Coaching : Le groupe Ressentis / Croyances face aux Faits réels

4 sphères avec lesquelles le client interagit

Les clients qui participent au coaching en Suppression des Croyances limitantes arrivent souvent pleins de ressentis sur : 1° Eux-mêmes 2 ° Les autres 3 ° L’avenir et 4 ° Le monde qui les entoure. Tout se base sur ces 4 sphères. Quel genre de pensées entretiennent-ils ? Ici est parfois le fond du problème. Le coaching est plus profitable quand on est déjà sensibilisé à la sophrologie ou aux techniques de relaxation et qu’on a appris à gérer ses émotions au mieux. Le coaching vient alors constituer une étape supplémentaire dans la maîtrise de soi et de ses objectifs.

Définir ensemble les grandes familles de pensées du client

Pour évoluer et comprendre ses croyances limitantes il est important de comprendre quelles sont les grandes familles de pensées qui nous animent au quotidien. Le flot des petites pensées inutiles et négatives fait hélas les grandes rivières de pessimisme… Comment savoir si nos pensées forgent chez nous des croyances limitatives ? Pour désamorcer les croyances limitantes inconscientes que nous avons sur nous-même il est bon de comprendre comment se forment les expériences. Si je comprends comment tel ou tel processus s’est formé chez moi alors je possède tout ce qu’il faut pour le désamorcer. C’est l’antidote au problème, à l’écueil… En coaching nous étudions ces grandes familles de pensées.

Les faits solides

En coaching nous nous posons également la question suivante :

« Cette croyance est-elle basée sur des faits solides et réels ? »

Si la réponse est NON (des critères existent pour définir la réalité d’un fait) il faut aller à son encontre en l’éliminant. Une élimination pure et dure n’est hélas pas possible. L’humain fonctionne par référence à des expériences positives ou négatives. Il diminue souvent les premières mais majore les dernières. Il faut donc transformer la croyance négative en croyance positive à l’aide de challenges. Par exemple si un client est persuadé de ne pas savoir parler en public il doit pouvoir bénéficier d’une expérience corrective (c’est à dire que je dois lui offrir l’occasion de parler en public d’une façon nouvelle et bienveillante). Cette méthode corrective a des limites : si le client est bien trop ancré dans ses croyances limitantes et qu’elles sont ses « amies » de longue date il refusera l’expérience corrective et renforcera sa croyance limitante.

Quand l’expérience corrective ne vient pas …

Parfois le coach qui croit fort en son client peut lui proposer une expérience corrective en ne prenant pas en compte ses aptitudes : tout le monde n’est pas capable de prendre un billet pour une conférence avec l’objectif de poser une question à l’intervenant. C’est alors que le coach se rend compte que le problème qu’il pensait venir d’une mauvaise expérience ou de multiples expériences malheureuses en le domaine est en fait organisationnel. D’un autre côté si c’est le coach qui prend rendez-vous pour son client et qui se tient à ses côtés pour qu’il demande le micro au dit évènement il l’infantilise… l’expérience de correction est biaisée car jugée « trop facile » par le client. Parfois l’expérience corrective tarde à venir ou ne vient jamais : le client est alors dans une forme de résistance. Il demeure trop attaché à ses dysfonctionnements pour accepter de les lâcher. Il peut arriver que le client arrête un temps le coaching jugeant qu’il n’est pas « prêt » encore à avancer. Lorsque le client revient le coach doit pouvoir l’accueillir chaleureusement afin de ne pas constituer lui-même une expérience de rejet pour le client. Certains clients ne reviennent pas devant l’ampleur du travail personnel à réaliser. C’est simplement un échantillon de la vie telle qu’elle est faite : même au niveau du coaching et dans un cadre « sécure » on retrouve la disparité entre les individus : ceux qui sont prêts à soulever des montagnes pour réussir et ceux que la réussite, quelque part, terrifie… Le coaching est avant tout une résonance. Parfois elle est absente. D’autres elle soutient tout le process et le client redoute d’arriver « à la fin » des séances. Couper le lien est difficile. Mais l’expérience est souvent réussie. Aller au bout d’un coaching est déjà une preuve de volonté véritable.

Le coach est son vécu

C’est pour cela que le coaching en suppression des croyances limitantes repose en grande partie sur le bagage professionnel et le vécu du coach. Sa connaissance de l’humain a du se forger sur le terrain pendant de longues années. Il a du lui-même à un moment de sa vie « aller au charbon »…

Le véritable écueil chez de nombreuses personnes stagnant dans leurs projets est ici : OUI les croyances peuvent devenir plus puissantes que les faits réels !

Ici aussi des techniques existent qui consistent à déterminer ce qui a attiré telle ou telle chose dans notre vie (visions pessimistes, faits réels, pensées, mots ?)

Le fait pur et la croyance

Le coach constate les fonctionnements de ses clients en appréciant ses clients, en leur apportant un éclairage nouveau sur ses derniers sans jamais émettre de jugement. Le client qui se sent jugé est souvent celui qui se juge durement lui-même.

Travailler sa propre définition du FAIT et de la CROYANCE s’avère toujours être un exercice fort utile. Il fait partie de l’ensemble d’exercices à forte signification que le coach a à sa disposition pour amener son client vers l’harmonie.

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