Apprendre à gérer ses émotions

Pour apprendre à gérer ses émotions, il faut déjà comprendre la base. Quelles sont les principales émotions que nous pouvons ressentir. La joie, la tristesse, la peur etc. Entre Joie et Tristesse, entre Confiance et baisse de la vigilance et Peur existent de nombreuses nuances. Comment gérer chacune d’elles sans éliminer leur fonction : le message précieux qu’elles nous transmettent ?

La sophrologie peut vous apprendre à mieux gérer vos émotions et à mieux comprendre vos rires nerveux par exemple ou encore vos larmes si elles s’avèrent trop fréquentes et handicapantes dans certains contextes.

Choisir ses relations plutôt que de les subir

Certains de mes clients se sentent « mal entourés » et peu soutenus par leurs proches lors des étapes charnières de la vie. C’est un moindre mal car d’autres rapportent à quel point certaines relations les font souffrir, notamment celles basées sur la comparaison incessante, une certaine forme de toxicité au final. Dans cette courte vidéo je vous propose de faire le point sur quelques profils types afin de bien choisir vos relations.

Astuces pour augmenter sa confiance en soi

Je suis Céline Baron, sophrologue et psychopraticienne certifiée installée sur Vichy depuis 3 ans et demi. Auparavant j’étais sophrologue à domicile sur la région parisienne. Je suis également à mon compte dans la Communication relationnelle et les Techniques de Communication depuis 1999.

Cette année encore je vous propose des vidéos plus ou moins longues, plus ou moins poussées sur des sujets qui vous tiennent à coeur. Ce sont des topics liés à la psychologie et à la relaxation, parfois au développement personnel, que vous abordez soit pendant les séances de sophrologie au cabinet de Vichy, soit dans les séances de psychopratique, parfois dans les commentaires de ce blog.

Aujourd’hui je vous donne quelques astuces pour augmenter sa Confiance en Soi et vivre en harmonie avec soi-même. Bon visionnage !

Parlons du Deuil : étapes, durée, réflexions des autres… Comment gérer tout ça ?

Chaque jour dans mon travail je me rends compte à quel point en 2021 la mort et le deuil sont encore de grands tabous émotionnels… Beaucoup d’endeuillés, en plus de vivre une épreuve douloureuse et longue, subissent le manque de savoir-vivre ou de savoir-être de leurs proches mais aussi des préjugés sur la durée de leur deuil par exemple. Sophrologue ayant connu de nombreux deuils personnels et suivi plusieurs formations sur le deuil et le deuil compliqué (dont la formation internationale « Grief and Bereavement » d’Oplex Careers), je vous donne dans cette vidéo ma simple opinion et je réponds à vos questions. Bon visionnage ! N’hésitez pas à liker et à partager si cette vidéo vous a plu.

Comment être bien dans sa peau en 2021 ?

C’est le retour des vidéos spontanées prises sur le vif. Chaque semaine je vous livre des réflexions aidantes sur un sujet qui vous tient à coeur (n’hésitez pas à utiliser la rubrique Contact pour me donner des idées ! Rien n’est meilleur que le partage !).

Aujourd’hui abordons le sujet du physique, des petits et des grands complexes ainsi que des distorsions qu’on pose parfois sur soi-même (regard biaisé, peu objectif, peu positif sur soi)

Bon visionnage !

Quand bénir aide à lâcher prise

Situation bloquée ? Tristesse ou chagrin intense ? Peine immense ? Impossibilité à prendre du recul sur un évènement ? Vous avez tenté la relaxation et la pensée positive mais vous sentez bien que la situation ne se décante pas ? Et si vous essayiez la bénédiction ?

Qu’est-ce que l’art de bénir ?

Pas besoin d’être chrétien ou d’être un spirituel pour bénir ce qui vous arrive. Une simple formule, simple, honnête et sincère commençant par « Désormais je bénis » telle ou telle chose, tel ou tel trait de caractère (chez soi, chez l’autre) peut changer la donne.

Un exemple : Vous vivez une situation stressante avec un employeur qui vous méprise, qui méjuge vos talents ou tout simplement qui vous mène la vie rude. Vous avez plusieurs possibilités comme essayer de positivé, dire intérieurement du mal de lui ou maugréer mentalement, chercher à arranger sans cesse la situation en vous plaint à toutes les demandes etc. L’autre possibilité est d’envoyer une bénédiction (une bonne parole) à la personne qui vous dénigre ou qui vous blesse régulièrement. Cela pourrait ressembler à :

  • Je bénis Untel et toutes ses critiques
  • Je choisis de bénir mon incompétence à gérer la situation
  • Je bénis ce que la vie met sur mon chemin
  • Désormais je bénis cette critique
  • Désormais je bénis l’honnêteté de cette personne à me dire les choses de façon un peu abrupte

Pourquoi bénir à répétition ?

En agissant de la sorte vous ne vous placez pas dans l’animosité mais dans le don et le présent. Comme barrière au négativisme vous posez une bénédiction, une bonne parole. Cela vous grandit intérieurement et votre inconscient le ressent. Bien-sûr votre bénédiction doit rester mentale pour fonctionner.

Dans quelle mentalité bénir ?

Vous devez être très honnête avec vous-même : le but n’est pas de devenir caustique ni de rire du mal qui peut vous arriver. Au contraire il s’agit d’imaginer qu’il y a peut-être une touche de bon et de bon sens dans ce que vous vivez. En bénissant l’autre il n’est plus un ennemi qui vous pompe de l’énergie. En prenant l’habitude de bénir tout ce qui ne fonctionne pas vous allez très vite vous forger un mental plus fort. Vous pouvez même tenir un journal de vos bénédictions.

Au fil du temps vous remarquerez que le fait de bénir les autres, de bénir ce qui ne vous convient pas dans votre vie vous amènera à faire place nette pour du neuf. C’est une démarche assez proche du « je t’aime » dit dans la fameuse prière du Ho’Oponopono qui répété une centaine de fois par jour bombarde l’Inconscient d’amour et porte donc ses fruits moralement.

Un livre pour aller plus loin :

The Simple Art of Blessing de Pierre Pradervand

Quand notre passé se répercute sur nos schémas de pensée actuels

Pouvez-vous avoir de la compassion pour le jeune que vous étiez ?

Nous sommes tous plus ou moins attachés ou retenus par nos différentes expériences de vie. Cependant, certains d’entre nous sont plus sensibles que d’autres à leur parcours personnel, affectif ou professionnel passé. Ils se sentent conditionnés par lui et sont incapables de se détacher de ses répercussions. Je remarque au cabinet que les personnes jusqu’à 35 ans environ s’avèrent, en général, être assez satisfaites lorsqu’elles regardent en arrière. Cela ne tient pas, en réalité, à la qualité effective de leur parcours de vie. C’est plutôt le regard qui est bienveillant et empathique. Puis vers 40 ans les choses changent parfois, se compliquent. Certaines personnalités « laissent aller » le passé facilement. « Oui j’ai fait la fête entre 25 et 30 ans, c’était la belle vie ! » disent-elles. Quand d’autres sont plus sévères envers elles-mêmes ! « J’aurais mieux fait d’étudier plutôt que de faire la fête ! Voilà le résultat, je suis ici assis chez vous à demander de l’aide ! » Le choix de regarder la jeune personne qu’on a été avec bienveillance et empathie, avec compassion, s’apprend et se travaille si elle n’est pas innée…

Crise de la quarantaine, crise du milieu de vie, crise de la moitié de vie, beaucoup de noms pour une réalité…

Quarante ans c’est souvent l’étape du bilan de vie qui résonne davantage en nous. On est dans la « mid-life crisis » comme disent les anglosaxons, la fameuse « crise de milieu de vie ». Nous, français, employons plus volontiers le terme « Crise de la quarantaine ». La quarantaine; l’une des périodes les plus lucides de la vie, la pleine maturité, qui nous fait parfois revoir notre passé « à la baisse ». La dolce vita, les longues vacances à l’étranger, les aventures éphémères que certains ont pu expérimenter semblent « perdre » leur rôle originel : la quête de sens ou de plaisir. Ces éléments sont revus, à la quarantaine, dans une version beaucoup moins positive : « du temps perdu » selon certains, « de belles erreurs » selon d’autres. Parfois on considère nos périodes de bonheur et de plaisir passées comme de simples manifestations de notre immaturité d’alors. C’est dommage. Les expériences font ce que nous sommes mais ne nous limitent pas à un seul rôle.

Comment je travaille en sophrologie pour pallier au « coup de blues » et à cette vague de regrets qui émerge à la quarantaine ?

Faire le point sans jugement

Personnellement j’ai eu un parcours riche mais je ne suis venue à la thérapie et à la sophrologie qu’en 2010. Auparavant, et depuis 1999, j’étais déjà à mon compte mais dans la communication relationnelle, ce qui est différent. En communication relationnelle on traite l’image, le langage, la posture. Il y a un objectif non pas de bien-être mais de « pouvoir » bien assis? J’ai également travaillé dans le monde de la presse et de l’édition, toujours dans la communication fine. C’est la découverte de la Technique Nadeau qui m’a menée, ensuite, à l’école de sophrologie, à la certification en psychopratique et à celle de Coach de vie. Je considère avoir resserré l’étau au fil des ans : Communication générale, communication personnelle, sophrologie et psychopratique. Pour moi chacune des étapes m’a été nécessaire. Mes longs séjours en Grèce m’ont permis d’expérimenter un autre rythme de vie et une autre spiritualité. Mon travail dans la communication relationnelle de mieux comprendre les responsabilités et les angoisses de chefs d’entreprise qui génèrent des millions…

Mais certaines personnes ne peuvent faire le lien entre leurs différentes expériences qu’elles soient personnelles, relationnelles ou professionnelles. C’est souvent une vraie angoisse pour elles de ne pas pouvoir saisir « le fil rouge » de leur vie.

Ce creuset d’expériences rejetées

Lors d’une anamnèse de base, je vais accorder un peu plus d’importance alors au parcours étudiant, professionnel et aux concrétisations en général. Beaucoup de clients affirment « n’avoir rien fait de bien » de leur vie. Mais en creusant on se rend compte qu’il y a justement un creuset méconnu ou plutôt « non reconnu ». Un homme par exemple dit qu’il n’a rien fait entre 2008 et 2010 mais en discutant avec lui je m’aperçois qu’il s’est occupé sans relâche de sa meilleure amie victime d’un très grave accident de moto. Ceci est l’exemple même de ce qu’on ne note pas dans un CV : l’aide apportée à un être cher ou pour résumer l’expression de l’empathie. L’anamnèse me permet de tirer des éléments positifs de chaque parcours

Valoriser les évènements heureux et les petites réussites

Il n’y a pas de valorisation sans verbalisation ni intégration. Prendre un instant pour « rapatrier » certains évènements dans le camp des « réussites » est un travail verbal mais aussi un travail sensoriel. J’aide mon client à se souvenir de l’ambiance de ces paliers positifs, de ces avancées significatives. Revivre la vibration, l’émotion, c’est assimiler du « bon ».

Se fixer de petits objectifs ou atteindre ceux qu’on a laissé de côté

Concrètement lorsque notre passé vient empiéter sur notre présent et l’assombrir, il faut jeter un cil aux grands rêves sous-jacents que nous avons peut-être abandonnés. Certains peuvent être repris ou modifiés. Si on se sentait des ailes pour gravir l’Everest à 20 ans, on peut peut-être, plus humblement, se préparer à l’ascension du Mont Blanc avec un guide à 40…

Revenir sur ce qui nous a procuré du bonheur pur et reproduire avec les moyens actuels

Qu’est-ce qui vous a plu dans votre vie ? Parfois une journée, une seule, reste gravée dans la mémoire. Recommencer n’a pas vraiment de sens. C’est souvent la rareté du souvenir qui en fait la beauté et qui donne du sens à la vie. Par contre certaines situations peuvent vous faire « revivre ». Vous n’aviez pas vu d’amis depuis des années et en séance vous vous remémorez le plaisir d’être porté par un groupe, de vous sentir soutenu et écouté ou tout simplement de rire ensemble ? Peut-être qu’une solution adéquate consisterait à aller de nouveau vers un groupe d’amis.

Vivre l’Instant présent

Vivre l’Instant présent c’est donner moins de prise sur nous au passé, surtout s’il est devenu un écueil. Mais vivre l’Instant présent s’apprend… Il s’agit de ressentir le plaisir en vivant sur nos sens : la vue, l’ouïe, le goût, le toucher… C’est ce que les exercices préparatoires de la séance de sophrologie vous invitent à faire. Grâce à cette étape vous pourrez ressentir un ancrage corporel fort mais aussi travailler en rythme avec le souffle et l’imagination. N’oubliez pas que c’est en vous concentrant sur que vous chasserez peu à peu les pensées parasites et ces regrets qui pointent le bout de leur nez à la quarantaine. La concentration permet de ramener de l’harmonie intérieure.

N’hésitez pas à me contacter pour découvrir les bienfaits de la sophrologie sur Vichy

Rentrée 2021 : Repartir du bon pied

La rentrée, ce temps spécial

Qu’on le veuille ou non, qu’on ait des enfants scolarisés ou pas, la rentrée scolaire marque un temps spécial, son propre temps, et vient éveiller en nous Réminiscences et Bonnes résolutions. Selon votre personnalité vous pouvez la vivre dans l’indifférence, dans l’effervescence ou au contraire dans l’anxiété… Peu importe dans quelle situation vous vous trouvez, la rentrée scolaire est toujours un moment de bilan. Voici quelques astuces pour l’affronter au mieux et repartir du bon pied.

Réminiscences, bilans de vie etc.

Avant la classe de première j’ai toujours détesté l’école ! Autant vous dire que pour moi la rentrée porte encore les traces d’un passé imparfait… Et pourtant, si je regarde en arrière, le mois de septembre évoque aussi de bonnes et de belles choses. Pendant des années la rentrée a marqué le retour de un à deux mois passés en Grèce, mon pays de coeur, les retrouvailles parisiennes et cette saison où il fait encore bon flâner vers Saint-Michel et les quais de Seine le soir. Septembre m’évoque aussi, dans mes anciennes activités de free-lance, l’excitation des nouveaux projets et celle de rencontrer de nouveaux clients, de mettre les pieds dans une entreprise ou une autre, un microcosme en soi.

A mon compte depuis 1999, c’est étonnant pour moi de constater que chaque rentrée a marqué un virage : nouveau projet, nouvelle spécialité, formation supplémentaire parfois et les « années sans » tout simplement un nouveau projet de vacances comme pour dire : « Bon, tu travailles juste pour mieux repartir ».

Une rentrée différente

A l’heure actuelle et avec le Covid, les rentrées sont modifiées. Tout paraît plus compliqué. En réalité tout est différent et il n’est pas mauvais pour l’accomplissement de Soi d’effectuer son quotidien, de faire avancer ses projets dans un environnement un peu plus hostile qu’à la normale.

Voici les 3 conseils que je pourrais vous donner si vous ne savez pas par « quel bout » débuter cette rentrée ou si vous avez un peu de mal à « trouver votre place » à cette période.

Le grand tri, le grand ménage

C’est un véritable rituel mensuel chez moi. Mon univers extérieur équivaut à mon monde intérieur donc je le préserve de tout encombrement et de superficialité. Chaque fin de mois, munie d’un grand carton je fais le tour des pièces de ma grande maison (je vis sur 4 étages ce qui est déjà un challenge quotidien). Je trie et je sélectionne tout ce que je vais donner. A une époque je vendais certaines choses, certains objets mais c’était un procédé assez long et complexe (mettre en ligne, attendre le client, emballer, poster…) A l’heure actuelle je donne sans crainte et avec la certitude de faire de la place pour la nouveauté (plutôt spirituelle si possible). De la même manière je n’achète plus de livres format papier. Je me contente d’e-books sur mon téléphone. Parfois je me débarrasse de choses qui ne me tiennent pas à coeur, avec une grande facilité mais parfois je m’entraine à me défaire de certains objets à petite valeur sentimentale. Je souhaite ainsi indiquer à mon inconscient que nos plus grandes et plus belles possessions sont souvent immatérielles (un souvenir, une musique).

Ecrire son manifeste de vie

Quel est le but de votre vie sur terre ? Mes clients les plus fidèles savent que pour moi le but de la vie est d’expérimenter une forme d’amour inconditionnel, soit en la donnant soit en la recevant, parfois simplement en sachant que l’amour inconditionnel fait partie du système dans lequel nous vivions, au même titre que la lune, les étoiles, le soleil, le magnétisme ou l’attraction. Comment voyez-vous cette vie ? Calme, tranquille, apaisée ou excitante, aventureuse etc ? Quel est votre cadre de vie idéal ? A quoi aspirez-vous ? Est-ce que le physique est important pour vous ? Si oui comment vous rêvez-vous ? Et la santé ? Quel regard portez-vous sur votre enfance, votre adolescence, votre jeunesse, vos études, vos réussites, vos « échecs » (je préfère dire « leçons ») ? Savoir exactement ce que l’on veut est une bonne façon de débuter la rentrée. Mais parfois il convient aussi d’énoncer ce que l’on ne désire plus dans sa vie (un travail trop chronophage, un lien usant, une relation qui ne nous satisfait plus…)

Méditer et bénir

Prenez un moment chaque jour pour méditer sur une situation, pour la réécrire en plus beau mentalement ou simplement projetez vous dans un lieu que vous aimez. Faites ceci en ressentant les émotions et en souriant ! Faites un pas vers la bénédiction (attention je ne parle pas d’un concept religieux !) Bénir c’est dire « quelque chose de bon » à quelqu’un, lui envoyer de bonnes vibrations. A chaque fois que vous êtes déçu par une personne, pensez à la bénir de tout votre coeur en priant intérieurement pour qu’elle obtienne la qualité qui lui a fait défaut dans la situation conflictuelle rencontrée. Vous pouvez même tenir un cahier de bénédictions.

La confiance

Nous vivons dans un univers qui souffre (voir l’état de la planète ces derniers temps…) mais qui n’en est pas moins créateur. Placez donc votre confiance dans le système qui vous a créé avec la certitude que chaque situation qui vous est envoyée vous adresse un défi que vous êtes capable de résoudre. Lorsqu’on n’est pas capable de surmonter une situation l’Inconscient fait souvent parage (procrastination, déni etc.) Si vous êtes lucide sur ce qui vous arrive, même si c’est très difficile, c’est que vous possédez suffisamment de ressources et de discernement en vous pour en venir à bout.

Je vous souhaite une belle rentrée 2021 !

Impulsif ? La Gestion des émotions peut vous sauver la mise !

Gérer ses émotions durant une phase professionnelle éprouvante

Barbara revient d’une soirée avec son fiancé. Elle est actuellement en recherche d’emploi, une phase éprouvante dans sa quête d’autonomie… Or son ami n’a cessé de lui présenter des personnes de son âge brillantes qui ont toutes, selon lui ou selon elles fort « bien réussi ». Dans la voiture, lui fait encore l’éloge de certaines de ces personnes… Barbara qui vit une période compliquée et manque de confiance en elle subit ce qui ressemble plus à un « monologue » qu’à un dialogue. Elle finit par s’énerver tentant désespérément de changer de sujet. « La moutarde lui monte au nez » comme on dit… Comme son ami continue, elle est furieuse, puis au bord des larmes et finit par lâcher : « Eh bien tu n’as qu’à épouser l’une de ces filles puisque je suis si nulle par rapport à elles ! » Le couple se brouille et l’ambiance est plus que tendue. Barbara s’énerve et fait ce qui ressemble, selon son compagnon, à une « crise de nerf ». « Tu es ingérable ! » lui lance-t-il… Barbara se sent humiliée et fort mal jugée…

Gérer ses émotions face à une moquerie d’apparence bon enfant

Nicolas, quant à lui, a passé trois nuits blanches pour rendre à son patron un précieux dossier. Il est épuisé et passablement déprimé puisque lors du rendu de son travail son chef ne l’a même pas remercié… Il commence à se poser des questions sur son avenir dans l’entreprise et sur sa capacité à se faire respecter. Lors du déjeuner son patron plaisante gentiment sur ses cernes : « Tu devrais te reposer Nicolas ! Tu as vraiment une sale tête ! » Pour le salarié c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Ah oui ? Et la faute à qui, hein ? » répond-il ironiquement. Sa réflexion lui vaut une explication privée dans la journée…

Gérer ses émotions lors d’un burn-out maternel

Bettina est mère de trois enfants. Son mari et sa famille considèrent qu’elle ne « travaille pas » puisqu’elle reste à la maison pour s’occuper d’eux. En réalité si Bettina effectivement ne travaille pas pour un employeur, elle se lève à six heures chaque jour pour préparer le petit déjeuner de la famille, pour préparer les enfants et les emmener à l’école, retourne les chercher le midi car aucun d’eux n’accepte de manger à la cantine, et entre ses déplacements doit se débrouiller pour faire les courses, les lessives, remettre la maison en ordre, faire les comptes, régler les factures, aller chercher les colis de l’autoentreprise de son mari… Puis elle repart à 16h00 pour aller chercher les enfants à l’école, les faire goûter, leur faire faire leurs devoirs, leur donner le bain, les faire manger et les mettre au lit. Alors quand son mari lui dit une énième fois qu’elle a « la chance de ne pas travailler », elle fulmine contre lui, claque la porte et part fumer une cigarette dans le jardin. Cette scène précède une dispute en bonne et due forme…

L’instinct et l’intuition face à l’information

Quel est le déclencheur commun dans ces trois situations ? A chaque fois nous avons à faire à une personne ne s’estimant pas « satisfaite de son sort » (mais cela peut aussi ne pas être le cas). C’est un premier point. Nous avons en face un interlocuteur avec lequel il y a des liens affectifs ou pas, qui ne se rend pas compte de la situation réellement vécue par l’autre. Il y a ensuite un besoin, légitime et naturel qui est de se défendre, de défendre sa position « par le corps », par l’instinct et non par la « raison » ni par la « force tranquille ».

La personne qui exprime d’un seul coup ses émotions est bien souvent jugée comme « folle » ou « impulsive » en dehors de toute autre considération de contexte. Notre société nous veut rationnels, raisonnés et raisonnables. Mais l’émotion, elle, est une forme d’information immédiate sur le ressenti personnel. On ressent face à une situation donnée de la joie ou au contraire un mal-être. Écouter l’émotion est donc primordial. Être raisonné et raisonnable en toute circonstance reviendrait à renier une précieuse information de l’inconscient…

Etre impulsif ou anxieux reste « mal vu »…

On nous vend la pensée positive et la combativité à longueur de journée, à la télé ou sur le web, il est « mal vu » d’être impulsif et de faire subitement comprendre à l’autre que « non tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ! »

Qui n’a pas caché sa peine suite à un décès, dans l’entreprise, sous peine d’être étiqueté de dépressif ? Qui n’a jamais retenu une réponse bien sentie sous peine de passer pour un « agressif » hors de contrôle ?

Alors comment gérer ces émotions soudaines, parfois contradictoires, sans passer pour ce que l’on n’est pas, sans saborder soi-même son embarcation ?

L’art subtil de gérer ses émotions…

La Gestion des Emotions oui cela s’apprend ! Il s’agit d’une forme d’art assez subtile visant à exprimer nos ressentis tout en restant correct et en accord avec ce que nous sommes profondément. Doit on réprimer nos émotions ? Doit-on les subir ? Doit-on chercher à les contrôler ? Il s’avère que la situation idéale est toujours d’exprimer mais pas n’importe comment, pas « à chaud », pas « subitement » mais dans le cadre qui nous semble idéal pour communiquer ce que nous avons à dire ou à transmettre de façon plus « corporelle ». Accueillir est le mot clé. Accueillir l’émotion permet de mieux la décrypter. C’est important car l’émotion nous livre un véritable message. Parfois ce message est relié à l’intuition et à la mise en garde naturelle que nous pouvons ressentir face au danger par exemple.

Lorsque j’ai commencé, vers la trentaine à gérer correctement mes émotions, j’avais dans ma poche un petit papier sur lequel j’avais noté : « Accueillir ce que je ressens. Ne pas aller dans la culpabilité. Ne pas perdre de vue mes objectifs ». A l’heure actuelle, seize ans et plusieurs formations de thérapeute plus tard, je n’aurais plus l’idée de me répéter ces trois phrases à chaque fois qu’une émotion pointe le bout de son nez. « Je n’irai pas dans la culpabilité » est la phrase qui m’est, peut-être, encore la plus utile.

Gérer plutôt qu’aller dans la culpabilité

Qu’est-ce qu’aller dans la culpabilité. C’est assurément s’autoflageller l’âme lorsqu’on n’a pas eu ou su avoir et démontrer une réaction adéquate (ce qui peut arriver plusieurs fois par jour lorsqu’on a un poste avec de vraies responsabilités qui engagent notamment le bien-être et la santé mentale de ses clients). Cela revient toujours à se juger soi-même. Bien entendu nous avons une conscience. Mais est-elle toujours parfaitement calibrée ? Bien malin celui qui peut l’assurer…

Prenons le cas d’Anaïs : l’amoureux de sa jeunesse est décédé il y a des années mais elle, contrairement aux autres, n’arrive pas à s’en remettre… Tout son entourage l’enjoint de se dépêcher de terminer son deuil, de tourner la page et de « passer à autre chose ». Elle devrait maintenant être heureuse et ne plus se retourner sur le passé. C’est sans compter l’étendue de la perte qui l’affecte. Ces réflexions l’agacent horriblement. Auparavant elle répondait assez violemment « As-tu déjà perdu quelqu’un ? Non ? Alors fiche moi la paix ! » Aujourd’hui Anaïs a appris à considérer cette part de son passé comme une constituante de son histoire personnelle, mais surtout elle a appris à répondre calmement en fonction de son ressenti : « Les gens meurent mais le lien demeure. Je n’irai pas dans la culpabilité. J’ai le droit de prendre mon temps ou même de ne pas guérir si je le souhaite. C’est mon affaire tu ne crois pas ? » Elle explique qu’elle ne fait plus des bonds lorsqu’on la met moralement en difficulté. Elle a appris à gérer ses émotions de la même façon que Barbara sait que le meilleur est devant elle et que chacun est différent niveau professionnel, que Nicolas refuse désormais de faire des nuits blanches pour si peu de reconnaissance et que Bettina corrige gentiment les gens qui disent qu’elle ne travaille pas (« Tu en as des enfants toi ? Non. Eh bien je peux t’assurer que quand tu en auras et que tu t’occuperas d’eux à temps plein tu regretteras ton emploi de salariée tranquille ») sans pour autant être caustique ni lever les yeux au ciel ni monter le ton. Juste en adoptant une technique de relaxation ou de respiration à une seule catégorie d’émotion ou d’écueil.

Nos émotions nous appartiennent

Face à nos émotions, en prenant en âge et en réalisant que les objectifs de la société ne sont pas forcément les nôtres, il peut devenir compliqué de gérer nos ressources intérieures. La Gestion des émotions va vous permettre la fonction d’une émotion et vous offrir des moyens de répondre adéquates sans pour autant en devenir automatiques.

Coaching en Gestion des émotions sur Vichy

La sophrologie ou le coaching Gestion des émotions peut vous aider à débuter une année différente, bien meilleure et à atteindre vos objectifs en vous stressant moins et en cogitant moins. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus. Le coaching « Gestion des émotions’ s’effectue en 12 séances. Une séance par semaine pour devenir la meilleure version de soi-même.