Les Bienfaits de la Sophrologie et de la Psychopratique : Vers un Mieux-Être Durable

Voici presque 7 ans que j’ai ouvert mon cabinet de Sophrologie à Vichy. Auparavant j’étais installée en région parisienne, dans le 77, et je dois admettre que j’ai trouvé ici une pratique beaucoup plus ancré dans les réalités quotidiennes des travailleurs, des retraités, des jeunes actifs et des étudiants. Aujourd’hui je voulais vous partager ma vision de la sophrologie.

Dans un monde où le stress et l’anxiété semblent régir nos quotidiens, il me semble qu’il devient essentiel de trouver des méthodes efficaces pour retrouver un équilibre intérieur. Parmi les approches qui rencontrent un succès grandissant, la sophrologie et la psychopratique se distinguent par leur approche holistique du bien-être mental et émotionnel. Je suis vraiment satisfaite de la complémentarité des deux méthodes car elles s’allient parfaitement en cabinet mais aussi ailleurs comme dans les heures d’écoute en fac ou en écoles privées ainsi qu’en entreprise. Petit point sur ce qu’est la sophrologie…

La sophrologie : une harmonisation du corps et de l’esprit

Créée dans les années 1960 par Alfonso Caycedo, la sophrologie est une discipline qui combine des techniques de respiration, de relaxation et de visualisation positive. Son objectif ? Aider chacun à mieux gérer son stress, à améliorer son sommeil et à développer une perception plus sereine de la vie. Grâce à des exercices simples, souvent inspirés du yoga et de la méditation, la sophrologie permet d’apprendre à écouter son corps, à apaiser ses pensées et à renforcer sa confiance en soi. Elle est d’ailleurs utilisée dans des contextes variés : accompagnement à la maternité, préparation aux examens, gestion des douleurs chroniques… En général mes clients sont anxieux et stressés, pressés et aculés par des postes à responsabilités qui débordent largement sur la sphère privée. Conclusion le bien-être et le côté intimiste de la vie personnelle se perdent, semblant ne plus compter, ne plus avoir leur place. On se met à éduquer ses enfants « à côté » de cet emploi énergivore puis à vivre « à côté ». Au final l’emploi, qui à la base est une façon de gagner sa vie, qui est souvent un métier alimentaire d’ailleurs, commence à prendre toute la place. Les années passent jusqu’au verdict : « Et si nous n’étions pas entrain de vivre mais simplement de survivre ? » Le constat est alarmant. Les bons conseils ne suffisent pas : les schémas demandent à être modifiés et là la sophrologie est très utile !

Petit point sur ma seconde activité : la psychopratique…

La psychopratique : une approche personnalisée du soin psychologique

Contrairement à la sophrologie, qui se focalise sur la détente et l’harmonisation intérieure, la psychopratique englobe différentes approches thérapeutiques visant à comprendre et à dépasser les blocages émotionnels. Le psychopraticien adapte sa méthode en fonction des besoins spécifiques de chaque individu, s’appuyant sur des outils variés tels que l’hypnose, la PNL (programmation neuro-linguistique) ou encore la thérapie cognitive et comportementale. Cette souplesse permet de travailler sur des problématiques aussi diverses que l’anxiété, les phobies, les traumatismes ou encore le développement personnel.

Une synergie bénéfique pour un mieux-être global

Si ces deux disciplines sont distinctes, elles se complètent parfaitement. Là où la sophrologie favorise la détente et la prise de conscience de soi, la psychopratique permet un travail plus en profondeur sur les schémas de pensée et les blocages inconscients. Ensemble, elles offrent un accompagnement précieux pour celles et ceux qui souhaitent retrouver un équilibre émotionnel et avancer sereinement dans leur vie.

Finalement, choisir l’une ou l’autre (ou les deux !) dépend des besoins et des attentes de chacun. L’important est d’oser franchir le pas et de s’accorder le droit d’aller mieux, en douceur et à son propre rythme.

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