Est-il possible de mieux réaliser ses rêves avec la sophrologie et la Gestion des Emotions ?

Réaliser ses rêves est un chemin semé d’embûches, surtout pour les artistes et les créatifs ! Beaucoup ressentent en eux une vocation forte, un talent à exprimer, mais se heurtent à des blocages qui les empêchent de concrétiser leurs projets. Peur du rejet, doutes intérieurs, pression sociale… autant d’obstacles qui freinent l’élan ! La sophrologie, en tant que discipline alliant relaxation et visualisation, offre des outils précieux pour se libérer de ces entraves et avancer vers ses objectifs avec sérénité.

Etant moi-même thérapeute en cabinet et entreprises, mais aussi auteur-compositeur SACEM ayant produit de nombreux albums et titres, notamment pour des artistes français, américains et allemands, plasticienne exposée et auteure éditée, je peux vous livrer ma propre expérience. Rien n’arrive par hasard ! Rien ne s’effectue non plus par hasard ! Pour obtenir un privilège il faut parfois décrocher son téléphone et se vendre encore et encore et souvent c’est cela que les artistes et les personnes sensibles ont du mal à faire. Pire : certains se sabotent. On leur propose de s’inscrire à la SACEM pour enfin tirer des bénéfices de leurs compositions mais ils préfèrent de loin ne rien toucher en passant par Creative Commons ! Dans le contexte actuelle c’est une aberration !

Prise de conscience

Avant 2006, j’avais du mal à avoir confiance en moi. Heureusement, au fil des années, j’ai écrit des centaines d’articles culturels et spirituels pour des magazines français et suisses, ainsi que pour des journaux nationaux. De plus, je suis dans le coaching depuis 1999. J’ai forgé ma volonté en même temps que celle de mes clients ! Le fait que mes proches me reconnaissent à travers mon travail (« On a vu ton dernier article dans tel magazine » ou « On t’a entendue à la radio ») m’a aidée à prendre conscience de mes capacités.

Lorsqu’on s’exprime à travers la communication ou l’art, on reçoit autant de retours positifs que de critiques. Avec le temps, j’ai compris l’importance de donner plus de place aux encouragements qu’aux jugements. La sophrologie m’a beaucoup aidée à gagner en confiance et à mieux gérer mes émotions. Un jour, j’ai décidé de me concentrer sur le positif, et cela a eu un vrai impact sur ma vie, aussi bien dans mon travail de thérapeute que dans mes activités d’auteur et d’artiste.

Se détacher de l’avis des autres pour conserver son énergie en totalité

Récemment, j’ai encore renforcé ma confiance en moi grâce à la visualisation positive. J’ai enfin osé m’inscrire à une formation en ligne de l’université de Harvard, aux États-Unis. Après six mois d’anglais intensif et de tutorat à distance sur des sujets complexes comme l’accompagnement des personnes autistes (domaine dans lequel j’étais déjà certifiée en France), j’ai obtenu mon certificat avec succès !

C’est une démarche que je n’aurais sans doute pas entreprise si j’avais prêté attention aux remarques décourageantes autour de moi. Quand on se lance dans un projet qui nous tient à cœur, certaines personnes bienveillantes nous soutiennent, tandis que d’autres, par jalousie ou incompréhension, peuvent nous freiner. J’ai d’ailleurs remarqué que cette attitude était plus marquée en France qu’aux États-Unis, en Allemagne, en Angleterre ou en Espagne, où l’encouragement est plus naturel.

Changer le message d’adversité en un message de volonté

En renforçant mon mental, j’ai réalisé il y a une douzaine d’années que non seulement je parvenais à prendre du recul face aux critiques, mais qu’elles devenaient même une source de motivation. J’ai beaucoup travaillé sur moi grâce à l’hypnose, en adoptant un état d’esprit différent : « Plus je suis critiquée, plus mon envie de créer grandit. Plus on essaie de me freiner, plus cela me pousse à avancer. » Et je peux vous assurer que cette approche fonctionne aussi bien pour moi que pour mes clientes ! Une preuve de son efficacité ? Après quelques séances, la plupart finissent par ne plus prêter attention à la personne qui les avait tant affectées, au point d’en oublier jusqu’à son nom.

A l’heure actuelle, il vaut mieux donc pour ceux qui cherchent à me décourager ou à décourager mes clientes, ne rien dire du tout car nous sommes absolument reprogrammées pour mieux réussir lorsqu’on nous témoigne une forme d’adversité ! Vous ne rêvez pas ! Je suis tout à fait transparente et honnête sur les postures mentales qu’il nous est possible de modifier par la sophrologie et l’hypnose !

L’artiste face à ses peurs : l’exemple de l’écrivain

Prenons le cas d’un auteur qui souhaite être publié. Il a terminé son manuscrit, mais il redoute le regard des maisons d’édition. Et si son travail n’était pas à la hauteur ? Et s’il essuyait refus sur refus ? Ce doute peut conduire à l’inaction : au lieu d’envoyer son texte, il le perfectionne indéfiniment, cherche des excuses, et finit parfois par abandonner. J’ai vu cela aussi dans le monde de la peinture : quelqu’un a suivi quelques cours en ligne mais réalise de superbes portraits. Je lui propose d’exposer avec moi. Sa réponse : « Oh non, certainement pas, je ne suis pas prêt car moi je n’ai pas fait de grande école d’art ! » Voici l’expression absolue du sabotage !

La sophrologie l’aidera à mieux gérer ces peurs irrationnelles. En travaillant sur la respiration et la relaxation, il peut calmer son anxiété. Grâce à des exercices de visualisation positive, il apprend à se projeter avec confiance : il imagine le moment où il envoie son manuscrit, où il reçoit une réponse favorable. Peu à peu, cette image devient plus forte que ses craintes, l’incitant à passer à l’action.

Sortir de la peur du jugement

L’un des plus grands freins à la réalisation de soi est la peur du regard des autres. On craint d’être jugé, critiqué, désobéir à certaines attentes familiales ou sociétales. Pourtant, attendre l’approbation extérieure est souvent une impasse. La sophrologie aide à se recentrer sur soi-même, à comprendre que l’opinion des autres ne définit pas notre valeur. En renforçant la confiance en soi et en cultivant une posture d’affirmation, on apprend à avancer sans se laisser freiner par des jugements extérieurs.

D’autres exemples concrets

  • Le peintre qui n’ose pas proposer ses toiles à une galerie peut utiliser la sophrologie pour travailler sur l’affirmation de soi et la prise d’initiative.
  • La couturière qui rêve de lancer sa marque, mais doute de sa légitimité, peut s’entraîner à visualiser ses premières clientes enthousiastes.
  • L’orateur qui veut donner des conférences mais redoute de prendre la parole en public peut utiliser des exercices de respiration et de gestion du stress pour transformer son trac en énergie positive.

Vers une concrétisation plus sereine de ses projets

Se lancer dans un projet artistique ou entrepreneurial n’est pas seulement une question de talent, mais aussi d’état d’esprit. La sophrologie permet d’apaiser les émotions qui paralysent et de cultiver une vision claire et positive de son avenir. En travaillant sur soi, on développe une force intérieure qui facilite le passage à l’action.

Les rêves ne deviennent réalité que si l’on ose leur donner vie. Avec la sophrologie et une meilleure gestion des émotions, chacun peut s’affranchir de ses blocages et avancer vers ce qui le fait vibrer, sans plus être freiné par ses peurs ou les opinions extérieures.

Mon dernier livre sur le site de mon éditeur

Mes dernières œuvres

Comprendre le sentiment d’échec face aux succès des autres : Une certaine perspective psychologique…

Le sentiment d’échec et de malchance, lorsque l’on observe le succès des autres dans divers domaines de la vie tels que les études, la famille, les voyages, et bien plus encore, peut être une expérience émotionnelle profonde et troublante. Cette sensation est souvent teintée de frustration, de déception et même parfois de colère envers soi-même ou envers les autres. Cependant, cette perception peut être influencée par des distorsions cognitives et émotionnelles qui altèrent notre perception de la réalité.

Distorsions Cognitives et Émotionnelles :

Les distorsions cognitives, identifiées par le psychologue Aaron T. Beck, sont des schémas de pensée qui peuvent influencer notre façon de percevoir nos échecs et les succès des autres, qu’ils soient dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines :

  1. Comparaison Injuste : Nous avons tendance à comparer nos défauts internes (nos doutes, nos échecs) avec les succès extérieurs des autres. Cela crée un sentiment d’injustice, car nous ne percevons pas les défis qu’ils ont pu affronter pour atteindre leur réussite.
  2. Mentalité de Tout ou Rien : Cette distorsion nous pousse à voir les choses en noir et blanc, où le succès est perçu comme un état binaire. Cela peut nous amener à ignorer nos propres réussites partielles et à surestimer les succès des autres.

La Sophrologie comme Approche Holistique :

La sophrologie, une approche psycho-corporelle, offre des outils précieux pour rétablir l’équilibre émotionnel et mental dans divers aspects de la vie :

  1. Prise de Conscience et Acceptation : La sophrologie encourage la pleine conscience de soi-même et de ses émotions. Elle aide à reconnaître les schémas de pensée négatifs et à les accepter sans les juger. Elle nous permet aussi de nous arrêter sur nos succès. Bien souvent nous avons des succès mais nous ne les prenons pas réellement en compte. Par exemple : J’essaye toujours de marquer le coup lorsque je réussis quelque chose qui était important pour moi. Je peux prendre une simple photo de ce moment si c’est un voyage. Ou bien je peux faire encadrer mon certificat s’il s’agit d’une formation que j’ai menée à bien. Si j’ai décroché un contrat avec une entreprise, une école etc. je peux « fêter ça « avec mes proches. Nous avons trop tendance à nous appesantir sur nos échecs et à trop peu valoriser nos succès. Il peut en découler une image biaisée d’ailleurs… Si vous ne parlez pas de vos succès un minimum alors vos proches ne peuvent pas vous féliciter. Quant aux gens que vous ne connaissez pas ils n’ont aucune idée de vos accomplissements ! Il ne s’agit pas de se montrer ni de se galvaniser de toutes nos réussites, mais juste de leur accorder un espace.
  2. Restructuration Cognitive : Grâce à des techniques de visualisation et de reprogrammation mentale, la sophrologie permet de travailler sur les distorsions cognitives, en remplaçant les pensées négatives par des pensées plus équilibrées et réalistes. J’aime beaucoup enregistrer des visualisations guidées sur mon téléphone et les écouter avant la sieste ou juste pour me relaxer. Si je veux changer un message alors la visualisation guidée doit être assez courte (11 mn maxi pour ma part) et écoutée 3 fois dans la journée.
  3. Renforcement de l’Estime de Soi : En se concentrant sur la relaxation et la positivité, la sophrologie peut renforcer l’estime de soi et la confiance en ses propres capacités, aidant ainsi à mieux gérer les comparaisons avec autrui. En général, je décide de ne jamais me comparer. Cela va très loin : lorsque j’ai construit en 2019 mon offre de formation pour les entreprises, je n’ai pas consulté un seul site concurrent ! J’estime avoir suffisamment de potentiel en moi et que je n’ai pas besoin de regarder ce que les autres font (c’est pourtant un principe classique que d’observer la concurrence mais il est plus important pour moi encore de respecter mes règles de vie dont celle de ne jamais me comparer à quiconque)
  4. Ressourcement : Lorsque vous êtes fatigué, vous avez tendance à voir les choses en noir. Vous quittez des yeux le bon, l’harmonie, l’espoir, pour ne relever que les dysfonctionnements de votre quotidien. Vous ressourcer par la sophrologie permet d’ôter beaucoup de poids de votre mental !

Le sentiment d’échec face aux succès des autres dans différents aspects de la vie peut découler de distorsions cognitives qui amplifient nos propres échecs et minimisent les défis rencontrés par les autres. La sophrologie offre une approche holistique pour rééquilibrer nos pensées, nos émotions et nos perceptions, permettant ainsi de mieux gérer ces sentiments et de cultiver une vision plus équilibrée de soi-même et des autres, que ce soit dans les études, la famille, les voyages ou d’autres domaines de la vie.

4 situations de mal-être fréquentes : ennui, désordre émotionnel, prise de décisions difficile, confusion quant au sens de sa vie…

Entre 35 et 45 ans et parfois bien au-delà, il est courant de rencontrer des personnes qui se plaignent de multiples maux dont l’ennui, le chaos émotionnel, la difficulté à prendre des décisions, la confusion quant au sens même de la vie…

Avant d’entrer dans des ruminations épuisantes et énergivores, regardez cette vidéo dans laquelle je vous donne un ou deux axes de réflexion pour chacune de ces situations complexes.

Les vidéos de mon blog traitent des techniques de communication, de la sophrologie et de la relaxation mais aussi de la psychopratique. Elles sont prises sur le vif et spontanées. Je n’ai pas le temps ni l’ambition de devenir Youtubeuse ou cinéaste… J’espère qu’elles vous apporteront de la matière à résoudre les écueils rencontrés, que vous fassiez partie de ma clientèle ou non. Bon visionnage !

Réécrire un évènement passé peut-il sauver notre présent ?

La sophrologie travaille sur le passé, le présent et l’avenir

La sophrologie propose de travailler sur le passé, sur le présent et sur l’avenir. C’est un outil formidable qui permet de se recentrer, de se détendre, de réveiller son potentiel intérieur et bien souvent de revoir son mode de vision des choses.

La visualisation créatrice, en dehors de tout exercice de sophrologie, est très efficace elle aussi si on sait comment la pratiquer, autrement dit comment communiquer avec son cerveau…

Penser positif ; un mode de vie !

La pensée positive, quant à elle, est un mode de vie à part entière qu’il convient d’utiliser à bon escient et d’une manière tout de même réaliste. Elle n’est en rien une méthode miracle d’autant plus que de la pratiquer quelques mois seulement ne suffira pas à se forger un mental de champion… Ce que bon nombre de thérapeutes omettent de vous dire. La pensée positive est un « mode » de pensée continu. Penser positif de temps en temps ne vous apportera pas beaucoup de satisfaction au final. Peut-être même aurez-vous la désagréable sensation de mentir aux autres en agissant comme une personne optimiste alors que vous ne l’êtes pas vraiment. Car la pensée positive occasionnelle agit un peu comme un régime « yoyo ». Il faut changer tout son mode d’alimentation à vie pour mincir et ne pas revenir en arrière. Il en va de même pour cette technique de bien-être…

Réécrire un court passage de sa vie

Il y a un outil que je considère comme très puissant. Il s’agit de la réécriture du scénario de vie. En fait il s’agit très rarement de réécrire toute une vie mais plutôt de détecter les éléments du passé qui font encore mal à l’heure actuelle où qui agissent comme des « bloqueurs » au quotidien.

J’ai commencé à étudier la réécriture du scénario de vie lors de ma formation de Coach en suppression des croyances limitantes. Mais rapidement j’ai constaté que la méthode préconisée renvoyait bien trop le client à son passé. Il y avait une partie du vécu qui était souvent très positive car pleine d’apprentissages. Mais ceci le client en était souvent inconscient. Tout réécrire était un travail énorme voire épuisant dont on ne voyait jamais la fin. Ce travail entraînait aussi une profusion d’opinions et d’avis personnels souvent inutiles et démoralisants et nous perdions beaucoup de temps. Les résultats n’arrivaient pas avant plusieurs semaines et n’étaient pas à la hauteur de l’énergie engagée par le client et le thérapeute, une véritable équipe mais qui a ses limites.

Ce blocage qu’il faut lever

Désormais nous trouvons avec le client, lors de la première anamnèse, le blocage principal qui parfois n’est pas lié à la raison pour laquelle le client consulte. Ensuite nous étudions les possibilités qui auraient pu advenir en mettant de côté l’issue réelle de l’écueil qui parfois date de dizaines d’années. Il ne s’agit pas de refaire l’histoire « avec des si » mais d’évaluer ce qui aurait pu se produire dans une version meilleure, dans une version pire et dans une version neutre.

Un scénario plus positif basé sur une perception différente de l’évènement voit le jour. Il est validé par le client et le thérapeute conjointement. Puis des consignes très précises sont données au client afin qu’il visualise une autre version de l’évènement.

Pourquoi cela agit-t-il positivement ?

Nous sommes des êtres physiques mais pas que. Nous sommes aussi esprit et énergie. Ainsi il nous est possible de booster cette énergie en vivant de belles expériences et en nous reposant physiquement et mentalement ou de lui nuire en ruminant de sombres pensées, en n’effectuant pas assez de sport, en restant inactif etc.

L’évènement demeure mais sa perception change

Lorsqu’on a le courage d’explorer à fond un écueil passé, d’en parler, de le revivre différemment la démarche paraît négative mais elle est en fait constructive. Lorsqu’une expérience est vécue avec nos 5 sens alors le cerveau l’assimile comme une bonne, une mauvaise ou une neutre expérience. Recréer un évènement en restant sur les sens et en répétant encore et encore la visualisation va « changer le message ». Bien-entendu l’évènement qui vous a tant déplu ou blessé demeurera ce qu’il est. Par contre la perception qu’en aura votre cerveau changera. Un déblocage qui entre dans l’ordre des choses pourra alors avoir lieu.

C’est bien l’émotion qu’on répare

Il est bien possible de « réparer » l’émotion liée à une histoire nuisible afin de rejoindre le point d’évolution où on en serait si les choses s’étaient, à l’époque, passées différemment ! Il ne s’agit pas de se mentir mais bien de changer dans le cerveau l’émotion et donc la perception de cet évènement passé.

Cet exercice doit être mené dans certaines conditions invariables et jusqu’à ce que le client ne ressente plus d’animosité par rapport au dit évènement (mettons de côté les deuils et les évènements traumatisants qui ne peuvent en aucun cas entrer dans cette méthode). C’est généralement le stade auquel le client ressentira des changements dans sa vie.

Le scénario pourra alors progresser ou s’arrêter.

Coaching : Le groupe Ressentis / Croyances face aux Faits réels

4 sphères avec lesquelles le client interagit

Les clients qui participent au coaching en Suppression des Croyances limitantes arrivent souvent pleins de ressentis sur : 1° Eux-mêmes 2 ° Les autres 3 ° L’avenir et 4 ° Le monde qui les entoure. Tout se base sur ces 4 sphères. Quel genre de pensées entretiennent-ils ? Ici est parfois le fond du problème. Le coaching est plus profitable quand on est déjà sensibilisé à la sophrologie ou aux techniques de relaxation et qu’on a appris à gérer ses émotions au mieux. Le coaching vient alors constituer une étape supplémentaire dans la maîtrise de soi et de ses objectifs.

Définir ensemble les grandes familles de pensées du client

Pour évoluer et comprendre ses croyances limitantes il est important de comprendre quelles sont les grandes familles de pensées qui nous animent au quotidien. Le flot des petites pensées inutiles et négatives fait hélas les grandes rivières de pessimisme… Comment savoir si nos pensées forgent chez nous des croyances limitatives ? Pour désamorcer les croyances limitantes inconscientes que nous avons sur nous-même il est bon de comprendre comment se forment les expériences. Si je comprends comment tel ou tel processus s’est formé chez moi alors je possède tout ce qu’il faut pour le désamorcer. C’est l’antidote au problème, à l’écueil… En coaching nous étudions ces grandes familles de pensées.

Les faits solides

En coaching nous nous posons également la question suivante :

« Cette croyance est-elle basée sur des faits solides et réels ? »

Si la réponse est NON (des critères existent pour définir la réalité d’un fait) il faut aller à son encontre en l’éliminant. Une élimination pure et dure n’est hélas pas possible. L’humain fonctionne par référence à des expériences positives ou négatives. Il diminue souvent les premières mais majore les dernières. Il faut donc transformer la croyance négative en croyance positive à l’aide de challenges. Par exemple si un client est persuadé de ne pas savoir parler en public il doit pouvoir bénéficier d’une expérience corrective (c’est à dire que je dois lui offrir l’occasion de parler en public d’une façon nouvelle et bienveillante). Cette méthode corrective a des limites : si le client est bien trop ancré dans ses croyances limitantes et qu’elles sont ses « amies » de longue date il refusera l’expérience corrective et renforcera sa croyance limitante.

Quand l’expérience corrective ne vient pas …

Parfois le coach qui croit fort en son client peut lui proposer une expérience corrective en ne prenant pas en compte ses aptitudes : tout le monde n’est pas capable de prendre un billet pour une conférence avec l’objectif de poser une question à l’intervenant. C’est alors que le coach se rend compte que le problème qu’il pensait venir d’une mauvaise expérience ou de multiples expériences malheureuses en le domaine est en fait organisationnel. D’un autre côté si c’est le coach qui prend rendez-vous pour son client et qui se tient à ses côtés pour qu’il demande le micro au dit évènement il l’infantilise… l’expérience de correction est biaisée car jugée « trop facile » par le client. Parfois l’expérience corrective tarde à venir ou ne vient jamais : le client est alors dans une forme de résistance. Il demeure trop attaché à ses dysfonctionnements pour accepter de les lâcher. Il peut arriver que le client arrête un temps le coaching jugeant qu’il n’est pas « prêt » encore à avancer. Lorsque le client revient le coach doit pouvoir l’accueillir chaleureusement afin de ne pas constituer lui-même une expérience de rejet pour le client. Certains clients ne reviennent pas devant l’ampleur du travail personnel à réaliser. C’est simplement un échantillon de la vie telle qu’elle est faite : même au niveau du coaching et dans un cadre « sécure » on retrouve la disparité entre les individus : ceux qui sont prêts à soulever des montagnes pour réussir et ceux que la réussite, quelque part, terrifie… Le coaching est avant tout une résonance. Parfois elle est absente. D’autres elle soutient tout le process et le client redoute d’arriver « à la fin » des séances. Couper le lien est difficile. Mais l’expérience est souvent réussie. Aller au bout d’un coaching est déjà une preuve de volonté véritable.

Le coach est son vécu

C’est pour cela que le coaching en suppression des croyances limitantes repose en grande partie sur le bagage professionnel et le vécu du coach. Sa connaissance de l’humain a du se forger sur le terrain pendant de longues années. Il a du lui-même à un moment de sa vie « aller au charbon »…

Le véritable écueil chez de nombreuses personnes stagnant dans leurs projets est ici : OUI les croyances peuvent devenir plus puissantes que les faits réels !

Ici aussi des techniques existent qui consistent à déterminer ce qui a attiré telle ou telle chose dans notre vie (visions pessimistes, faits réels, pensées, mots ?)

Le fait pur et la croyance

Le coach constate les fonctionnements de ses clients en appréciant ses clients, en leur apportant un éclairage nouveau sur ses derniers sans jamais émettre de jugement. Le client qui se sent jugé est souvent celui qui se juge durement lui-même.

Travailler sa propre définition du FAIT et de la CROYANCE s’avère toujours être un exercice fort utile. Il fait partie de l’ensemble d’exercices à forte signification que le coach a à sa disposition pour amener son client vers l’harmonie.

Changer son lien à l’argent grâce à la sophrologie

Il est assez courant de rencontrer des personnes présentant des problèmes d’argent depuis leur jeunesse. Ce sont souvent des individus qui ont manqué d’argent ou de certains bien matériels durant l’enfance et qui, tout en aimant l’argent, n’arrivent ni à le gagner correctement ni à le garder de façon durable. Au-delà de simples comportements d’acheteur compulsif, ces clients ont un problème bien plus profond dans leur lien même à l’argent…

Sans entrer dans des explications complexes à ce sujet nous pouvons dire ceci :

  • Les personnes qui ont sans cesse des problèmes d’argent présentent parfois un manque de confiance en elles. Même si elles gagnent bien leur vie et qu’elles ont un métier alimentaire ou un vrai métier valorisant et des responsabilités, elles sont sans cesse dans le rouge. Dès qu’elles gagnent de l’argent ou qu’elles mettent en oeuvre un projet pour en gagner davantage, elles se lancent dans des dépenses en ayant le sentiment de s’octroyer une « petite avance » sur salaire…
  • Ces personnes ne se connaissent que comme « ayant un problème d’argent ». Elles sont très négatives sur les gens de leur entourage qui en gagnent. A leurs yeux ceux qui gagnent bien leur vie ou qui présentent tous les attributs de l’aisance financière sont « suspectes »…
  • Ces personnes ont une image négative de l’argent. L’argent est sale, il est fuyant, il n’est pas stable, il brûle les doigts, il ne va qu’aux « pourris » etc.

Il y a bien d’autres attitudes et pensées qui éloignent ces personnes de l’argent sain, gagné facilement.

La sophrologie permet un travail pour changer ces pensées négatives sur votre lien à l’argent. En séance, je vous aide à changer l’image que vous avez de l’argent. L’argent n’est ni bon, ni mauvais. L’argent est neutre. Par contre ce que vous décidez d’en faire ne l’est pas.

Problèmes de dépenses compulsives ? Comportements d’achat erronés ? N’hésitez pas à me consulter car de réelles solutions basées notamment sur la sophrologie et l’hypnose légère permettent de voir l’argent comme un outil neutre mais utile et d’adopter des comportements plus sains. Il est aussi possible de vous aider à ouvrir les yeux sur les réelles possibilités qui s’offrent à vous mais que vous ignorez peut-être car, toujours, de mois en mois et d’années en années, vous vous définissez comme un « panier percé »…

Ces solutions agissent dès 5 séances et sont bénéfiques à tous les niveaux, pas seulement à celui des dépenses compulsives. Il s’agit de se voir en bon gestionnaire avant tout ! Complexe mais pas impossible ! A vous de relever le défi du changement profond au sujet de l’argent !

Femmes et travail : 3 attitudes décrédibilisantes

Que vous soyez salariée, fonctionnaire ou encore à votre propre compte, vous l’avez peut-être remarqué, certaines attitudes vous servent (à évoluer par exemple ou à vous faire respecter) et d’autres vous desservent. Ces dernières freinent votre évolution en ajoutant des écueils multiples sur le chemin de l’accomplissement professionnel.

Pourtant beaucoup de femmes qui se regardent dans le miroir et qui, parfois, travaillent sur elles-mêmes, ne possèdent pas une vision objective d’elle-même dans leurs attitudes. C’est bien et bon de se connaître physiquement par exemple, de savoir quelle image on renvoie à l’autre. Mais pour mieux comprendre l’autre et notamment sa hiérarchie il y a une analyse à fournir : cette analyse est comportementale avant tout…

Il y a de nombreuses attitudes qui desservent les femmes au travail. J’écrirais un roman si je devais toutes les citer. Aujourd’hui je me contenterai d’en décrire 3 principales.

1) Être ultra-féminine dans le look et l’attitude

Bien-sûr, nous sommes des femmes et nous assumons cette condition normalement de façon positive. Or il n’y a pas besoin de surcompenser physiquement pour faire carrière… bien au contraire. Certaines jeunes femmes qui visent des postes à responsabilités ajoutent à leur beauté naturelle : du maquillage à outrance, des vêtements dernier cri, des accessoires de luxe etc. Souvent elles adoptent une voix qu’elles aiment mais qui n’est pas la leur. Ce trop plein de superficiel est rédhibitoire dès qu’il s’agit d’évoluer. S’il peut être agréable d’avoir une jolie assistante qui présente bien devant les clients, cela peut devenir gênant d’avoir au travail une « miss beauté » qui va peut-être attiser les regards, cristalliser les désirs… dans un lieu qui n’est pas fait pour : le bureau ! Un look médium, féminin sans excès et une personnalité naturelle sont bien plus payantes qu’une mascarade qui questionne les salariés et la hiérarchie : « Mais pourquoi a-t-elle tant besoin de séduire ? » … A bon entendeur…

2) Raconter sa vie privée et ses soucis au travail

Ne pas vouloir comprendre que le travail est lieu  » de limites » qui est aussi « cadré » est une grave erreur pour celle qui veut évoluer. Dès lors que vous racontez votre vie privée et que tout le monde sait tout de vous, c’est une arme pour éventuellement se passer de vos services un jour. Cette arme c’est VOUS même qui la fournissez… Je me souviens d’une collègue qui claironnait sur les toits que ses parents étaient « très riches » et qui se plaignait, année après année, de ne pas avoir obtenu la promotion tant méritée. Hélas, elle s’était « grillée » et un jour le patron me dit ouvertement : « Ses parents sont millionnaires ! Ils ont même trois villas en Espagne ! Tu crois vraiment qu’elle a besoin de ces 300 euros de plus chaque mois ? » Dans un sens cela paraissait logique puisque le chef préférait augmenter une fille vivant seule qui, elle, n’avait plus de parents depuis longtemps… Mais dans un autre le travail de cette employée était bon, très bon même ! Et elle méritait cette augmentation. Un peu de discrétion lui aurait permis de l’obtenir… Raconter tout le bon qui entre dans votre vie peut attiser… la jalousie ! A l’inverse raconter tout le mal qui vous arrive peut vous coller une image de « fille à problèmes » dont il sera difficile de se débarrasser plus tard. La psychopratique par le biais d’une thérapie cognitive peut vous aider à « doser » et à viser l’échelon supérieur sans crainte.

3) Être super maternante avec les plus jeunes

Écueil fréquemment rencontré chez les femmes mamans de plus de 40 ans, l’excès de maternage peut nuire ! Devant une « maternante » un patron peut entendre ceci : elle est déjà très occupée à soigner tout le monde dans la boite, pourra-t-elle assumer des responsabilités en plus ? En maternant des gens qui ne sont pas vos enfants et en voulant leur faire plaisir vous les « infantilisez » au passage. Ils pourraient vous reprocher de les empêcher d’évoluer seuls… Chacun à sa place est un bon compromis.

Vous vous posez des questions sur le fonctionnement émotionnel et psychologique d’une entreprise ? Vous ne comprenez pas pourquoi vous sabotez vos chances d’évoluer ? Visitez ce site ! La partie Coaching peut vous aider à surpasser une stagnation !

Surmonter les petites blessures de la vie en étant aidé(e)

Ces petites ou grandes blessures qui gâchent la vie …

Beaucoup d’entre nous « portent » en eux des blessures qui leur gâchent la vie. En fait, c’est fort dommage car, bien souvent, après une séance de sophrologie ou de psychopratique qui aura permis au concerné ou à la concernée d’exprimer ses sentiments, ses ressentis et ses souffrances, on se rend compte qu’il a suffit d’évoquer ce qui fait mal pour aller mieux. L’aborder, oui mais avec un tiers afin de prendre du recul sur la situation vécue. Donner un angle nouveau à la situation peut même susciter de l’intérêt plus que du rejet. Bien-entendu la blessure demeure et demeurera pendant un temps mais une nouvelle dimension lui aura été donnée.

Changer sa vision des autres

Certaines personnes peuvent, par exemple, exprimer une colère envers un membre de leur famille, le critiquer, souhaiter qu’il soit « autrement ». Et pourtant, en travaillant un peu la notion d’Attente (ce qu’on attend de l’autre), on se rend compte que nous ne sommes pas non plus exactement comme l’autre souhaiterait qu’on soit… Ce simple raisonnement, mis en valeur à travers un exercice de visualisation sur le pouvoir de la tolérance, peut casser d’un seul coup les résistances au pardon. Ce n’est qu’un exemple. Pour le client avancer dans le pardon et la « bénédiction » de l’autre quels que soient ses travers plutôt que d’avancer dans l’adversité peut être un fort vecteur de motivation.

Se confier plutôt (et plus tôt) à un tiers professionnel

Une dispute qui « fait mal », une comparaison malheureuse, un « cœur » momentanément brisé, une nouvelle « difficile à digérer », une pression mal vécue au travail, une séparation… voici autant de situations qui viennent plomber des semaines, des mois ou des années de Confiance en soi. Pourtant parler, prendre du recul est une chose simple à faire lorsqu’on le fait avec un tiers bienveillant davantage qu’avec un proche. La non-implication du thérapeute dans la situation vécue, son regard détaché au bon sens du terme, permet d’apaiser les tensions morales et corporelles et d’aplanir le terrain pour un nouveau départ. Le thérapeute a appris à se distancier tout en demeurant dans l’empathie, ce qui n’est pas le cas des proches, souvent impliqués dans l’écueil rencontré…

Dire Stop ! aux cogitations

J’ai remarqué que mes clients qui atteignent le plus facilement leurs objectifs sont ceux qui me « délèguent » pleinement leurs écueils. Ils prennent l’habitude de venir non pas dès que quelque chose les tracassent mais à chaque fois qu’ils ont « trop cogité » seuls à une situation et qu’ils comprennent que le discours intérieur devient stérile. Pour eux, c’est comme « recharger ses batteries » avant de repartir pour 3 mois, 6 mois, 1 an. Il n’y a pas de réel « contrat » entre nous. Ceux-ci viennent lorsqu’ils en ressentent le besoin et parfois davantage pour des Techniques de Communication d’ailleurs que de la sophrologie.

A chacun sa méthode privilégiée…

Si vous souhaitez faire avancer une situation, n’hésitez pas à visiter les différentes possibilités offertes par ce site : sophrologie, relaxation, psychopratique, coaching et techniques de communication (parcours entreprise, parcours couple etc.)

Nouvelle vie : Et si on commençait par éliminer nos « limites » ?

Qui attend un changement de vie ?

Ne nous leurrons pas : le « changement de vie » est attendu par beaucoup d’individus qui se sentent déçus par (et de) la vie, qui n’ont pas le poste qu’ils méritent, la relation qu’ils souhaitent ou dont le talent est trop peu reconnu. La vie est un jeu contenant différentes cases : la case Amitié, la case Amour, la case Etudes ou Emploi, la case Loisirs, la case Développement personnel, la case Créativité (particulièrement vrai pour les artistes) et la case Vie de famille. Certaines cases sont parfois pleines lorsque d’autres sont vides. Il est complexe de maintenir toutes les cases pleines et parfois nous ne nous sentons pas responsables du fait qu’une case soit vide (ex: la personne qui a subi une rupture amoureuse alors qu’elle était prête à s’engager etc.) Il est cependant important que certaines cases soient bien pleines pour maintenir l’équilibre (ex: la case Métier est vide mais la case Amitié bien pleine, ce qui aide à surmonter un passage à vide).

Nous possédons tous des croyances limitantes

Nous possédons tous des croyances erronées sur nous-mêmes. Le Coaching en Suppression des Croyances limitantes permet de les cerner, de les connaître, de les remplacer et de les éliminer. C’est une étape nécessaire pour beaucoup de personnes avant d’entreprendre le « vrai changement de vie ».

Notons au passage que lorsque le changement de vie est réussi on ne fait plus qu’ajuster nos positions. On ne cherche pas un nouveau changement de vie… Cela n’aurait aucun sens !

Le cheminement de Sandra

Malgré son nom le grand changement ne peut s’opérer que par stades, étapes et couches. Prenons un exemple. Celle que je nommerai Sandra a 45 ans. C’est la rupture sentimentale qu’elle vient de vivre qui l’a amenée à rêver du grand changement. Elle voudrait « tout changer » ! A commencer par son physique. C’est une fille de taille moyenne un peu forte et brune. Elle arrive en séance avec un cahier rempli de découpages plus ou moins artistiques de femmes de magazines. Elle veut devenir le modèle qu’elle me tend : sur la photo je distingue une jeune fille d’environ 30 ans. Elle parait bien proportionnée mais on voit ses côtes… C’est une « fausse potelée », physique assez dur à obtenir qui combine la minceur avec les formes bien placées. Une maigre « à joues rondes » et à fessier potelé… Je comprends immédiatement que ma cliente rêve d’un physique qui est à l’inverse du sien. Maintenant je ne vois pas d’objection à ce qu’elle souhaite devenir ainsi et qu’elle y arrive, pourquoi pas ? Moi-même j’ai perdu 10 kilos non repris il y a 10 ans. Quand on veut, on peut (plus ou moins et en fonction de ses capacités personnelles). Sandra n’aime plus son job. Elle est standardiste et hôtesse d’accueil physique dans une grande entreprise. Elle a toujours aimé ce métier car plus jeune elle la faisait se sentir « importante » et belle : tenue soignée, chignon parfait, ongles vernis aux frais de la compagnie… Mais son compagnon avant de la quitter lui a fait remarquer un « manque d’ambition ». Du coup rien ne va plus ! La blessure intérieure est grande et génère chez elle cette envie de changement radical. Elle cherche maintenant à se former comme thérapeute car elle pense que ce métier sera un « cocon » pour elle. Je lui fais remarquer que si aller chez le thérapeute est motivant et souvent agréable, être le thérapeute est très différent… Il n’y a pas de cocon de bien-être justement quand on est « derrière le carnet » tout au plus on aime motiver les gens et on en tire une gratification personnelle. Tout est cadré. On ne dit pas ce qu’on veut. On doit éclairer sans influencer… Sandra ne supporte plus sa ville de résidence. Elle veut quitter le nord pour Marseille (je lui fais remarquer qu’elle n’y est jamais allée et que la première étape serait donc d’aller visiter cette ville à chaque saison avant de prendre une importante décision). Au fil des séances de coaching je me rends compte que Sandra répond à 3 injonctions intérieures (ce qu’elle se dit à elle-même : discours intérieur) :

  • Je dois faire … (telle ou telle chose)
  • Et si … (ça ne se passait pas comme je le veux)
  • Mes propres règles veulent que (j’évite telle chose / je fasse telle chose)

Ce discours intérieur lui glisse des restrictions sans cesse…

Le « manifesto » (manifeste)

La séance suivante, Sandra rédige elle-même son « Manifesto » (document qui relate les changements qu’on veut obtenir dans sa vie). Il est trop général et manque de précision mais ce n’est pas grave car en coaching nous le préciserons au fil des premières séances ensemble (en communiquant Sandra évoquera de façon parfois inconscientes des précisions sur ses envies, ses désirs, son objectif principal et tout rentrera dans l’ordre).

  • Je dois tout d’abord changer physiquement et me rapprocher de ma référence physique, le corps de XX. Je souhaite aussi adopter un style vestimentaire et un look aussi chic que le sien. Je veux ensuite trouver ma voie dans un métier qui me convienne mieux et m’apporte de la gratification, plus d’argent et un cadre de travail agréable. Je veux que cet emploi soit à Marseille. Je veux vendre mon appartement et en racheter un là-bas. Je veux être quelqu’un qui ne fait pas pitié mais qui inspire les autres.

En revenant sur le discours de Sandra et ses grandes premières limites (listées ci-dessus), nous pouvons déjà apporter des astuces faciles pour ne plus subir une forme d’autosabotage. Nous décidons de « changer la forme » du discours pour en changer le fond au final :

  • Je dois faire … (telle ou telle chose) –> Je vise telle ou telle chose (il y a une dimension de challenge plus excitante et du positivisme ici)
  • Et si … (ça ne se passait pas comme je le veux) –> Et si ça fonctionnait ! (le négatif est laissé de côté)
  • Mes propres règles veulent que (j’évite telle chose / je fasse telle chose) –> Je dois redéfinir mes règles en fonction de mon objectif.

Épanouie, elle n’a plus besoin de se calquer sur qui que ce soit

Quelques séances plus tard, Sandra a énormément changé. Elle est plus positive et plus sûre d’elle. Elle voit sa rupture comme une « nouvelle ère » dont elle profite pour voyager seule et réaliser certains de ses petits rêves (apprendre à dessiner des vêtements, prendre des cours de stylisme). Elle n’a pas envie de se relancer dans une relation car elle se sent bien ainsi. Elle aime son nouveau mode de vie. Le reste suivra et je noterai que peu à peu elle cherchera à faire émerger physiquement un caractère fort plutôt que de se calquer sur une jeune fille « parfaite » que tout le monde aime.

Nous agissons tous en fonction d’un système de croyances qu’il est bon de connaître de fond en comble. En le connaissant on creuse une brèche dans ce système qui nous limite. Si vous souhaitez en savoir plus sur le coaching (Suppression des Croyances limitantes et Un Sens à ma Vie), n’hésitez pas à visiter la page dédiée sur ce site.

Votre parcours et celui des autres

Nous vivons une période de mouvement et d’évolution permanente. Dans cet univers il faut sans cesse s’adapter, se réadapter, se former, apprendre, pour ne pas être dépassé. Aussi il n’est pas rare de voir des gens se questionner sur la « validité » de leur parcours personnel ou professionnel et d’autres se comparer à leurs voisins, collègues ou relations… C’est un écueil courant en coaching. On vient parfois davantage pour « ressembler à l’autre » que pour « devenir Soi ».

Chaque parcours est unique

Chaque être et chaque parcours est unique et précieux pour la société et le monde qui nous entoure. Personne n’a exactement la même vocation ni le même appel. Même dans des professions comme celle d’avocat, il y a différents buts et objectifs, différentes spécialités (le droit de la famille, celui des affaires ou de l’entreprise etc.) et chaque avocat aborde ses dossiers avec sa vision des choses, son vécu, son expérience.

Différentes nuances

Il en va de même dans la vie quotidienne : nous avons tous des spécialités et des passions différentes. La même passion peut être menée très différemment par deux personnes distinctes. Si je fais de la musique je peux par exemple choisir de composer, mon voisin préférera, lui, écrire ses propres chansons, un autre aimera passer son temps à faire des reprises de chansons connues. Nous sommes tous différents. Le même métier, la même passion sont abordés en fonction de notre caractère dans la nuance.

Le facteur Age

Le facteur Age nous ancre parfois dans un immobilisme. En coaching, je rencontre différentes personnes. Certaines sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs, d’autres préfèrent se laisser guider, porter. Les jeunes ont une vision extraordinaire : ils voient loin et tout est possible. Au cabinet arrivent parfois de « petites tempêtes » pleines d’énergies qui se voient très bien lancer leur affaire en Australie ou aux USA et qui… y arrivent ou sont en bonne voie ! Et puis il y a ceux que la vie a tranquilisés (trop parfois) et qui n’arrivent plus à se projeter sur 6 mois, 1 an…

Apprécier tout ce qu’on possède déjà

Il y a un point sur lequel chacun peut cependant travailler : apprécier ce qu’il possède à l’heure actuelle plutôt que de regarder dans le jardin du voisin. C’est une étape indispensable. Bien-sûr si rien ne semble nous plaire ou nous convenir dans notre vie, il y a un parcours à réaliser. Il est profond et parfois contraignant mais peut nous amener au Mieux-être.

Apprendre à renoncer au passé

Apprendre à renoncer à ce que nous n’avons pas obtenu à une époque par exemple, est une étape forte, pleine d’enseignements. Sur le papier cela parait simple, mais dans la vraie vie c’est infiniment plus complexe qu’il n’y parait… Les gens qui comparent leur parcours à celui des autres ne sont jamais « à leur place ». Ils ont des regrets. Ils rejettent souvent la faute de la « condition de leur vie » sur les autres. Je me souviens d’une femme dont la société avait fermé suite à la massive grève de La Poste en 1995 et qui, des années plus tard, reportait chaque épreuve de sa vie sur cet événement. La Grève avait plombé toute sa vie !

Repartir à zéro est utopique

Face à des occasions manquées émerge une envie : celle de repartir à zéro. Pourtant la notion de « repartir à zéro » est impossible ! Nous ne sommes pas un ordinateur à qui il suffirait de remplacer la mémoire. Nous nous sommes formés sur nos réussites, nos deuils, nos échecs. On vit avec. Même s’ils ne sont plus aussi vivaces ils composent notre être intérieur, parfois même (c’est le cas pour les accidents) notre être physique.

Et si on se faisait confiance ?

Comment apprécier ce qu’on possède, ce qu’on a fait ? En décidant de se faire confiance et en croyant que chaque étape passée était là sur le chemin pour nous « apprendre » quelque chose d’essentiel ! Le deuil, par exemple, peut nous apprendre que nous sommes capables d’avancer seuls. Perdre son permis de conduire peut nous amener à nous servir davantage de ce corps qui nous a été donné à la naissance, en marchant, en faisant du vélo, en changeant sa vision du monde qui nous entoure. Il ne s’agit pas de faire de la pensée positive à outrance mais plutôt d’apprécier le beau et le bon même dans l’adversité.

C’est l’une des étapes du Coaching « Un Sens à ma Vie ». Si vous souhaitez travailler à devenir la meilleure version de vous-même en conservant votre authenticité, n’hésitez pas à explorer la page Coaching.