchée, je décidais de revoir mes priorités. Lors de mon temps libre je préférais de loin me rendre dans ma ville de naissance pour visiter mes parents et ma meilleure amie. Cette dernière n’était pas véhiculée. Mère célibataire elle n’avait que peu de moyens pour prendre le train. Il était donc acceptable qu’elle ne puisse venir me voir chez moi régulièrement contrairement à R et L qui avaient à la fois du temps et des moyens financiers. Bientôt je m’aperçus que depuis que j’avais cessé de courir à l’autre bout de la région parisienne pour y rencontrer des pseudos amis peu engagés dans notre relation je bénéficiais d’un surplus de temps ! Je décidais donc de m’inscrire dans une salle de sport, de m’astreindre à un nouveau régime alimentaire (auparavant j’estimais ne pas avoir le temps de peser les aliments et de cuisiner sainement) mais je pus également reprendre des études à distance. Par passion je décidais d’étudier les spiritualités à la fac. J’y rencontrais de nombreuses personnes vibrant haut et préparais le terrain à ma future carrière de thérapeute. Je pris aussi le temps de découvrir de nombreuses méthodes de relaxation. Par la suite R et L revinrent dans ma vie. Ils comprirent rapidement que je n’avais plus du tout les mêmes priorités. Les deux me dirent : « Tu as changé ! » d’une façon à la fois « envieuse » qui laissait sous-entendre « tu en fais trop, on aimerait en faire autant » et culpabilisante (« Tu n’as pas perdu ton temps toi ! »). Je leur répondis simplement que « changer était ce que nous étions tous censé faire » au long de notre vie. La routine peut avoir du bon mais garder des habitudes non efficaces et nocives revient à stagner tout simplement. Je prenais soin par la suite de ne plus perdre ni mon temps, ni mon énergie avec des personnes non engagées dans la relation d’amitié.

Que protéger lorsque la relation n’est pas 100% claire ?

Ce simple exemple nous amène à parler directement de ce que nous DEVONS tous protéger face à autrui, face à un contexte, à une situation pesante ou épuisante parfois :

  • Notre santé
  • Notre temps
  • Notre énergie personnelle car en temps de fatigue elle peut être compliquée à renouveler…
  • Notre relation de couple et notre stabilité familiale. Nous devons réfléchir à deux fois aux personnes que nous laissons entrer au sein de notre foyer (l’endroit où notre feu briller à l’intérieur…)
  • Nos enfants. Il y a des saboteurs de relation professionnels… Si nos enfants ne sont pas dupes, ne le soyons pas non plus…
  • Nos informations personnelles. Certaines personnes, par exemple, possèdent un compte facebook mais ne participent jamais au réseau. Leur compte est « privé » mais pourtant elles savent tout de vous. Ce sont des personnes curieuses qui ne laissent rien filtrer de leur propre intimité
  • Nos valeurs. Il y a certaines personnes qui peuvent par exemple appartenir à un groupe sectaire ou à une communauté très fermée. C’est parfois même le cas avec une simple… salle de sport ! C’est toujours délicat de rester authentique et de nourrir sa propre essence en fréquentant des gens dont le comportement nous parait malsain ou ambigü. Dès lors qu’il vous semble compromettre votre intégrité morale la fréquentation est à revoir. Je suis toujours prise de « mal-être » lorsque des gens me parlent de leur « travail au black » par exemple. C’est quelque chose que je ne comprends absolument pas peut-être parce que j’ai un fort sens du devoir et de l’honnêteté même si comme beaucoup je demeure dans l’incompréhension face à certaines lois ou règles, je les respecte.
  • Notre confiance en soi etc…

Autre exemple : une de mes clientes n’a jamais vraiment apprécié ses années à la fac. Elle se sent cependant pieds et poings liés avec des anciens amis de cette époque qui l’ont tous ajoutée à leurs réseaux sociaux. Chaque matin elle voit donc dans son fil d’actualités des infos concernant des personnes qu’elle ne porte pas dans son coeur. Il y a là une action à enclencher bien-sûr… Oui mais… la culpabilité est grande de se détacher de gens qui n’ont que le défaut de… ne pas nous plaire !

Ce qu’on ne nous dit pas à l’école et que nous apprenons donc à nos dépends un jour ou l’autre c’est que la vie est aussi faite de deuils et de nécessaires séparations. Chaque séparation entraine une quête nouvelle et fraîche qu’il convient de ne pas bâcler. Les accepter c’est accepter le jeu de la vie et celui de l’évolution personnelle. Entre l’école primaire et la faculté nous avons perdu des amis en chemin. Ces pertes étaient souvent involontaires… Apprenons à ne plus subir les séparations mais à les initier lorsqu’elles sont bien nécessaires afin de préserver notre intégrité tout court et notre intégrité mentale. En sophrologie comme en coaching ou en psychopratique il est possible d’opter pour des choix qui nous placerons dans une plus grande congruence (être aligné avec soi-même et adapté à nos propres valeurs).