Impact du Covid 19 sur les enfants et sur les jeunes

Des parents amenés à consulter pour leur enfant

Comme bon nombre de thérapeutes je suis actuellement une formation sur les impacts psychologiques du Covid 19. Bien-sûr nous, adultes, sommes impactés mais ce qui est bien plus préoccupant c’est le nombre d’enfants amenés à rencontrer, actuellement, un thérapeute (qu’il s’agisse d’un sophrologue-relaxologue et pyschopraticien comme je le suis, d’un hypnothérapeute ou de thérapeutes issus d’autres techniques et sensibilités). Nous ne sommes qu’au tout début des effets néfastes du Covid sur le psychisme des petits. Nous ne connaissons pas encore l’impact total qu’aura, au final, cette période pleine de craintes, d’angoisses et d’incertitudes, sur les plus jeunes.

Des formations de thérapeutes utiles actuellement

Les formations de thérapeutes qui se mettent en place à l’heure actuelle sont primordiales. En avoir suivi au moins une est un apport extrêmement précieux pour bien comprendre ce qu’il se passe. Ma discipline relève bien davantage de la relaxation et de la recherche de solutions pratiques (mettant en oeuvre la connaissance de la psychologie humaine) avec le client. Cependant je me sens davantage « armée » face à cette nouvelle forme de détresse humaine qui touche les plus faibles et les plus petits d’entre nous.

Il ne s’agit pas pour moi de vous résumer le contenu d’une formation (fort utile) de plusieurs semaines mais juste de vous transmettre quelques points importants évoqués par mon tuteur de formation.

Un évènement sans précédent en temps de paix

Tout d’abord il est important de comprendre que ce sont tous les enfants et la jeunesse du monde entier qui sont impactés. Le Covid est un évènement sans précédent dans l’histoire de pays en relative paix. C’est un challenge de société mais aussi un challenge économique pour de nombreux parents obligés de se réinventer ou de trouver de nouvelles façons de gagner leur vie. C’est un PROFOND TEMPS DE CHANGEMENT et cela l’est POUR TOUS.

Vos mots sont leur filet de sécurité

Dans ce contexte il est primordial de pourvoir son enfant en explications non-anxiogènes mais CORRECTES. Les choses que l’ont connait font moins peur que celles qu’on ne connait pas (qui ont une part de mystère anxiogène). Expliquer les choses (la maladie, que faire pour l’éviter, comment bien pratiquer les gestes barrières et pourquoi, pour qui, les pratiquer) permet de ne pas laisser son enfant aller « sans filet de sécurité ».

Voir au-delà de son domicile

Nous sommes dans une ère de collaboration où il convient aussi de faire le nécessaire pour ceux qui n’ont pas les moyens, la culture ou la compréhension des gestes barrières. Faire un geste comme de ramener un paquet de masques à la voisine âgée ou du gel à la jeune maman isolée sont des démarches QUI COMPTENT. S’assurer que les plus faibles ou les moins adaptés à cette société « rapide » et très connectée devrait être du devoir et de la responsabilité de chacun.

Garder le lien

Répondre aux questions que se posent les enfants est indispensable. Cela contribue à « casser » la crainte exacerbée de « ne pas savoir » et le sentiment d’exclusion.

En cas de demi-groupe à l’école ou d’absence pour cause de confinement il faut être attentif et ne pas laisser les enfants « mener leur vie » dans l’isolation ou dans l’hyper-connectivité. Le lien social (téléphone, skype) est important mais ne doit pas non plus s’effectuer dans la déraison. Les enfants sont déjà amenés à suivre des cours sur écran, pas la peine d’en rajouter au risque de totalement les déconnecter de la vraie vie (même si elle est actuellement perçue comme « à risques »). Il faut veiller à ne pas laisser un enfant dans une situation de vulnérabilité sous prétexte que nous adultes devons nous adapter encore et encore au contexte et aux contraintes des confinements et déconfinements successifs. C’est un lourd challenge, certes…

Quel pourrait être, au fil des mois, l’impact du Covid sur la santé mentale des plus jeunes ?

Ce moment que nous vivons est sans précédent depuis plusieurs générations. Les enfants font face à l’émergence de gros changements dans une vie que nous, parents, souhaitons souvent « routinière » (les enfants ayant besoin d’horaires et de routines bien rodées pour être au meilleur de leur forme physique et intellectuelle). Pour certains enfants c’est la première fois qu’ils expérimentent les tracas, l’angoisse et la peur. Les maux expérimentés par les enfants sont assez similaires que ceux expérimentés par les adultes :

  • La peur de mourir
  • La peur de voir mourir leurs proches ou des membres de leur famille
  • Une perte de repères et de stimulation intellectuelle lors de la fermeture des écoles
  • La peur de perdre pied scolairement parlant
  • La peur de perdre l’amitié des camarades du fait de ne pas les voir ou de les voir moins
  • Le fait d’être à la maison sur une longue période multiplie le risque d’incidents ou d’accidents domestiques
  • La peur d’une seconde ou d’une troisième vague et de devoir vivre comme cela éternellement

Les enfants perçoivent le et peuvent se rapprocher excessivement de leurs parents et avoir ensuite peur de les quitter. C’est une pression supplémentaire que la peur de l’abandon lors du déconfinement.

Il existe des stratégies simples qui consistent à veiller à ce que l’enfant ne manque de rien (amour, soins, attention…). Etre honnêtes avec eux et expliquer ce qu’il se passe avec des concepts et des mots qu’ils comprennent est rassurant.

Chez les jeunes

Les collégiens et les lycéens expérimentent le même type de peurs. Cependant l’adolescent se construit aussi dans la copie et le mimétisme. A l’heure actuelle, éloigné du groupe, il peut se sentir loin d’influences bénéfiques (même si certains parents se réjouissent de l’éloignement provisoire d’influences néfastes).

Il faut se rappeler qu’un groupe de jeunes qui fonctionne bien est aussi un moyen de résolution de certains soucis pour le jeune. L’adolescent se confie à des gens de son âge lorsqu’il rencontre un écueil. Ici le système de résolution n’a donc plus cours. Certaines situations, certaines détresses du jeune ne peuvent pas être détectées par téléphone ou par visioconférence… La résolution peut donc manquer et laisser le jeune dépourvu du soutien des gens de son âge qui sont aptes à le comprendre. Les jeunes gens amoureux peuvent également développer des inquiétudes du fait de ne plus voir leur partenaire. Ce qui peut être vu comme une « amourette sans lendemain » par les parents peut être vécu de façon très intense par un jeune garçon ou une jeune fille. Il faut veiller au moral des troupes…

Sur le court terme on assiste à des :

  • Pertes de motivation pour le travail scolaire
  • Plus de temps passé à dormir ou au lit
  • Des sentiments mitigés face à un retour à la vie normale
  • La peur de se retrouver, à l’école, dans les derniers etc.

Mots-clés pour parents dépassés

Il faut soutenir ses enfants et garder le contact avec LEUR univers. S’assurer qu’ils se sentent bien dans leur « contexte » actuel.

SE CONNECTER ET RESTER EN CONNEXION

CONTINUER D’APPRENDRE

GARDER LES YEUX OUVERTS ET NOTER LES CHANGEMENTS TROUBLANTS

ÊTRE ACTIF AVEC EUX

ÊTRE CRÉATIF AVEC EUX, POUR EUX ET A LEURS COTES

Les séances de sophrologie permettent à l’enfant de venir se relaxer, se détendre, d’apprendre des techniques sans que ce qui amène à venir au cabinet soit « pointé du doigt ». Beaucoup d’écueils d’organisation, de distorsion de vision (voir la période plus noire qu’elle ne l’est réellement), de stress etc. peuvent être résolus par le biais de la sophrologie et de la relaxologie.

La sophrologie pour accompagner les craintes générées par le Covid

En fonction de la motivation du jeune il est possible de fixer des objectifs (améliorer la qualité de sommeil, travailler à développer la confiance en soi ou en l’avenir etc.) Tout en restant ancrés aux consignes actuelles et à la réalité, il est possible de se créer une « bulle de confort » et d’apprendre à gérer au mieux ses émotions. On fonctionne le plus souvent mieux lorsqu’on maîtrise nos émotions et lorsqu’on connait nos modes de fonctionnement. Il en av de même pour l’enfant et le jeune.

N’hésitez pas à me contacter au cabinet de Vichy pour en parler !

En quoi la sophrologie peut apaiser le stress post-traumatique

Un spécialiste de la gestion du stress et de la relaxation

De plus en plus de psychiatres et de psychologues dirigent certains de leurs patients souffrant d’un stress post-traumatique ou d’un stress post-traumatique complexe vers les services d’un sophrologue. Le sophrologue possède rarement une formation universitaire pour pratiquer son activité (un seul D.U de ce type existe actuellement) et a souvent été formé en école privée. Cependant il est (ou devrait être en tout cas être) un spécialiste de la Gestion du stress et des émotions et de la Relaxation (dont il doit ou devrait connaître quasiment toutes les techniques).

Le sophrologue, s’il est régulièrement formé aux nouvelles techniques de relaxation ou de thérapie cognitive, possède (ou devrait posséder) un large panel d’outils et de méthodes à sa disposition pour apaiser physiquement et mentalement son client et désamorcer au moins en partie un stress identifié.

Se confronter au Stress Post Traumatique ou au Stress Post traumatique Complexe …

La plupart des sophrologues, dans leur formation de base, ont eu des cours sur le stress post-traumatique. Pour ma part, c’est un sujet que j’ai choisi, à la fin de mes études de Sophrologue / Relaxologue, d’étudier davantage.

J’ai donc suivi plusieurs cursus en France et à l’étranger (où les techniques diffèrent parfois). J’ai pu complété la formation « Stress Post Traumatique, Deuil compliqué, Résilience » (FormaPsy / Institut du Trauma), celle sur le Syndrome de Stress Post Traumatique Niveau 3 (PTSD Counseling 3) avec Oplex Careers à Londres (Certifié CPD, l’organisme de référence pour la formation des thérapeutes en Angleterre) et obtenir également le certificat « Deuil et Perte Niveau 3 (Grief and Bereavement Counselling ») chez eux.

A l’heure actuelle je me forme en cours à distance et vidéo (confinement oblige…) aux techniques de gestion du C-PTSD (le stress post traumatique complexe) avec un organisme américain, l’Arizona Trauma Institute. Bilingue et aimant assurer des séances à l’étranger l’été venu, c’est un choix assez judicieux pour rester « à la page » des dernières techniques mais aussi pour… entretenir mon anglais toute l’année !

Se sentir « endommagé »

Beaucoup de gens souffrent de C-PTSD sans même le savoir. Bien-entendu c’est le psychiatre qui diagnostique ce syndrome. Le sophrologue se trouve souvent en fin de chaîne si je puis dire où il assure des séances de relaxation sur-mesure pour son client souffrant de ce syndrome. Les clients qui en souffrent ressentent un sentiment constant de désespoir. D’autres disent se sentir « endommagé » ou « blessé » de façon permanente. D’autres évoquent leur personnalité « sans valeur »… ou sans buts…

Un travail en étroite collaboration

Ces ressentis étant communs à de nombreuses pathologies psychologiques la première chose est de diriger les clients qui ne sont pas suivis vers un psychologue. Même informé, un sophrologue n’est en aucun cas habilité à suivre ces pathologies lourdes. C’est vraiment à la demande du psychiatre ou du psychologue qu’il pourra intervenir sur certains points (la gestion du stress, l’apaisement général, la transmission de techniques de respiration etc.)

Quand le contrôle des émotions et les relations sont difficiles

Le trouble de stress post-traumatique marque un état dans lequel le client éprouve souvent des symptômes uniques ou multiples qui rendent difficile le contrôle des émotions, l’établissement d’amitiés et de relations saines ou l’accueil neutre de pensées négatives. C’est pourquoi le sophrologue a un rôle à jouer car lui-même possède une connaissance poussée (acquise lors de sa formation et de sa supervision mais surtout au fil du temps et des séances) des outils permettant d’aider à la détente et au contrôle des émotions.

Concrètement le sophrologue travaillera avec son client sur la :

  • Régulation des émotions
  • La relaxation poussée
  • Les techniques de respiration adaptée (le travail doit aboutir à des automatismes sains se mettant en place dès qu’un déclencheur apparaît)
  • Les techniques permettant de lâcher-prise quand les pensées parasites apparaissent
  • Les techniques manuelles permettant de stopper l’émergence d’un déclencheur etc.

Dans le stress post t-raumatique comme dans le stress post-traumatique complexe, un focus est donné à l’Ancrage corporel.

Au fil des séances le client peut connaître et reconnaître ses traumatismes récurrents passés.

Du point virgule au point final

En développant la résonance entre lui et son client le thérapeute amènera progressivement son client à passer d’un état de « point virgule » (ce qui continue et qui est toujours là) à l’état de point final (ce qui est derrière). Le thérapeute est une composante du point virgule : il aide son client à passer à la seconde partie de sa vie ou en tout cas à « l’après ».

Au début des séances les personnalités « border line » expérimentant un deuil compliqué sont souvent en quête d’une relation qui pourra les « détendre » jusqu’à la fin de leur vie. Mais quand les séances de sophrologie leur permettent de travailler sur la compassion (pour eux, pour leur histoire) alors ils deviennent compatissants envers ce qu’ils étaient avant. Et la quête de trouver absolument la personne qui les soutiendra est souvent remplacée par un projet intéressant, une reprise d’emploi ou la réalisation d’un rêve même petit.

Une relation qui détend

Pour accueillir ce type de clients, le sophrologue, en étroite relation avec le médecin de famille, le psychiatre ou le psychologue travaille énormément son relationnel. Il doit contrôler son harmonie à l’autre, la solidité de la connection. Plus le lien est solide, moins le décrochage se produit. C’est aussi la relation qui doit les détendre.

Comment atteindre la détente physique et mentale avec la sophrologie ?

La sophrologie utilise des méthodes permettant d’atteindre en quelques séances la détente physique et mentale nécessaires à un fonctionnement harmonieux de l’être humain. Ce procédé prend en compte les objectifs du client.

Lorsqu’ils arrivent au cabinet beaucoup de clients n’ont jamais pratiqué d’exercices de respiration. Ils sont parfois peu conscients du travail musculaire que leur corps fournit toute la journée. De plus beaucoup se laissent déborder par des idées parasites qui les stressent.

Au cabinet, en séance de sophrologie, le client va apprendre progressivement à respirer en utilisant la respiration contrôlée, à relâcher les tensions en utilisant des exercices de détente musculaire et à influencer directement leur esprit par la suggestion mentale.

La respiration contrôlée

Elle est bienfaisante dans le sens où elle va amplifier l’oxygénation du corps et, dans les débuts de sa pratique, permettre à l’esprit de se vider par la concentration. En effet, au début, le client est focalisé sur la façon de respirer il ne pense donc à rien d’autre. Le client commencera par utiliser la respiration contrôlée en agissant sur son abdomen, puis lorsqu’il aura acquis une bonne pratique il pourra utiliser cette même respiration au niveau de son thorax.

Un exercice simple pour appliquer la respiration contrôlée consiste à s’asseoir de la façon adéquate (le sophrologue vous l’explique) et à poser une main sur son ventre pour ressentir l’inspiration et l’expiration faire leur effet. On imagine alors un carré qui se dessine dans l’esprit.

Premier côté du carré : j’inspire, mon abdomen se remplit

Second côté du carré : je retiens l’air (rétention) dans mon abdomen (c’est une rétention pleine)

Troisième côté du carré : j’expire et mon abdomen se creuse

Quatrième côté du carré ; je retiens (c’est la rétention vide) et ainsi de suite

Ce principe va se décliner en de multiples exercices respiratoires qui allieront une image au souffle.

Pour exemple le client peut imaginer un ciel avec des nuages sur l’inspiration, stopper le mouvement des nuages sur la rétention et expulser les nuages de son image mentale sur l’expiration, les nuages représentant ce qui le tracasse actuellement.

Ces images et situations imagées que le sophrologue ajoute en fonction de la demande de son client et après une anamnèse sérieuse participent à la phase de suggestion mentale. La suggestion mentale procure un sentiment de bien-être, des ressentis positifs et revigorants. On offre de l’apaisement au cerveau qui le vit réellement comme un bien-être physique et réel. Le corps se recharge tandis que l’esprit s’apaise.

Donc vous l’avez compris il y a une relaxation musculaire associée à une bonne respiration et à des suggestions mentales et le tout va conduire à une prise de conscience à la fois de son corps et de la maîtrise possible de l’esprit mais aussi à un ancrage profond. Un dialogue entre le sophrologue et son clients viendra conscientiser les émotions et ressentis vécus.

Les procédés utilisés en sophrologie au cabinet de Vichy


La sophrologie permet de pallier à une situation d’inconfort ou à un ressenti négatif en travaillant avec le client sur certaines techniques permettant de toucher l’inconscient et de le reprogrammer. Ces techniques allient une position particulière à une relaxation profonde menée grâce à la « sophronisation ». Bien-entendu on n’applique pas « toutes les techniques » en une seule séance ! De même si certains clients attendent une profusion de techniques complexes alors la sophrologie ne leur conviendra probablement pas. Certaines techniques peuvent être plus complexes que d’autres à manier pour le sophrologue (selon son dégrés d’expérience) mais elles demeurent des méthodes relativement claires et simples.


Ces méthodes relèvent de la personnalisation de la séance et n’occupent qu’un tiers de la séance (20 minutes maximum). Le reste de la séance étant consacrée au dialogue pré-sophronique et post-sophronique ainsi qu’à la relaxation et à l’ancrage corporel à proprement parlé. La technique est choisie est adaptée par le sophrologue en fonction des objectifs de son client.


Les techniques de présentation
Il s’agit pour le sophrologue de ramener le client à l’état présent et à la conscience immédiate. Pour cela il travaillera sur la concentration par l’usage d’exercices de respiration associés parfois à une image positive, une odeur, une perception, une sensation etc. Une relaxation dynamique peut tout à fait se substituer à ces exercices. Ici au cabinet nous travaillons parfois également sur une vision concrète : la flamme d’une bougie, la sensation d’un glaçon sur le dessus de la main, la respiration d’un parfum de lavande par exemple. La technique de présentification peut ramener à une technique de prétérisation si l’odeur de la lavande évoque chez le client un moment agréable de l’enfance ou des vacances. Selon son objectif le client aura besoin de s’ancrer dans le moment présent ou au contraire d’entrevoir l’avenir pour lui ôter des craintes.


Les techniques de futurisation
Comme leur nom l’indique elles sont axées vers le futur et ses possibilités positives. On prépare avec son client un évènement anxiogène pour lui. Ex: le client a peur de prendre l’avion, il a peur de rater un examen écrit ou oral, une prise de parole le paralyse etc. Le sophrologue va alors lui demander d’imaginer que la situation se déroule au mieux (voir l’article sur le script de la Peur de l’avion où le client est amené à prévisualiser le vol depuis l’arrivée à l’aéroport jusqu’à l’atterrissage sur son lieu de destination. Ici on insiste notamment sur les capacités du pilote à mener les gens « à bon port »).


Les techniques dites de prétérisation
Le prétérit évoque le passé on le sait. Ici le sophrologue va ramener son client à un événement qui s’est déjà déroulé. Il va l’amener à assimiler ou à se réapproprier les sensations heureuses et positives le composant. Le sophrologue amènera son client à penser sur les sens : comment était le lieu, quels vêtements portait-il, quelle était l’ambiance sonore, que voyait-il, quels sentiments étaient présents ? etc. Le vue, l’ouîe, l’odorat, le toucher sont sollicités pour recréer cet évènement agréable et en dégager le potentiel positif. Un raccourci mental symbolisé par un mot, un lieu, une position du corps ou un parfum, une mélodie, une note etc.) est crée pour que le client puisse revenir puiser dans ce bagage multisensoriel positif.


Les techniques de combinaison passé / présent / futur
: la totalisation
Ces techniques sont donc « tridimensionnelles », elles se composent de 3 dimensions. Le sophrologue choisit un thème ou un axe « parlant » particulièrement à son client, une composante importante de sa vie qui puisse lui offrir confiance, espoir et calme. Il s’agit par exemple de booster la confiance en soi dans le présent en évoquant une réussite passée qui amènera probablement une réussite future. On peut également emprunter l’image d’un mentor, d’un professeur ou de toute personne qui a su épanouir le client et y apporter des symboles de confiance, d’espoir et de calme. Les 3 temps peuvent alors interagir dans un lieu thérapeutique que le client ressent comme sécurisé et libre.


Le temps de la séance consiste à apprendre à freiner et à ramener le stress général à un niveau bas ou du moins plus acceptable pour le client.
Notez que vous arrivez parfois au cabinet dans un état de stress et d’angoisse palpable mais que vous considérez « ne pas être stressé ». C’est le côté dévastateur du stress qui est en quelque sorte « agglutinant » et insidieux. Sa présence est parfois devenue tellement concrète dans votre vie qu’elle s’y intègre jusqu’à disparaître consciemment. D’où de nombreuses dépressions, burn-out et épisodes de fatigue extrême.

Surmonter les petites blessures de la vie en étant aidé(e)

Ces petites ou grandes blessures qui gâchent la vie …

Beaucoup d’entre nous « portent » en eux des blessures qui leur gâchent la vie. En fait, c’est fort dommage car, bien souvent, après une séance de sophrologie ou de psychopratique qui aura permis au concerné ou à la concernée d’exprimer ses sentiments, ses ressentis et ses souffrances, on se rend compte qu’il a suffit d’évoquer ce qui fait mal pour aller mieux. L’aborder, oui mais avec un tiers afin de prendre du recul sur la situation vécue. Donner un angle nouveau à la situation peut même susciter de l’intérêt plus que du rejet. Bien-entendu la blessure demeure et demeurera pendant un temps mais une nouvelle dimension lui aura été donnée.

Changer sa vision des autres

Certaines personnes peuvent, par exemple, exprimer une colère envers un membre de leur famille, le critiquer, souhaiter qu’il soit « autrement ». Et pourtant, en travaillant un peu la notion d’Attente (ce qu’on attend de l’autre), on se rend compte que nous ne sommes pas non plus exactement comme l’autre souhaiterait qu’on soit… Ce simple raisonnement, mis en valeur à travers un exercice de visualisation sur le pouvoir de la tolérance, peut casser d’un seul coup les résistances au pardon. Ce n’est qu’un exemple. Pour le client avancer dans le pardon et la « bénédiction » de l’autre quels que soient ses travers plutôt que d’avancer dans l’adversité peut être un fort vecteur de motivation.

Se confier plutôt (et plus tôt) à un tiers professionnel

Une dispute qui « fait mal », une comparaison malheureuse, un « cœur » momentanément brisé, une nouvelle « difficile à digérer », une pression mal vécue au travail, une séparation… voici autant de situations qui viennent plomber des semaines, des mois ou des années de Confiance en soi. Pourtant parler, prendre du recul est une chose simple à faire lorsqu’on le fait avec un tiers bienveillant davantage qu’avec un proche. La non-implication du thérapeute dans la situation vécue, son regard détaché au bon sens du terme, permet d’apaiser les tensions morales et corporelles et d’aplanir le terrain pour un nouveau départ. Le thérapeute a appris à se distancier tout en demeurant dans l’empathie, ce qui n’est pas le cas des proches, souvent impliqués dans l’écueil rencontré…

Dire Stop ! aux cogitations

J’ai remarqué que mes clients qui atteignent le plus facilement leurs objectifs sont ceux qui me « délèguent » pleinement leurs écueils. Ils prennent l’habitude de venir non pas dès que quelque chose les tracassent mais à chaque fois qu’ils ont « trop cogité » seuls à une situation et qu’ils comprennent que le discours intérieur devient stérile. Pour eux, c’est comme « recharger ses batteries » avant de repartir pour 3 mois, 6 mois, 1 an. Il n’y a pas de réel « contrat » entre nous. Ceux-ci viennent lorsqu’ils en ressentent le besoin et parfois davantage pour des Techniques de Communication d’ailleurs que de la sophrologie.

A chacun sa méthode privilégiée…

Si vous souhaitez faire avancer une situation, n’hésitez pas à visiter les différentes possibilités offertes par ce site : sophrologie, relaxation, psychopratique, coaching et techniques de communication (parcours entreprise, parcours couple etc.)

« Je n’arrive pas à obtenir mieux ni plus… »

Voici une problématique qui apparait souvent lors de la première séance de sophrologie : des clients affirment « stagner » dans leur vie personnelle, professionnelle ou financière et ressentent qu’ils n’arrivent pas à « passer le cap vers la réussite » ou le bonheur total. Parfois cette problématique s’exprime autrement : « Je sens que j’ai tout pour y arriver mais je n’arrive pas à dépasser ma situation actuelle » ; « J’ai tout pour être heureux mais je n’y arrive pas ».

Dans cette problématique il ne faut pas oublier le rôle des « finances ». Moins on a de soucis d’argent, plus on est rassuré sur sa propre valeur et plus il est facile de travailler efficacement sur soi. Mais l’argent n’est qu’une complexité et ne constitue pas un réel frein à l’évolution personnelle…

Nous connaissons tous des gens très inspirants qui vivent avec très peu et déploient des miracles de créativité pour obtenir tout de même la vie qu’ils désirent… Au-delà d’une résistance psychologique au changement et à obtenir « plus » et en « meilleur », il y a des écueils à surmonter pour se trouver en adéquation avec sa mission de vie et donc évoluer.

Pour exemple :

– Le confort d’une petite vie tranquille et « réduite » peut être difficile à quitter : le client peut avoir envie d’évoluer et rêver en grand et ne pas oser abandonner un mode de vie et de pensée sans risques. Sortir de sa zone de confort c’est aussi prendre des risques (« To act risky » comme disent si bien mes collègues anglosaxons) et aller vers l’inconnu, vers l’Aventure. N’est pas Indiana Jones qui veut… Il y a là un rôle à endosser : celui de la personne décidée, à qui rien ne fait peur, et qui croit toujours en sa bonne étoile…

Or, la vie est une EXPANSION davantage qu’une redondance de faits et d’évènements déjà connus, déjà maintes fois expérimentés..

Il y a cependant des personnalités qui ne rechercheront jamais ni l’aventure ni le changement. Ce n’est ni bien ni mal à partir du moment où ils se ressentent en « congruence ».

Voici d’autre état qui n’aident pas à l’évolution personnelle ou à l’obtention d’une certaine forme d’abondance :

– Ne pas être prêt à lâcher-prise face aux difficultés rencontrées pour compléter son objectif est une complexité certaine. Pour vivre plus et vivre mieux il faut être d’accord avec le fait de se laisser guider par son destin en étant persuadé que les bonnes choses seront au rendez-vous… Avancer dans la peur revient à… reculer !

– Ne pas se concentrer sur une félicité future est un problème qu’il convient de surmonter. La sophrologie aidera à obtenir une vision plus positive de soi, des autres, de l’avenir et du monde qui nous entoure.

Pour résumer afin de vivre plus et mieux et surtout en adéquation avec notre mode de vie idéal, il convient de :

– Se concentrer sur la Félicité plus que sur un passé vécu négativement

– Se forcer à faire chaque jour un pas vers la Joie et la Sérénité intérieure

– Passer à l’action chaque jour pour concrétiser ses rêves : en fait il n’y a pas de petit pas ou de pas qui ne compte pas !

– Être persuadé que le meilleur est à venir tout en appréciant pleinement le présent. Beaucoup pensent que le bonheur arrivera lorsque les enfants seront grands et autonomes… Or, tout est transitoire. La plus belle des heures doit être la présente !

– Viser grand, viser en fonction de vos ressentis personnels tout de même !

– Décider de taper en plein dans l’Abondance surtout si vous n’avez aucune raison actuellement de le faire !

– Se voir comme des humains avec une pensée relevant du divin ! Einstein, Spielberg ou encore Jodie Foster sont des humains avant tout : tout comme vous ! Puisque certains arrivent à faire brillamment avec ce qui leur a été donné, il n’y a pas de raison que vous, humain également, ne le puissiez pas !

– Il y a forcément dans votre chemin vers la réussite et le bonheur des possibilités que vous avez totalement omises ! Des solutions qui fonctionnent bien mieux que celles que vous utilisez actuellement !

En conclusion, chacun doit pouvoir revoir régulièrement sa propre définition du mot Abondance et juger de la relation qu’il entretient avec cette dernière.

L’Abondance vous intéresse, n’hésitez pas à consulter la page Coaching !

Votre parcours et celui des autres

Nous vivons une période de mouvement et d’évolution permanente. Dans cet univers il faut sans cesse s’adapter, se réadapter, se former, apprendre, pour ne pas être dépassé. Aussi il n’est pas rare de voir des gens se questionner sur la « validité » de leur parcours personnel ou professionnel et d’autres se comparer à leurs voisins, collègues ou relations… C’est un écueil courant en coaching. On vient parfois davantage pour « ressembler à l’autre » que pour « devenir Soi ».

Chaque parcours est unique

Chaque être et chaque parcours est unique et précieux pour la société et le monde qui nous entoure. Personne n’a exactement la même vocation ni le même appel. Même dans des professions comme celle d’avocat, il y a différents buts et objectifs, différentes spécialités (le droit de la famille, celui des affaires ou de l’entreprise etc.) et chaque avocat aborde ses dossiers avec sa vision des choses, son vécu, son expérience.

Différentes nuances

Il en va de même dans la vie quotidienne : nous avons tous des spécialités et des passions différentes. La même passion peut être menée très différemment par deux personnes distinctes. Si je fais de la musique je peux par exemple choisir de composer, mon voisin préférera, lui, écrire ses propres chansons, un autre aimera passer son temps à faire des reprises de chansons connues. Nous sommes tous différents. Le même métier, la même passion sont abordés en fonction de notre caractère dans la nuance.

Le facteur Age

Le facteur Age nous ancre parfois dans un immobilisme. En coaching, je rencontre différentes personnes. Certaines sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs, d’autres préfèrent se laisser guider, porter. Les jeunes ont une vision extraordinaire : ils voient loin et tout est possible. Au cabinet arrivent parfois de « petites tempêtes » pleines d’énergies qui se voient très bien lancer leur affaire en Australie ou aux USA et qui… y arrivent ou sont en bonne voie ! Et puis il y a ceux que la vie a tranquilisés (trop parfois) et qui n’arrivent plus à se projeter sur 6 mois, 1 an…

Apprécier tout ce qu’on possède déjà

Il y a un point sur lequel chacun peut cependant travailler : apprécier ce qu’il possède à l’heure actuelle plutôt que de regarder dans le jardin du voisin. C’est une étape indispensable. Bien-sûr si rien ne semble nous plaire ou nous convenir dans notre vie, il y a un parcours à réaliser. Il est profond et parfois contraignant mais peut nous amener au Mieux-être.

Apprendre à renoncer au passé

Apprendre à renoncer à ce que nous n’avons pas obtenu à une époque par exemple, est une étape forte, pleine d’enseignements. Sur le papier cela parait simple, mais dans la vraie vie c’est infiniment plus complexe qu’il n’y parait… Les gens qui comparent leur parcours à celui des autres ne sont jamais « à leur place ». Ils ont des regrets. Ils rejettent souvent la faute de la « condition de leur vie » sur les autres. Je me souviens d’une femme dont la société avait fermé suite à la massive grève de La Poste en 1995 et qui, des années plus tard, reportait chaque épreuve de sa vie sur cet événement. La Grève avait plombé toute sa vie !

Repartir à zéro est utopique

Face à des occasions manquées émerge une envie : celle de repartir à zéro. Pourtant la notion de « repartir à zéro » est impossible ! Nous ne sommes pas un ordinateur à qui il suffirait de remplacer la mémoire. Nous nous sommes formés sur nos réussites, nos deuils, nos échecs. On vit avec. Même s’ils ne sont plus aussi vivaces ils composent notre être intérieur, parfois même (c’est le cas pour les accidents) notre être physique.

Et si on se faisait confiance ?

Comment apprécier ce qu’on possède, ce qu’on a fait ? En décidant de se faire confiance et en croyant que chaque étape passée était là sur le chemin pour nous « apprendre » quelque chose d’essentiel ! Le deuil, par exemple, peut nous apprendre que nous sommes capables d’avancer seuls. Perdre son permis de conduire peut nous amener à nous servir davantage de ce corps qui nous a été donné à la naissance, en marchant, en faisant du vélo, en changeant sa vision du monde qui nous entoure. Il ne s’agit pas de faire de la pensée positive à outrance mais plutôt d’apprécier le beau et le bon même dans l’adversité.

C’est l’une des étapes du Coaching « Un Sens à ma Vie ». Si vous souhaitez travailler à devenir la meilleure version de vous-même en conservant votre authenticité, n’hésitez pas à explorer la page Coaching.

Psychopratique : la blessure et l’inconscient

C’est souvent une situation compliquée dont la résultante est la blessure intérieure qui amène à consulter un thérapeute ou un psychopraticien. Le client qui se présente est souvent conscient de ce qu’il souhaite corriger dans sa vie. Mais lorsqu’il s’agit de pardonner et d’accepter une blessure passée, même une thérapie efficace peut constituer, pour lui, un parcours du combattant. C’est le rôle du psychopraticien d’éclairer son client sur ses schémas comportementaux et de l’amener à réfléchir à différentes solutions qui lui permettrait d’apaiser sa blessure.

Vers l’harmonie intérieure

Si on consulte avec l’idée que « la blessure partira et que tout redeviendra comme avant » en quelques séances, on est souvent déçu. Car le pardon est un deuil en soi. Face à la complexité des blessures intérieures de son client, le praticien doit pouvoir tenir son rôle (rétablir une harmonie intérieure et amener le client à poser les jalons d’une certaine congruence) dans un cadre sécurisant.

« La cave est-elle saine ? »

La blessure consciente est souvent le rappel d’une blessure antérieure, elle appelle un passé douloureux où le client n’a parfois pas su tirer le meilleur d’une situation ambivalente.  L’Inconscient est une cave recelant tous ces événements trop pénibles à garder à côté de soi au quotidien. Dans une maison le grenier et la cave n’ont pas toujours la même fonction. Le grenier est un lieu de stockage plus accessible. Il s’agit de monter. La cave, elle, est un lieu plus sombre qui souvent n’a pas de fenêtre, ou alors un simple soupirail, c’est la fondation de la maison. Il faut y descendre. C’est un retour plus qu’une avancée. Avant d’acheter une maison, le futur acquéreur doit « voir la cave » pour juger de sa qualité, de sa santé… « La cave est-elle saine ? » L’humidité de la pierre régnant dans la cave nous empêche souvent d’y stocker de « belles choses ». Si on n’hésite pas à reléguer l’ancien carillon de grand-mère au grenier on ne le mettrait cependant pas à la cave où il risquerait de s’éroder, de rouiller… Vous l’avez compris l’inconscient tient le rôle de la cave : on y stocke des choses moins belles. On les ôte ainsi de notre regard quotidien.

Faciliter la descente à la cave

Le psychopraticien est sensé faciliter la descente à la cave s’il perçoit une blessure ancienne bien ancrée qui cause encore des dommages flagrants dans la vie quotidienne de son client. Si la blessure affecte le mode de vie par exemple, il y a plus de bénéfices à l’éliminer qu’à l’enfouir. On ne peut guérir de toutes ses blessures, certaines se guérissent naturellement par le biais de l’expérience positive agissant de manière corrective. Encore faut-il avoir l’occasion de la correction.

Eclairer l’escalier…

Donc le psychopraticien éclaire l’escalier qui va à la cave mais n’y descend pas avec son client. Ce n’est pas son rôle. Chacun descend dans sa propre cave lorsqu’il est prêt à le faire ou lorsqu’il en ressent le besoin impérieux.

Lorsqu’il en est à ce stade, le client a l’envie de guérir intérieurement, de tourner la page sur le passé pour vivre mieux. Parfois il faut rappeler cependant que la vie d’avant ne reviendra pas. La vie après un événement-charnière sera différente. C’est à nous de montrer qu’elle peut tout de même se dérouler dans la lumière et dans l’empathie. Le changement amène parfois un changement de mentalité : l’envie d’être meilleur avec soi et avec les autres même si notre gentillesse passée nous a « pigeonné » à plusieurs reprises. C’est alors une question de conscience. On décide de « rester » sympa avec les autres malgré la blessure qu’on a subi.

La résistance ?

Le plus grand obstacle à la guérison intérieure c’est le fait de s’être construit sur ce mode-ci. Etre malheureux, être maltraité, être moqué fait partie de notre existence et de notre mode de vie et de pensée ! Ainsi certains clients décrochent à la cinquième ou septième séance de coaching ou de psychopratique dans un cycle qui en compte dix, et ce malgré les changements bénéfiques énormes dont ils témoignent rapidement.

« Moi sans mes problèmes… »

La résistance fait son oeuvre : il faut accepter d’abandonner l’ombre pour la lumière. La question qui ronge les « progressants » est la suivante : « Est-ce que quelqu’un s’intéressera encore à moi si je n’ai plus de problèmes ? » Un jour une cliente m’a dit, insatisfaite : « Vous m’avez aidée à éliminer un à un tous mes problèmes ! Maintenant tout va bien mais que vais-je devenir sans mes soucis à raconter ? » … Elle ne plaisantait pas. La guérison intérieure lui était apparue comme inquiétante car non connue. Ses amis ne la connaissaient pas sans ses éternels problèmes qu’elle racontait au téléphone ou dans les dîners. Elle avait le sentiment de devoir leur « cacher » son changement ou de devoir cesser de les fréquenter. Elle se sentait comme une femme « après un gros régime » qui se demande ce que les autres diront…

Le travail sur soi ? Pas pour tout le monde …

C’est pourquoi malgré l’aide d’un thérapeute ou d’un psychopraticien on doit descendre seul « à la cave » pour inspecter les blessures à désamorcer. Il faut parfois les remonter et s’assurer que ces petites « bombes » soient bien déminées ! Le travail sur soi n’est pas fait pour tout le monde. C’est un chemin complexe qu’on décide de suivre pour devenir la meilleure version de soi. C’est un chemin plein de surprises et d’imprévus et les clients qui l’empruntent et l’apprécient sont aussi ceux qui ont une âme d’aventurier !

Les défricheurs et ceux qui aiment être « dorlotés » …

Ceux-là n’ont pas peur de perdre des repères « négatifs » ni de se frayer un nouveau chemin dans la « jungle ». Ce sont des « défricheurs » comme je les appelle parfois, ce qui les fait sourire mais les conforte aussi dans le fait que lorsqu’on veut « on peut » … Ils savent qu’inconsciemment ils ont des bénéfices (souvent relationnels) à rester blessé. Pour celui qui a vécu un divorce difficile, la blessure devient une bonne raison de ne pas s’engager avec sa nouvelle compagne par exemple. Les blessures ont parfois « bon dos ». La blessure a développé chez les autres le comportement de maternage, de pouponnage… A-t-on envie de se passer de cela ? Ici est une bonne part de la question.

Vous souhaitez entreprendre un travail sur vous ? Différentes techniques existent dont la plus douce est la sophrologie. La psychopratique, elle, fournit des solutions cognitives pour améliorer son quotidien et retrouver l’harmonie intérieure. Le coaching « Un Sens à ma Vie » (venu d’Angleterre) est une aide précieuse pour définir son avenir. N’hésitez pas à visiter ce site qui recèle de techniques et d’offres pour vous aider à devenir la meilleure version de vous-même. 

 

 

Perdre du poids et se sentir bien grâce à la sophrologie

Pendant le confinement, on craint pour son poids …

Voici un article très peu didactique car rédigé spontanément. J’ai eu dernièrement certains de mes clients en ligne et, l’angoisse et le grand chamboulement du confinement passés, un point crucial semble perturber tout le monde (les hommes et les femmes) : le gain de poids !

Comme je l’ai expliqué dans mes précédents articles, le confinement peut être une période propice au travail sur soi. Mais s’il devient le lieu de désordres alimentaires ou d’angoisses supplémentaires sur son physique, il va devenir bien plus contraignant encore…

Pas de régimes mais un vrai changement alimentaire pour toujours …

En 2007 j’ai perdu 10 kilos entre le mois de juin et le mois d’octobre. Je n’étais pas ce qu’on peut appeler « grosse » car je suis assez grande (1m67) mais j’avais accumulé pas mal de rondeurs (visage, hanches, fesses, cuisses et ventre) après ma première grossesse en 2005. A 20 ans j’étais une grande fllle « à formes » ce qui me complexait alors (aujourd’hui quand je revois des photos ça ne me choque pas du tout !) Mon médecin estimait tout de même que de perdre quelques kilos « localisés » ne me ferait que du bien.

Mais voilà j’avais déjà fait plusieurs régimes et à chaque fois ça avait été l’échec, la reprise rapide, très décevant… Je me situais lorsque j’étais jeune dans la comparaison perpétuelle, feuilletant des magazines où les femmes sont de vrais sacs d’os… Heureusement à la trentaine j’ai perdu cette vision réductrice de la femme… vision idéale qu’on nous impose très jeune et qui s’ancre réellement dans l’inconscient…

A l’heure actuelle donc 13 ans plus tard, je n’ai pas repris le poids perdu (parfois 2 kilos l’hiver qui repartent au printemps sans trop d’efforts). Je comprends cependant mes clients qui actuellement se mettent à haïr la balance… ou le jean-témoin…

Le corps mais aussi l’esprit

Avec le recul et l’âge je me souviens de moi comme une jeune fille puis une jeune maman qui ne contrôlait ni son esprit, ni son corps. L’un découlant de l’autre. J’ai effectué un grand travail sur le corps avant d’effectuer le même sur l’esprit, sauf que là je suis allée nettement plus loin puisque j’ai décidé de devenir, en 2010, thérapeute (une seule technique au début, puis, au fil des certifications et des formations, bien d’autres, jusqu’à arriver au point d’équilibre).

Le pouvoir de l’esprit

Entre 2007 et 2020 pour ma part de l’eau a coulé sous les ponts et mon poids (même si j’y fais attention) n’est plus ma priorité absolue. J’ai ancré depuis 13 ans dans mon esprit que j’étais une « mince » alors que quelques années après mon changement alimentaire je me considérais encore comme une « ancienne grosse »…  Et plus mon statut de « mince » m’est entré dans l’esprit, moins il a été difficile pour moi de me tenir à mes principes alimentaires d’il y a 13 ans. Perdre du poids est un changement important dans la vie de tous les jours… Vos voisins commentent : « Bah dis donc, tu as fondu, attention de ne pas perdre un os! », vos amis aussi : « Eh bien tu vois, moi je te préférais avant, quand tu avais des joues, ça faisait plus jeune… », et ceux qui ne vous connaissaient pas avant peuvent parfois ne pas comprendre que même si vous êtes mince vous êtes encore blessé(e) par certains propos comme : « Tu as vu cette fill, non mais elle ferait bien d’aller faire un jogging plutôt que de manger une glace… » Vous l’avez compris : lorsqu’on veut travailler sur soi que ce soit physiquement ou mentalement, il faut avoir une volonté de fer (ou s’entourer exclusivement de personnes 100% positives, empathiques… Difficile mais faisable).

La sophrologie : célébrer ce qu’on aime chez soi pour gagner en confiance

La sophrologie peut, elle, vous permettre de perdre du poids ou de ne pas en regagner après un changement alimentaire majeur puisqu’elle travaille sur l’inconscient. Elle lui fait passer des messages. Mais on n’a pas toujours besoin de « parler poids » pour aider une cliente à mincir… Il s’agit davantage (mais chaque être est unique, chaque séance aussi par conséquent) de célébrer ce qu’on aime chez soi ! Je vous donne quelques astuces, avant la reprise de vos séances, pour vous aider à vous recentrer si vous ressentez un souci alimentaire depuis le confinement.

  1. Prendre le temps de vous détendre et de réfléchir à ce qu’est, pour vous, une alimentation saine, qui apporte les nutriments essentiels, qui ne ballonne pas, qui ne fait pas grossir mais qui est agréable à la fois : par exemple pensons à une salade grecques, la fameuse « choriatiki » (la salade du village). A chaque fois que je vais en Grèce je reviens délestée de deux bons kilos et pourtant je ne me prive pas : salade grecque, feuilles de vignes farcies, poissons grillés, fruits mûrs… Je crois que c’est ainsi depuis 20 ans : la Grèce est mon pays de coeur. J’ai même appris à parler grec moderne ! Tout ce qui vient de Grèce est pour mon esprit « bon » pour moi ! Quel est votre menu de rêve ? Où aimeriez-vous le déguster ? Choisissez un plat sain, un bel endroit et « vivez » l’instant ! Si vous faites cela à heure fixe (par exemple au lit le matin, 5 mn avant de vous lever), vous ancrez l’idée de « nourriture saine et agréable » dans votre esprit pour la journée. Prenez votre temps pour composer ce menu virtuel ! Ne choisissez que des aliments frais que le corps stocke peu.
  2. Il commence à faire beau. Si vous avez peur de grossir voici un bon conseil : restez en maillot de bain + kimono chez vous. Ainsi vous serez confronté(e) à la vision de ce corps que vous voyez peut-être comme un ennemi ! Il sera plus facile dès lors de voir directement les conséquences d’une éventuelle « malbouffe » sur votre silhouette. Un jour un médecin m’a dit : « La meilleure façon de ne pas grossir, c’est de se regarder nue dans la glace tous les jours ! » Voici un exercice qui vous ôtera l’angoisse de la balance…
  3. Massez-vous ! Le soir, après la douche ou le bain, massez votre corps et particulièrement les parties que vous trouvez trop grosses. Faites cela comme un sain rituel, quelque chose de beau et de sacré à la fois. Une huile de massage suffit (si vous n’en avez pas une huile alimentaire ou du beurre de coco fera l’affaire)
  4. Gardez une activité physique : 20 mn de mouvements par jour c’est le strict minimum dans cette sédentarité imposée !
  5. Endormez vous avec une vision de vous tel ou telle que vous aimeriez être certes, mais pensez bien que « vous êtes déjà ainsi » et remerciez ! La pensée positive est efficace lorsqu’on sait « penser par la fin » plutôt que de penser étapes et parcours du combattant !
  6. Soignez votre âme. Nous sommes un corps + une âme. Les deux sont indissociables. Lorsqu’on fait du mal au corps, l’esprit se sent floué. Lorsqu’on fait du bien à son corps mais que notre conscience nous souffle qu’on ferait mieux de travailler notre personnalité, c’est le corps qui se sent trahi. C’est pourquoi si vous accordez 30 mn de soins et de bontés à votre corps, vous devez en accorder autant à l’esprit ! Une simple méditation guidée avant de dormir peut vous aider à maintenir l’équilibre.
  7. Enfin sachez que le confinement est une « leçon » comme une autre à la grande école qu’est la Vie ! Quels bénéfices souhaitez-vous tirer de cette isolement forcé ? C’est vous qui savez !

Confinement et Guérison intérieure (2)

Comme vu dans l’article précédent (Confinement et Guérison intérieure 1), le temps du confinement est propice à la cogitation personnelle, au bilan de vie mais aussi à engager un pas vers la Guérison intérieure. Nous avons défini ce qu’est un « homme guéri » même si cette conception est personnelle à chacun, en fonction de sa vision et de son vécu…

La notion de nouveauté

La guérison intérieure doit entraîner un état d’esprit nouveau par rapport à son vécu, à soi-même, aux autres, au monde qui nous entoure et à l’avenir. Mais la notion de nouveauté ne peut s’appliquer si de grands changements n’ont pas déjà eu lieu. Beaucoup de femmes, par exemple, souhaitent, à un tournant de leur vie, changer de style, changer de « look ». Il n’est pas rare qu’on leur conseille de déjà changer leur routine de santé, d’alimentation, de faire du sport, de perdre quelques kilos et de travailler leur confiance en elles avant de sauter le pas. Nous pouvons dire qu’il en va de même pour le mental. Il serait absolument contre-productif d’appliquer des conseils « bateaux » de changement sur un terrain infertile, inchangé. Sans entrer dans les détails et les tréfonds de notre passé comme l’exigerait une psychanalyse en bonne et due forme, revoir son passé de manière plus positive est une étape intéressante. Une fois le passé accepté, connu et revisité, il est plus simple et plus justifié de repartir sur des nouvelles bases, d’autoriser une véritable nouveauté à entrer dans nos vies.

Croire en la Guérison intérieure

Hélas pour changer et guérir intérieurement il faut CROIRE que la guérison peut se produire chez nous. Savez-vous pourquoi toutes les psychothérapies de la plus classique à la plus innovante, ne porteront pas toujours leurs fruits ? Parce qu’à la base il y a une résistance, résistance qui fait dire au client qu’il lui est possible d’entreprendre une thérapie mais certainement pas de « guérir ». Se plier au changement et à la nouveauté, c’est comme plier un bâton, plus le bâton est souple, plus la mesure est facile. Le relâchement de la bonne volonté à « céder », à plier, à accepter la réalité telle qu’elle est peut se traduire par un grand rejet (le bâton, à l’instar d’un arc, se déplie brutalement, ce rebond est peu contrôlable par celui qui n’en a pas la force). Croire qu’il est possible de changer, de guérir tout simplement parce que « d’autres bien moins souples y sont arrivés » est un bon début mais ne fait pas tout. Chacun est unique… La résonance avec le thérapeute est primordiale.

La peur de l’échec

A la base du manque de confiance de certains clients en la thérapie (sophrologie, psychopratique, coaching) il y a une crainte : la peur de l’échec. Quand on démarre un nouveau projet en se donnant une possibilité d’échouer il y a déjà un dysfonctionnement à la base. Dire « Je peux éventuellement réussir » plutôt que « Je suis la réussite » est révélateur d’une résistance…

Les souvenirs frustrants : ces bombes prêtes à exploser

Dans le coaching, plutôt que de parler de son passé, le client est amené à lister ses souvenirs frustrants, limitants, douloureux. En sophrologie si le client les a abordé naturellement (ou s’ils sont la raison d’une consultation) il est facile de les désamorcer. En coaching comme en psychopratique, le client désamorce ces « petites bombes » du passé seul, bénéficiant d’une guidance légère et d’un cadre sécurisant. Une fois désamorcés ces souvenirs douloureux, ces bombes prêtes à exploser lors d’éventuelles réminiscences ou lors de la reproduction d’événements similaires, sont toujours présentes. Elles existent en tant que pensées et événements passés mais ne sont plus dangereuses. Un terrain bien déminé est propice au changement. Le confinement est l’occasion de songer à soi, à son parcours plus positivement, de déminer. Il est simple durant ce confinement d’être un héros en ne faisant rien d’autre que de rester chez soi et d’essayer de s’améliorer. Pour ceux qui ne savent « accepter » ce confinement, celui-ci générera de nouvelles « bombes ». Dans 1 an, 3 ans, 10 ans on les entendra peut-être évoquer le confinement comme cause de certains de leurs problèmes…

Guérir c’est accepter d’avoir été blessé

Pas de nouveauté sans acceptation de son statut de « blessé par la vie ». Entrer en guérison, c’est toujours accepter d’avoir été blessé. Il y a celui qui sera un éternel blessé (ex: un homme qui rejettera toutes les femmes après une rupture douloureuse) et celui qui admettra qu’il a de la chance d’avoir été guéri. La différence est immense, entre les deux états il y a un monde ! J’ai omis de parler de ceux que la vie a blessé encore et encore mais qui n’ont jamais souhaité s’arrêter sur leurs blessures de guerre et on continué, jour après jour, d’embrasser une vie dynamique, intéressante, positive, qui a du sens… Une forme de résilience. Un challenge dans l’adversité.

La mémoire comme un placard…

La mémoire est un vaste dressing, placard ou grenier qu’il convient de ranger. Posséder un intérieur splendide et bien rangé mais savoir qu’il y a « là-haut » une pièce comparable à un véritable débarras dérange l’esprit. Faire le ménage chez soi et dans l’inconscient est primordial à celui qui veut guérir. Ce confinement se mue chez beaucoup en immense chantier de tri, en un véritable nettoyage de printemps. Libéré de la pression, du regard des autres, il devient plus facile de déterminer ce qui compte et ce qui n’a aucun intérêt pour nous. Chez les asiatiques, posséder peu, c’est posséder mieux. C’est aussi développer un lien spécial à ce « peu » d’affaires personnelles, leur donner une valeur qui se sent et se ressent. Tout est énergie… Les bons objets sont ceux qui nous rappellent des moments heureux, des moments de gloire parfois. Les autres ne sont donc pas utiles. Trier le « début de son histoire » et la ré-ordonner est une bonne chose.

Si vous souhaitez engager votre guérison intérieure, revoir le sens de votre vie, donner un sens à votre vie et rebooster votre personnalité et votre confiance en vous, consultez la page « Coaching : Un Sens à ma Vie ».